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Contexte spiritualiste de la conscience

Publié le par antoiniste

La difficulté à expliquer la conscience dans un contexte matérialiste conduit à l’hypothèse que la conscience est, peut-être, la caractéristique de quelque chose qui n'est pas matériel.

Cette nouvelle conception permet d’éviter certaines des difficultés rencontrées dans le contexte matérialiste, mais pose d'autres problèmes théoriques car elle implique qu’il existe une partie de l’existentiel qui n’a pas encore été abordée par la physique.

L’avantage d’une telle conception est de se dire que si la conscience n’appartient pas au corps physique, elle peut ainsi survivre au renouvellement matériel évoqué plus haut. Et si la conscience survit au renouvellement matériel du corps, il y a des chances qu’elle survive à la destruction finale de celui-ci qu’est la mort physique. On peut aussi supposer que la conscience après la mort réintègre un autre corps puisque certains hypnotiseurs prétendent avoir amené certaines personnes à se rappeler leurs vies précédentes sous hypnose. Le gros point d’interrogation dans ce cas consiste à se demander pourquoi un doute subsiste sur la réincarnation alors qu’il suffit grâce à l’hypnose de faire une étude sérieuse sur un grand nombre de cas pour pouvoir déterminer scientifiquement la réalité du phénomène.

Un des problèmes soulevés par une conception spirituelle de la conscience est de savoir comment celle-ci communique avec le corps physique. Comment la volonté peut-elle agir sur le corps en induisant des influx nerveux dans les nerfs. Sir John Eccles, prix Nobel de physiologie en 1963, invoque la mécanique quantique en postulant l’hypothèse selon laquelle l’esprit interviendrait en modifiant la probabilité d’émission du transmetteur chimique. Le champ de probabilité en physique quantique par l’indétermination qu’il génère au niveau physique permettrait au monde spirituel de contrôler le monde physique.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_et_conscience

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Voluspa (Apocalypse islandais)

Publié le par antoiniste

 La Völuspa

"Les prophéties de la voyante"
               

              

Je demande l'attention de tous
Adultes et enfants
Grands et petits
Rejetons de Heimdall.
Père des Occis! Veux-tu que moi
Je récite bien
Les anciennes histoires des hommes,
Mes plus lointains souvenirs?

Je me souviens des géants
Nés au commencement.
Ceux qui naguère
Me nourrirent;
Je me souviens de neuf mondes,
Neuf grandes étendues,
Où le glorieux arbre a
Racines sous la glèbe.

Je sais qu'il est un frêne
Appelé Yggdrasil,
Arbre altier, sacré,
de blanche boue aspergé.
De là viennent les gouttes de rosée
Qui tombent dans les vallées.
Toujours vert, il se dresse
Au-dessus de la source d'Urd

D'abord les fils de Burr
ont élevé les terres
créé Midgard,
superbement formée;
le soleil a brillé au Sud
Dans la salle de pierre,
alors du sol poussèrent
de vertes prairies.

Le soleil vint au sud, soeur de la Lune,
Son bras droit reposant au bord du ciel;
Elle ne savait où se trouvait sa demeure,
La Lune ne connaissait pas encore son pouvoir,
Les étoiles ne savaient pas leur place.

Les dieux s'assemblèrent en conseil
Dans la grande halle, divinités suprêmes;
À la Nuit et à la Lune croissante ont donné leurs noms,
Ils ont nommé Matin et Midi,
Aube et Crépuscule, pour l'établissement du temps.




Les Ases se réunirent à Idavold,
Ils élevèrent sanctuaire et demeure,
Etablirent une forge à bijoux,
Ils façonnèrent des pinces et forgèrent des outils.

Ils jouaient aux jeux dans le bosquet,
ils étaient rieurs;
Ils ne manquaient pas d'or
Jusqu'à ce que trois géantes arrivent,
Géantes jeunes filles,
Pleines de force,
De Joltünheim.

Les Dieux réunirent leur haut Conseil.
Dans la salle du jugement;
Que devaient façonner les nains
A partir du sang de Brimir et des os de Blain?
(ndlr : géant hermaphrodite: Brimir et Blain sont les deux autres noms donnés au Géant primordial, Ymir, qui a été tué par "les fils de Burr", et dont le corps a été utilisé pour créer le monde.)

