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antoinisme

2e Lecture de l'Enseignement et Solidarité de Groupe

Publié le par antoiniste

    Il est temps maintenant de revenir à comment s'est déroulée cette deuxième Lecture de l'Enseignement.
    Pour celle-ci nous nous sommes rendus au Temple d'Angleur (vous trouverais les coordonnées dans le thème Liège Angleur).

    La desservante était occupée et ne nous a pas accueillie dès notre entrée. Nous avons patienté. A son arrivée une petite paire de minutes plus tard, elle nous invita à entrer dans le Temple. Mais comme je lui avais demandé par mail si nous pouvions assister à la Solidarité de Groupe, elle nous remis un jeton pour en discuter en consultation. Il portait le numéro 2.

    Nous sommes ensuite entrés dans le Temple. Nous nous sommes recueillis jusqu'à la lecture fait par la desservante. Plusieurs personnes étaient présentes : je ne pourrais dire le nombre exacte, puisque nous étions au 2e ou 3e rang, mais cela devait être une dizaine. C'était un des passages de la Révélation les plus intéressants, où il est dit que Dieu est en nous-même et que nous devons aimer son prochain, et comment le faire.

    A la fin de la lecture, nous avons attendu notre tour indiqué par le numéro du jeton, pour voir comment aller à la Solidarité de groupe. Nous n'avons donc ni moi ni Andi assisté jusqu'à maintenant à une vrai consultation morale. Mais cela viendra sûrement. Nous avons fait une élévation de pensée, après que j'eusse dit que, je ne savais pas si cela ce faisait et comment alors appeler ça, mais que j'avais aussi fait des moments de recueillements, pendant lesquels j'avais profiter du moment présent. Une autre fois, devant le balcon, fenêtre ouverte, sous le soleil et avec une petite brise d'hiver. Forcément la desservante, m'a dit que c'était très bien. J'ai compris maintenant que c'est comme ça que les Antoinistes conçoivent la spiritualité : c'est à chacun à la trouver pour soi-même, et la conscience nous guidera vers le meilleur moyen.

   Nous fîmes l'élévation de pensée ensemble dans la cabinet. Puis avons discuté comment faire pour la Solidarité de Groupe. Ne sachant comment cela fonctionnait, et si il n'était pas trop tôt pour y assister, la soeur nous dit qu'il n'y avait pas de problème, en tout cas, elle partirait de son temple d'Angleur à 14h10 pour le Temple de Sprimont. Et partirait un peu plus tôt pour l'anniversaire de sa maman. On a décidé donc partir en même temps qu'elle et de revenir aussi plus tôt, car nous avions de la route ensuite pour rentrer en Allemagne.

    Nous nous sommes quittés. Moi et Andi avons mangés. Puis nous nous sommes occupé à voir un temple ou deux des environs de Liège (dont vous pouvez voir les photos sur ce blog). Et à 14h10 nous étions de retour au temple d'Angleur. Une dame qui assistait à la Lecture le matin attendait à la porte. Nous avons donc attendu ensemble, parlant de choses et d'autres. J'apprendrais dans la voiture vers Sprimont, que cette soeur était une antoiniste de la première heure, puisque son grand'père avait connu le Père Antoine et qu'il l'avait soigné d'une douleur à l'oreille. A l'époque, il n'y avait pas de médecin, alors le grand'père était allé voir le Père Antoine pour son oreille sur les conseils d'une voisine. Il traversa alors à pied une partie de la campagne ardennaise, puis le bassin de la Meuse dans la neige, puisque c'était l'hiver. Arrivé là, la Mère Antoine leur donna une soupe, puis il fut reçut par le Père Antoine qui lui dit simplement qu'il pouvait partir, que son oreille irait mieux.

    On voit l'effet d'un placébo avec cette histoire. Forcément la famille étaient devenu antoiniste. Et la Mère de cette soeur, retrouva aussi son poids de forme après avoir consulté le Père Antoine. Et cette soeur maintenant à l'âge de porter des cheveux argentés, était restée fidèle à la spiritualité antoiniste.

