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imagination de la matiere

What a wonderful world

Publié le par antoiniste

Ou comment une chanson qui chante la beauté du monde et des gens se tranforme en chanson indésirable."Nous nous égarons [...] en nous appuyant sur des termes de comparaison qui nous montrent le bien dans le mal et le mal dans le bien, puisque seule la réalité nous froisse."
Le Couronnement de l'OEuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.XXII

"What a wonderfull world" de Louis Armstrong après les attentats du 11 septembre qui ont été interdites d'antennes aux USA pendant un bon mois. (cf. wikipedia)

On peut écouter la merveilleuse version d'Israel IZ Kamakawiwo'ole :



Somewhere, over the rainbow, way up high,
And the dreams that you dreamed of, Once in a lullaby.
Oh, somewhere over the rainbow, blue birds fly,
And the dreams that you dreamed of, Dreams really do come true.

Someday, I'll wish upon a star,
Wake up where the clouds are far behind me.
Where trouble melts like lemon drops,
High above the chimney top,
That's where you'll find me.

Oh, somewhere, over the rainbow, bluebirds fly,
And the dreams that you dare to. Oh why, oh why can't I..?

Well, I see trees of green and red roses too,
I'll watch them bloom for me and you.
And I think to myself: What a wonderful world..!

Well, I see skies of blue and I see clouds of white,
And the brightness of day.
I like the dark and I think to myself:
What a wonderful world..!

The colors of the rainbow, so pretty in the sky,
Are also on the faces of people passing by.
I see friends shaking hands, saying, "How do you do?"
They're really saying, " I...I love you!"

I hear babies cry, and I watch them grow,
They'll learn much more than we'll know.
And I think to myself: What a wonderful world..!

Someday, I'll wish upon a star,
Wake up where the clouds are far behind me.
Where trouble melts like lemon drops,
High above the chimney top,
That's where you'll find me.

Oh, somewhere, over the rainbow, way up high.
And the dreams that you dare to, Oh why, oh why can't I..?

 

music by Harold Arlen and lyrics by Yip Harburg

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La Dame à la licorne - A mon seul désir

Publié le par antoiniste

illustration : La Dame à la Licorne - A mon seul désir (source : stanford.edu)

La Dame à la licorne est une série de six tapisseries datant de la fin du XVe siècle, que l'on peut voir au musée national du Moyen Âge (Thermes et Hôtel de Cluny, à Paris). Inspirées d'une légende allemande du XVe siècle, les tapisseries dites de « La Dame à la licorne » furent tissées dans les Flandres entre 1484 et 1500.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dame_à_la_licorne

La signification de la dernière tapisserie reste mystérieuse. Plusieurs interprétations ont ainsi été faites. L'une d'entre elles est particulièrement intéressante. "A Mon Seul Désir", tel est le nom attribué à cette merveilleuse tapisserie. Sur cette pièce, la Dame remet dans le coffre à bijoux le collier qu'elle portait sur les autres tapisseries. La signification la plus souvent retenue est celle du refus de la tentation, et de la renonciation aux cinq sens précédemment énoncés.
source : http://www.licornedecluny.com/docdamlicorn.htm

Selon une interprétation contraire (de Marie-Elisabeth Bruel, docteur ès Lettres, Attachée de Conservation du Patrimoine, responsable de l’Inventaire au Conseil Général de l’Allier (Auvergne)), les six tentures traditionnellement identifiées comme les cinq sens et "A mon seul désir" représenteraient six des Vertus allégoriques courtoises du Roman de la Rose de Guillaume de Lorris, soit respectivement : Oiseuse (la Vue), Richesse (le Toucher), Franchise (le Goût), Liesse (l'Ouïe), Beauté (l'Odorat), Largesse (A mon seul désir).
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dame_%C3%A0_la_licorne#Description

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Auguste Villers de l'Isle-Adam - Autre lieu, autre usage

Publié le par antoiniste

    Songe que, né en d'autres pays, tu penserais d'après d'autres usages, et qu'il n'est, pour l'Homme, d'autre vérité que celle qu'il accepte de croire entre toutes les autres, - aussi douteuses que celle qu'il choisit: choisis donc celle qui te rend un dieu.

Auguste Villiers de L'Isle-Adam, L'Eve Future
Flammarion, p.381, Livre VI, Chapitre VIII

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J.H.Rosny, La mort de la terre - Prophétie ?

