Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

matiere

Le Père Antoine a-t-il existé ?

Publié le par antoiniste

    Le christianisme n'est pas une fable. Il n'a pas été inventé par des prêtres cupides et rusés, avides de pouvoirs spirituels et temporels. Il n'a pas été inventé par les maîtres pour tenir leurs esclaves dans la soumission en leur faisant miroiter un au-delà où ils trouveraient la compensation de leurs humiliations et de l'acceptation de leur servitude. Les thèses mythistes sur Jésus ne tiennent pas la route.
    Mais le cœur de la prédication chrétienne avec son caractère apocalyptique et eschatologique montre aussi que la vérité éventuelle du message prêché ne peut pas se démontrer sur le terrain de l'histoire. Les disciples du Christ ne peuvent pas se revendiquer d'un fait historique.
    La prédication chrétienne repose en définitive sur un mythe. L'envoyé de Dieu vient bientôt juger le monde et y établir la seigneurie de son créateur. Or qu'est-ce qu'un mythe? «  Muthos représente la parole vraie, non pas au sens de ce qui est judicieusement pensé et qui a force de preuve, mais du donné factuel, de ce qui s’est révélé, de ce qui est vénéré, et par là cette parole se distingue de toute autre énonciation. » Le mythe est la parole la plus vraie, parce qu'elle est donnée. Le christianisme est né du jour où on a substitué au mythe chrétien, une théologie chrétienne, c'est-à-dire un discours sur Dieu conçu comme une catégorie intellectuelle soumise au raisonnement et à la démonstration. Il s'est fourvoyé le jour où, pour exister, il s'est livré à la philosophie comme le paganisme antique avait péri le jour où la critique philosophique s'était emparé des mythes d'Homère et d'Hésiode soit-disant pour les sauvegarder en en restituant le sens symbolique.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Origines_du_christianisme#Mythe.2C_histoire.2C_fable


    Qu'en est-il de l'antoinisme et du Père Antoine ? Jésus-Christ a-t-il existé ? Le Père Antoine a-t-il existé ? Le spiritisme existe-t-il encore comme il en était à l'époque de Louis Antoine.
    Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le fils de Dieu, le Messie envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus est appelé Îsâ et est un prophète majeur. Rabbin hérétique pour les juifs.
    Quant au Père, il disait lui-même :
    "Toute révélation émane de Dieu, sa base est donc toujours la même ; les mots ni les phrases n'y sont rien ; seule la morale qui en découle, qui est amour divin, est tout.
    C'est ainsi qu'il faut apprécier mon enseignement. Je ne dirai pas que je suis venu en mission, je dis plutôt à l'épreuve, car il est de mon devoir de respecter cette révélation autant que j'ai voulu l'enseigner." (La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.193).

    Pierre Debouxhtay finit son petit opuscule, en 1945, par ce passage :
    "Mais l'exactitude minutieuse à reconstituer la physionomie des personnages contribue parfois à faire de ceux-ci des énigmes. Plus on fouille les replis et les recoins de leur vie, plus leur figure morale s'enveloppe de brumes, d'incertitudes ; bref, plus on sait, moins on connaît ! Qu'y faire ? Ne vaut-il pas mieux tenir compte de la complexité des âmes et conserver le mystère ?" (Pierre Debouxhtay, l'Antoinisme, 1945, p.30). Notons ici que Pierre Debouxtay adopte lui-même l'Enseignement (même s'il n'est pas propre uniquement à l'Antoinime) : "Le travail donne les connaissances et l'épreuve le savoir" (Phrase sur la couverture des Unitifs)
    Mais il le commence aussi par cette phrase :
    "Culte à visée universalistes, l'Antoinisme est, croyons-nous, un phénomène social unique en Wallonie ; que dans la suite il s'étiole ou continue à provigner peu importe : il mérite d'être étudié impartialement." (Pierre Debouxhtay, l'Antoinisme, 1945, p.1-2).