Mótsognir (preneur d'énergie) devint le plus grand des nains, et Durinn après lui;
Les nains firent comme Durinn l'avait indiqué, de la terre,
Un grand nombre de formes humaines.

Nyi, Nidi,
Nordri, Sudri,
Austri, Vestri,
Althiof, Dvalin,
Nar et Nain,
Niping, Dain,
Bifur, Bafur,
Boer;mbur, Nori,
An et Anar,
Oin, Moedvitnir.

Veigr et Gandalfr,
Vindalfr, Thrain,
Thekr et Thorin ,
Thror, Vitr et Litr,
Nar et Nyradar -
Voici les nains
- Reginn et Radsvidar -
Parfaitement énumérés.

Fíli, Kíli,
Fundinn, Nali,
Hepti, Víli,
Hanarr, Sviorr,
Frar, Hornbori,
Frægr et Loni,
Aurvangr, Iari,
Eikinskjaldi.

Humains, sachez la lignée de Dvalin
Qui remonte au temps lointain de Lofar,
Ils allèrent à Iörovellir et Aurvangar,
Abandonnant leurs habitations sous la roche.

Il y avait Draupnir
et Dolgþrasir,
Har, Haugspori,
Hlévangr, Gloi,
Skirvir, Virvir,
Skafidar, Ai,
Alfar et Ingvi
Eikinskjaldi,
Fialarr et Frosti,
Finnr et Ginnar;
Aussi longtemps que les hommes se souviendront,
La lignée remontera à Lofarr.

Jusqu'à ce que trois Dieux quittèrent le groupe,
Puissants, aimants, Ases de la Grande Halle,
Ils trouvèrent sur le rivage un Frêne et un Orme,
Sans force, ni destinée.

Ils ne possédaient ni souffle, ni sens, ni sang,
Ni son, ni couleur de vie:
Odin leur donna le souffle, Höenir les sens,
Lothur leur donna le sang et les couleurs de la vie.

D'ici vinrent les filles
Savantes en toutes choses,
Trois, venant de la mer,
qui s'étend sous l'arbre;
L'une est appelée Urd,
Verdandi l'autre
- elles gravaient des bâtonnets -
La troisième est Skuld:
Elles ont fait les lois
Elles ont fixé les vies
Des fils des hommes
La destinée des mortels.

Elle se souviennent parfaitement
De la première guerre dans le monde,
Quand Gellveig était fichée à la pointe des lances
Et dans la demeure de Har, elle fut brûlée.
Trois fois brûlée, trois fois née à nouveau,
Malgré tout, elle vivait toujours.

Ils l'appellèrent Heidr lorsqu'elle entrait en leurs demeures,
Une völva aux bonnes prophéties, sage en charmes.
Factrice d'incantations, savante en magie.
Toujours bien accueillie par les mauvaises femmes.

A nouveau les dieux se rendirent à la grande halle
Tinrent conseil pour décider si
Les Ases paieraient le tribut
Ou tous les Dieux devraient recevoir une offrande.

Odin lança sa lance sa lance au dessus des armées,
Dans la première bataille du monde;
L'enceinte de la forteresse des dieux,
fut brisée
Champ libre fut laissé aux Vanes vainqueurs,
Ayant rompu le rempart
De la forteresse des Dieux.

Une fois encore les dieux se rendirent en leur salle de jugement,
Tinrent conseil pour découvrir qui
Avait empester l'air de putréfaction
Et offert la femme d'Oder aux géants.

Seul Thor se battit, ivre de colère,
- Il restait rarement tranquille lorsqu'il entendait de telles paroles!
Les promesses furent oubliées, les voeux et les serments brisés,
Les accords sollennels jurés entre eux.

Je connaîs aussi Heimdal et son cor,
Cachés au pied d'Yggdrasil,
Habitué au ciel transparent;
Il est aspergé par la rosée blanche
De la promesse de Alfadir.
Voulez-vous en savoir plus et d'avantage ?


Je pratiquais le Seidr assise seule lorsque tu es venu,
Terreur des dieux, et que tu as scruté en dessous.
Que me veux-tu? Pourquoi railler?
Odin, je sais où se tient ton oeil ; il est caché,
Au fond du puits de Mimir.
Chaque matin, Mimir boit l'hydromel
A la promesse de Valfadir.
Voulez-vous en savoir plus?

