Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

imagination de la matiere

La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu (p.167)

Publié le par antoiniste

    Si nous palpons la matière avec de la matière, le doute nous dit qu'elle existe ; mais la ressentant de moins en moins, à mesure que nous progressons, nous nous en trouvons débarrassés en partie ; c'est ce qui nous démontre le degré de notre élévation.

La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu, p.167

Voir les commentaires

La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu (p.166-67)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu (p.166-67)

 

    Dieu dans sa bonté permettrait-Il de nous imposer la matière que pour aller à Lui, puisque c'est de ce fardeau que découlent toutes nos souffrances ? Ne donnerait-Il pas sujet de Le haïr plutôt que de L'aimer ? Si elle existe, elle ne peut venir que de Dieu. Il est alors l'auteur de tout ce qui nous afflige. Mais pourrait-il surgir d'une bonté infinie, la moindre parcelle de mal ? Dieu peut-Il avoir fait une telle action, créer la matière qui nous accable ? Soyons plus catégoriques : si la matière existe, Dieu ne peut exister.

La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu, p.166-67

Voir les commentaires

Nous créons le monde - Calendrier lunaire pour Décembre 2009-Blue Moon

Publié le par antoiniste

Une lune bleue est une pleine lune qui n'est pas chronométrée à la tendance mensuelle régulière. La plupart des années ont douze pleines lunes qui se produisent environ tous les mois, mais en plus de ces douze cycles complets lunaire, chaque année du calendrier solaire contient un excès d'environ onze jours par rapport à l'année lunaire. Les jours supplémentaires s'accumulent, de sorte que tous les deux ou trois ans (en moyenne environ tous 2,7154 années), il ya une pleine lune d'appoint. La lune supplémentaire est appelée une «lune bleue».


A blue moon is a full moon that is not timed to the regular monthly pattern. Most years have twelve full moons which occur approximately monthly, but in addition to those twelve full lunar cycles, each solar calendar year contains an excess of roughly eleven days compared to the lunar year. The extra days accumulate, so that every two or three years (on average about every 2.7154 years), there is an extra full moon. The extra moon is called a "blue moon."

source : wikipedia/en

Voir les commentaires

André Gide - Les fantômes et les monstres de notre esprit

Publié le par antoiniste

    Mais comme il advient surtout, le grief imaginaire l'emportait sur l'imputation précise : ah ! que la vie serait belle et notre misère supportable, si nous nous contentions des maux réels sans prêter l'oreille aux fantômes et aux monstres de notre esprit...

André Gide, La symphonie pastorale, Premier cahier, 8 mars
Le Livre de Poche, 1952, p.68

Voir les commentaires

Simone de Beauvoir - La couleur de l'indifférence

Publié le par antoiniste

    Je m'assis sous le tilleul, à sa place. Je regardai les ombres violentes, les blancs crus, je respirai l'odeur des magnolias ; mais les lumières et les parfums ne me parlaient pas ; cette journée n'était pas pour moi ; elle restait en suspens, elle réclamait d'être vécue par Marianne. Marianne ne la vivait pas et je ne pouvais pas me substituer à elle. En même temps que Marianne un monde avait sombré, un monde qui n'émergerait plus jamais à la lumière. Maintenant toutes les fleurs s'étaient mises à se ressembler, les nuances du ciel s'étaient confondues, et les journées n'auraient plus qu'une seule couleur : la couleur de l'indifférence.

Simone de Beauvoir, Tous les hommes sont mortels
Folio n°533, Paris, 1992 (p.439)

Voir les commentaires

Rapport entre la conscience et l'écoulement du temps

Publié le par antoiniste

Tout le monde a très probablement remarqué le fait suivant :

    * Lorsqu’on vit une expérience désagréable, le temps semble s’écouler plus lentement.
    * Lorsqu’on vit une expérience agréable, le temps semble s’écouler plus rapidement.

Cette constatation nous mène à nous poser une question fondamentale. Puisque l’écoulement du temps nous paraît si différente selon les moments, qu’en est-il de l’écoulement réel du temps indépendamment de nous ?

Nous avons une sensation de l’écoulement du temps, mais cette sensation étant différente selon les moments, nous pouvons penser que l’écoulement du temps que nous croyons réelle n’est peut-être qu’une illusion, une sensation programmée dans notre cerveau. À quelle vitesse le temps peut-il s’écouler si nous-mêmes avons une perception si variable de son écoulement ?

Frank Tipler introduit une notion de temps subjectif qui se distingue du temps physique. Selon Tipler, une unité de temps subjectif correspond à une information traitée (l'esprit étant considéré comme un un système de traitement). La sensation d'écoulement du temps serait donc différente selon la quantité d'information que l'esprit humain est en mesure de traiter et donc dépendrait du stade d'évolution de celui-ci.

