Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

matiere

Hubert Aquin - Nul sextant ne m'a guidé

Publié le par antoiniste

    Nul sextant ne m'a guidé pendant ma traversée, sinon mon angoisse inondante, suprême inversion de l'homme, dont je ne peux sortir que par la destruction de son suppôt, mon corps !

Hubert Aquin, L'Invention de la mort, p.72
Bibliothèque québécoise, 2001

Voir les commentaires

Saint-Yves d'Alveydre - La Matière est un rejet, un Caput mortuum, un excrément inorganique

Publié le par antoiniste

    Et nous dirons : la Matière et la Substance organique, loin d'être la même chose, sont le contraire. La Matière est un rejet, un Caput mortuum, un excrément inorganique, amorphe, de la substance organique et morphique. Mais, à peine excrémentée d'un Organisme antérieur, à peine chaos et matière, elle est reprise par les Forces en travail dans les milieux d'organisation. Leur activité entraîne de nouveau son inertie, à sortir de sa condition de matière chaotique, et à rentrer dans celle de substance définie dans un corps, et qualifiée dans une forme. Car, l'état de corps n'implique nullement l'état matériel, mais, au contraire, celui de substance et de forme en fonction d'harmonicité et d'organicité spécifiques.
    Un morceau de fer ou de quelque minéral que ce soit n'est pas de la Matière, car celle-ci est inorganique et amorphe, tandis que le métal ou le minéral est complètement organisé selon son espèce, chacune caractérisée par une arithmologie et par une morphologie spéciales. Cette arithmologie correspond aux équivalents des chimistes, et cette morphologie à l'architecture moléculaire ou cristallométrique des physiciens.
    De plus, l'harmonisme et l'organisme des métaux et des minéraux en eux-mêmes sont exactement correspondants à leurs relations avec les Règnes végétal, animal, hominal et cosmique y compris les gaz par l'occlusion, les forces par la conductibilité, et tout le reste de leurs rapports connus ou non.

Saint-Yves d'Alveydre, L'Archéomètre,
clef de toutes les religions & de toutes les sciences de l'Antiquité,
Seconde partie- La Sagesse de Dieu et le Christianisme,
Chapitre premier- La voie,
II- Les Critères constitutifs de la Mathèse,
Second critère (suite), Second degré : Comparatif, p.57
source : Gallica

Voir les commentaires

Dévotions au Père - le toucher

Publié le par antoiniste

    Parmi les dévotions au Père, nous avons déjà abordé plusieurs sens qu'on voulait flatter : Le goût (certains adeptes voulaient boire l'eau du temple ou de la source du Père), l'audition (sur la route vers Nandrin, pour le jour de la fête de Père, on avait créé "La Paix au tombeau", la seule chanson antoiniste), la vision (certains adeptes voulurent non seulement des photos de Père et Mère, mais aussi des médailles, voire des statues). L'odorat n'a jusqu'à maintenant pas était titiller.
    Mais abordons maintenant le toucher : j'ai déjà évoqué les médailles et les photos. Des caillous furent emportés de la tombe de Louis Antoine pour être emmenés en relique.
    Certains juifs religieux embrassent les rouleaux dans le me'il (le manteau de la Torah), parfois aussi les vêtements d'un rabbin vénérable. Dans la religion orthodoxe, il est aussi d'usage d'embrasser les icônes.
    Des adeptes se souviennent que dans le temple de Liège Hors-Château, certains antoinistes, avant de s'asseoir, s'approchaient de la photo du Père et l'embrassaient de la main comme on le fait d'une icône. On voit également un adepte caresser un tableau du Père dans un épisode de Strip-Tease.

 

Dévotions au Père - le toucher


    Déjà à sa mort, on avait pris des précautions : " Des lauriers disposés tout autour [du cercueil du Père] par ordre de grandeur, laissaient le corps bien en vue et formaient un fond de verdure d'où l'emblème du Culte, l'Arbre de la science de la vue du mal, se détachait nettement ; cette disposition avait été prise pour empêcher les visiteurs de toucher le corps par superstition. " (Pierre Debouxhtay, p.197).

Voir les commentaires

Depuis le début, ce ''viol'' n'avait lieu que dans son imagination

Publié le par antoiniste

    Je me souviens de ce qui aurait pu être ma "première fois" si j'avais obéi aux ordres. L'interne d'un service où j'étais étudiant m'avait confié l'examen gynécologique d'une jeune patiente hospitalisée pour un problème... digestif. Il me déclara qu'il fallait bien que j'apprenne à faire un toucher vaginal et que ça faisait partie de l'examen complet. La patiente était une adolescente handicapée mentale, ce qui m'empêchât - du moins, je le pensais - de lui expliquer simplement le but de l'examen. Elle était d'une docilité totale et j'aurais pu user de l'autorité de ma blouse blanche. Je ne fis pas cet examen gynécologique car la seule idée de l'effectuer sans explication et sans motif me mettait terriblement mal à l'aise. Mais j'inscrivis dans le dossier, en style télégraphique : "Toucher vaginal : normal." Quand l'interne lut mon commentaire, il s'écriât : "Ben mon salaud, t'es gonflé d'être allé lui fourrer les doigts dans le vagin !" Je compris qu'il avait voulu me "bizuter" et que, persuadé que je ne ferais pas l'examen, il avait anticipé de pouvoir me reprocher mon manque de cran. Au lieu de quoi il me regarda avec dégoût, sans doute pour me donner le sentiment que j'étais un monstre, une sorte de violeur. Mais il ignorait que rien ne s'était passé. Depuis le début, ce "viol" n'avait lieu que dans son imagination.
    Cette histoire est assez typique d'une perversité très répandue dans le monde médical français. Elle s'ancre dans l'idée que les patents n'ont pas de libre arbitre et sont des jouets entre les mains des médecins. Dans cette vision des choses, les "bons" médecins seraient ceux qui "traiteraient bien" leur patients (au propre et au figuré) ; les "mauvais" médecins, ceux qui "en abuseraient". On sent ce que cette vision des choses a de paternaliste et de hautain, l'idéologie des médecins rejoignant ainsi celle des aristocrates de l'Ancien Régime, négriers à l'occasion, se distinguant par leur plus ou moins grande bienveillance envers serfs et esclaves.