    C'est l'objet de ce site : qui présente la vie du Père mais aussi des gens qui l'ont entourés et qui se sont nourris de sa Révélation. Mais qui présente aussi l'histoire de l'Antoinisme des origines (avec ses sources) à aujourd'hui.
    Mais il ne s'agira que de ma propre compréhension et conception du Père et de l'Antoinisme. C'est la raison pour laquelle la page d'accueil précise que ce n'est pas la personnalité du Père présenté ici qui pourrait aider, mais bien la compréhension que vous en avez vous-même qui pourra vous guider vers la Lumière.
    Ainsi on peut bien se demander si le Père Antoine a existé comme on le présente : il n'a abordé que très peu sa vie dans son Enseignement : plus dans les premiers Enseignements qu'il a détruit car "on consruit maintenant pour détruire demain"., mais très peu dans la Révélation, un peu plus dans le Développement. Si le Père a existé, lui-seul avait conscience de lui comme il était vraiment, nous ne pouvons que nous en faire une conception fausse et indirecte. Et comme le Père le dit : "nous ne devons pas ignorer que le temps et la distance n'existent que matériellement, tout ce qui est réel, est éternel, c'est-à-dire que le passé et l'avenir sont le présent." (Le Développement de l'OEuvre Révélée, Nous sommes tous des Dieux, p.93).

Voir les commentaires

Jésus n'est pas né son jour de naissance

Publié le par antoiniste

    L'année de sa naissance n'est pas non plus connue précisément. Les dates retenues peuvent osciller entre -9 et -2. Les évangiles selon Matthieu et selon Luc la situent sous le règne d'Hérode Ier le Grand dont le long règne s'achève en 4 avant notre ère. L'estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 7 à 5 avant notre ère.
    Il est paradoxal que Jésus de Nazareth puisse être né « avant Jésus Christ » : l'origine de l'ère commune est en effet censée être la naissance du Christ. Mais ce début de l'ère chrétienne (l'Anno Domini), qui ne s'est imposé progressivement en Europe qu'à partir du Ier millénaire, a été fixé d'après les travaux du moine Denys le Petit réalisés au VIe siècle, que l'on sait à présent être erronés et, si le calendrier historique a été précisé depuis, son origine conventionnelle n'a pas été modifiée.
    La naissance de Jésus (la Nativité) est traditionnellement fêtée le 25 décembre, à Noël, mais cette date est entièrement conventionnelle, et n'a rien d'un « anniversaire ». Elle aurait été fixée dans l'Occident latin au IVe siècle, possiblement en 354, pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus, célébrée à cette date à l'instar de la naissance du dieu Mithra, né un 25 décembre ; le choix de cette fête permettait une assimilation de la venue du Christ - « Soleil de justice » - à la remontée du soleil après le solstice d'hiver. Avant cette date, la Nativité était fêtée le 6 janvier et l'est encore par l’Église arménienne apostolique, alors que l’Église catholique romaine y fête aujourd’hui l’Épiphanie ou Théophanie (baptême de Jésus dans le Jourdain, évènement que les plus anciennes Églises pré-romaines utilisaient comme acte de « naissance » du Christ). Si l'on en croit l'évangile selon Luc, qui raconte qu'« il y avait des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux », cela rend peu vraisemblable l'idée d'une naissance durant la saison hivernale, rigoureuse dans cette région.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_de_Nazareth#Origines

Voir les commentaires

H.P. Blavatsky - Miroir de sa propre âme

Publié le par antoiniste

    L'Idée de Dieu, chez l'homme, est cette lumière éblouissante qu'il voit reflétée dans le miroir concave de sa propre âme, et cependant ce n'est pas véritablement Dieu, mais seulement son réfléchissement. Sa gloire est là, mais c'est la lumière de son propre Esprit que l'homme entrevoit, et c'est tout ce qu'il est capable de contempler. Plus le miroir est parfait, plus l'image divine resplendit. Toutefois, le monde extérieur n'y est jamais représenté en même temps. Chez le Yogui extatique, chez le Voyant illuminé, l'esprit brille comme le soleil de midi mais l'éclat disparaît pour la victime avilie par l'attraction terrestre, car le miroir a été terni par les éclaboussures de la matière. De tels hommes nient Dieu, et priveraient aussi, en même temps, de gaieté de coeur, l'humanité de son âme.