    Arrivé au temple de Sprimont, nous avons été accueilli par le frère René qui nous avait reçu la semaine dernière au temple de Jemeppe, puis nous nous sommes recueilli : c'est là la principale activité spirituelle, se poser dans le calme pour nous permettre de faire le point. Puis le Frère Jean-Paul du temple de Sprimont a fait la Lecture. Ensuite nous nous sommes réunis dans une petite salle à l'avant du temple, pour parler, nous accueillir moi et Andi. Et poser des questions. J'ai pour ma part demandé quel était le parcours de chacun. Quelques uns ont répondu.
    On se rend alors compte que ce sont des personnes de tout horizon, de tout âge, de toute condition qui sont amenés à se rapprocher de l'Enseignement et d'y trouver des réponses et un soutien pour accomplir son chemin sur terre.

    Puis c'était le moment de partir pour nous. On nous pria quand même de prendre une part de gâteau : ce que j'ai toujours du mal à refuser ;). Puis nous sommes partis, laissant les autres déguster les gâteaux et boire du café, en discutant de choses et d'autres, à apprendre à se connaître, et passer une après-midi ensemble simplement.

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Emblème de la Société Théosophique Adyar 1881

Publié le par antoiniste

La Société théosophique est une association destinée à diffuser la théosophie, doctrine ésotérique orientaliste inspirée de l'hindouisme et du bouddhisme.

La Société Théosophique se présente ainsi :
« La Société Théosophique est une organisation internationale ayant pour but de :
   1. Former un noyau de la Fraternité Universelle de l'Humanité, sans distinction de race, credo, sexe, caste ou couleur ;
   2. Encourager l'étude comparée des religions, des philosophies et des sciences ;
   3. Étudier les lois inexpliquées de la nature et les pouvoirs latents dans l'homme.
Son siège mondial est à Adyar, Madras, Inde. »

Son emblème regroupe plusieurs symboles religieux entourait de la phrase : "Il n'y a pas de religion qui soit au-dessus de la vérité."


source : wikipedia

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Rudolf Steiner - Les Lignes directrices de l'anthroposophie (1924)

Publié le par antoiniste

L'anthroposophie est un chemin de connaissance qui voudrait conduire le spirituel en l'être humain au spirituel en l'univers. Elle apparaît comme un besoin du cœur et du sentiment. Elle doit trouver sa justification dans le fait qu'elle est en mesure de donner satisfaction à ce besoin. Seul peut reconnaître le bien-fondé de l'anthroposophie celui qui trouve en elle ce qu'il est pour lui une nécessité de chercher à partir de son propre être intérieur. Ne peuvent de ce fait être anthroposophes que des hommes qui éprouvent certaines questions sur l'essence de l'homme et sur le monde comme une nécessité vitale, de même que l'on éprouve la faim et la soif.
    — Rudolf Steiner, 1924, in Les Lignes directrices de l'anthroposophie §1, GA 26

source : wikipedia

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Le Culte Antoiniste (La Liberté, Journal politique, religieux, social - Fribourg, Suisse, 27 octobre 1913)

