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Institut des Forces Psychosiques après guerre
Fondateurs de notre Institut Spirituel
Monsieur Jules BERTHELIN « PAPA JULES »
1914. Déchainement des forces du mal. Les Instituts sont séparés, isolés, pillés. Pourtant les Guérisseurs poursuivent leur œuvre et Jules Berthelin soigne sans trêve tout en travaillant durement à la mine.
Tout l'argent que lui donnent en reconnaissance ceux qu'il soulage va à sa caisse de secours et, à la fin de la guerre, il remet à Paul Pillaut la somme, considérable pour cette époque, de 26.000 francs.
Après la guerre, Jean Béziat se retire dans le Midi et continue à soigner ; Pillault est à Aubervilliers. Mais les Instituts et les Fraternelles manquent de liaison et disparaissent l'un après l'autre.
Cependant, l'Institut de Nœux-les-Mines reste debout. Son grand animateur, fidèle à la doctrine des Forces Psychosiques, maintient le contact avec Paul Pillault qui meurt en 1921.
Berthelin fonde un journal « Le Bieniste » avec Mme Dubuc et Mlle Duval, secrétaire de Paul Pillault. Des questions matérielles, la perversité de certaines personnes qui ne savent pas résister à l'attrait de l'argent, nuisent à l'essor du mouvement, le journal sombre.
Sans se lasser, notre ami reprend avec Mlle Denise Duval un autre journal, « L'Avenir Spirite » (135, avenue Louis Blanc, à Amiens), grâce aux dons des malades reconnaissants. Toujours pour les mêmes raisons, nouvel échec.
Qu'importe, il continuera seul. Plus de journal. Plus de Fraternelles, mais l'œuvre se maintiendra, attendant des forces neuves. Sans bruit, sans vain tapage. Jules Berthelin, maintenant secondé par le jeune médium guérisseur Marcel Lhomme, porte haut et ferme le drapeau de l'Amour et de la Bonté.
De nombreux groupements de solidarité et d'entraide font appel à eux, plusieurs Centres d'études spirites, les Orphelins d'Auteuil, les Prisonniers et Déportés de Paris, les Enfants abandonnés, le Bureau de Bienfaisance de Nœux-les-Mines, la Caisse de secours de l'Alliance des travailleurs de Nœux-les-Mines, etc... etc..., sans citer tous les cas particuliers dont la liste serait trop longue.
S'il fallait d'autres preuves, le rapport 1951 signale qu'il a été distribué aux œuvres et aux nécessiteux presque un demi-million de francs, soit : Jules Berthelin : 280.000 et Marcel Lhomme : 200.000 ceci contrôlé pour une part par la Préfecture du Pas-de-Calais.
Tout ce travail humanitaire dont Berthelin est le pilier a valu à ce pionnier de la charité l'hommage de la Nation.
Les Pouvoirs publics lui ont décerné la Croix du Mérite Social avec félicitations de M. le Ministre de la Santé Publique.
Après cela, que dire ? Devant ce désintéressement total, combien peuvent nous sembler légers les quelques efforts auxquels nous consentons parfois pour aider notre prochain. Jules Berthelin est père de famille, il est pauvre.
En toute logique, il pourrait peut-être penser aux siens.
A cette question, il vous répond simplement : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Je remercie Dieu de m'avoir permis d'arriver à cette évolution par l'expiation subie en cette planète. »
« Avant de consulter le guérisseur demandez à Dieu de vous éclairer sur votre imperfection et de vous aider à fuir le mal qui se présente à vous. »
Si nous voulons la paix, il faut la faire chez nous et en nous et réaliser la parole de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres ».
Et l'Institut général revit. Les Guérisseurs se lancent à nouveau à l'assaut du mal. Marcel Lhomme est accrédité Guérisseur en 1932 ; en 1951, c'est le tour de A. Deswante et W. Stodolny : et ensuite de Georges Gelé.
Par leur foi, ils font rayonner le Bien, en une activité et un dévouement inlassables, sous l'égide de leurs guides spirituels et de leur guide terrestre, Jules Berthelin.
Des lendemains plus rayonnants encore leur sont promis ; lentement, mais sûrement, l'Institut s'est reformé et s'organise pour une grande Œuvre revivifiée.
Certains se souviendront du retentissant Rapport de I’Institut sur le statut des Guérisseurs, paru dans « Forces Spirituelles », «L'Aube Nouvelle », etc...
Mais l'Institut Général des Forces Psychosiques voit à nouveau surgir de jeunes rameaux : trois nouveaux groupes viennent de se créer : Berck, Bully et Liévin. Le Groupe Triangulaire de Nœux-les-Mines les guide et les aide à réaliser leur mission. Le Médium-Guérisseur Marcel Lhomme a été désigné pour les diriger. Comment ne pas remercier Dieu et ne pas garder confiance en l'avenir ?
Et Jules Berthelin est toujours à la tâche que le Maitre lui a fixée...
Il était bon de mettre en lumière cette vie simple et splendide, la grandeur et l'extension promise de l'œuvre de ce grand cœur pour qui seuls comptent Bonté et Dévouement.
Ajoutons que nous le citons volontiers en exemple à tous ceux qui aspirent épouser le même apostolat.La Lettre de l'Institut, avril-juin 2010
L’Institut de Nœux-les-Mines : Après la guerre 1914-1918, le spiritisme a retrouvé ses activités, mais sans jamais connaitre l’essor précédent…
L’institut de Nœux-les-Mines sous la direction de Mr Jules Berthelin regroupait vers 1930 environ 130 groupes (fraternelles) constitués de 12 personnes (> 1500 personnes).André Fardel, Fondateur de l’Institut Spirituel de Calonne-Ricouard : André Fardel (1921-2005) rencontre Mr Berthelin, guérisseur spirituel en 1953 et devient à son tour guérisseur jusqu’à la fin de sa vie.
L’Institut de Calonne aujourd’hui : pour assurer la continuité des travaux de l’Institut, André Tassin, élève de Mr André Fardel depuis les années 70, reprend le flambeau. Aujourd’hui l’Institut est composé d’un groupe de plus de 12 personnes…
Fascicule Réincarnation par l’Institut Spirituel
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