H.P. Blavasty, Isis dévoilée, p.27
source : gallica

Voir les commentaires

H.P. Blavatsky - La vie est un rêve

Publié le par antoiniste

    Dans l'allégorie du chariot tiré par les chevaux ailés, donnée dans le Phaedre, il représente la nature psychique sous une apparence composée ou double ; le thumos, ou partie épithumétique, est formé de la substance du monde des phénomènes et le θυμοειδές, thumoeides, dont l'essence est en relation avec le monde éternel. La vie terrestre actuelle est une chute et une punition. L'âme réside dans « le tombeau que nous nommons le corps », et, dans son état incorporé, avant d'avoir été soumis à la discipline de l'éducation, l'élément noëtique, ou spirituel, est « dormant ». Par conséquent, la vie est un rêve, plutôt qu'une réalité. Comme les captifs dans une grotte souterraine, ainsi qu'il le décrit dans La République, le dos étant tourné à la lumière, nous ne percevons que l'ombre des objets et nous nous imaginons que ce sont les objets eux-mêmes. N'est-ce pas là la notion de Maya, l'illusion des sens de la vie physique, qui est un des traits caractéristiques de la philosophie bouddhiste ? Mais si nous ne nous sommes pas complètement abandonnés à notre nature sensuelle, ces ombres éveillent en nous le souvenir d'un monde plus élevé que nous avons habité autrefois ? « L'esprit intime garde un souvenir vague et indéfini de son état de félicité anté-natale, ainsi qu'une aspiration instinctive et proleptique de son retour. » Il appartient à la discipline de la philosophie de l'arracher à la servitude des sens, de l'élever jusqu'à l'empyrée de la pensée pure, à la vision de la bonté, de la beauté et de la vérité éternelles.
H.P. Blavasty, Isis dévoilée, p.21-22
source : gallica

Voir les commentaires

Rudolf Steiner - L'idée de la liberté

Publié le par antoiniste

    Le principe de moralité que nous venons d'exposer est directement opposé à celui de Kant : "Agis, dit Kant, de telle sorte que les principes de ton action puissent être valables pour tous les hommes". Cette phrase est la mort de toute impulsion individuelle. Ce n'est pas "comme tous les hommes" que je détermine mon action morale, mais comme je dois l'accomplir, moi, dans le cas individuel qui se présente.

    Au moment de l'action, la maxime morale, dans la mesure où elle pouvait prendre en soi une existence intuitive, me poussait ; elle était associé à un sentiment d'amour pour l'objet que je cherchais à réaliser. Je ne commandais l'avis de personne et ne me confiais à nulle règle. J'agissais parce que j'avais conçu l'idée de cette action. Et c'est pas là qu'elle était mon action. Au contraire, lorsqu'on agit parce qu'on reconnaît certaines normes morales, l'action n'est qu'un résultat du principe inscrit dans le code moral. L'homme n'est que l'exécuteur. Il est un automate d'ordre élevé. Qu'on lui donne l'occasion d'agir, et aussitôt se mettent à tourner les rouages de ses principes moraux, pour amener, d'une façon automatique, une action chrétienne, humanitaire, égoïste, civilisatrice, etc. C'est seulement lorsqu'on agit par amour pour l'objet de l'action, que l'on peut dire : j'agis moi-même. Ce n'est plus parce qu'on reconnaît tel ou tel maître, telle autorité extérieure, ou telle voix soi-disant intérieure. L'action n'a plus aucun principe au dehors, parce qu'on a troué en soi-même sa véritable base, qui est l'amour de cette action. On examine plus logiquement si elle doit être nommée bonne ou mauvaise, on l'accomplit parce qu'on l'aime. Elle est "bonne" à la condition que l'intuition, saturée d'amour, soit réellement accordée aux grandes lois universelles dont la connaissance ne peut être, justement qu'intuitive. Au cas contraire, elle est "mauvaise". On ne se demande pas non plus comment les autres hommes agiraient en pareil cas. On agit selon le vouloir dont on trouve l'indication en soi. On n'est conduit ni par l'usage commun, ni par les coutumes, ni par une maxime humaine générale, ni par une norme morale, mais bien par l'amour de l'action elle-même. On ne se soumet à aucun joug, ni celui de la nature (instinct), ni celui des lois morales ; on veut simplement accomplir ce que l'on se sent appelé à accomplir.

