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Swâmi Vivekânanda - Toute misère naît soit de la peur, soit d'un désir inassouvi

Publié le par antoiniste

    On nous enseigne, dès notre enfance, à ne faire attention qu'aux choses extérieures, jamais aux choses intérieures, et presque tous nous avons perdu la faculté d'observer ce mécanisme intérieur. C'est une rude besogne que d'enchaîner notre pensée, de l'empêcher de se détourner, puis de la concentrer toute sur elle-même afin qu'elle connaisse sa propre nature, afin qu'elle s'analyse elle-même. C'est pourlant là le seul moyen d'aborder scientifiquement un sujet.
    Cette science dont nous parlons, à quoi sert-elle ? D'abord le savoir est en lui-même la plus belle récompense du savoir ; il a aussi son utilité : il nous affranchit de toute misère. Pour l'homme qui, par l'analyse de sa propre intelligence, se trouve face à face avec quelque chose d'impérissable, de naturellement et éternellement pur et parfait, — finie sa misère, fini son malheur. Toute misère naît soit de la peur, soit d'un désir inassouvi. Que l'homme se convainque qu'il ne mourra jamais, il n'aura plus peur de la mort. Qu'il se sache parfait, il n'aura plus de vains désirs ; supprimez ces deux causes, vous tuez la misère ; vous créez le bonheur parfait, même pendant notre existence actuelle.

Râja-yoga (ou Conquête de la nature intérieure),
conférences faites en 1895-1896 à New York par le Swâmi Vivekânanda. (1910), p.8-9
source : gallica

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Les grandes entreprises seraient-elles des sectes

Publié le par antoiniste

Les grandes entreprises seraient-elles des sectes ?

- elles vous prennent énormément de temps
- elles vous prennent une bonne partie de votre salaire
- il y est interdit de critiquer les chefs
- on y forme un groupe qui se doit d'être souder et solidaire
- logo, emblème sont senser représenter le groupe et l'entreprise
- les stages et réunions y sont courants, y compris en dehors des horaires de travail (heures suplémentaires non payées, repas et soirée...)
- les harcelements moraux et parfois même sexuels y sont présents

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H.P.Blavatsky - le voile d'Isis

Publié le par antoiniste

    Comme ceux qui vécurent du temps des Psammétiques, nos philosophes d'à présent tâchent de « soulever le voile d'Isis », car Isis n'est que le symbole de la nature. Mais ils ne parviennent a contempler que ses formes physiques. L'âme qu'elles cachent se dérobe à leurs regards et la divine Mère ne leur répond pas. Certains anatomistes, incapables de voir l'esprit derrière les muscles, les nerfs et la matière terrestre qu'ils soulèvent de la pointe de leur scalpel, affirment maintenant que l'homme n'a point d'âme.

H.-P. Blavatsky, Isis dévoilée T. 1 (1915), p.91
source : gallica

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George Berkeley vers la fin de sa vie

Publié le par antoiniste

    Les controverses avec les libres penseurs, sa belle tentative d'évangélisation à Rhoode-Island, et ces années solitaires où le bon évêque anglican "habitant un canton sort reculé, entouré de pauvres, qui, faute d'un médecin dans les formes, avaient souvent recourt à lui". Durant ce quart de siècle, son âme et son intelligence, son coeur et ses conceptions se sont élevées du même essor paisible vers les hauteurs où, à force d'être bon et généreux, on voit se révéler plus claires les choses de l'esprit, et s'effacer, dans une insignifiance lointaine, le monde sensible. Au terme de sa carrière, l'ancien "ami des sens" avait doucement évolué et, avec ses préoccupations, le champ de son attention s'était déplacé d'un façon toute naturelle et imperceptible.