Publié le par antoiniste

    Depuis cinq cents siècles, les hommes n'occupaient plus, sur la planète, que des îlots dérisoires. L'ombre de la déchéance avait de loin précédé les catastrophes. A des époques fort anciennes, aux premiers siècles de l'ère radio-active, on signale déjà la décroissance des eaux : maints savants prédisent que l'Humanité périra par la sécheresse. Mais quel effet ces prédictions pouvaient-elles produire sur des peuples qui voyaient des glaciers couvrir leurs montagnes, des rivières sans nombre arroser leurs sites, d'immenses mers battre leurs continents ? Pourtant, l'eau décroissait lentement, sûrement, absorbée par la terre et volatilisée dans le firmament (1). Puis, vinrent les fortes catastrophes. On vit d'extraordinaires remaniements du sol ; parfois, des tremblements de terre, en un seul jour, détruisaient dix ou vingt villes et des centaines de villages : de nouvelles chaînes de montagnes se formèrent, deux fois plus hautes que les antiques massifs des Alpes, des Andes ou de l'Himalaya ; l'eau tarissait de siècle en siècle. Ces énormes phénomènes s'aggravèrent encore. A la surface du soleil, des métamorphoses se décelaient qui, d'après des lois mal élucidées, retentirent sur notre pauvre globe. Il y eut un lamentable enchaînement de catastrophes : d'une part, elles haussèrent les hautes montagnes jusqu'à vingt-cinq et trente mille mètres ; d'autre part, elles firent disparaître d'immenses quantités d'eau.

(1) Dans les hautes régions atmosphériques, la vapeur d'eau fut de tout temps décomposée, par les rayons ultra-violets, en oxygène et en hydrogène : l'hydrogène s'échappait dans l'étendue interstellaire.

J.H.Rosny, La mort de la terre, p.19 (1912)
source : archive.org

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André Baillon - On s'illusionne

Publié le par antoiniste

    Pourtant il ne ment pas. Personne ici ne ment. On s'illusionne. Journaliste quand on n'était qu'un nègre, le pape quand on est un pauvre fou, la réalité a changé de nez et ce nez n'est pas plus bête qu'un autre.

André Baillon, Chalet 1, p.186
Cambourakis, Paris, 2009

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Nous voyons tous le monde différemment - Les Wallons de Suède

Publié le par antoiniste

Vers 1920, à une époque où la présence wallonne tend à s’effacer, naît dans le journal du syndicat des métallurgistes suédois le mythe du travailleur wallon à la fois fort et doté d’une vive conscience de classe transposé dans le passé. Ce journal, Metallarbetaren, écrit ces lignes étonnantes : « Les Wallons sont plus forts que les Flamands (les habitants germaniques de la Belgique), plus maigres, plus nerveux, plus sains, et ils vivent plus longtemps. Leur habileté et leur professionnalisme sont supérieurs à ceux des Flamands. Ils dépassent les Français en ténacité et ardeur – qualités qui ont favorisé leur immigration en Suède. Mais leur impétuosité passionnée les fait ressembler au peuple français. » (3 juin 1922). S’invente le mythe du Wallon capable de résister syndicalement, notamment par la grève, proposé comme modèle aux Suédois.

Anders Florén et Maths Isacson, dans De fer et de feu, l’émigration wallonne vers la Suède (2003), écrivent : « Sans doute existait-il, en ces temps difficiles de crise, un fort besoin de modèles, et les Wallons offraient-ils une incarnation idéale des valeurs que le syndicat des métallurgistes entendait promouvoir. » Le choc de l’émigration wallonne en Suède s’est donc révélé durable, jusqu’à incarner le mythe d’un wallon, héros syndical, qui ne correspond pas à la réalité historique des XVIIe et XVIIIe siècles ni à la réalité des années 20 en Suède.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wallons_de_Su%C3%A8de

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Ivan Illich - La réalité frabriquée

Publié le par antoiniste

    Je vis dans une réalité fabriquée, constamment plus éloignée de la création. Je sais aujourd'hui ce que cela signifie et quelles horreurs menacent chacun de nous.

Ivan Illich, Le renoncement à la santé
Repris du site Sorceresses Reborn / Le Cercle des Sorcières Disparues

source : http://olivier.hammam.free.fr/imports/auteurs/illich/renoncement-sante.htm

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Animaux, excrément de notre imperfection

Publié le par antoiniste

    Une preuve de ce que j'ai dit tantôt que les anciennes croyances avaient fait de l'animal leur Dieu, c'est que nous sommes animaux nous-mêmes. [...]
    L'animal n'est que l'excrément de notre imperfection ; voyons où il prend naissance, nous en trouverons la raison ; il est facile de savoir d'où il provient.
    Notons bien que les animaux n'ont pas une individualité comme on pourrait le supposer ; ils sortent en grand nombre de la même individualité dont ils se détachent partiellement pour faciliter le développement de l'ensemble. S'ils devaient s'élever jusqu'à l'état humain et continuer progressivement, il y a longtemps que le monde en regorgerait. Il en faut des milliards pour composer une individualité qui se déploie dans l'incarnation, mais au fur et à mesure que ces êtres se développent, ils se restreignent de plus en plus et à la suite de multiples existences, ils se réduisent, par sélection, à l'unité. Voilà comment se forment les différentes espèces d'animaux. Ils correspondent à notre imperfection qui est seule leur raison d'être, car nous devons savoir que l'animal n'existe qu'en apparence. Ne croyons pas que nous passons par le règne animal, il n'en est pas ainsi ; il nous prépare seulement les éléments nécessaires à la formation de notre individualité apparente ou autrement dit matérielle.