    L'action née de la liberté n'exclut pas les lois morales, elle les inclut au contraire ; elle se montre seulement supérieure aux actions qui sont simplement dictées par ces lois. Pourquoi mon action servirait-elle moins bien le bonheur de tous, lorsque je l'accomplis par amour, que lorsque je l'accomplis seulement parce que j'ai reconnu le devoir de servir ce bonheur de tous ? La conception du devoir pur élimine la liberté humaine, parce qu'elle se refuse à tenir compte de l'individuel et qu'elle soumet tous les hommes à une loi uniforme. La liberté de l'action n'est concevable que du point de vue de l'individualisme éthique.

    Si la base de l'entente entre les hommes ne se trouvait pas donnée dans la nature même de l'être humain, il n'y aurait pas de loi extérieure qui la lui puisse fournir. Si les individus humains arrivent à vivre en commun, c'est qu'ils participent à un seul et même esprit. L'homme libre base sa vie sur la confiance qu'il a en d'autres hommes libres, sachant qu'ils appartiennent au même monde spirituel que lui, et que leurs intentions rencontreront les siennes. L'homme libre n'exige pas l'approbation des autres, mais il l'attend parce qu'elle est conforme à la nature humaine. Ceci concerne pas telles ou telles institutions extérieures sur lesquelles les avis peuvent différer, mais le caractère général des intentions et de l'état d'âme grâce auxquels l'homme arrive à vivre sa propre individualité, dans un respect parfais de la dignité humaine, au milieu d'autres hommes libres qu'il sait estimer.

    L'objet de perceptions "homme" a la faculté de se métamorphoser, comme la graine de la plante a la faculté de se développer en plante complète. La plante se développera selon les lois objectives contenues en elle ; l'homme, par contre, demeurera dans son état imparfait s'il ne s'empare pas en lui-même de la matière à transformer, et ne la métamorphose par sa propre force. La Nature fait seulement de l'homme une créature naturelle ; la société ne fait de lui qu'un exécuteur de ses lois ; lui seul peut se transformer en être libre. A un certain degré d'évolution, la Nature le laisse échapper de ses chaînes ; la société mène cette évolution plus loin ; l'homme seul peut la parachever.

Rudolf Steiner, La Philosophie de la liberté, extraits des pp.174-187
Appendice à la nouvelle édition 1918
L'idée de la liberté

Voir les commentaires

Brigitte Fontaine & Jacques Higelin - La Grippe

Publié le par antoiniste

Ma grippe vous va très bien
M'a dit mon amant ce soir
Ça vous donne un joli teint
Ça vous va mieux que le noir
Ma grippe vous va très bien.
Souffrez que je tousse un peu
Lui ai-je dit d'un air doux
Souffrez que je souffre un peu
J'ai parfois très mauvais goût
Souffrez que je souffre un peu.