Des considérations en théorie des cordes amènent à penser que le temps physique ne s'écoule pas. La conscience parcourrait le temps qui est figé, un peu comme une voiture parcourt une route.

La situation se complique lorsque l'on se place dans le cadre de la théorie d'Everett. Dans ce cadre, l'évolution du monde n'est pas linéaire mais arborescente. À chaque instant l'évolution emprunte simultanément toutes les possibilités prévues par la mécanique quantique, et on peut alors légitimement se poser la question de savoir ce qu'il advient de la conscience individuelle. Notre conscience se divise-t-elle aussi pour coexister simultanément dans des mondes parallèles ? Paul Jorion répond négativement à cette question. Selon lui, la conscience emprunterait le chemin d'évolution qui est le plus favorable pour elle.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_et_conscience

Voir les commentaires

Nous créons le monde - Phénomènes sociologiques

Publié le par antoiniste

Philip J. Klass a proposé une hypothèse générale pour les vagues d’ovnis : « Lorsque la couverture médiatique conduit le public à croire qu'il y a des ovnis dans les environs, il y a de nombreux objets naturels ou artificiels qui, particulièrement lorsqu'ils sont vus la nuit, peuvent prendre des caractéristiques inhabituelles dans l'esprit d'un observateur plein d'espoir. Leurs observations d'ovnis s'ajoutent en retour à l'excitation de masse, ce qui encourage encore plus de témoins à chercher à voir des ovnis. Cette situation se nourrit d'elle-même jusqu'à ce que les médias perdent leur intérêt pour le sujet, et alors le phénomène retombe. » Ce phénomène de contagion sociologique est assez proche de l'hystérie collective.

Certains enquêteurs peuvent influencer volontairement ou involontairement le témoin en posant des questions guidantes. Il suffit que l'enquêteur pose des questions « orientées » pour fausser le témoignage et le rendre plus étrange. Ce phénomène de distorsion du témoignage assez proche de la suggestion est bien connu des psychologues et a été abondamment étudié, notamment par Elisabeth Loftus.


Le cas de Beert

En novembre 1975, cinq personnes déposèrent à la rédaction d'un journal belge néerlandophone une photographie de ce qu'ils appelèrent le cas du siècle. Le journal publia la photo avec un article demandant s'il y avait des témoins. La rédaction fut assaillie de coups de fils de témoins qui jurèrent avoir vu exactement le même objet. Ce fut une mini-vague d'ovnis. Après quelques jours les cinq personnes reconnurent que le cliché était un faux. L'expérience montra qu'à partir d'un faux cas (ici un canular), on peut engendrer d'autres témoignages tout aussi faux par la simple contagion psychologique.
Les croyants crièrent au scandale sans pouvoir invalider la justesse de la démonstration.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_sociopsychologique

Voir les commentaires

Nous voyons tous le monde différemment - the World in the head of George Bush

Publié le par antoiniste

Voir les commentaires

Comment nos sens nous trompent - Le rêve du papillon

Publié le par antoiniste

    L'idée que toute existence est discutable, que toute perception peut être trompeuse, que tout jugement peut être renversé, que toute affirmation qui paraît objective renferme une part secrète d'arbitraire, cette idée court le monde depuis que le pensée a laissé ses premières traces.
    C'est une histoire chinoise, extrêmement célèbre, qui est au centre de ces hésitations de l'esprit. Tchouang-Tseu nous l'a rapportée.
    Un homme rêve qu'il est un papillon. il voltige légèrement de fleur en fleur, ouvrant et refermant ses ailes, sans le plus léger souvenir de sa nature humaine.
    Quand il se réveille, il s'aperçoit avec étonnement qu'il est un homme. Mais est-il un homme qui vient de rêver qu'il était un papillon ? Ou un papillon en train de rêver qu'il est un homme ?
    On dit qu'il ne put jamais répondre à cette question.

Jean-Claude Carrière, Le cercle des menteurs, Contes philosophiques du monde entier
France Loisirs, Paris, 1998 (p.73)

Voir les commentaires

Ayn Rand - The Cult of Moral Grayness

Publié le par antoiniste

"The Cult of Moral Grayness"
by Ayn Rand
(published in THE OBJECTIVIST NEWSLETTER, June, 1964,
and included as chapter 9 in the book, THE VIRTUE OF SELFISHNESS):
-------

     One of the most eloquent symptoms of the moral bankruptcy of today's culture, is a certain fashionable attitude toward moral issues, best summarized as: "There are no blacks and whites; there are only grays."

     This is asserted in regard to persons, actions, principles of conduct, and morality in general.  "Black and white," in this context, means "good and evil."  (The reverse order used in that catch phrase is interesting psychologically.)

     In any respect one cares to examine, that notion is full of contradictions (foremost among them is the fallacy of "the stolen concept").  If there is no black and white, there can be no gray -- since gray is merely a mixture of the two.