Anneaux serre-bras et colliers,
Odin lui offrit
Afin acquérir son savoir, connaître sa magie,
De plus en plus étendu est son savoir
Sur les neuf mondes.

J'ai vu les Valkyries, arrivant du plus reculé,
Désireuses de chevaucher vers les dieux savants
Skuld portant la targe, Skogul un bouclier, Gunn, Hild, Gondul et Geirskogul:
Légitimement j'ai nommé les servantes du Seigneur des Armées,
Indomptables cavalières, les Valkyries.

J'ai vu Balder, le Dieu ensanglanté, le fils d'Odin,
Son destin encore en attente.
Grande, élevée au-dessus de la plaine, une plante poussait,
Merveilleusement fine, le gui.

De cette plante, aussi fine fut-elle, vint, tiré par Hoder,
La flêche fatale qui abatti le dieu;
Le frère de Balder est bientôt né,
Bien qu'âgé d'une seule nuit,
Il tua, le fils d'Odin.

Cheveux sales et non peignés,
Celui qui tira sur Balder ne fut pas voué à l'oprobre;
Mais Frigg(mère de Balder) pleurait dans Fensalir
Le malheur du Valholl.
Voulez-vous en savoir plus?

Villi savait comment nouer des liens,
Forts et rêches étaient
Les liens faits des intestins tendus.

J'en connais un attaché dans le boqueteau près des sources ardentes;
Une forme à l'aspect rusé, c'est Loki;
Sigyn, son épouse, est assise au près de lui,
Quoique ce qu'il lui arrive ne lui plait guère.
Voulez-vous en savoir plus?

Venant par l'Est à travers la vallée vénimeuse,
Coule Slider, une vague de haches et d'épées.
Au Nord, dans Nidafioll, se trouve la demeure des parents de Sindri,
Au mur doré.
Dans Okolnir il y a aussi une autre halle,
La salle de la bière du géant Brimir.

J'en vois une troisième , que la lumière du soleil n'atteint pas,
Dans Nastronn: les portes sont face au nord,
À travers les grilles s'égoutte le venin,
Les squelettes des serpents ossaturent cette maison.

Ici trempent les hommes tourmentés par l'épaisse boue,
Les parjures , les infâmes assassins,
Ils ont trahi celles à qui l'on chuchotait les runes,
Nidhogg ôte le sang du corps des morts,
Fenrir les dépèce
Voulez-vous en savoir d'avantage?

A l'Est, siège une vieille femme, dans la forêt de fer:
Elle nourrit les parents de Fenrir,
Celui-ci, loup colossal,
Dévorera, à la fin, le soleil.

Rassasié de la chair des hommes promis à la mort,
Il répand le sang sur le siège des Dieux;
Le soleil brillera d'une couleur noire
Durant les étés suivants,
Terribles seront toutes les tourmentes
Voulez vous en savoir d'avantage?


Le guetteur des géants, le joyeux Eggthir,
Est assis sur son éminence jouant de la harpe;
Le coq rouge, nommé Fjalarr,
Chante du haut de la potence.


Gullinkambi chante dans la demeure des Ases,
Il réveille les guerriers d'Odin:
Un coq rouge, lui aussi, comme le sang, appelle
Sous terre depuis la demeure de Hel.

Garmr, le chien géant, hurle furieusement devant l'entrée de Hel,
Les chaînes se romperont, la bête se libèrera:
Je connais de nombreux charmes, je devines loin dans le futur
Le jugement des dieux qui donnent la victoire.

Le frère frappera le frère et les deux tomberont,
Les parents tromperont leur filiation;
Le chaos sera sur la terre, une époque d'adultère,
Le temps de la hache, le temps de l'épée,
Des targes brisées,
Une période de tempête, l'ère des loups,
Jusqu'à ce que le monde s'écroule sur lui-même;
Nul homme n'aura pitié de quiconque.

Les fils de Mimir peuvent jouer,
La destinée s'enflamme rudement à l'incantation du viel Galarhorn;
Heimdal souffle fort dans son cor,
Odin interroge la tête de Mimir.