Quand vous souffrez mon amie
M'a répondu mon amant
Vous ressemblez à la pluie
Je trouve ça très seyant
Quand vous souffrez mon amie.
J'ai un peu peur ai-je dit

Que les larmes me vieillissent
J'ai un peu peur aussi
Que la fièvre m'enlaidisse
J'ai un peu peur ai-je dit.

Elles vous vont comme un gant
Vous savez bien que vos larmes
Me plaisent beaucoup vraiment
Votre fièvre a bien du charme
Elles vous vont comme un gant.

Ah vraiment je suis trop maigre
Je sens que je m'affaiblis
N'avez-vous pas de vinaigre
Voyez mes bras ai-je dit
Ah vraiment je suis trop maigre.
Mais ces os vous vont très bien
M'a répondu mon amant
Ne vous inquiétez de rien
Ça vous donne un air troublant
La mort vous ira très bien

Voir les commentaires

La doctrine des deux esprits des esseniens

Publié le par antoiniste

    La doctrine des esséniens présente les aspects d'un dualisme mitigé, que l'on respire dans les Évangiles et les Épîtres de Jacques et Jean. A posteriori, cette doctrine a dévié dans deux directions opposées : le dualisme absolu du manichéisme, et l'abandon du dualisme d'un autre côté, chez les catholiques en particulier. Il faudrait peut-être se référer à l'essénisme pour retrouver l'essence du message chrétien d'origine.
    Les esséniens se représentent Dieu comme un principe de totalité. L'homme, en tant que chair, est le néant. Ils attachent à Dieu le caractère d'unité, avec les mêmes caractéristiques que le Verbe dans l'Évangile de Saint Jean. Le Verbe – si on ne précise pas quelle personne, quel temps, quel verbe – serait l'essence de l'action, le «chaos», le «tout», le «tohu-bohu» que les cathares considéraient comme le principe du monde. Les hommes sont entre l'esprit mauvais et l'esprit bon, ils peuvent s'identifier à l'un ou à l'autre. Dans l'essénisme comme dans le zoroastrisme, c'est Dieu qui a créé ces deux esprits. Le Bien : c'est la totalité, l'infinité, l'autorité. Il inclut donc le mal ; or ce dernier est néant car il n'est que lui seul. Les esséniens, comme les cathares, rejetaient le monde. Ils lui associaient le mal, la corruption, la luxure, le péché.

source : http://spirizine.free.fr/n1/esseniens.html

Voir les commentaires

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.194)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.194)

    Nous le disons dans LE COURONNEMENT, il faut que ce soit le malheur qui nous fasse sentir ce qu'est le bonheur, car il faut la maladie pour apprécier la santé et il en est de même dans tous, c'est l'obscurité qui donne le prix à la lumière.

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.194

Voir les commentaires

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.191)

Publié le par antoiniste

    Désirant alors être plus heureuse, elle [l'intelligence] croit que les autres devraient sortir de leur naturel, faire le bien. Mais c'est ce bien qui est le mal, car il consisterait dans l'hypocrisie, dans cette apparence dont nous avons raisonné, de laquelle on devrait s'entretenir pour nous satisfaire, car notre vue du mal nous empêche de supporter quelqu'un qui s'adresse à nous sans être froissé par sa réalité naturelle.

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.191

Voir les commentaires

La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien (p.190)

Publié le par antoiniste

La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien (p.190)

    Vous pourriez me demander pourquoi, si nous démontrons le bien, notre devise représente la vue du mal ; je vais vous l'expliquer : Notre intelligence qui a cette vue, semblable à un manomètre marque notre infériorité ; nous apercevons le mal que pour autant que nous en possédons. S'il n'est que le reflet de notre imperfection, ne devrions-nous pas baisser les yeux d'autant plus qu'il nous apparaît davantage dans nos semblables et ne devrions-nous pas rougir de prétendre travailler pour l'humanité plutôt que pour nous-même.

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.190

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>