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La Dame à la licorne - A mon seul désir

Publié le par antoiniste

illustration : La Dame à la Licorne - A mon seul désir (source : stanford.edu)

La Dame à la licorne est une série de six tapisseries datant de la fin du XVe siècle, que l'on peut voir au musée national du Moyen Âge (Thermes et Hôtel de Cluny, à Paris). Inspirées d'une légende allemande du XVe siècle, les tapisseries dites de « La Dame à la licorne » furent tissées dans les Flandres entre 1484 et 1500.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dame_à_la_licorne

La signification de la dernière tapisserie reste mystérieuse. Plusieurs interprétations ont ainsi été faites. L'une d'entre elles est particulièrement intéressante. "A Mon Seul Désir", tel est le nom attribué à cette merveilleuse tapisserie. Sur cette pièce, la Dame remet dans le coffre à bijoux le collier qu'elle portait sur les autres tapisseries. La signification la plus souvent retenue est celle du refus de la tentation, et de la renonciation aux cinq sens précédemment énoncés.
source : http://www.licornedecluny.com/docdamlicorn.htm

Selon une interprétation contraire (de Marie-Elisabeth Bruel, docteur ès Lettres, Attachée de Conservation du Patrimoine, responsable de l’Inventaire au Conseil Général de l’Allier (Auvergne)), les six tentures traditionnellement identifiées comme les cinq sens et "A mon seul désir" représenteraient six des Vertus allégoriques courtoises du Roman de la Rose de Guillaume de Lorris, soit respectivement : Oiseuse (la Vue), Richesse (le Toucher), Franchise (le Goût), Liesse (l'Ouïe), Beauté (l'Odorat), Largesse (A mon seul désir).
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dame_%C3%A0_la_licorne#Description

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Auguste Villers de l'Isle-Adam - Autre lieu, autre usage

Publié le par antoiniste

    Songe que, né en d'autres pays, tu penserais d'après d'autres usages, et qu'il n'est, pour l'Homme, d'autre vérité que celle qu'il accepte de croire entre toutes les autres, - aussi douteuses que celle qu'il choisit: choisis donc celle qui te rend un dieu.

Auguste Villiers de L'Isle-Adam, L'Eve Future
Flammarion, p.381, Livre VI, Chapitre VIII

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Théodore Flournoy - Le spiritisme est une religion

Publié le par antoiniste

    Ces dénégations n'empêchent point, d'ailleurs, les gens convaincus de continuer à croire à la toute-présence de ce bon génis, et d'apprendre à leurs enfants à le révérer, voire même à lui adresser leurs prières. Il ne faut pas oublier que le spiritisme est une religion. Cela explique également la considération mitigée qui entoure souvent les médiums, comme les prêtres. Il arrive que sans se priver le moins du monde d'en médire dès que l'on croit avoir des griefs contre eux, on leur prodique, d'autre part, les mêmes marques de respect qu'à ce que l'humanité a produit de plus sublime. J'ai connu tel salon où sur le meuble central et bien en vue, à la place d'honneur, deux photographies se fasaient endant dans des cadres de choix : d'un côté une tête de Christ d'un grand maître, de l'autre le portrait... de Mlle Hélène Smith. Chez d'autres croyants d'inspirations moins idéales mais plus pratiques, on ne conclut pas une affaire, on ne prend pas une décision grave, sans avoir consulté Léopold par l'intermédiaire d'Hélène, et les cas ne se comptent plus où il a fourni un renseignement important, évité une grosse perte d'argent, donné une prescription médicale efficace, etc.

Théodore Flournoy, Des Indes à la planète Mars (1900), p.77
source : gallica

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J.H.Rosny, La mort de la terre - Prophétie ?

Publié le par antoiniste

    Depuis cinq cents siècles, les hommes n'occupaient plus, sur la planète, que des îlots dérisoires. L'ombre de la déchéance avait de loin précédé les catastrophes. A des époques fort anciennes, aux premiers siècles de l'ère radio-active, on signale déjà la décroissance des eaux : maints savants prédisent que l'Humanité périra par la sécheresse. Mais quel effet ces prédictions pouvaient-elles produire sur des peuples qui voyaient des glaciers couvrir leurs montagnes, des rivières sans nombre arroser leurs sites, d'immenses mers battre leurs continents ? Pourtant, l'eau décroissait lentement, sûrement, absorbée par la terre et volatilisée dans le firmament (1). Puis, vinrent les fortes catastrophes. On vit d'extraordinaires remaniements du sol ; parfois, des tremblements de terre, en un seul jour, détruisaient dix ou vingt villes et des centaines de villages : de nouvelles chaînes de montagnes se formèrent, deux fois plus hautes que les antiques massifs des Alpes, des Andes ou de l'Himalaya ; l'eau tarissait de siècle en siècle. Ces énormes phénomènes s'aggravèrent encore. A la surface du soleil, des métamorphoses se décelaient qui, d'après des lois mal élucidées, retentirent sur notre pauvre globe. Il y eut un lamentable enchaînement de catastrophes : d'une part, elles haussèrent les hautes montagnes jusqu'à vingt-cinq et trente mille mètres ; d'autre part, elles firent disparaître d'immenses quantités d'eau.

