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imagination de la matiere

Rapport fait au nom de la commission d'enquête sur les sectes (France)

Publié le par antoiniste

Les mouvements " guérisseurs "

On peut qualifier de " guérisseuses " les théories professant un mode de guérison non reconnu par la science médicale actuelle.

Le degré de dangerosité de ces théories varie suivant quelles complètent ou se substituent à des techniques plus scientifiques, qu'elles entraînent ou non des interactions avec des substances actives prescrites par des médecins.

Les mouvements guérisseurs sont extrêmement divers.

Un des plus anciens est le culte antoiniste, fondé par Louis Antoine à la fin du dernier siècle. La notion de maladie est niée, de même que celle de la mort (croyance en la réincarnation) : c'est l'intelligence qui crée la souffrance, c'est la seule foi en elle-même qui la supprime, et non l'intervention des professionnels de santé.

Le mouvement HUE France (branche française de l'Institute for Human and Universal Energy Reseach Inc - IHUERI) se rattache, lui, au courant plus Nouvel âge ou orientaliste. La thérapie proposée consiste à " injecter de l'énergie universelle dans l'organisme du patient (...) en débloquant les canaux d'énergie " , grâce à une action consistant à maintenir les chakras ouverts. L'ensemble des pathologies est couvert par les techniques de l'IHUERI.

Plus récent et d'apparence catholique, le groupe Invitation à la Vie Intense (IVI) a été fondé en 1977 par Yvonne Trubert. La doctrine, fondée sur l'affirmation du caractère bénéfique de certaines " harmonisations " et " vibrations " , emprunte à de multiples théories, y compris médicales.

Il est à signaler que les mouvements guérisseurs recrutent, dans des proportions non négligeables, parmi les professionnels de la santé, médicaux ou para-médicaux, ce qu'un des interlocuteurs de la Commission a expliqué de la manière suivante : " Aujourd'hui, de nombreux m- ce n'est pas moi qui prendrai position - les e classique. Ils cherchent donc des voies nouvelles dans les ms que l'on voit fleurir: mn particulier les m amen ÇÊJõai trouvous sommes en train dõe nouvel arrivant a ainsi la caution de ses confrante, jõallais dire sur un plan scientifique. Il entre donc dans la secte, il y dle. Tous les gourous que jõai ntelligence ! "

Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 22 décembre 1995.
RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE (1) SUR LES SECTES
source : http://www.assemblee-nationale.fr/rap-enq/r2468.asp

note : désolé pour la fin du texte mais il apparaît comme ça dans le rapport en ligne...

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Le Père Antoine a-t-il existé ?

Publié le par antoiniste

    Le christianisme n'est pas une fable. Il n'a pas été inventé par des prêtres cupides et rusés, avides de pouvoirs spirituels et temporels. Il n'a pas été inventé par les maîtres pour tenir leurs esclaves dans la soumission en leur faisant miroiter un au-delà où ils trouveraient la compensation de leurs humiliations et de l'acceptation de leur servitude. Les thèses mythistes sur Jésus ne tiennent pas la route.
    Mais le cœur de la prédication chrétienne avec son caractère apocalyptique et eschatologique montre aussi que la vérité éventuelle du message prêché ne peut pas se démontrer sur le terrain de l'histoire. Les disciples du Christ ne peuvent pas se revendiquer d'un fait historique.
    La prédication chrétienne repose en définitive sur un mythe. L'envoyé de Dieu vient bientôt juger le monde et y établir la seigneurie de son créateur. Or qu'est-ce qu'un mythe? «  Muthos représente la parole vraie, non pas au sens de ce qui est judicieusement pensé et qui a force de preuve, mais du donné factuel, de ce qui s’est révélé, de ce qui est vénéré, et par là cette parole se distingue de toute autre énonciation. » Le mythe est la parole la plus vraie, parce qu'elle est donnée. Le christianisme est né du jour où on a substitué au mythe chrétien, une théologie chrétienne, c'est-à-dire un discours sur Dieu conçu comme une catégorie intellectuelle soumise au raisonnement et à la démonstration. Il s'est fourvoyé le jour où, pour exister, il s'est livré à la philosophie comme le paganisme antique avait péri le jour où la critique philosophique s'était emparé des mythes d'Homère et d'Hésiode soit-disant pour les sauvegarder en en restituant le sens symbolique.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Origines_du_christianisme#Mythe.2C_histoire.2C_fable


    Qu'en est-il de l'antoinisme et du Père Antoine ? Jésus-Christ a-t-il existé ? Le Père Antoine a-t-il existé ? Le spiritisme existe-t-il encore comme il en était à l'époque de Louis Antoine.
    Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le fils de Dieu, le Messie envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus est appelé Îsâ et est un prophète majeur. Rabbin hérétique pour les juifs.
    Quant au Père, il disait lui-même :
    "Toute révélation émane de Dieu, sa base est donc toujours la même ; les mots ni les phrases n'y sont rien ; seule la morale qui en découle, qui est amour divin, est tout.
    C'est ainsi qu'il faut apprécier mon enseignement. Je ne dirai pas que je suis venu en mission, je dis plutôt à l'épreuve, car il est de mon devoir de respecter cette révélation autant que j'ai voulu l'enseigner." (La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.193).