     Before anyone can identify anything as "gray," one has to know what is black and what is white.  In the field of morality, this means that one must first identify what is good and what is evil.  And when a man has ascertained that one alternative is good and the other is evil, he has no justification for choosing a mixture.  There can be no justification for choosing any part of that which one knows to be evil.

-----

     If a moral code (such as altruism) is, in fact, impossible to practice, it is the code that must be condemned as "black," not its victims evaluated as "gray."  If a moral code prescribes irreconcilable contradictions -- so that by choosing the good in one respect, a man becomes evil in another -- it is the code that must be rejected as "black."  If a moral code is inapplicable to reality -- if it offers no guidance except a series of arbitrary, groundless, out-of-context injunctions and commandments, to be accepted on faith and practiced automatically, as blind dogma -- its practitioners cannot properly be classified as "white" or "black" or "gray": a moral code that forbids and paralyzes moral judgment is a contradiction in terms.

     If, in a complex moral issue, a man struggles to determine what is right and fails or makes an honest error, he cannot be regarded as "gray"; morally, he is "white."  Errors of knowledge are not breaches of morality; no proper moral code can demand infallibility or omniscience.

     But if, in order to escape the responsibility of moral judgment, a man closes his eyes and mind, if he evades the facts of the issue and struggles not to know, he cannot be regarded as "gray"; morally, he is as "black" as they come.

     Many forms of confusion, uncertainty and epistemological sloppiness help to obscure the contradictions and to disguise the actual meaning of the doctrine of moral grayness.

     Some people believe that it is merely a restatement of such bromides as "Nobody is perfect in this world" -- i.e., everybody is a mixture of good and evil, and, therefore, morally "gray."  Since the majority of those one meets are likely to fit that description, people accept it as some sort of natural fact, without further thought.  They forget that morality deals only with issues open to man's choice (i.e., to his free will) -- and, therefore, that no statistical generalizations are valid in this matter.

     If man is to be "gray" by nature, no moral concepts are applicable to him, including "grayness," and no such thing as morality is possible.  But if man has free will, then the fact that ten (or ten million) men made the wrong choice, does not necessitate that the eleventh one will make it; it necessitates nothing -- and proves nothing -- in regard to any given individual.

-----

     There are, of course, complex issues in which both sides are right in some respects and wrong in others -- and it is here that the "package deal" of pronouncing both sides "gray" is least permissible.  It is in such issues that the most rigorous precision of moral judgment is required to identify and evaluate the various aspects involved -- which can be done only by unscrambling the mixed elements of "black" and "white."

     The basic error in all these various confusions is the same: it consists of forgetting that morality deals only with issues open to man's choice -- which means: forgetting the difference betwen "unable" and "unwilling."  This permits people to translate the catch phrase "There are no blacks and whites" into: "Men are unable to be wholly good or wholly evil" -- which they accept in foggy resignation, without questioning the metaphysical contradictions it entails.

     But not many people would accept it, if that catch phrase were translated into the actual meaning it is intended to smuggle into their minds: "Men are unwilling to be wholly good or wholly evil."

     The first thing one would say to any advocate of such a proposition, is: "Speak for yourself, brother!"  And that, in effect, is what he is actually doing; consciously or subconsciously, intentionally or inadvertently, when a man declares: "There are no blacks and whites," he is making a psychological confession, and what he means is: "I am unwillling to be wholly good -- and please don't regard me as wholly evil!"

     Just as in epistemology, the cult of uncertainty is a revolt against reason -- so, in ethics, the cult of moral grayness is a revolt against moral values.  Both are a revolt against the absolutism of reality.

-----

     Observe, in politics, that the term extremism has become a synonym of "evil," regardless of the content of the issue (the evil is not what you are extreme about, but that you are "extreme" -- i.e., consistent).  Observe the phenomenon of the so-called neutralists in the United Nations: the "neutralists" are worse than merely neutral in the conflict between the United States and Soviet Russia; they are committed, on principle, to see no difference between the two sides, never to consider the merits of an issue, and always to seek a compromise, any compromise in any conflict ... .

-----

     Like a mixed economy, men of mixed premises may be called "gray"; but, in both cases, the mixture does not remain "gray" for long.  "Gray," in this context, is merely a prelude to "black."  There may be "gray" men, but there can be no "gray" moral principles.  Morality is a code of black and white.  When and if men attempt a compromise, it is obvious which side will necessarily lose and which will necessarily profit.

     Such are the reasons why -- when one is asked: "Surely you don't think in terms of black-and-white, do you?" -- the proper answer (in essence, if not in form) should be: "You're damn right I do!"




-- The entire article became chapter 9 in the book, THE VIRTUE OF SELFISHNESS by Ayn Rand, which is even more relevant today.

source : http://freedomkeys.com/ar-moralgrayness.htm

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>