    On lit en effet dans Siris- the virtues of tar water (1747) :
72. To suppose that all distempers arising from very different, and, it may be, from contrary causes, can be cured by one and the same medicine, must seem chimerical. But it may with truth be affirmed, that the virtue of tar- water extends to a surprizing variety of cases very distant and unlike. This I have experienced in my neighbours, my family, and myself. And as I live in a remote corner among poor neighbours, who for want of a regular physician have often recourse to me, I have had frequent opportunities of trial, which convince me it is of so just a temperament as to be an enemy to all extremes. I have known it do great good in a cold watery constitution, as a cardiac and stomachic ; and at the same time allay heat and severish thirst in another. I have known it correct costive habits in some, and the contrary habit in others. Nor will this seem incredible, is it be considered that middle qualities naturally reduce the extreme. Warm water, sor instanee, mixed with hot and cold will lessen the heat in that, and the cold in this.

79. I have, known a bloody flux of long continuance, after divers medicines had been tried in vain, currd by tar- water. But that which I take to be the most speedy and effectual remedy in a bloody flux, is a clyster of an ounce of common brown rosin diffolved over a fire in two ounces of oil, and added to a pint of broth ; which not long since I had frequent occasion of trying, when that distemper was epidemical. Nor can I say that any to whom I advised it miscarried. This experiment I was led to make by the opinion I had of tar as a balsamic : and rosin is only tar inspissated.

82. The great force of tar-water, to correct the acrimony of the blood, appears in nothing more than in the cure of a gangrene, from an internal cause ; which was performed on a servant of my own, by prescribing the copious and constant use of tar-water for a few weeks. From my representing tar-water as good for so many things, some perhaps may conclude it is good for nothing. But charity obligeth me to say what I know, and what I think, howsoever it may be taken. Men may censure and object as they please, but I appeal to time and experiment. Effects misimputed, cases wrong told, circumstances overlooked, perhaps too, prejudices and partialities against truth, may for a time prevail and keep her at the bottom of her well, from whence nevertheless me emergeth sooner or later, and strikes the eyes of all who do not keep them shut.

source : Emile Mersch, Berkeley est-il empiriste ou spiritualiste ? (persee.fr)
George Berkeley, Siris- the virtues of tar water (1747)(archive.org)


    Négligée ou ignorée par les penseurs, Siris a été lue et relue, et traduite, à l'usage des malades, et aussi "des curés de campagne qui y trouveront un moyen facile d'exercer leur charité envers leurs paroissiens malades". Nous citons l'avertissement d'une édition liégeoise, sans date (Collette, Liège). La traduction est celle de Bouiller (Genève, 1748). L'éditeur - c'est caractéristique - ne donne que la partie pharmaceutique, et laisse de côté les considérations métaphysiques.

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H.P.Blavatsky - les hommes ont deux âmes

Publié le par antoiniste

    Ces philosophes soutenaient, d'accord avec les Hindous, que Dieu avait infusé dans la matière une parcelle de Son Divin Esprit qui anime et fait mouvoir chacune des molécules. Ils enseignaient que les hommes ont deux âmes, de nature diverse et différant tout a fait : l'une est périssable, c'est l'âme astrale ou le corps interne fluidique (le périsprit des spirites) ; l'autre est incorruptible et immortelle, c'est l'Augocidès ou parcelle de l'Esprit Divin. L'âme astrale, mortelle, périt à chaque changement graduel, au seuil de chaque nouvelle sphère, et se transforme, en se purifiant, a chaque nouvelle incarnation. L'homme astral, tout intangible et invisible qu'il puisse être pour nos sens mortels et terrestres, est encore composé de matière, subtile, il est vrai.

H.-P. Blavatsky, Isis dévoilée T. 1 (1915), p.89
source : gallica

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Swâmi Vivekânanda - Maîtriser l'univers tout entier

Publié le par antoiniste

    D'après le Râja Yoga, le monde extérieur n'est que la manifestation grossière du monde intérieur ou subtil. Le plus subtil est toujours la cause, et le plus grossier est l'effet. Ainsi le monde extérieur est l'effet et le monde intérieur la cause. De même, les forces extérieures sont simplement les parties les plus grossières d'un tout dont les forces intérieures sont les plus subtiles. Celui qui a su découvrir, qui a appris à diriger les forces intérieures, se rend maître de toute la nature. Le Yogi ne se propose rien moins que de maîtriser l'univers tout entier, de dominer toute la nature. Il veut en arriver au point où ce qu'on nomme « lois naturelles » n'aura plus d'influence sur lui, et où il pourra franchir leurs bornes, il sera maître de toute la nature aussi bien interne qu'externe. La civilisation et les progrès humains consistent simplement à dominer cette nature.

