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Essaimage des temples belges

Publié le par antoiniste

Essaimage des temples belges

    En Belgique, on peut choisir trois essaimages :

  • Jemeppe (1910)
  • Charleroi (1913)
  • Huy (1923)


    Au premier essaimage, on regroupe (par date de fondation, en partant de 1910) :

  • Stembert
  • Bierset
  • Villers-le-Bouillet
  • Verviers
  • Seraing
  • Momalle
  • Visé
  • Liège
  • Herstal
  • Jupille
  • Montegnée
  • Vottem
  • Waremme
  • Nandrin
  • Sprimont
  • Spa
  • Angleur
  • Retinne


    Au deuxième foyer, on a (par date de fondation, dès 1913) :

  • Courcelles (Souvret)
  • Écaussinnes-d'Enghien
  • Bruxelles (Forest)
  • Charleroi (Jumet)
  • Bruxelles (Schaerbeek)
  • Anvers (Schoten)
  • La Louvière
  • (Tournai, assez isolé)
  • Mons


    Au troisième foyer, on a (par date de fondation, à partir de 1923) :

  • Huy
  • Evelette
  • Moha

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Essaimage des temples en province de Liège

Publié le par antoiniste

Essaimage des temples en province de Liège

    En partant de la province de Liège, l'essaimage part de quatre foyers :

  • Jemeppe (1910)
  • Stembert (1911)
  • Bierset (1913)
  • Villers-le-Bouillet (1914)


    De Jemeppe, part :

  • Seraing
  • Liège
  • Herstal
  • Jupille
  • Vottem
  • Angleur
  • Retinne


    De Stembert, démarre :

  • Verviers
  • Visé
  • Sprimont
  • Spa

    De Bierset, on retrouve :

  • Momalle
  • Montegnée
  • Waremme

 

    De Villers-le-Bouillet, on a :

  • Huy
  • Evelette
  • Nandrin
  • Moha

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Le confrère Jo à Villers-le-Bouillet

Publié le par antoiniste

réminiscences sans nostalgie
Sixième partie
 
Dr Jacques Kersten (Villers le Bouillet)
A propos du confrère Jo

      A propos du confrère Jo, j’ai déjà parlé de son accueil plutôt mitigé, de la façon dont il comprenait son rôle, un peu dominant, vis-à-vis de ses patients, mais aussi de son dévouement, de son abnégation aussi (il ne prenait jamais de vacances, sauf quelques heures pour aller chasser).


Une nuit – coup de téléphone : « Ici, c’est le docteur Jo … j’éprouve des douleurs à la poitrine, pourriez-vous venir ? » « J’arrive ». Malou insiste : « S’il t’appelle, c’est pour quelque chose de sérieux. Vas-y de suite ».

      Effectivement à plus ou moins 85 ans, le confrère est resté étonnamment vert et actif, mais cette fois, il est bien touché. Cliniquement, c’est un infarctus qui sera confirmé le lendemain par le cardiologue. Ce dernier appelé en consultation, instaure un traitement– dont j’ai un peu oublié les détails : en tout cas, repos absolu au lit, alimentation légère, probablement Cordarone ou Persantine, je crois me souvenir qu’étant donné l’âge du patient, on a écarté l’usage d’un anti-coagulant. Pour moi, surveiller la P.A, le rythme cardiaque, et me voilà parti pour des visites quotidiennes pendant des semaines.

      Le docteur Jo est veuf, et c’est une nièce qui s’occupe de lui et de son ménage. Au cours de ces visites, j’ai évidemment l’occasion de lui faire évoquer quelques souvenirs : il pratiquait déjà avant la guerre 14-18, il parcourait une région plus étendue que la mienne alors que son moyen de locomotion était un attelage avec un cheval. Il avait un cocher : « Mais pour les appels de nuit, je ne le réveillais pas, il me fallait atteler le cheval et ces déplacements nocturnes prenaient beaucoup de temps ». Il pratiquait beaucoup d’accouchements : « A ce propos, vous connaissez le temple Antoiniste dans le bas de Villers et vous savez que plusieurs habitants fréquentent ce temple. Je me souviens d’un accouchement ; celui-ci traîne et je décide d’utiliser les forceps, mais la famille demande que j’attende. Après une vingtaine de minutes, ce qui me parait long car le temps presse pour le bébé, on me dit “Docteur, vous pouvez agir”. On m’explique par après que le futur père était allé demander au temple s’il convenait que le docteur intervienne ; c’est en fonction de l’autorisation que j’ai pu enfin agir ».