Yggdrasil , le frêne géant , tremble et gémit;;
Fenrir s'est délié, tous frémissent sur le chemin de Hel,
Avant qu'il ne soit dévoré par Surt(le feu: mangé par le..).

Que font les Ases?
Que font les elfes?
Joltunheim geint, les Ases tiennent conseil
Les nains grondent devant les portes de pierre,
Les maîtresses murailles.
Voulez-vous en savoir encore plus?

Hrym surgissant de l'Est, lève haut son bouclier;
Iormungandar se tord de rage
En proie à la transe des géants.
Le serpent immense fouette les ondes
Nelfor, l'aigle au blanc bec, dévore les morts,
La barque des Ombres est libre.

Le Navire vogue vers l'Est, gouverné par Loki
Accompagné des enfants de Muspellheim,
Lignage des monstres, alliés du loup,
Tout ils suivent le frère de Byleist.(Loki)

Surtr vient du Sud, lui le dévoreur de branche(le feu, langage scaldique)
L'épée de Hel foudroie tout,
Les rochers s'éffondrent, les géants bougent,
Les hommes sont en route pour Hel,
Les cieux s'ouvrent en deux.

Un désatre de plus s'abbat sur Hlin
Lorsque Odin vient combattre le loup;
Le vaillant vainqueur(Frey) de Beli combat Surtr;
Ainsi meurt l'époux(Odin) de Frigg.

Voici qu'arrive le vaillant fils de Sigfader,
Vidar, afin de tuer le loup,
Il plonge son épée dans le coeur du fils de Hvedrung,
Et d'un fatal coup, venge son père.

Gueule béante,
Celui qui entoure la Terre,
L'illustre serpent
Ecarte ses mâchoires terribles.
Empoisonnant le fils d'Odin,
Qui tuera le monstre.

Le fils de Hlodyn surgit,
Le fils d'Odin survient,
Le plus valeureux des guerriers
Afin combattre le serpent;
Blesse terriblement le dragon de Midgard,
Les hommes quittent leurs demeures;
Le fils de Fjorgin recule de neuf pas
Fuyant devant le ver sans crainte de la déchéance.

La mer engloutit la terre,
Le soleil s'obscurçit,
Les étoiles luisantes changent de place dans le ciel,
Les fumées volent, les flammes rugissent,
Le ciel s'embrase.

Je vois alors la terre surgir une seconde fois
Hors de l'écume, belle et verte;
Les cascades s'écoulent, et plus haut qu'elles, par dessus les montagnes, l'aigle vole et pêche le poisson.

Les Ases se réunissent à nouveau dans Idavold:
Du puissant ver de Midgard ils devisent,
Se souvenant des temps anciens,
Et des runes ancestrales que grava Fimbultir.

Les merveilleuses tablettes d'or seront retrouvés dans l'herbe verte,
A nouveau les trésors distribués

Les champs stériles donneront de nouvelles récoltes,
Balder reviendra, les maux vaincus;
Balder et Hoder habiteront ensemble dans la salle de Hropt le victorieux,
Le maître de la halle des guerriers morts au combat.
Voulez-vous en savoir plus ?


Hoenir sait comment tirer les runes,
Les fils des deux frères vivront dans la vaste plaine des vents.
Voulez-vous en savoir plus?

Je vois une halle, plus brillante que le soleil, au toit couvert d'or du nom de Gimlé:
Là, vivra pour toujours dans la plénitude les troupes fidèles.

Chevauchant vers eux le magnifique souverain borgne.

FIN



source : http://www.sagesse-primordiale.com/Voluspa.htm

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Robert Ettinger - La salle d'attente cryologique

Publié le par antoiniste

En 1964, Robert Ettinger publie son livre L’homme est-il immortel ?.

Ce livre contient quatorze expériences de pensée sur le thème de l’identité. Sa préoccupation est de cerner quelles sont les transformations d’un individu qui nous paraissent acceptables (cryogénisation comprise) pour considérer qu’il est toujours lui-même. La question se pose avec une acuité plus grande encore si on crée (expérience de pensée) une copie à distance d’un individu : peut-on alors sans problème de conscience détruire l’original et considérer que l’individu a simplement été téléporté ?