    Pierre Debouxhtay finit son petit opuscule, en 1945, par ce passage :
    "Mais l'exactitude minutieuse à reconstituer la physionomie des personnages contribue parfois à faire de ceux-ci des énigmes. Plus on fouille les replis et les recoins de leur vie, plus leur figure morale s'enveloppe de brumes, d'incertitudes ; bref, plus on sait, moins on connaît ! Qu'y faire ? Ne vaut-il pas mieux tenir compte de la complexité des âmes et conserver le mystère ?" (Pierre Debouxhtay, l'Antoinisme, 1945, p.30). Notons ici que Pierre Debouxtay adopte lui-même l'Enseignement (même s'il n'est pas propre uniquement à l'Antoinime) : "Le travail donne les connaissances et l'épreuve le savoir" (Phrase sur la couverture des Unitifs)
    Mais il le commence aussi par cette phrase :
    "Culte à visée universalistes, l'Antoinisme est, croyons-nous, un phénomène social unique en Wallonie ; que dans la suite il s'étiole ou continue à provigner peu importe : il mérite d'être étudié impartialement." (Pierre Debouxhtay, l'Antoinisme, 1945, p.1-2).

    C'est l'objet de ce site : qui présente la vie du Père mais aussi des gens qui l'ont entourés et qui se sont nourris de sa Révélation. Mais qui présente aussi l'histoire de l'Antoinisme des origines (avec ses sources) à aujourd'hui.
    Mais il ne s'agira que de ma propre compréhension et conception du Père et de l'Antoinisme. C'est la raison pour laquelle la page d'accueil précise que ce n'est pas la personnalité du Père présenté ici qui pourrait aider, mais bien la compréhension que vous en avez vous-même qui pourra vous guider vers la Lumière.
    Ainsi on peut bien se demander si le Père Antoine a existé comme on le présente : il n'a abordé que très peu sa vie dans son Enseignement : plus dans les premiers Enseignements qu'il a détruit car "on consruit maintenant pour détruire demain"., mais très peu dans la Révélation, un peu plus dans le Développement. Si le Père a existé, lui-seul avait conscience de lui comme il était vraiment, nous ne pouvons que nous en faire une conception fausse et indirecte. Et comme le Père le dit : "nous ne devons pas ignorer que le temps et la distance n'existent que matériellement, tout ce qui est réel, est éternel, c'est-à-dire que le passé et l'avenir sont le présent." (Le Développement de l'OEuvre Révélée, Nous sommes tous des Dieux, p.93).

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Jésus n'est pas né son jour de naissance

Publié le par antoiniste

    L'année de sa naissance n'est pas non plus connue précisément. Les dates retenues peuvent osciller entre -9 et -2. Les évangiles selon Matthieu et selon Luc la situent sous le règne d'Hérode Ier le Grand dont le long règne s'achève en 4 avant notre ère. L'estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 7 à 5 avant notre ère.
    Il est paradoxal que Jésus de Nazareth puisse être né « avant Jésus Christ » : l'origine de l'ère commune est en effet censée être la naissance du Christ. Mais ce début de l'ère chrétienne (l'Anno Domini), qui ne s'est imposé progressivement en Europe qu'à partir du Ier millénaire, a été fixé d'après les travaux du moine Denys le Petit réalisés au VIe siècle, que l'on sait à présent être erronés et, si le calendrier historique a été précisé depuis, son origine conventionnelle n'a pas été modifiée.
    La naissance de Jésus (la Nativité) est traditionnellement fêtée le 25 décembre, à Noël, mais cette date est entièrement conventionnelle, et n'a rien d'un « anniversaire ». Elle aurait été fixée dans l'Occident latin au IVe siècle, possiblement en 354, pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus, célébrée à cette date à l'instar de la naissance du dieu Mithra, né un 25 décembre ; le choix de cette fête permettait une assimilation de la venue du Christ - « Soleil de justice » - à la remontée du soleil après le solstice d'hiver. Avant cette date, la Nativité était fêtée le 6 janvier et l'est encore par l’Église arménienne apostolique, alors que l’Église catholique romaine y fête aujourd’hui l’Épiphanie ou Théophanie (baptême de Jésus dans le Jourdain, évènement que les plus anciennes Églises pré-romaines utilisaient comme acte de « naissance » du Christ). Si l'on en croit l'évangile selon Luc, qui raconte qu'« il y avait des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux », cela rend peu vraisemblable l'idée d'une naissance durant la saison hivernale, rigoureuse dans cette région.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_de_Nazareth#Origines