Publié le par antoiniste

    Le "Père" Antoine était un "guérisseur" dans le genre du zouave Jacob. Il opérait des cures prodigieuses. Il mourut l'an dernier à Jemmapes-lez-Liége, en Belgique.
    De ses cendres est née une religion. Le culte "Antoiniste" a ses desservants et ses adeptes, de plus en plus nombreux. La "Mère", veuve du "Père" Antoine, a hérité des vertus curatives de son mari et continue son commerce, secondée par un homme chevelu et barbu qui s'est fait une tête de prophète. C'est le père. Il est chargé d'évangéliser les masses, car la "Mère" se contente de faire des gestes.
    Les Antoinistes ont construit à Paris, à l'angle des rues Vergniaud et Wurtz, quartier de la Maison-Blanche, un petit temple. Les vitraux y sont remplacés par des carreaux blancs. Il n'y a ni croix, ni statues, ni tableaux, ni symboles religieux d'aucune sorte. À l'extérieur comme à l'intérieur, les murs sont nus, On y lit des inscriptions comme celles-ci. Sur la façade : "1919. Culte Antoiniste". Dans le temple, à l'entrée, et mise là comme une enseigne, cette autre : "Le père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité, pour celui qui a la foi". Dans le fond, cette pensée philosophique : "Un seul remède peut guérir l'humanité : la foi. C'est de la foi que naît l'amour. L'amour qui nous montre dans nos ennemis Dieu lui-même. Ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu, car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de le servir ; c'est le seul amour qui nous fait vraiment aimer, parce qu'il est pur et de vérité". Il n'y a point d'autels dans ce temple. Au fond, s'élève une chaire en bois très simple. Cloué au panneau de face, un cadre renferme sous vitrine, peint en blanc, un petit arbre semblable à un arbre japonais. Une inscription en lettres blanches avertit que c'est "l'arbre de la science de la vie et du mal", unique symbole du culte antoiniste. Cet arbre reparaît, découpé sur une plaque d'acier ajustée à une hampe que tient à deux mains un desservant, faisant office de bedeau. Les desservants ont un uniforme complètement noir : longue redingote austèrement boutonnée jusqu'au menton, chapeau demi haute-forme à bords plats : il a à peu près la forme de ce petit chapeau illustré par M. Alexandre Duval, avec le chic en moins.
    Ce matin, il y avait un grand nombre de curieux pour l'inauguration du temple, d'autant plus que la "Mère" devait opérer des guérisons. Une vieille femme, soutenue par deux de ses amies, se dirige vers la place destinée aux malades au pied de la chaire. Chaque pas qu'elle fait lui coûte un effort et lui arrache une plainte. Ses yeux brillent d'un éclat fiévreux. Elle marche le corps plié. On l'installe sur une chaise. Un desservant donne trois coups de sonnette espacés comme à la messe à l'élévation. Une porte s'ouvre et la "Mère" paraît, vieille dame toute vêtue de noir, propre et décente. À son chapeau est épinglé le voile des veuves. Elle monte, les mains jointes, l'escalier qui conduit à la chaire. Là, elle se raidit dans une pose extatique. Puis, lentement, ses bras se lèvent et s'écartent, tandis que ses lèvres murmurent des mots incompréhensibles. Elle joint les mains, les porte à droite puis à gauche ; enfin elle se prosterne. C'est fini. Reprenant sa figure normale, la Mère descend l'escalier de la chaire et sort. Suivie du père qui, pendant cette consultation mystique, s'était immobilisé auprès de la chaire dans une attitude inspirée, elle va s'enfermer dans une baraque en planches placée derrière le temple et pareille à ces baraques où les terrassiers de la Ville rangent leurs outils. La malade s'est levée dans un effort de toute sa volonté. Mais cette ardeur s'est éteinte aussitôt et elle part comme elle est venue, soutenue par ses compagnes. Une jeune femme prend sa place. Elle tient dans ses bras une fillette de 4 à 5 ans, d'une maigreur douloureuse. Toute la vie semble s'être réfugiée dans les yeux. Ses bras et ses jambes pendent inertes. Le corps, plié sur le bras gauche de la mère, a la souplesse d'une étoffe. Indifférente à ce qui se passe autour d'elle, elle tient ses regards fixés vers le cintre. Le trouble de la jeune femme apparaît à la pâleur cireuse du visage. À tout moment, elle essuie avec son mouchoir la sueur froide qui perle à son front. La même cérémonie se reproduit : coups de sonnette du desservant, apparition de la vieille dame, même jeu de scène sans la moindre modification. Il s'applique à tous les cas. La mère remporte son enfant qui a gardé son aspect de loque vivante. Dans l'assistance, pas la moindre manifestation. On regarde tout cela avec stupeur. L'impression d'angoisse qu'on éprouve de ce spectacle arrête l'ironie. Dehors, des groupes se forment. J'écoute un gros homme dont l'haleine fleure le rhum dire à un desservant : "Pourquoi qu'on n'irait pas, si on a la foi ?". Passant son bras sous le sien il ajoute : "Allons prendre un verre, ça nous remettra".

Texte issu d'une note du livre de Vilfredo Pareto, Traité de sociologie générale, Volume II, 1917, Lausanne, Paris, Payot & cie, p.1025 (note 1). Cependant je n'ai retrouvé aucun journal avec cet article (les archives du journal La Liberté ne permettent pas de le retrouver à cette date)

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal

Publié le par antoiniste

    "Roman vrai", Délivrez-nous du mal, raconte la vie de Louis Antoine, fondateur d'un culte dans la banlieue liégeoise à la fin du siècle dernier. Le livre de Robert Vivier ne se lit pas seulement par plaisir littéraire, mais parce que l'auteur y reconstitue, avec une sympathie profonde, l'itinéraire psychologique d'un homme, les moeurs et la mentalité d'un région qui fut également la sienne, un peu plus tard. Il jette aussi quelque lumière sur le phénomène passionnant que constitue la naissance d'un mouvement religieux.