Les idées d'Ettinger ont donné naissance à des sociétés assurant la conservation d'organismes - parfois de simples cerveaux - humains par la cryogénie. Un article de 1986 des professeurs Goldanskii et Vitalii, laisse craindre toutefois que même à la température de l'azote liquide des réactions chimiques par effet tunnel continuent à se produire au fil des mois, endommageant de plus en plus les organismes concernés.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Immortalit%C3%A9

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Intelligence et Conscience, le point de vue scientifique

Publié le par antoiniste

La croyance semble être un mécanisme étroitement lié à la conservation des mécanismes de survie, s'il n'en est pas la pierre angulaire.
(Origine(s) de la croyance de l'article Croyance de Wikipedia)
D'après le darwinisme, l’être humain est le produit d'un processus d’évolution par sélection naturelle. On peut donc supposer que la conscience est un caractère ayant été acquis car il apportait un avantage sélectif. Au cours de l'évolution Elle serait devenue nécessaire pour assurer la survie en milieu hostile.
(Contexte matérialiste de l'article Science et conscience de Wikipedia)


    D'après Louis Antoine, "La croyance a été imaginée par l'intelligence qui a toujours cru que Dieu existe en dehors de nous" (Couronnement de l'OEuvre Révélée, La croyance & la foi, p.XXXXII). On a donc ici toujours le même schéma : la croyance (donc l'intelligence) et la conscience ont toutes deux été nécessaires pour notre survie dans notre milieu. Milieu que nous avons imaginé et créé pour Louis Antoine, afin de progresser oubliant que, faisant partie de l'Unité de l'Ensemble, nous étions Dieu nous-même. Le doute nous a fait imaginer la matière et l'intelligence et la conscience se sont battu pour nous permettre de survivre dans cette matière.
     "Adam est le moi conscient, Ève le moi apparent ressortant de l'imagination d'Adam qui le fait douter pour croire à un serpent, prenant de cette façon le bon pour le mauvais et le mauvais pour le bon" (Couronnement de l'OEuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur, p.LIV).

     Mais si la conscience nous avait guidée dès le départ, la progression aurait plus rapide.
    "J'ai déjà dit que, aussi longtemps que nous n'aurons pas acquis la vrai foi, nous n'aurons toujours qu'une croyance de parti pris ; qu'elle ait pour objet le serpent ou tout autre aimal, quelque fétiche ou bien un pur esprit, ce ne sont là que des figures" (Couronnement de l'OEuvre Révélée, Le vrai bonheur ne résulte que du malheur, p.LIV).

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L'Antoinisme est-il une pseudo-science ?

Publié le par antoiniste

Plusieurs stratégies existent pour paraitre scientifique. L'utilisation du suffixe -logie permet de se hausser au rang de la biologie, la pharmacologie, la géologie, etc., elle est utilisée par des domaines comme la graphologie, la réflexologie, la futurologie, etc. Le détournement de titres universitaires comme « docteur », « professeur » et surtout « chercheur » est également fréquent. Germaine Hanselmann, plus connue sous le nom d’Élizabeth Teissier, a obtenu avec la note minimale un doctorat de sociologie pour son travail très controversé sur L'épistémologie de l'astrologie à travers l'ambivalence fascination/rejet dans les sociétés modernes ; ceci a créé une polémique, la docteur étant accusée d'avoir publié sa thèse afin d'appuyer, auprès du grand public, le caractère scientifique de l'astrologie.

La création de centres aux noms explicites et impressionnants (Institut de Recherche sur..., Centre de Recherche, etc.) ne prouve en rien le caractère scientifique des activités qui s'y déroulent. La création d'une association sous le nom de Centre européen de recherche scientifique et d'observation sur... n'est soumise à aucun contrôle. Dans le même ordre d'idées, l'emploi d'un discours emphatique et d'un vocabulaire scientifique est une pratique pour impressionner le lecteur et masquer l'absence de sens d'un texte. Alan Sokal et Jean Bricmont dressent une liste d'auteurs qu'ils accusent de ce procédé dans leur livre Impostures intellectuelles. Parmi les mots souvent utilisés, issus du domaine scientifique, avec un sens détourné, citons le fluide, l'énergie, la force, le cristal, la pyramide, l'onde, l'éther, la résonance, le champ, le champ de forme en particulier.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pseudo-science


    On sait que nous ne sommes pas d'accord sur quel nom générique donné à l'antoinisme, les dictionnaires eux-mêmes s'embrouillent : philosophie, religion, secte, mouvement, cult, culte... (nous y reviendrons)
    Pour certains ce n'est pas une religion, pour d'autres cela devait devenir une religion, pour d'aucuns cela ne devait jamais réussir à devenir... quoi que ce soit.
    Bref, d'un point de vue purement "scientifique", l'antoinisme est certainement une pseudo-science...