Martin Winckler, C'est grave docteur ?
Ce que disent les patients, ce qu'entendent les médecins
, p.193
Editions de La Martinière, Paris, 2002

Voir les commentaires

Lætitia Carton - D'un chagrin j'ai fait un repos

Publié le par antoiniste

D'un chagrin j'ai fait un repos
un film de Lætitia Carton



C’est Jean Vigo qui t’a donné envie de faire ce film. Il disait qu’il voulait que ses films provoquent la nausée. Et qu’au moins au cinéma on ne puisse plus supporter la vue de ce qu’on regarde tous les jours avec indifférence, ou avec complaisance, en grandeur nature...

source : http://www.film-documentaire.fr/D%20un_chagrin_j%20ai_fait-repos.html,video,2035

Voir les commentaires

Eliette Abécassis - Une intuition divine

Publié le par antoiniste

    Une intuition divine me souleva le coeur et l'esprit, et m'emmena, coûte que coûte, vers l'union avec le Créateur. Par Son Nom, j'invoquai celui de mon père, comme s'il était là, comme s'il était en moi et que j'étais en lui, comme si c'était Dieu lui-même qui m'annonçait qu'il n'était pas mort, mais bien vivant, qu'il vivait à travers moi et à travers lui, et que bientôt je le retrouverais, et ainsi nous serions tous unis. Et ce fut une consolation. La raison me commandait de ne pas faillir, et me soufflait, par des pages que je connaissais bien, que l'instantanéité de l'intuition surnaturelle n'était que la paresse de la pensée et l'envers d'un rationalisme englué dans l'imaginaire. Mais la raison était vaine, le fait inexplicable ; j'étais emporté.

Eliette Abécassis, Qumran, p.298
Le Livre de Poche, Paris, 1996

Voir les commentaires

La source du Père Antoine ou ''Ri Chèrâ'' (brochure Seraing)

Publié le par antoiniste

    LA FORÊT
S é r é s i e n n e

    Promenez-vous dans un parc magnifique, unique en son genre dans la
région, un véritable musée forestier.
    Laissez-vous mener le long d’un ruisseau auquel on attribuait autrefois des vertus curatives.
    Le « Ri Chèrâ » doit certainement son appellation au ruisseau longeant la voie carrossable.
    Les disciples du Père Antoine (1846 - 1912 ) et lui-même, considéraient des vertus curatives à l’eau d’une source émergeant à cet endroit.
    Qui était le Père Antoine ?
   Vous le découvrirez durant cette visite commentée d’environ 2 heures.


RENSEIGNEMENTS :
SERVICE DE LA CULTURE ET DU TOURISME DE SERAING
Quai des Carmes 45
à 4101 SERAING (JEMEPPE)
Tél. : 04 / 330.84.64
FAX : 04 / 330.84.63

Documentation : Livre « Seraing à travers ses forêts »
disponible au Syndicat d’Initiative et au Service de la Culture et du Tourisme de Seraing.
rue du Val 243 à 4100 SERAING (Porche d’entrée du domaine)
Tél. 04/336.66.16 (ou à défaut 0475/35.75.95) Fax : 04/385.14.23
Courrier électronique : s.i.seraing@advalvas.be
Site Internet : http://www.syndicat-initiative-seraing.be

Chaque visite peut être commentée par un guide-nature.
En fonction des desideratas de chaque organisateur, la durée des différentes balades peut être diminuée ou allongée.
Le balisage des différentes promenades pédestres, VTT, cavaliers, est en cours. Une carte sera disponible au Service de la Culture et du Tourisme de Seraing.

source : http://www.seraing.be/IMG/pdf/brochure_tourisme.pdf


    Note : Il existe une avenue du Ry Chéra à Neupré (Neuville-en-Condroz), menant à la forêt où se trouve la source. Le sens du nom est "ruisseau du chemin pour charrette" (du liégeois tchérave [vôye], du latin carrabilis [uia]). (source : Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Google Books)
    Régis Dericquebourg précise, en contradiction avec dit plus haut : "Actuellement, l'eau de la source où le Père avait coutume d'étancher sa soif pendant ses promenades fait l'objet d'une dévotion particulière. Même si le Père a lutté contre ses dévotions, imité en ceci par ses suiveurs, elles n'en représentent pas moins une forme de religiosité accessible au plus grand nombre" (Les Antoinistes, p.125).