Préface de P. SEMPOUX. Lecture de Cl. GOTHOT-MERSCH.‎ ‎
Bruxelles, Labor (« Espace Nord, n° 53 »), 1989.

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Le Culte Antoiniste est-il une secte

Publié le par antoiniste

Enquête parlementaire visant à élaborer une politique en vue de lutter contre les pratiques illégales des sectes et le danger qu'elles représentent pour la société et pour les personnes, particulièrement les mineurs d'âge (1996)

RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUETE (1)
PAR MM. Duquesne et Willems (Partie I)

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Deuxième partie: Auditions de temoins
II. Résumé des auditions publiques
D. Représentants de services administratifs et d'organismes relevant des autorités fédérales ou communautaires
E. Représentants des milieux académiques
6. Audition de M. L. Nefontaine, collaborateur scientifique à l'ULB

M. Nefontaine précise que la notion de "secte" est difficile à définir.

Les quatre indices de nuisance mentionnés par le ministre de la Justice (Doc. no 313/5-95/96, p. 6) ne lui paraissent pas bien choisis, parce qu'ils peuvent s'appliquer à d'autres communautés liées à une des religions traditionnelles.

L'intervenant ne croit pas qu'il faille élaborer une législation spécifique pour les sectes. L'établissement d'un répertoire des mouvements sectaires (cf. le rapport de la commission d'enquête française) lui paraît dangereux, parce que cela donnerait également une mauvaise image d'organisations tout à fait honorables (par exemple l'Ecole de la Rose-Croix d'or, l'antoinisme, les Hommes d'affaires du plein évangile). Par ailleurs, le fait que des gens tout à fait normaux réfléchissent et agissent au sein de groupes minoritaires suscite en effet souvent la réprobation ou pour le moins la méfiance.

L'établissement d'une telle liste de sectes comporte aussi un risque de confusion entre les vraies sectes et les fausses sectes. Ainsi, il y a, par exemple, toute une série d'associations qui utilisent le terme " Rose-Croix " dans leur dénomination. Le fait que le nom d'une de ces associations figure, à juste titre ou non, sur une liste de sectes peut toutes les rendre suspectes. La même chose pourrait se produire pour "la Grande Loge souveraine internationale magique et théurgique de rite égyptien — Cagliostro", qui peut facilement être confondue par le grand public avec le rite de Memphis Misraïm.

Enfin, les sectes changent aussi souvent de dénomination, ce qui rend l'établissement d'une telle liste inutile.

L'intervenant met aussi en doute les propos que M. Gest a tenus devant la commission :

"Le président Gest attire également l'attention sur le danger des manipulations qui peuvent se manifester. Il relate ainsi que peu avant le débat à l'Assemblée nationale sur le rapport de la commission d'enquête, des articles émanant de chercheurs du CNRS et de scientifiques ont paru dans les plus grands journaux. L'analyse a montré que les auteurs de ces articles avaient des liens assez profonds avec les sectes les plus importantes." (Doc. Chambre n° 315/5-95/96, pp. 23-24).

Cette affirmation sans aucun fondement (qui jette la suspicion sur toute étude scientifique concernant l'une ou l'autre secte) s'inscrit, selon l'orateur, dans une véritable psychose antisecte. Le rapport Gest-Guyard présente également ce travers.

Selon lui, l'établissement d'une liste de "sectes" aurait un effet pervers: il isolerait des groupes inoffensifs, ce qui ne ferait que renforcer la tendance sectaire.

Les médias (et, en particulier, la télévision) devraient, eux aussi, donner une image plus nuancée des sectes qu'elles ne le font actuellement. Les témoignages d'anciens adeptes, si précieux soient-ils, doivent être traités avec circonspection.

M. Nefontaine estime que si la première partie du rapport Gest-Guyard peut prêter le flanc à la critique, les deuxième et troisième parties dudit rapport (notamment en ce qui concerne les critères permettant de reconnaître les sectes dangereuses) sont toutefois très pertinentes.