La Révélation, Unité individuelle de l'ensemble, p.XI-XII

    Que comprendre : d'un côté "nous sommes animaux nous-mêmes", et de l'autre "Ne croyons pas que nous passons par le règne animal, il n'en est pas ainsi".

    Par notre aspect, pour le Père nous sommes un animal ("individualité apparente ou autrement dit matérielle"), mais dans notre filière des incarnations, nous ne passons pas (comme le croient les Bouddhistes et Hindouistes) par d'autres espèces d'animaux pour progresser. Car pour le Père, nous progressons toujours : si arrivé à l'état d'Humain, nous repassions par l'état d'espèces autres qu'humains, alors nous régresserions. Ce qui ne peut être vrai pour le Père.

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Auguste Villers de l'Isle-Adam - L'illusion

Publié le par antoiniste

    Oh! qui donc serait assez étrange, sous le soleil, pour essayer de s'imaginer qu'il ne joue pas la comédie jusqu'à la mort? Ceux-là seuls qui ne savent pas leurs rôles prétendent le contraire. Tout le monde la joue! forcément! Et chacun avec soi-même. Être sincère? Voilà le seul rêve tout à fait irréalisable. Sincère! Comment serait-ce possible, puisqu'on ne sait rien? puisque personne n'est, vraiment, persuadé de rien! puisque l'on ne se connaît pas soi-même? - L'on voudrait convaincre son prochain que l'on est, soi-même, convaincu d'une chose - (alors que, dans la conscience mal étouffée, l'on entend, l'on voit, l'on sent le douteux de cette même chose)! - Et pourquoi? Pour se magnifier d'une foi d'ailleurs toute fictive, dont personne n'est dupe une seconde et que l'interlocuteur ne feint d'admettre... qu'afin qu'il lui soit rendu la pareille tout à l'heure. Comédie, vous dis-je. Mais si l'on pouvait être sincère, aucune société ne durerait une heure, - chacun passant l'existence à se donner de perpétuels démentis, vous le savez! Je défie l'homme le plus franc d'être sincère une minute sans se faire casser la figure ou se trouver dans la nécessité de la briser à ses semblables. Encore une fois, que savons-nous, pour oser émettre une opinion sur quoi que ce soit qui ne soit pas relative à mille influences de siècle, de milieux, de dispositions d'esprit, etc. - En amour? Ah! si deux amants pouvaient jamais se voir réellement, tels qu'ils sont, et savoir, réellement, ce qu'ils pensent ainsi que la façon dont ils sont conçus l'un par l'autre, leur passion s'envolerait à la minute! Heureusement pour eux ils oublient toujours cette loi physique inéluctable: «deux atomes ne peuvent se toucher.» Et ils ne se pénètrent que dans cette infinie illusion de leur rêve, incarnée dans l'enfant, et dont se perpétue la race humaine.
    Sans l'illusion, tout périt. On ne l'évite pas. L'illusion, c'est la lumière! Regardez le ciel au-dessus des couches atmosphériques de la terre, à quatre ou cinq lieues, seulement, d'élévation: vous voyez un abîme couleur d'encre, parsemé de tisons rouges de nul éclat. Ce sont donc les nuages, symboles de l'Illusion, qui nous font la Lumière! Sans eux, les Ténèbres. Notre ciel joue donc lui-même la comédie de la Lumière - et nous devons nous régler sur son exemple sacré.

Auguste Villiers de L'Isle-Adam, L'Eve Future
Flammarion, p.287, Livre V, Chapitre II

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La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158-59

Publié le par antoiniste

    Nous disons que la matière n'existe pas parce que nous en avons surmonté l'imagination.
    Nous en trouvons la preuve dans la guérison de maladies : un guérisseur quelque peu expérimenté sent la foi du malade et peut lui dire : " Vous êtes guéri ". Il coupe littéralement le fluide qui le terrassait, c'est-à-dire son imagination ; il ne va pas directement au mal mais à sa cause. Voici une constatation qui peut être grandement utile à ceux qui sont au contact de personnes souffrantes : certaines sont accablées de s'imaginer qu'elles ont une maladie grave, qu'il va leur survenir quelque désagrément. Cette pensée les tourmente moralement ; or toute personne qui présume avoir telle ou telle affection, souffre atrocement ; c'est la preuve qu'elle ne l'a pas, car si elle en était réellement atteinte, elle n'en souffrirait pas moralement puisqu'il n'y a que le doute qui puisse nous accabler ; dans la vérité il n'y a pas de souffrance morale.

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158-59

Nota bene : ce raisonnement est à rapprocher de l'effet placebo, et de la somatisation.

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