Voir les commentaires

Musée En Piconrue (Bastogne) - Guérisseurs d'hier et d'aujourd'hui (2003)

Publié le par antoiniste

Auteur : Françoise Lempereur (Préface)
Titre :     Guérisseurs d'hier et d'aujourd'hui
Editions :    Musée en Piconrue, 2003, format 21/29,7 - 334 p - ill. NB et couleurs
Prix :     42 €

    Malgré des progrès incessants, la médecine scientifique est impuissante à prendre en charge tous les maux de l'humanité. A son corps défendant, elle cède le terrain à un autre art de soigner: celui des guérisseurs traditionnels souvent investis d'un don personnel transmis de génération en génération. Cette tradition fait partie intégrante de la la médecine populaire aux multiples aspects: culte des saints guérisseurs, recours aux plantes médicinales, pratiques magico-religieuses, etc...
    Associé au Séminaire des Arts et Traditions Populaires de Wallonie de l'Université de Liège et à divers autres chercheurs, le Musée en Piconrue a mené une enquête en profondeur sur le sujet. L'ouvrage a pour ambition de lever un coin du voile sur le petit monde secret des guérisseurs d'hier et d'aujourd'hui et sur la vitalité de la médecine populaire dont la résistance intrigue dans notre société moderne et scientifique.

source : http://194.78.142.104/piconrue/pages_sommaire/pg_publications.htm#Gu%C3%A9risseurs%20d%27hier%20et%20d%27aujourd%27hui



     Au Musée en Piconrue de Bastogne
     Guérisseurs d’hier et d’aujourd’hui : un livre et une exposition
    La médecine scientifique, malgré des progrès incessants et spectaculaires, est impuissante à prendre en charge tous les maux de l'humanité. A son corps défendant, elle doit alors abandonner le terrain à un autre art de soigner: celui des guérisseurs traditionnels qui pratiquent, dans une semi-clandestinité, leur étonnant "charisme de bienfaisance", la plupart du temps fondé sur un don personnel transmis de génération en génération. D'où vient cette tradition? Quels liens entretient-elle avec la médecine savante et les multiples aspects de la médecine populaire dont elle fait partie intégrante (culte des saints guérisseurs, recours aux plantes médicinales, pratiques magico-religieuses, etc.)? Quelle est la place du guérisseur dans la Wallonie d'aujourd'hui?
    Piconrue s’est associé avec le Séminaire des Arts et Traditions Populaires de Wallonie et divers autres chercheurs (folkloristes, ethnologues, anthropologues, historiens, médecins) afin de mener une enquête en profondeur sur le sujet. De ce travail, nous avons tiré un livre de référence abondamment illustré ainsi qu'une exposition: ces deux réalisations ont pour ambition de lever un coin du voile sur le petit monde secret des guérisseurs d'hier et d'aujourd'hui et plus largement sur la vitalité de la médecine populaire dont la résistance intrigue dans notre société moderne et scientifique.
 
A. L’exposition
    L'exposition, quant à elle, évoque la figure du guérisseur traditionnel – "rebouteux", magnétiseur, etc. – à travers ses pratiques et ses instruments. Elle en re-situe la figure dans le contexte plus général de la médecine populaire.
    De salle en salle, le visiteur découvre ainsi, maladie par maladie, les multiples remèdes proposés par l'art de guérir traditionnel, comme le recours au surnaturel (culte des saints guérisseurs, pratiques magico-religieuses, etc.) ou les médications naturelles (préparations empiriques à base de plantes médicinales, etc.). Les remèdes fabriqués par l'industrie à partir de recettes traditionnelles et vendus en pharmacie sont également pris en considération.
    L'exposition éclaire particulièrement bien la grande et pittoresque diversité de toutes ces thérapeutiques. Elle met en scène de manière attrayante et vivante tout un arsenal de pièces hétéroclites, à la beauté singulière: de la statue de Notre-Dame aux Larmes invoquée contre les maux d'yeux, à l'arbre à clous sur lequel le patient transférait son mal de dent; du livre de remèdes paysan au flacon d'huile de foie de morue; de l'herbier ou de l'almanach du XVIe siècle à l'affiche moderne vantant les mérites d'un élixir miracle; d'un tableau de Breughel de Velours à une boîtes en fer lithographiées ayant contenu des pastilles anti-toux.
    Ont notamment contribué à cette exposition d'une grande richesse documentaire les Université de Liège et de Louvain, le Musée de la Vie rurale de Peppange, l'abbaye de Maredsous ainsi que plusieurs collectionneurs de renom: Mme Marine Robert (les affiches publicitaires Thérabel), Mme Dardenne de Grand-Hallet (les boîtes en fer blanc lithographiées), M. Georges Vanhalle de Huy (instruments et objets divers provenant d'une ancienne pharmacie), Mme Versailles de Tournai (les objets concernant la confection et la conservation de la thériaque). Plusieurs œuvres d'art et objets relatifs à la médecine populaire ont par ailleurs été prêtés, à l'initiative de la Province de Liège, par le Musée de la Vie wallonne, le Musée de Wanne et le Musée de l'Art wallon.
    Le montage audio-visuel, qui accompagne l’exposition, est consacré à la figure d’Hildegarde de Bingen, mystique allemande, prophétesse et guérisseuse du XIIe siècle. La salle vidéo projettera  par ailleurs des films ethnographiques et des reportages sur les guérisseurs traditionnels d’Ardenne, sur les arbres à clous, les pèlerinages aux sources miraculeuses, etc.