Certains sociologues français estiment que d'importantes associations qui luttent contre les sectes (en particulier l'ADFI et le "Centre Roger Ikor") présentent des tendances sectaires.

Selon une étude récente de MM. Baffoy, Delestre et Sauzet, il existe également, au sein du catholicisme, des sectes dont certaines sont considérées comme dangereuses.

[suit une courte description du fonctionnement de l'Opus Dei]

 Au sein du judaïsme, il y a aussi, selon l'intervenant, certaines déviances sectaires.

De manière plus générale, M. Nefontaine ne croit pas qu'une secte ait déjà infiltré les institutions publiques en Belgique. Ce qui lui parait plus dangereux, c'est, par exemple, que chez les Témoins de Jéhovah, les membres soient isolés de leur famille.

Il ne partage pas le point de vue d'Anne Morelli selon lequel il n'y aurait aucune différence entre l'Eglise et les sectes. L'Eglise est en effet publiquement présente (bien qu'on ne puisse parler de transparence absolue) dans la société.

Contrairement à l'Opus Dei, la secte Moon et les Témoins de Jéhovah sont, à ses yeux, des organisations bien plus dangereuses.

Il ne tient pas à se prononcer sur l'antoinisme, faute de données. Il a cependant entendu personnellement des témoignages positifs sur cette secte, notamment de personnes qui auraient été guéries tout à fait gratuitement. Peut-être la presse se fait-elle trop souvent l'écho des témoignages négatifs concernant cette organisation.

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Deuxième partie: Auditions de temoins
II. Résumé des auditions publiques
G. Représentants d'associations de défense des victimes
a. En Belgique
4. Audition de M. Ch. Berliner, docteur en médecine et représentant de l'Association des victimes des pratiques illégales de la médecine

Le témoin cite plusieurs exemples de pratiques médicales inacceptables:
[...]
— les vocations guérisseuses par la prière et l'imposition des mains (cf. la secte antoiniste, le père Tardif dans le cadre du renouveau charismatique et le père Samuel à Gosselies);
[...]

source : http://users.skynet.be/wihogora/r-sectes.htm

note : il n'a plus aucune impositions des mains (il n'y avait que le Père qui faisait cela) et il est bien insisté que c'est une guérison de l'âme qui est proposée au adeptes.

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La fin de la propagande et du prosélytisme dans le culte antoinisme

Publié le par antoiniste

Ici ce sera l'Enseignement directement qui nous servira :

    H. - Autrefois, nous allions un peu partout répandre dans des conférences ce que nous avions compris de votre enseignement. On se demande pourquoi aujourd'hui vous ne préconisez plus cette propagande que l'on croyait si grandement utile. Ne voudriez-vous pas nous dire, Père, quelques mots à ce sujet ?
    Le Père. - Il est vrai que l'on donnait des conférences sur ce que l'on avait compris de la question morale, mais cette manière faire est un peu le système des partis, elle ne s'accorde pas avec le spiritualisme que nous enseignons aujourd'hui. A celui qui croirait que je continue la propagande sous une autre forme, je dois lui dire que je me borne à révéler, pour ceux qui désirent les entendre, l'amour et la loi morale.  N'agirions-nous pas contrairement à notre enseignement si, croyant rendre de bons services à certaines personnes ou à certains peuples, nous voulions leur prêcher la morale ? Ne serait-ce pas encore voir le mal en eux, nous qui enseignons qu'il n'existe pas ? Enseignons toujours dans notre milieu tout ce que nous savons et par notre propre amélioration : l'exemple avant tout ; préparons les faibles en nous montrant faibles nous-mêmes, car la morale ne plaît pas toujours. De cette façon, nos intentions ne seront plus de nous expatrier pour aller éclairer nos semblables ; par notre amour et notre manière d'agir, ce sont eux qui viendront à nous. Nous savons que généralement le monde imagine le mal, même du bien ; n'étant pas développé moralement, il prend l'effet pour la cause.

