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imagination de la matiere

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158-59

Publié le par antoiniste

    Nous disons que la matière n'existe pas parce que nous en avons surmonté l'imagination.
    Nous en trouvons la preuve dans la guérison de maladies : un guérisseur quelque peu expérimenté sent la foi du malade et peut lui dire : " Vous êtes guéri ". Il coupe littéralement le fluide qui le terrassait, c'est-à-dire son imagination ; il ne va pas directement au mal mais à sa cause. Voici une constatation qui peut être grandement utile à ceux qui sont au contact de personnes souffrantes : certaines sont accablées de s'imaginer qu'elles ont une maladie grave, qu'il va leur survenir quelque désagrément. Cette pensée les tourmente moralement ; or toute personne qui présume avoir telle ou telle affection, souffre atrocement ; c'est la preuve qu'elle ne l'a pas, car si elle en était réellement atteinte, elle n'en souffrirait pas moralement puisqu'il n'y a que le doute qui puisse nous accabler ; dans la vérité il n'y a pas de souffrance morale.

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158-59

Nota bene : ce raisonnement est à rapprocher de l'effet placebo, et de la somatisation.

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Modeste Moussorgski - Une nuit sur le mont chauve

Publié le par antoiniste

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La matière constituée d'atome

Publié le par antoiniste

La matière ordinaire qui nous entoure est formée de baryons et constitue la matière baryonique.
Le terme « matière baryonique » désigne la matière composée principalement de baryons (en pourcentage de la masse totale). Cela inclut les atomes et donc à peu près la totalité de la matière ordinaire.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Baryon#Mati.C3.A8re_baryonique


Dans ce modèle, les électrons ne sont plus des billes localisées en orbite, mais des nuages de probabilité de présence. Ce point de vue, révolutionnaire, peut choquer en première approche. Cependant la représentation que l'on pouvait se faire d'un électron — une petite bille ? — était dictée par les formes observées dans le monde macroscopique, transposées sans preuves dans le monde microscopique. Il faut bien se pénétrer du fait que ce que l'on connaît de l'électron ne repose que sur des manifestations indirectes : courant électrique, tube cathodique (télévision)…
Depuis les années 1930, on modélise ainsi l'électron par une « fonction d'onde » dont le carré de la « norme représente la densité de probabilité de présence ». Pour représenter fidèlement les propriétés de l'électron, on ne dispose que des fonctions mathématiques compliquées. Cette abstraction rebute encore bien des physiciens. Nous allons essayer de donner une image de cette notion de fonction d'onde, image nécessairement imparfaite.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Atome#Sur_Terre

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Simone de Beauvoir - Tous les hommes sont mortels

Publié le par antoiniste

    Je regardai le alambics, les fioles, les machines immobiles. J'appliquai ma main contre une plaque de verre ; elle était là, tranquille sous mes doigts, un morceau de verre pareil à tous ceux que j'avais vus et touchés pendant cinq cents ans, tous les objets autour de moi étaient silencieux, inerte, comme ils l'avaient toujours été ; et cependant il suffisait de frotter ce morceau de matière pour faire effleurer à sa surface des forces inconnues ; sous cette calme apparence, des puissances obscures se déchaînaient ; au fond de l'air que je respirais, de la terre que je foulais, un mystère palpitait ; tout un monde invisible, plus neuf, plus imprévu que les images de mes rêves se cachait derrière le vieil univers dont j'étais las. Entre ces quatre murs qui m'enfermaient, je me sentais plus libre que dans les rues sans aventure, que dans les plaines infinies de l'Amérique. Un jour, ces formes, ces couleurs usées qui m'emprisonnaient allaient éclater, un jour je crèverais ce ciel immuable où se reflétaient immuablement les saisons ; un jour je contemplerais l'envers de ce décor illusoire qui leurrait les yeux humains. Je ne pouvais pas même imaginer ce que je verrais alors : il me suffisait de savoir que ce serait autre chose ; peut-être cela ne se laisserait saisir ni par les yeux, ni par les oreilles, ni par les mains ; peut-être pourrais-je alors oublier que j'avais à jamais ces yeux, ces oreilles, ces mains ; peut-être enfin deviendrais-je pour moi-même un autre.

Simone de Beauvoir, Tous les hommes sont mortels
Folio n°533, Paris, 1992 (p.377-78)

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Nous voyons tous le monde différemment - Enjoy Capitalism

Publié le par antoiniste

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James Turrell - Roden crater - la lumière comme matière

Publié le par antoiniste

Depuis la fin des années 60, les installations de James Turrell, appelées aussi « environnements perceptuels », sont réalisées à partir d'un seul matériau : la lumière, naturelle ou artificielle. Mis à part les dessins et les plans qui accompagnent ses œuvres de plus grande envergure, sa production ne comporte ainsi aucun objet en tant que tel.