     Ouverture de l’exposition du 1er juillet au 6 novembre 2003, du mardi au dimanche, de 13 h 30 à 18 h, au Musée en Piconrue, place Saint-Pierre, à Bastogne.

Pour plus d'informations:
Possibilités d'interview avec:
    * Françoise Lempereur, ethnologue, responsable de l'enquête sur les guérisseurs d'aujourd'hui.
    * André Neuberg ou Olivier Donneau, pour le Musée en Piconrue. Tél.: 061/21 56 14
 

    B. L'album Guérisseurs d'hier et d'ajourd'hui.      
    Il s’agit d’un album de 340 pages , plus de 250 illustrations en quadrichromie. Prix de souscription : 35 euros jusqu’au 30 juillet 2003.  S’adresser au Musée en Piconrue, place Saint-Pierre, 24, 6600 Bastogne.
    Prix de vente après cette échéance : 42 euros, au musée ou en librairie.  

    Table des matières.

    I. Guérisseurs et médecins: des savoirs concurrents?
    Carmélia OPSOMER - Robert HALLEUX, Médecine savante et médecine populaire. Balises pour une histoire parallèle.

    II. Guérisseurs d’autrefois
    Joseph MERSCH, Hildegarde de Bingen.
    Antoinette REUTER, Le prêtre, une figure singulière de guérisseur dans les procès de sorcellerie luxembourgeois (XVIIe siècle).
    Joseph MERSCH, L’abbé Nicolas Neuens, naturopathe et hydrothérapeute.
    Louis CHALON, Quand le spiritisme tourne au culte populaire… (Louis Antoine dit Antoine le Guérisseur (1846-1912), fondateur de l'antoinisme)
    Micheline BARON-VAN EECHOUTE - Mireille LECRENIER, En région liégeoise, cinq tombes de guérisseurs encore fleuries.
    Sébastien ZANUSSI, La source du Père Antoine.
    Philippe ANDRIANNE, Bodet: L’herboriste guérisseur de Malmedy.
    Annette DE MARNEFFE-LAURENT - Esther BAIWIR, Catherine Seret: plus de 150 ans de guérison.
    Olivier SCHMITZ, L’arsenal thérapeutique familial d’autrefois à travers un carnet de recettes (XIXe - XXe siècles).
    Francine DELVAUX, La publicité pour les remèdes.
    Nicole SCHMIT, La médecine populaire à travers la littérature wallonne.

    III. Guérisseurs d’aujourd’hui
    Olivier Schmitz, Usagers et praticiens, quelques aspects sociaux du recours aux guérisseurs: l’exemple de la Wallonie.
    Olivier DONNEAU, Guérisseurs d’Ardenne et du pays de Liège. Quelques données statistiques
    Jacques CHARNEUX, Le vieil Armel et ses guérisseurs d’Ardenne. Souvenances et complaisances d’un fidèle usager toujours bien vivant.
    Yvette BRISMEE-ANTOINE, Le don et le secret.
    Astrid CORBEAU, Les guérisseurs: un don sans contre-don?
    Marie-Claire DESMETTE, Confessions de guérison ou… Que cherchent-ils chez le guérisseur?
    Françoise LEMPEREUR, Guérisseurs bilingues des Fourons.
    Marc LAMBORAY, La pommade de Durbuy, un remède miracle?

    IV. Prévenir le mal et le guérir. Recours à l'Au-delà
    Lucienne STRIVAY, Prévenir le mal.
    Olivier DONNEAU, Médecins et vétérinaires célestes.
    Michèle BARON, Pèlerinages aux saints guérisseurs en Hesbaye liégeoise, hier et aujourd'hui.
    Françoise LEMPEREUR - Michèle BARON, La pratique de la neuvaine.
    Marc LAMBORAY, L'huile Sainte-Catherine.
    Alain-Gérard KRUPA, La religion populaire dans les collections du Musée de la Vie wallonne.
    Paul SANGLAN, L'arbre guérisseur.

    V. L'animal guérisseur
    Georges THEVES, Les animaux utilisés en médecine et en chirurgie, jadis et aujourd'hui.
    Marc LAMBORAY, L'animal guérisseur.
    Michel BRISMEE, Un guérisseur inattendu: le dard de l'abeille.

    VI. La vertu des simples
    Anicet FRASELLE, Les saints, les simples et la santé.
    Philippe ANDRIANNE, L’élément végétal dans la pharmacopée populaire.
    Philippe ANDRIANNE, De la thériaque à l'élixir du Suédois, un remède très ancien redevenu populaire.
    Marie-Claire DESMETTE Pommade aux fleurs de souci - Pommade aux fleurs de camomille
    Ann DEPRETER L’herboristerie de transmission en région spadoise .

    VII. Sources de vie
    Marie-Ode TULLIEZ La Fontaine Sainte-Geneviève de Strée.
    Françoise LEMPEREUR Les eaux qui guérissent.
    Philippe ANDRIANNE, Le sourcier.
    Philippe ANDRIANNE, Les eaux médicinales.