    La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.121-22

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Comment Louis Antoine guérissait les malades

Publié le par antoiniste

    Nous disons que la matière n'existe pas parce que nous en avons surmonté l'imagination. Nous en trouvons la preuve dans la guérisons des maladies : un guérisseur quelque peu expérimenté sent la foi du malade et peut lui dire : "Vous êtes guéri." Il coupe littéralement le fluide qui le terrassait, c'est-à-dire son imagination ; il ne va pas directement au mal mais à sa cause. Voici une constatation qui peut-être grandement utile à ceux qui sont au contact de personnes souffrantes : certaines sont accablées de s'imaginer qu'elles ont une maladie grave, qu'il va leur survenir quelque désagrément. Cette pensée les tourmente moralement ; or tout personne qui présume avoir telle ou telle affection, souffre atrocement ; c'est la preuve qu'elle ne l'a pas, car si elle en était réellement atteinte, elle n'en souffrirait pas moralement puisqu'il n'y a que le doute qui puisse nous accabler ; dans la vérité il n'y a pas de souffrance morale.

La Révélation, La Loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158

    Ainsi, si Louis Antoine sentait que la personne est tourmentée moralement, il coupait le fluide de l'imagination qui pensait être sous le coup d'un mauvais oeil, ou d'un envoûtement. Ainsi la personne ne souffre plus dans son corps, car son âme a été apaisée.

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Culte de la personnalité

Publié le par antoiniste

    Il ne pourrait y avoir de culte de la personnalité dans l'Antoinisme : si on suit son Enseignement, on lit bien : "La cause de la diversité des croyances, c'est que nous nous attachons plutôt à leur personne qu'à leur enseignement qui n'a pour but que notre éducation" (La Foi comparée à la Croyance).
    Le but des photos était pour Mère, d'asseoir les Textes de l'Enseignement, et ne pas permettre des adaptations ou divisions de l'Enseignement. Actuellement, les Temples avec photos, veulent donc juste permettre à ceux qui n'ont pas l'avancement moral suffisant, de s'attacher aux personnes de Père et Mère et d'en suivre l'Enseignement, car "voilà de quelle façon nous procédons avant d'avoir acquis la foi, notre degrès d'avancement ne nous permet pas d'atteindre à l'amour vrai et aussi longtemps que nous n'en n'aurons pas le mérite, nous ne chercherons qu'à nous diviser."
    Mais il disait aussi :"mon enseignement repose exclusivement sur la loi morale, tout être peut s'en pénétrer suivant son désir de s'améliorer. C'est de notre avancement moral que découle la loi de responsabilité et nous nous l'établissons pour tout ce que nous désirons retirer d'un enseignement."

    Voilà l'explication actuelle des deux tendances dans l'Antoinisme.

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L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 2 janvier 1913

Publié le par antoiniste

L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 2 janvier 1913

 

    La fin d'un guérisseur.
    Un homme, une sorte d'illuminé connu sous le nom d'Antoine le guérisseur, vient de mourir à Jemeppe, près de Liège, où il tenait ses assises de médecine. Sa réputation de guérisseur s'était répandue dans le mon entier et nombreux, fort nombreux étaient les malades qui venaient le consulter dans sa petite maison wallonne... Guérissait-il véritablement ? On assure que le "guérisseur" obtint quelques résultats merveilleux dans certaines maladies du système nerveux, Antoine, comme le fameux zouave Jacob, ne rédigeait jamais d'ordonnance. Il n'ordonnait ni potions ni remèdes pharmaceutiques. Il se contentait de promettre la guérison par la prière et la foi. Tout au plus recourait-il parfois à l'imposition des mains sur ses clients. A sa profession de guérisseur, Antoine avait joint celle de... prophète. Très sérieusement il croyait être inspiré. Le plus joli, c'est que cette croyance était partagée par une foule de gens qui se déclaraient ses adeptes et qui l'aidèrent à fonder un "temple" où le bonhomme enseignait une doctrine religieuse qu'il dénommait pompeusement l'Antoinisme. Avant d'avoir trouvé sa... voie et la fortune, Antoine n'était qu'un petit employé aux écritures.

L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 2 janvier 1913 (issu de Le Gaulois 27 juin 1912)

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C'est bien méconnaître les faits de déclarer ça : leur "fortune" (qui en était une pour les gens qui l'entouraient en effet, mais qui n'était rien face au salaire de ce journaliste certainement) fut acquise par leur travail, à la fois de Louis, mais aussi de Catherine : ils travaillèrent jusqu'à 54 ans pour lui et 50 ans pour elle, âges auxquelles ils pourraient déjà être mort selon les espérances de vie de l'époque.

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