Ses interventions, ses installations « en chambre » ou à ciel ouvert, procèdent toutes d’une quête artistique qui déstabilise nos relations au réel.

En manipulant la lumière, James Turrell sollicite les sens, il se joue de la perception du spectateur, il la bouscule, la trompe... Entre ses mains la lumière prend une extraordinaire matérialité. création d'espaces fictifs... troublant puis fascinant...

source : wikipedia

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Patrick Burensteinas - émission de la Radio Ici et Maintenant du 12 juin 2009 - L'alchimie et la fusion froide

Publié le par antoiniste

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Autre époque, autre lieu, autres moeurs...

Publié le par antoiniste

    On m'a montré à Tiranë une villa fort banale, encadrée de figuiers. C'est, paraît-il, celle d'un M. Bétiseg, bourgeois des plus honorables, qui s'est donné la mort, ce printemps, parce qu'un décret du Roi interdisait aux femmes le port du voile. Il aurait pu supporter une jalousie de mari, mais non pas un scandale de croyant... Non loin du lieu où j'avais repassé la frontière serbe, se trouvait le village où un gendarme, un petit soldat gris-vert, analogue à mon convoyeur, eut mission naguère de faire dévoiler les dames sur la place, en exécution des règlements nouveaux. Un fermier du lieu assassina le gendarme, et cela fit une petite émeute dans la contrée.

ANDRÉ THÉRIVE, Visite aux Musulmans d'Europe
La Revue de Paris 15 décembre 1937, p.894
source : gallica

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Marcel Thiry pour qui le temps n'existe pas

Publié le par antoiniste

    Marcel Thiry (Charleroi, le 13 mars 1897 - Vaux-sous-Chèvremont, le 5 septembre 1977) est un écrivain belge d'expression française et un militant wallon.

    Le vers célèbre Toi qui pâlis au nom de Vancouver donne le titre de son plus célèbre recueil de poèmes. On lui doit également La Mer de la Tranquillité (1938) et Nondum jam non (1966).

    Ici réunis, sous le titre Nouvelles du grand possible (1960), ce sont des sept récits oscillant entre fantastique et science-fiction.

    Dans la collection Espace Nord des Editions Labor, la préface est de Robert Vivier (1960), l'auteur de Délivrez-nous du mal, mais aussi de poèmes, comme Marcel Thiry. L'auteur, que chaque Antoiniste connaît bien, analyse l'oeuvre en prose de son compatriote de cette façon : "interrogation des objets et des êtres dans leur particularité la plus fine, allusions aux affaires, à la technique, et cette cueillette avide du concret, et cette auscultation passionnée et inquiète de l'histoire humaine en train de vivre." [...] "Un autre thème thiryen vient ici sensibiliser le problème du temps et de l'espace et le faire éclater en pathétique."

    Dans son analyse, Pascal Durand, alors assistant à l'Université de liège (en 1989) finit par ses mots : "Tour de force, chaque fois tenté et remporté par Thiry : dire la comédie du monde en rendant sensible sa charge de tragédie ; dire la dérive de l'instant et l'irréversible fatalité de la mort en conservant cette distance ironique qui rend acceptable le message et cependant en accuse l'urgence. Peut-être est-ce là, dans ce contrepoint incessant du dérisoire et du tragique, que gît en définitive toute la saveur des Nouvelles du Grand possible".
    Marcel Thiry finit ce corpus par la nouvelle La pièce dans la pièce, où, dit Robert Vivier, c'est "ni un vivant ni un mort, mais la vie de bonheur amoureux que fut ce mort" qui raconte l'histoire. "Pièce gigogne qui, de la réalité truquée qu'elle figure, retient à la fois la dimension duelle, en se disposant comme un emboîtement multiple de scènes, et le caractère duplice, en tant qu'elle est ruse du mari trompé, stratagème mis au point afin de contraindre le coule adultérin à se trahir. [...] Mise en abyme s'auto-désignant, La Pièce dans la pièce établit ainsi la clôture du recueil en un point où celui-ci fait retour sur lui-même, et abandonne le lecteur, clés en main, aux portes du vertige."

    Il ne vous reste plus qu'à lire ces nouvelles qui vous convaincront que : "nous ne devons pas ignorer que le temps et la distance n'existent que matériellement, tout ce qui est réel, est éternel, c'est-à-dire que le passé et l'avenir sont le présent. Rien ne tient de place dans l'univers ; l'amour n'y diminue pas, la vie qui en est la conséquence, pas davantage, rien ne s'agrandit ni ne s'amoindrit." (Le Développement de l'OEuvre Révélée, Nous sommes tous des Dieux, p.93).

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La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent (p.143)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent (p.143)
    Il est vrai que le mal n'existe pas, mais nous n'en subissons pas moins les conséquences par notre imagination.

La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.143

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