    VIII. Pierres de santé
    Olivier SCHMITZ, Les pierres à usage thérapeutique.
    Postface
    Bibiographie générale et par thèmes


    Le chapitre présentant l'antoinisme est cours, et surtout il est en corrélation avec certains spirites. Le titre en témoigne (Quand le spiritisme tourne au culte populaire...). Iconographiquement, on trouve une photo du Père par I. Mordant, Liège avec l'Arbre de la Science de la Vue du Mal avec les dates et lieux de naissance et de désincarnation ; L'Arbre de la Science de la Vue du Mal en plus grand format, et une photo du temple d'Antoine le Guérisseur (avant la fondation du Culte Antoiniste). On nous parle ensuite du spiritisme et de la piété populaire avec les cas de Gilles Cabolet, Pierre Vilette, Denis Randaxhe, Henri Lacroix, Renée Remacle, et Pierre de Lambert.
    Ensuite vient une description de la Source du Père Antoine (avec une photo de celle-ci, et une photo de la Mère Antoine). La source sera de nouveau évoquée dans le chapitre Les eaux qui guérissent.
    Bref, comme dans La Belgique et ses Dieux, ou dans le Musée de la Vie wallonne, c'est le christianisme qui est le plus étudié et le reste se retrouve en parent pauvre des Universités. Cependant, comme le disait Pierre Debouxhtay, et comme le dit encore Régis Dericquebourg, l'antoinisme mérite d'être étudié...

Voir les commentaires

Dans le labyrinthe

Publié le par antoiniste



Dans le labyrinthe
    * Colin Low, Hugh O'Connor et Roman Kroitor,
    * 1979,
    * 21 min 1 s

Dans la diversité des pays, des climats, des races et des sociétés, les rites, les croyances, la présence de la nature assurent une certaine permanence et aident chacun à traverser le mystère de l'existence. Conçu pour le pavillon Labyrinthe de l'Exposition universelle de 1967, ce film à écrans multiples se veut une interprétation moderne de la légende de Thésée et du Minotaure.

source : http://www.onf.ca/film/dans_le_labyrinthe

Voir les commentaires

Gourous de religions

Publié le par antoiniste

 De quelle manière les sectes parviennent-elles à assujettir un individu ? :
 Sonya Jougla "A la différence de nombreuses autres victimes (agressions sexuelles, attentats...), les victimes de secte sont entrées tout doucement, en apparence de leur plein gré et avec "bonheur". La séduction et le bombardement de flatteries sont essentiels. Les gourous font en sorte de justifier votre présence et de vous faire sentir que vous êtes indispensable. Quand l'adepte a mordu à l'hameçon, la secte va commencer son travail de destruction mentale. La technique, c'est l'affaiblissement physique et psychologique. Le sommeil est réduit, l'alimentation est carencée et souvent la sexualité interdite. Enfin, la secte rompt tout lien avec l'extérieur (famille, proche, TV, livres, photos...). Très rapidement, la personne perd son esprit critique et n'a plus la possibilité d'avoir d'autres repères que le gourou. L'endoctrinement peut commencer. Le désarroi de l'adepte est compensé par la promesse de révélations à venir ou d'une promotion dans le groupe. L'emprise sectaire est une forme très spécifique de manipulation mentale car tout est basé sur la croyance, donc sur ce qui n'est pas vérifiable. Tout être humain a besoin d'avoir des repères. Une secte vous donne l'immortalité, le corps va mourir d'accord mais il n'y a pas de mort, c'est un transit, c'est pour cela qu'il y a des suicides collectifs."
source : http://www.psyvig.com/default_page.php?menu=20&page=12

Derrière des dénominations aussi différentes que "messie cosmo-planétaire" ou "Christ réincarné", "Bouddha ressuscité" ou "Maître de la vérité", les fondateurs d'organisations sectaires ont bien souvent des personnalités et des parcours qui se ressemblent. Qu'ils soient hommes ou femmes, Français ou étranger, leurs déviances ont toujours les mêmes origines : une volonté de notoriété, de pouvoir, de puissance financière et affective. Tout aussi craint qu'adulé, la parfait gourou répond ainsi à un profil psychologique déterminé par les spécialistes et repérable en sept points.

Une personnalité paranoïaque
Poussés par des délires mystiques ou scientifiques, tous les gourous sont persuadés qu'ils sont investis d'une mission sacrée. Par le biais de visions, de révélations ou de pseudo pouvoirs comme celui de guérison ou de prophétie par exemple, ils se sentent désignés pour mener un groupe d'élus vers une conscience améliorée ou au-delà d'une apocalypse annoncée et déterminée dans le temps.
Exemple : A la tête de l'église mooniste, Young Myung Mun prétend que Dieu lui a donné pour mission de "terminer l'oeuvre inachevée du Christ". "L'heure viendra inéluctablement où mes paroles serviront de loi car le monde entier est dans ma main", déclare-t-il. Un message qui fait 2 millions d'adeptes.