(1) Dans les hautes régions atmosphériques, la vapeur d'eau fut de tout temps décomposée, par les rayons ultra-violets, en oxygène et en hydrogène : l'hydrogène s'échappait dans l'étendue interstellaire.

J.H.Rosny, La mort de la terre, p.19 (1912)
source : archive.org

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Le monde a t-il été créé en 7 jours ?

Publié le par antoiniste

    A voir sur Dailymotion.

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Der Bethlehem-Trip - Schwanger durch die Wüste - Funkhaus Europa

Publié le par antoiniste

Folge 10: Die Namensuche
Auf ihrem Trip durch die Wüste von Nazareth nach Bethlehem haben Mary und Joseph ausreichend Zeit, sich Namen für das noch ungeborene Kind zu überlegen. Da sie nicht wissen, ob es ein Mädchen oder ein Junge wird, schmökern sie in dem großen Buch der Vornamen nach beidem.

    * Autor/-in:Uli Höhmann
    * Länge:1:14 Minuten
    * Datum:Freitag, 11. Dezember 2009
    * Sendereihe:Café Mondial | Funkhaus Europa

source : Schwanger durch die Wüste - Funkhaus Europa - Radio Bremen

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Voltaire - La résurrection

Publié le par antoiniste

    "Je vois bien, dit-elle à l’oiseau, que vous êtes le phénix dont on m’avait tant parlé. Je suis prête à mourir d’étonnement et de joie. Je ne croyais point à la résurrection ; mais mon bonheur m’en a convaincue. — La résurrection, madame, lui dit le phénix, est la chose du monde la plus simple. Il n’est pas plus surprenant de naître deux fois qu’une. Tout est résurrection dans ce monde ; les chenilles ressuscitent en papillons ; un noyau mis en terre ressuscite en arbre ; tous les animaux ensevelis dans la terre ressuscitent en herbes, en plantes, et nourrissent d’autres animaux dont ils font bientôt une partie de la substance : toutes les particules qui composaient les corps sont changées en différents êtres. Il est vrai que je suis le seul à qui le puissant Orosmade ait fait la grâce de ressusciter dans sa propre nature. "

Voltaire, La Princesse de Babylone
Chapitre  IV
source : Wikisource

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Auguste Villers de l'Isle-Adam - Un pressentiment, un vertige, - ou dans un désir

Publié le par antoiniste

    - Oh! reprit Hadaly, c'était très raisonnable! Ainsi, tu oubliais, cependant, que la plus certaine de toutes les réalités, - celle, tu le sais bien, en qui nous sommes perdus et dont l'inévitable substance, eu nous, n'est qu'idéale - (je parle de l'Infini,) - n'est pas seulement que raisonnable. Nous en avons une lueur si faible, au contraire, que nulle raison, bien que constatant cette inconditionnelle nécessité, ne saurait en imaginer l'idée autrement que par un pressentiment, un vertige, - ou dans un désir.

Auguste Villiers de L'Isle-Adam, L'Eve Future
Flammarion, p.375, Livre VI, Chapitre VI

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Auguste Villers de l'Isle-Adam - Un pressentiment, un vertige, - ou dans un désir

Publié le par antoiniste

    - Oh! reprit Hadaly, c'était très raisonnable! Ainsi, tu oubliais, cependant, que la plus certaine de toutes les réalités, - celle, tu le sais bien, en qui nous sommes perdus et dont l'inévitable substance, eu nous, n'est qu'idéale - (je parle de l'Infini,) - n'est pas seulement que raisonnable. Nous en avons une lueur si faible, au contraire, que nulle raison, bien que constatant cette inconditionnelle nécessité, ne saurait en imaginer l'idée autrement que par un pressentiment, un vertige, - ou dans un désir.

Auguste Villiers de L'Isle-Adam, L'Eve Future
Flammarion, p.375, Livre VI, Chapitre VI

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Poitiers (Louis Barron - Le nouveau voyage de France (1899))

Publié le par antoiniste

    La vallée du Clain s'approfondit, des rochers grisâtres se dressent contre ses bords ; elle forme brusquement un angle avec la petite vallée de la Boivre, et dans cet angle, sur un promontoire aux pentes abruptes, élevé de quarante mètres au-dessus du niveau des deux rivières, Poitiers s'asseoit, sombre et rude, serré et figé, il semble, depuis les temps les plus lointains, entre des falaises calcaires et ses berges escarpées de Rochereuil. De hautes tours et des clochers le dominent, au pied desquels il sommeille, à n'en pas douter. Pas de chef-lieu de département plus tranquille. Il est loin, le temps où des milliers d'étudiants y fréquentaient les cours de l'Université, fondée au XVe siècle par le pape Eugène IV et le roi Charles VII.
    A peine aujourd'hui si deux ou trois cents légistes se font inscrire à son école de droit, et cette jeunesse ne vit certes pas plus follement que l'ancêtre
Dorante, du Menteur, dont les aventures et les exploits mirifiques n'étaient que sujet de comédie. On peut donc, sans crainte d'être troublé dans ses
contemplations archéologiques, s'engager dans le chemin de ronde de l'ancienne enceinte et se faufiler dans le mystérieux labyrinthe des rues muettes, que bordent souvent de chaque côté des murs nus cachant des jardins invisibles. Promenade intéressante, s'il en est.

Louis Barron, Le nouveau voyage de France (1899)
souce : gallica

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