La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent (p.145)
A mesure que nous progressons, nous démolissons du moi intelligent pour reconstruire sur le moi conscient.
La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.145
A mesure que nous progressons, nous démolissons du moi intelligent pour reconstruire sur le moi conscient.
La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.145
L'acte du bien nous donne le mérite de toucher à l'amour et celui-ci transforme notre atmosphère.
La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.144
Il est vrai que le mal n'existe pas, mais nous n'en subissons pas moins les conséquences par notre imagination.
La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.143
Mais si peu qu'elles laissent d'intervalle, la faiblesse, toujours en éveil, nous prend à l'improviste, elle nous attire un fluide épais, coupant littéralement celui qui nous reliait aux vertus.
La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.142
Nous savons que les fluides de même nature sont assimilables, un mauvais en engendre de plus mauvais encore, tandis qu'un bon en attire de meilleurs.
La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.141
Bien que nous cherchions à nous améliorer, nous ne sommes pas toujours à la hauteur de notre tâche. Nous laissons l'inspiration en souffrance et elle est aussitôt remplacée par une pensée qui apporte le fluide d'épreuves.
La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.141
Aussi longtemps que nous manierons des fluides sans amour, notre imperfection nous donnera telles pensées.
La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.140
Il est vrai que nous devons entretenir le corps afin de trouver en lui un instrument propice à la prompte exécution de nos devoirs, mais la foi nous procurerait journellement ce dont nous avons besoin.
La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.139
C'est vers l'exploitation de pays neufs que se tournent aujourd'hui les capitaux. En 1886, la Compagnie Cockerill fonde ses Aciéries de Varsovie et dans le midi de la Russie, la Société dniéprovienne. Encouragés par son succès, des imitateurs se mettent aussitôt à sa remorque. Associés à des capitaux français, les capitaux belges multiplient les usines de tout genre dans le bassin de la mer Noire, si bien que l'importance seule de ces derniers était évaluée à la veille de la guerre à trois milliards et demi. Dans le grand-duché de Luxembourg, où la Société d'Ougrée-Marihaye fusionne en 1905 avec la Société des Hauts Fourneaux de Redange, en Espagne, dans la région minière de Bilbao, au Maroc, les Belges déploient une activité pareille.
Henri Pirenne, Histoire de Belgique (p.367)
Volume 7 - De la Révolution de 1830 à la guerre de 1914
source : archive.org
La Belgique en plein travail prenait une physionomie nouvelle, avec ses terrils de charbonnages élevant sans cesse leurs pyramides noires, ses hauts fourneaux, les échafaudages de ses puits de mine, ses carrières de pierres rongeant les collines de l'Ourthe ou creusant le sol du Tournaisis et du Brabant wallon, ses rivières sans poissons roulant les déjections des usines et partout ces arbres du paysage industriel, les cheminées, avec leurs panaches de vapeur ou leurs écharpes de fumées irradiées le soir du rougeoiement des coulées de l'acier fondu. Il semblait presque que le pays, dans sa fièvre de produire, se dévorât lui-même jusqu'aux entrailles de son sol.
Là même où le travail industriel ne pénétrait pas, il imposait aux campagnes une physionomie nouvelle. Les sapinières destinées au boisage des mines empiétaient plus largement d'année en année sur les bruyères roses de la Campine ou les fagnes violettes de l'Ardenne. La culture des céréales, de moins en moins rémunératrice à cause de l'exportation des blés étrangers, reculait devant la culture maraîchère et l'élevage du bétail. L'exportation des fruits, à Gand celle des fleurs devenait une source considérable de profits. L'introduction des coopératives agricoles sous l'influence du Boerenbond améliorait d'année en année la situation des paysans. A tout prendre, leur genre de vie s'industrialisait. Les productions de la campagne s'orientaient vers les villes et quantité de campagnards, mi-ouvriers, mi-paysans, profitaient des trains ouvriers qui, chaque jour, transportaient vers les usines et ramenaient le soir à leur domicile environ 100,000 individus. [...]
Pour vivre sur son étroit territoire, une telle masse d'hommes est condamnée à produire sans cesse et de plus en plus. Car si fertile qu'il soit, son sol ne fournit qu'environ la moitié de son alimentation. En 1890, 55% du blé qu'elle consomme lui vient de l'étranger. Et il en est des matières premières de l'industrie comme des vivres. A part le charbon et les pierres, il faut tout importer du dehors : fer, zinc, laine, coton, bois de construction. [...]
Sans doute, grâce au progrès général des affaires, le taux des salaires a augmenté. De 1880 à 1913, celui des mineurs, par exemple, passe de 920 à 1580 francs et l'on peut considérer l'accroissement continu des dépôts à la Caisse d'épargne (453 millions en 1895, 785 en 1905, plus d'un milliard en 1913) comme une preuve de l'amélioration du sort de la classe ouvrière. Dans l'ensemble cependant, et même après le vote de la loi de 1909 fixant à 9 heures la journée de travail dans les mines, la rémunération des travailleurs demeure inférieure à ce qu'elle est dans les pays voisins.
Henri Pirenne, Histoire de Belgique (p.363)
Volume 7 - De la Révolution de 1830 à la guerre de 1914
source : archive.org