Un esprit brillant
Loin d'être des simples d'esprit, les gourous sont souvent des surdoués déviants. Leur grande force de persuasion repose sur des discours structurés où la force de raisonnement est difficilement contestable car c'est en réalité la base de la théorie qui est erronée. Si certains utilisent ou s'inventent des titres universitaires pour justifier leurs compétences, d'autres misent au contraire sur leur manque d'éducation pour laisser entendre qu'ils ne peuvent qu'être divinement inspirés.
Exemple : Faux journaliste, explorateur mythomane, médiocre auteur de romans de sciences-fiction et auteur d'une méthode pseudo-analytique ("La Dianétique"), Ron Hubbard, fondateur de l'église de scientologie, a laissé à sa mort un sillage de mystère quant à ses véritables activités. En 1982, son fils aîné affirmait que 99% de tout ce que son père avait écrit sur sa propre vie était faux...

Un sens aigu de la séduction et de la communication
Les gourous sont souvent de fins psychologues : ils parviennent toujours à repérer rapidement les fragilités de leurs disciples pour finalement s'appuyer dessus. Tribuns remarquables, ils ont souvent un charisme qui leur permet de séduire pour recruter pour enfin détruire les personnalités et les refaçonner.
Exemple : Dès l'enfance Shoko Asahana, gourou de la secte Aum Shinri-Kyo (accusé de l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo - 12 morts, 5 500 intoxiqués) avait pris l'habitude de se dresser comme défenseur des plus faibles pour mieux s'imposer comme tyran. Plus tard, ses coups de bluff en matière de maîtrise respiratoire lui permirent d'ouvrir une école de yoga où l'on se disputait les cours à plus de 10 000F le séance.

Des tendances mégalomanes
Tous les gourous sont animés par une grande volonté de puissance qu'ils assouvissant de trois manières. D'abord en créant un groupe pour pouvoir dominer, ils s'assurent le pouvoir. En imposant ensuite un message ou une doctrine révolutionnaire, ils s'accaparent le savoir. Enfin, en entretenant la dépendance de leurs adeptes, les gourous s'approprient progressivement le pouvoir financier.
Exemple : En 1984, lorsqu'il fonde l'Ordre du temple solaire (OTS) avec Luc Jouret, Joseph Di Mambro sait parfaitement qu'il y a de l'argent à tirer de la crédibilité de certains. Sa cible privilégiée ? Les nantis.

Le mythe de persécution
En bons paranoïaques, les gourous sont tous sujets aux délires de persécution et entraînent systématiquement leurs disciples sur le même chemin pour renforcer la cohésion du groupe. Mais s'ils ont peur qu'on leur fasse de l'ombre ou qu'on les dénonce à l'extérieur de la secte (familles, associations, anciens adeptes), les "maîtres" craignent aussi certaines réactions à l'intérieur même de leur organisation. Des promesses de récompenses pour les adeptes les plus dociles aux menaces de punition pour les moins obéissants, ils créent autour d'eux une pression permanente qui empêche toute clairvoyance.
Exemple : En invitant ses adeptes à se dessaisir de leur ego, Yvonne Trubert, grande prêtresse de la secte Ivi, amoindrissait leur esprit critique pour compenser un besoin pulsionnel de puissance effrénée.

Une agressivité omniprésente
En se croyant persécutés, gourous et adeptes deviennent rapidement de véritables persécuteurs. De procès contre les associations qui se chargent de les dénoncer en menaces - parfois de mort - à l'égard d'anciens disciples, tous deviennent d'une agressivité inquiétante.
Exemple : La catastrophe de Waco (Texas), en 1993, était prévisible : avant de lancer l'assaut final contre le ranch des Davidiens, la police fédérale américaine avait détecté de nombreux transports d'armes vers la secte. 36 000 kg de munitions ont été retrouvées après le dénouement de l'affaire qui a fait 72 victimes.

Une imagination sans limite
Renforcé dans ses convictions par l'adulation qu'on lui porte et par le rayonnement croissant de sa puissance, le gourou développe son imagination et devient affabulateur et menteur.
Exemple : Gilbert Bourdin, gourou de la secte du Mandarom, disait avoir combattu des milliards de "lémuriens" et d' "atlantes" prêtes à attaquer la terre. Au début des années 90, plus d'un millier de personnes pensaient qu'il était le seul à pouvoir sauver la terre en instaurant "l'âge d'or".

En savoir plus...
- L'ami spirituel, Arnaud Desjardins, éd. de la Table Ronde (1996).
Pour apprendre à reconnaître un maître spirituel d'un "gourou" :
- Ron Hubbard, le gourou démasqué, Russel Miller, éd. Plon (1994)
- UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu) 10, rue du Père Julien Dhuit 75020 Paris Tél. 01 47 97 96 08
Site:http://www.unadfi.org- CCMM (Centre de documentation, d'éducation et d'action contre les manipulations mentales) 19, rue Turgot 75009 Paris Tél. 01 42 82 04 93
source : http://www.psychonet.fr/2001/01/08/998-gourous-un-profil-psychologique-reperable-en-7-points


   Dans le Judaïsme, le Christianisme et l'islam, c'est la même chose, voici d'autres exemples de gourous, qui eux ont réussis :
Une personnalité paranoïaque
Moïse se prend pour le messager de Dieu, il est prophète. Il parle avec Dieu par l'intermédiaire d'un buisson qui lui fait savoir qu'il libérera le peuple hébreu. Il fait abatre les 10 plaies sur l'Egypte puis traverse la Mer Rouge qui s'écarte sur son peuple. Il vit jusqu'à 120 ans.
Jésus se prend pour Dieu, le Messie, un prophète. Il sait qu'il doit mourir pour sauver l'humanité. Il né d'une vierge, rescucite, il a des visions, il révèle, il guérit et prédit l'avenir : l'apocalypse puis son royaume.
Le Coran affirme que la venue de Mahomet comme prophète de l'islam pour toute l'humanité est annoncée dans la Torah et dans l'Injil (l'Évangile) sous le nom de Ahmed. Dans son enfance, deux hommes vêtus de blanc (deux anges), envoyés pour purifier le cœur de l'enfant, destiné à être prophète de l'islam, lui auraient ouvert le torse. L'archange Gabriel (Jibril) lui serait apparu dans la grotte de Hira où il avait coutume de se recueillir et lui aurait transmis, selon les croyances musulmanes, la révélation, la parole de Dieu.