Râja-yoga (ou Conquête de la nature intérieure),
conférences faites en 1895-1896 à New York par le Swâmi Vivekânanda. (1910), p.13
source : gallica

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Berkeley et l'intelligence

Publié le par antoiniste

    L'intelligence est pour lui, non la faculté de l'être et de l'absolu, mais une fonction du monde sensible destinée à l'interprêter, à le causer même.

Emile Mersch, Berkeley est-il empiriste ou spiritualiste ?,p 253

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André Gide - L'immortelle n'a pas d'odeur

Publié le par antoiniste

    Du jour où je parvins à me persuader que je n’avais pas besoin d’être heureux, commença d’habiter en moi le bonheur ; oui, du jour où je me persuadai que je n’avais besoin de rien pour être heureux. Il semblait, après avoir donné le coup de pioche à l’égoïsme, que j’avais fait jaillir aussitôt de mon coeur une telle abondance de joie que j’en pusse abreuver tous les autres. Je compris que le meilleur enseignement est d’exemple. J’assumai mon bonheur comme une vocation.
    Eh quoi ! pensais-je alors, si ton âme avec ton corps doit se dissoudre, réalise au plus tôt ta joie. Si peut-être elle est immortelle, n’auras-tu pas l’éternité pour t’occuper à ce qui ne saurait intéresser tes sens ? Ce beau pays que tu traverses, vas-tu le dédaigner, te refuser à ses blandices, à cause qu’elles te seront bientôt enlevées ? Plus rapide est la traversée, plus avide soit ton regard ; plus précipitée est ta fuite, plus subite soit ton étreinte ! Pourquoi donc, amant d’un instant, embrasserais-je moins amoureusement ce que je sais que je ne pourrai pas retenir ? Âme inconstante, hâte-toi ! Sache que la fleur la plus belle est aussi la plus tôt fanée. Sur son parfum penche-toi vite. L’immortelle n’a pas d’odeur.
    Âme naturellement joyeuse, ne redoute plus rien de ce qui pourrait ternir la limpidité de ton chant.
Mais j’ai compris à présent que, permanent à tout ce qui passe, Dieu n’habite pas l’objet, mais l’amour ; et je sais à présent goûter la quiète éternité dans l’instant.

André Gide, Nouvelles nourritures terrestres (1935), p.12
source : ebooksgratuits.fr

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Hindouisme et Antoinisme

Publié le par antoiniste

    Dans le livre de Philippe Delorme, Les Aventuriers de Dieu, on aborde l'hindouïsme par la vie de Ramakrishna. Cela nous permet de voir les similitudes entre l'antoinisme et cette philosophie.
    Par exemple, dans le monde hindouiste, où ne s'impose aucune autorité ecclésiastique, n'importe qui peut bâtir un temple, afin de célébrer un évènement heureux ou de rendre grâce à une divinité (p.130).
    Dans l'antoinisme, c'est un adepte qui aura la pensée de construire un temple, et pour cela, il pourra y mettre son temps et son argent.
    Comme pour le Père, "il ne faudrait pas conclure que Ramakrishna condamne les lueurs de l'intelligence. "Il était tout bhakta au dehors, tout jnanin au dedans", dira de lui son disciple Vivekananda (p.145).
    Bhakti est "la dévotion" ou le service de pur amour envers Ishvara (le seigneur suprême en sanskrit).
    Jnana ou gyana est la connaissance, le savoir. Le jnana est toujours une connaissance d'ordre supérieur, métaphysique et intuitif.

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Nos enfants nous accuseront

Publié le par antoiniste

Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face, a décidé de réagir en faisant passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.

lien vers le site : http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/

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