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Carrel et Le coeur de Poulet

Publié le par antoiniste

Le prix Nobel de médecine 1912 Alexis Carrel réussit à maintenir vivant in vitro un cœur de poulet pendant une durée dont les estimations varient, selon les sources, de 28 ans à 37 ans. Or la durée de vie typique d'une poule est de 5 ans. Cette expérience a amené à se demander si la longévité d'un organisme n'était vraiment limitée que par celle de ses composants ou s'il fallait rechercher une autre cause, interne, au processus de mortalité.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Immortalit%C3%A9

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Françoise Hardy - La Question

Publié le par antoiniste

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Apocalypse 2012

Publié le par antoiniste

Ou comment ne pas voir plus loin que le bout de son nez : relire notamment Le Nez de Gogol, qui raconte l'histoire d'un homme qui trouve un nez, et de celui qui l'a perdu son nez. Les deux en sont bien sûr très embêtés... On n'a toujours peur de perdre ce que l'on possède...

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Claire Lejeune - Déplacement catastrophique de Dieu dans la mentalité

Publié le par antoiniste

    Assurée de se savoir inconditionnellement aimée par la Mère-nature, légitimée par la Vie elle-même, la différence du Fils en quête de sa langue à soi, se souciera, comme d'une guigne, de la caution, de la bénédiction et du pardon de Dieu le Père. Désormais inutile, Dieu mourra de sa belle mort. Refermée, la parenthèse patriarcale où l'humain s'initie à la connaissance du lien transfini qu'il incarne entre le fini et l'infini, s'enfouira dans sa mémoire, à la juste place qui lui revient.
    Déplacement catastrophique de Dieu dans la mentalité. De Créateur de la nature, il est devenu sa créature. Fin devenue le grand moyen. Au lieu d'être l'Impensable penseur du commencement et de la fin des temps, l'UN transcendantal se retrouve Objet d'expérience intérieure, Objet de connaissance, Objet pensé dans sa duplicité: à la fois bénéfique et maléfique, lieu commun du bien et du mal; advenu en ce lieu précis de la mémoire où s'ouvre la faille entre l'orient et l'occident, à l'instant même de notre chute dans la béance historique. Dieu très exactement cerné, repéré par la pensée à la charnière sanglante de la nature et de la culture, sur les lieux du meurtre de la Mère et de l'Enfant solaires, meurtre qui fonde en même temps la civilisation du Livre et la fatalité de la guerre. Localisé dans l'espace et dans le temps, Dieu perd le mystère qui perpétuait son règne et celui de l'Histoire. Par sa destitution, l'utopique communauté des enfants du soleil devient imaginable et réalisable.

Claire Lejeune, Des mots pour franchir l'abîme entre dire et sentir
source : Balises, Archives & Musée de la littérature asbl

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James Turrell - Roden crater - la lumière comme matière

Publié le par antoiniste

Depuis la fin des années 60, les installations de James Turrell, appelées aussi « environnements perceptuels », sont réalisées à partir d'un seul matériau : la lumière, naturelle ou artificielle. Mis à part les dessins et les plans qui accompagnent ses œuvres de plus grande envergure, sa production ne comporte ainsi aucun objet en tant que tel.

Ses interventions, ses installations « en chambre » ou à ciel ouvert, procèdent toutes d’une quête artistique qui déstabilise nos relations au réel.

En manipulant la lumière, James Turrell sollicite les sens, il se joue de la perception du spectateur, il la bouscule, la trompe... Entre ses mains la lumière prend une extraordinaire matérialité. création d'espaces fictifs... troublant puis fascinant...

source : wikipedia

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