Un esprit brillant
Moïse est issu de la maison de Lévi, déscendant d'Abraham. Issu du peuple hébreu, réduit en esclavage e Egypte, il sera recueilli par la famille royale d'Egypte. Dieu se révèlera à lui à 80 ans.
Jésus est rabbin, mais fils de charpentier et né dans une étable et a étudié longtemps avant de faire sa propre révélation (à 30 ans), dérivé de la Bible.
Avant sa mission prophétique, Mahomet est d'abord berger puis caravanier avant d'entrer au service de Khadija, une riche veuve à la tête d'un commerce caravanier. Il descend de Ghâlib, fils de Fihr, surnommé Quraych, guerrier puissant et redouté. C'était une famille pauvre qui devait élever Mahomet. On ne sait pas grand'chose avant 40 ans. Il semble que Mahomet ne savait ni lire, ni écrire. Il est mort pauvre et ne laissa aucun héritage.

Un sens aigu de la séduction et de la communication
Moïse promet la Terre promise (en digne descendant d'Abraham), pour cela, à l'aide des ses miracles, il rallie son peuple et lui énonce les dix commandements et interdit à son peuple ses vieilles croyances (veau d'or et amulettes), et leur enjoint de repasser 40 de plus dans le désert, privé de tous.
Jésus promet son royaume de Dieu et enjoint de le suivre dans la pauvreté. Jésus est perçu comme un étranger en Judée. Jésus rejoint Jean le Baptiste, un prédicateur populaire des milieux baptistes qui dénonce la pratique formaliste des milieux sacerdotaux dont il est issu. Il trouve 12 disciples et grâce à ses prodiges, leur enjoint de tout abandonner pour le suivre.
L'année de naissance de Mahomet, le général chrétien éthiopien et vice-roi du Yémen, Abraha, aurait attaqué en vain La Mecque avec une troupe d’éléphants pour démolir le sanctuaire vénéré par les Arabes (la Kaaba ou Ka`ba). il est dit que l'attaque fut repoussée par la riposte miraculeuse d'oiseaux jetant des pierres brûlantes. Dans son enfance, Mahomet aurait été fort, judicieux dans ses propos, énergique dans ses expressions, fidèle à ses amis et plus encore à ses promesses. Intrépide lors des guerres, il arrive à faire émigrer ses compagnons pour fuir les persécutions dont il est à l'origine. La plupart de ses unions avaient un caractère politique et accompagnait le ralliement de tel notable ou tel clan. Les mariages sont tous liés à un intérêt diplomatique comme le veut la tradition arabe de l'époque. Chaque mariage établissait un lien de sympathie avec la tribu de la mariée.

Des tendances mégalomanes
Moïse appelle son peuple pour quitte l'Egypte et leur donne les 10 commandements donné par Dieu. Avant de mourir, il nomme Josué, membre de la tribu d'Ephraïm, comme successeur pour conquérir la Terre promise, le pays de Canaan.
Jésus s'entoure des 12 apôtres, ceux-ci n'auront de cesse de proclamer le Messie. En donnant son corps (le pain) et son sang (le vin), il scelle leur destin. Il dit à Pierre : « Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16. 18). De là vient la lignée des Papes à Rome et des évêques.
Les 37 compagnons de Mahomet sont des personnes qui l'ont physiquement rencontré et qui l'ont aidé à répandre cette nouvelle religion. Les sahaba, comme on les appelle, sont vus, par l'ensemble des musulmans comme les premiers à avoir adhéré à la foi prônée par Mahomet et qui l'ont propagée après la mort du celui-ci. De fait, les musulmans leur attribuent une autorité morale. La bataille de Badr, premier conflit mené par une armée musulmane aurait opposé 317 soldats musulmans à un millier de soldats mecquois. Les musulmans gagnent, comme la quarantaine d'autres batailles, qui feront de toute l'Arabie une terre d'islam. Après la mort de Mahomet, de nombreux musulmans se réclament de sa descendance, considérations généalogiques pouvant revêtir une dimension politique importante lorsque certaines familles régnantes la font valoir pour asseoir leur légitimité, comme en Jordanie ou au Maroc.