      J’ai pu lui répondre que je connaissais très bien les Antoinistes puisque ma famille maternelle (sauf ma mère qui s’en est détachée à l’adolescence, était Antoiniste convaincue). Ce groupe, qui ne mérite pas le nom de secte, car il est très tolérant et peu prosélyte, par contre consulte rarement les médecins, se fiant sur les conseils de la Mère qui dirige le temple. Ma grand-mère maternelle est morte quand j’avais une dizaine d’années. J’ai l’impression très nette qu’elle est morte sans accompagnement médical. Je suis d’ailleurs né dans la même rue que le Père Antoine, le fondateur de cette religion qui existe encore dans une partie de la Wallonie. Le temple de Villers-le-Bouillet est toujours là pour en témoigner, mais j’ai l’impression que je rencontre plus rarement les uniformes que les disciples portaient à certaines occasions.


source : http://www.archibel-ftp.com/~public/French%20Books%202009/Eko15S2-86.doc

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Nécromancie et Nécromant

Publié le par antoiniste

Divination par l'évocation des morts. Rien de plus terrible et de plus lugubre que ce fantôme [Samuel, dans la Pythonisse de Salvator Rosa] arraché au tombeau par les formules de la nécromancie (Gautier, Guide Louvre, 1872, p.111). Ainsi évoquées, les âmes des morts sortent en foule de la terre (...). Cette brutalité ne contribue pas peu au sentiment de rudesse répandu sur toute cette scène de nécromancie (A. France, Vie littér., 1892, p.194).
- P. métaph. Tout regard habituel est une nécromancie et chaque visage qu'on aime, le miroir du passé (Proust, Guermantes 2, 1921, p.140).
REM. 1.
Nécromance, subst. fém., forme anc. [Une attest. chez Barrès qui le prend dans un sens partic.] Il ne subsiste rien du culte des animaux [en Égypte]. À la vie future, oui, on y croit. Beaucoup de nécromances (livre des morts, soit) mais de tous les pays, de tous les temps (Cahiers, t.6, 1907, p.222).
2.
Nécromantique, adj. Qui est relatif à la nécromancie. Le magnétisme animal sort à peine de sa coque nécromantique (Proudhon, Créat. ordre, 1843, p.38). Le procédé nécromantique doit certainement être classé parmi les plus anciens modes divinatoires (Divin. 1964).

source : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/n%C3%A9cromancie



dérivé : nécromant

Personne qui pratique la nécromancie. [Virgile] était nécromancien, et l'on montre encore, en une certaine ville d'Italie, le miroir dans lequel il faisait apparaître les morts (A. France, Île ping., 1908, p.157):
. ... tous les devins, les nécromants qui avaient endossé ces défroques maudites, toutes les âmes qu'on avait enfermées dans ces calebasses, tous ces cheveux morts qu'on avait glissés dans des sachets à incantations, revivaient, faisaient signe...
Morand, Magie noire, 1930, p.127.
? P.métaph. L'historien n'est pas ce nécromant que nous imaginions, évoquant l'ombre du passé par des procédés incantatoires (Marrou, Connaiss. hist., 1954, p.68).
- P.ext. Personne qui se livre aux sciences occultes, pratique la magie. Madeleine [à Zaphara]: (...) Dites-moi, mon père (...) vous êtes physicien et nécromant; vous vendez des produits chimiques, et vous dites la bonne aventure? (Feuillet, Scènes et prov., 1851, p.119).
- En emploi adj. [sous la forme nécromancien, -ienne] Qui est propre à un(e) nécromancien(ne), ou qui en est digne. Elle [la bonne Alberthe] (...) a toujours eu du goût pour cet appareil nécromancien, même dans le temps où sa beauté était sa plus véritable magie (Delacroix, Journal, 1853, p.117). Je me défendais obscurément contre les caresses mortelles, contre cette volupté nécromancienne (Arnoux, Gentilsh. ceinture, 1928, p.193).
Rem. 1. La forme nécromant est vieillie. 2. La forme anc. négroman(t) (v. étymol.) se trouve encore att. au xixe s.: Le sabre du prophète s'est courbé comme une couleuvre de bruyère. Sur sa lame, un négroman (...) a gravé des mots magiques (Quinet, Ahasvérus, 1833, 3e journée, p.209).

source : http://www.cnrtl.fr/definition/n%C3%A9cromant

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La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.159-60