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H.P. Blavatsky - La vie est un rêve

Publié le par antoiniste

    Dans l'allégorie du chariot tiré par les chevaux ailés, donnée dans le Phaedre, il représente la nature psychique sous une apparence composée ou double ; le thumos, ou partie épithumétique, est formé de la substance du monde des phénomènes et le θυμοειδές, thumoeides, dont l'essence est en relation avec le monde éternel. La vie terrestre actuelle est une chute et une punition. L'âme réside dans « le tombeau que nous nommons le corps », et, dans son état incorporé, avant d'avoir été soumis à la discipline de l'éducation, l'élément noëtique, ou spirituel, est « dormant ». Par conséquent, la vie est un rêve, plutôt qu'une réalité. Comme les captifs dans une grotte souterraine, ainsi qu'il le décrit dans La République, le dos étant tourné à la lumière, nous ne percevons que l'ombre des objets et nous nous imaginons que ce sont les objets eux-mêmes. N'est-ce pas là la notion de Maya, l'illusion des sens de la vie physique, qui est un des traits caractéristiques de la philosophie bouddhiste ? Mais si nous ne nous sommes pas complètement abandonnés à notre nature sensuelle, ces ombres éveillent en nous le souvenir d'un monde plus élevé que nous avons habité autrefois ? « L'esprit intime garde un souvenir vague et indéfini de son état de félicité anté-natale, ainsi qu'une aspiration instinctive et proleptique de son retour. » Il appartient à la discipline de la philosophie de l'arracher à la servitude des sens, de l'élever jusqu'à l'empyrée de la pensée pure, à la vision de la bonté, de la beauté et de la vérité éternelles.
H.P. Blavasty, Isis dévoilée, p.21-22
source : gallica

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Comment nos sens nous trompent - yeux ouverts ou fermés

Publié le par antoiniste

source : gigistudio.over-blog.com

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La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.191)

Publié le par antoiniste

    Désirant alors être plus heureuse, elle [l'intelligence] croit que les autres devraient sortir de leur naturel, faire le bien. Mais c'est ce bien qui est le mal, car il consisterait dans l'hypocrisie, dans cette apparence dont nous avons raisonné, de laquelle on devrait s'entretenir pour nous satisfaire, car notre vue du mal nous empêche de supporter quelqu'un qui s'adresse à nous sans être froissé par sa réalité naturelle.

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.191

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.187)

Publié le par antoiniste

La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien (p.187)

    Ne pouvant rien recevoir que par nos sens, ses attributs, nous éclairent seulement pour tout ce qui est indispensable matériellement. Ignorant ainsi notre propre essence, nous sommes incapables de concevoir la vie spirituelle.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.187

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.185)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.185)

    Nous voyons dans cette histoire que Adam pose la première pierre à la science qui est la vue du mal, vue de la matière. Celle-ci s'efforce de raisonner tous les phénomènes de la pensée par le nombre, la qualité, la disposition des cellules cérébrales. Rien d'étonnant à ce qu'elle en vienne à nier l'âme, le principe spirituel puisqu'elle ne se base que sur cette matière ; il lui serait impossible d'admettre sérieusement rien qui soit en dehors d'elle.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.185

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.182)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.182)

    Sans nous être rendu compte du but de la vie, nous recherchons le bonheur dans l'imperfection, mais ce bonheur n'est qu'apparent, il ne fait qu'augmenter nos faiblesses et nous empêche d'autant plus de supporter la réalité, Dieu, puisque, dans l'incarnation, nous sommes dans l'opposé de la réalité.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.182

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.181)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.181)

    L'imperfection proprement dite n'est pas là où nous nous la figurons ; elle consiste en tout notre être matériel qui est tout l'opposé de perfection. Nous pourrions croire en un Dieu et nous imaginer que nous Le servons bien tandis que nous ferions tout le contraire, car nous ne voyons le bien qu'artificiellement, c'est-à-dire par l'intermédiaire d'un sens matériel, par l'intelligence qui voit de même le mal dans ce qui est bien.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.181

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