Le mythe de persécution
Moïse est à la fois membre d'une minorité dans un royaume fort, et pas toujours suivi pas son peuple. Ayant tué un égyptien qui avait maltraité un hébreu, il doit s'enfuir dans le pays de Madian où venant en aide aux bergères, il sera choisi comme gendre par le prêtre de Madian, Jethro.
Jésus choisira parmi ses apôtres pour ses apparitions et l'avenir de son royaume : Pierre et Jean sont considérés, avec Jacques "frère du Seigneur" qui semble tenir dans l'Église de Jérusalem la place centrale, comme des "colonnes de l'Église" (Gal 2,9). Il aurait été vendu par son trésorier, Judas. Puis il subira un procès de polichinelle et sera condamné au supplice romain du crucifiement sur la colline de Golgotha.
Les hommes de la tribu de Mahomet, les Quraychites avaient la réputation d'enterrer leurs filles vivantes avant l'apparition de l'islam. Cette tribu a été celle la plus hostile à la nouvelle religion. Après le début de sa mission prophétique, il est perçu comme une menace pour les intérêts économiques des tribus arabes en charge de l'administration de la ville. L'archange Gabriel aurait annoncé à Mahomet des difficultés dans l'accomplissement de sa mission, notamment un bannissement de sa tribu. D'emblée, Khadija aurait cru en son époux et lui aurait apporté un soutien inconditionnel. Mahomet aurait choisi dix secrétaires pour écrire ses révélations et pour gérer l'argent et les revenus. Huit ans avant l'hégire, Mahomet récitait la sourate de l'Étoile, dans laquelle sont mentionnées trois déesses considérées par les Koraïchites païens, comme des " filles de Dieu ". D'après Maxime Rodinson, al-Lat, al-`Uzzâ, et Manât étaient, des déesses préislamiques appelées les « filles d'Allah ». Mahomet aurait, dans une première version, recommandé qu'on leur rendît un culte, ces versets prononcés puis abrogés, sont les fameux « versets sataniques » évoqués dans le roman de Rushdie.

Une agressivité omniprésente
Le Dieu de la Bible mosaïte est des plus vindicatifs : il punit, promet, enjoint, donne, reprend. Moïse est son messager direct. Voulant aider un membre de son peuple, il tue un Egyptien. Il demande à Dieu d'abattre les 10 plaies sur l'Egypte. Voyant son peuple adorer le veau d'or, il fracasse les Tables de la Loi qu'il vient de recevoir de Dieu sur le mont Sinaï. Il n'y a que Josué et Caleb qui pourront rentrer dans la Terre promise, n'ayant pas trahi Moïse.
Jésus présente les miracles comme une anticipation de l'accès au bonheur éternel auquel a droit chaque humain, y compris les plus pauvres. L'évangile selon Marc rapporte que c'est ce pouvoir d'opérer guérisons et prodiges qui aurait été transmis à ses disciples, plutôt que la capacité de communication avec la divinité. Le message de Jésus semble prolonger celui de Jean-Baptiste en s'inscrivant dans la fièvre apocalyptique du monde juif au Ier siècle. il n'en pratique pas moins un enseignement d'autorité. Son action suscite des réactions fortes et contrastées. Jésus va alors se trouver confronté aux trois pouvoirs superposés de la Palestine : le pouvoir romain, le pouvoir du tétrarque  de Galilée et Pérée et le pouvoir des grands-prêtres du temple-État de Jérusalem. Le passage des marchands du temple est symptomatique :  Matthieu 21:12 Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. 13 Et il leur dit: Il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs. Et Jean 2: 14 Il trouva dans le temple les vendeurs de boeufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. 15 Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les boeufs; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables; 16 et il dit aux vendeurs de pigeons: Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. 17 Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit: Le zèle de ta maison me dévore.
De bataille en traité, et devant le nombre important de convertis, La Mecque dépose finalement les armes devant les troupes de Mahomet. Les Juifs de Médine ne se convertissent pas pour autant en masse. La rupture est marquée lorsque la direction de la prière devient la Ka'ba à La Mecque et non plus Jérusalem. De là le statut de dhimmi, entre protection et persécution. Chez Mahomet, il y a un tempérament nerveux, passionné, inquiet, fiévreux, plein d'aspirations impatientes ». Cela peut aller « jusqu'à des crises nerveuses d'une nature tout à fait pathologiques ». Bref, « Mohammad », qui a réussi sur le plan matériel et politique, ne semble pas heureux. C'est un « insatisfait » (Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994).

Une imagination sans limite
Moïse meurt à 120 ans, et la longue liste de ses miracles suffisent à lui donner tout le crédit qu'un prophète peur vouloir. Les 10 plaies d'Egypte sont impressionnantes.
Jésus prétend rescucité des morts après avoir transformé la vie de 12 disciples auxquelles il demande de continuer son oeuvre.
Mahomet devient homme d’État pour unifier l’Arabie sous une seule idéologie, religieuse, après le raliement des compagnons, et quelques miracles : l’Arabie, avec une langue unique, une culture unique, des valeurs uniques, pouvait ainsi trouver son unité.

source : wikipedia

Pour l'anecdote (?), voilà ce qu'on peut lire sur le site info-sectes :
     Si l'on considère ces aspects, l'Islam peut à juste titre, être qualifié de secte. La question qui se pose dès lors à nos autorités est de savoir si elles sont disposées à protéger les ex-musulmans comme elles protègent les transfuges des autres sectes ?  Elles le devraient, que l'on considère l'Islam comme une religion ou comme une secte.
source : http://www.info-sectes.org/islam/islam.htm
    Encore une fois, hors le Christ point de salut dans le christianisme : c'est une dérive sectaire !

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>