Publié le par antoiniste

    Nous avons raisonné la vertu et dit qu'il faut posséder la foi pour la comprendre, que celui qui la possède l'ignore, parce qu'elle est un instinct. Revenons à l'homme qui le premier a douté de lui-même en doutant de sa nature. S'il avait su qu'il était une parcelle de Dieu, il n'aurait pas douté. Progresser c'est surmonter cette matière, en effacer la vue, acquérir les vertus ; quand nous les posséderons, nous les ignorerons, nous serons réellement tout amour, face à face avec Dieu, Dieu Lui-même. Cet amour est tout différent de celui que nous nous imaginons ; il nous réunit tandis que l'autre nous fait marcher dos à dos, haine contre haine. Rentrer dans cette réalité, c'est rentrer dans l'amour et ne faire tous ensemble qu'un seul ; là est le bonheur.

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.159-60

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La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.159-60

Publié le par antoiniste

    Nous avons raisonné la vertu et dit qu'il faut posséder la foi pour la comprendre, que celui qui la possède l'ignore, parce qu'elle est un instinct. Revenons à l'homme qui le premier a douté de lui-même en doutant de sa nature. S'il avait su qu'il était une parcelle de Dieu, il n'aurait pas douté. Progresser c'est surmonter cette matière, en effacer la vue, acquérir les vertus ; quand nous les posséderons, nous les ignorerons, nous serons réellement tout amour, face à face avec Dieu, Dieu Lui-même. Cet amour est tout différent de celui que nous nous imaginons ; il nous réunit tandis que l'autre nous fait marcher dos à dos, haine contre haine. Rentrer dans cette réalité, c'est rentrer dans l'amour et ne faire tous ensemble qu'un seul ; là est le bonheur.

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.159-60

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La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158-59

Publié le par antoiniste

    Nous disons que la matière n'existe pas parce que nous en avons surmonté l'imagination.
    Nous en trouvons la preuve dans la guérison de maladies : un guérisseur quelque peu expérimenté sent la foi du malade et peut lui dire : " Vous êtes guéri ". Il coupe littéralement le fluide qui le terrassait, c'est-à-dire son imagination ; il ne va pas directement au mal mais à sa cause. Voici une constatation qui peut être grandement utile à ceux qui sont au contact de personnes souffrantes : certaines sont accablées de s'imaginer qu'elles ont une maladie grave, qu'il va leur survenir quelque désagrément. Cette pensée les tourmente moralement ; or toute personne qui présume avoir telle ou telle affection, souffre atrocement ; c'est la preuve qu'elle ne l'a pas, car si elle en était réellement atteinte, elle n'en souffrirait pas moralement puisqu'il n'y a que le doute qui puisse nous accabler ; dans la vérité il n'y a pas de souffrance morale.

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158-59

Nota bene : ce raisonnement est à rapprocher de l'effet placebo, et de la somatisation.

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La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158-59

Publié le par antoiniste

    Nous disons que la matière n'existe pas parce que nous en avons surmonté l'imagination.
    Nous en trouvons la preuve dans la guérison de maladies : un guérisseur quelque peu expérimenté sent la foi du malade et peut lui dire : " Vous êtes guéri ". Il coupe littéralement le fluide qui le terrassait, c'est-à-dire son imagination ; il ne va pas directement au mal mais à sa cause. Voici une constatation qui peut être grandement utile à ceux qui sont au contact de personnes souffrantes : certaines sont accablées de s'imaginer qu'elles ont une maladie grave, qu'il va leur survenir quelque désagrément. Cette pensée les tourmente moralement ; or toute personne qui présume avoir telle ou telle affection, souffre atrocement ; c'est la preuve qu'elle ne l'a pas, car si elle en était réellement atteinte, elle n'en souffrirait pas moralement puisqu'il n'y a que le doute qui puisse nous accabler ; dans la vérité il n'y a pas de souffrance morale.

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158-59

Nota bene : ce raisonnement est à rapprocher de l'effet placebo, et de la somatisation.

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La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience (p.157)

Publié le par antoiniste

    La foi annule toute loi que nous impose la matière, notre imperfection de laquelle nous sommes l'esclave.

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.157

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La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.156

Publié le par antoiniste

    Quand elle n'est pas l'instrument de la conscience, l'intelligence se développe dans le vice ; tandis qu'elle devrait être la loi vivante, le reflet de celles qui ont été révélées pour servir d'exemple aux moins avancés ; voilà de quelle façon elle se pénètre plutôt du mal que du bien.

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.156

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