Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Comment nos sens nous trompent - le disque wahouuu

Publié le par antoiniste

Vous voulea avoir l'impression d'être dans un film de science fiction :

http://www.psikopat.com/html/spirale.htm

cliquez sur le lien et suivez les instructions...

Voir les commentaires

Changer d’heure, changer de montre

Publié le par antoiniste

« Dimanche matin, quand vous vous réveillerez, vous aurez changé d’heure, mais vous n’aurez pas changé de montre. Dommage…
Et si le changement d’heure, c’était le moment de changer de montre ?»

C’est une des publicités du (accrochez-vous !) C.P.D.H.B.J.O : le Comité Professionnel de Développement de l’Horlogerie, de la Bijouterie, de la Joaillerie et de l’Orfèvrerie. En bref, les vendeurs de montres et bijoux.

La première fois que je l’ai entendue sur ma radio préférée, j’ai crû que c’était un canular. La deuxième fois, j’étais mieux réveillé et me suis dit que ce devait être du second degré. Après vérification, j’ai pu trouver les infomations relatives à cette campagne qui sévira à chaque changement d’heure. C’est donc bel et bien de l’humour, qui s’appuie aussi sur l’efficace et peu coûteux comique de répétition. C’est un peu l’humour du pauvre quoi…

En même temps, je me dis que si tous les marketing boys s’y mettaient, avec leur super humour, ils pourraient aussi passer en boucle ces slogans que je leur fournis bien aimablement:

« Aujourd’hui il pleut, c’est une bonne occasion pour changer de manteau» .
« Auojurd’hui, vous allez manger: avez-vous pensé à acheter de nouvelles assiettes» .
« Vous allez vous laver ce matin ?. Pourquoi ne pas acheter une nouvelle salle de bain» .

On se paierait une belle poilade toute la journée, ca c’est sûr…

les messages à répétition : http://www.cpdhbjo.com/fr/Messageradio.htm

Voir les commentaires

Henri Pirenne - La liberté de l'ouvrier

Publié le par antoiniste

    Toute la question sociale se réduisait au jeu de l'offre et de la demande. Toute intervention serait un trouble. L'harmonie ne résultait-elle pas de la concurrence ? Les crises même n'étaient-elles pas des cataclysmes aussi fatals que ceux de la nature ? Si le prolétariat grandissait sans cesse et si la misère des travailleurs était trop évidente pour qu'on pût la nier, c'était là un mal aussi inévitable dans l'organisme industriel que la maladie dans l'organisme physique. La liberté ne fournissait-elle pas d'ailleurs à l'ouvrier tous les moyens d'améliorer sa condition ? On lui avait donné des écoles ; en sa faveur on avait supprimé les octrois ; des caisses d'épargne étaient ouvertes ; s'il ne profitait pas de ces avantages, les seuls qu'on pût lui offrir sans le dégrader, à qui pourrait-il s'en prendre, sinon à lui-même ? [...] Par ignorance, mais surtout par piété, il se résignait à son sort. La propagande socialiste qui, avant 1848, n'avait pu mordre sur lui, avait cessé, et l'Église en lui faisant accepter sa misère, l'empêchait de protester.

Henri Pirenne, Histoire de Belgique,
volume 7. De la Révolution de 1830 à la guerre de 1914, p.281
source : archive.org

Voir les commentaires

Midi, c'est de voir ton visage

Publié le par antoiniste


Midi, c’est de voir ton Visage !
Seigneur, va-t-il longtemps tarder
Ce jour sans ombre et sans nuage
De ton inconcevable été ?

Quel printemps n’alanguit une âme
Qui s’épuise à Te désirer ?
Qu’est-ce : être touché par la flamme,
Quand le feu doit nous dévorer ?

Source invisible où je vais boire,
Tu me parles d’un Océan...
Ô divin Soleil de la gloire,
Perce un si vulnérable écran !

Que ta triomphante évidence
Succède à ces rayons diffus !
Mon avidité vous devance,
Heure où le temps ne sera plus.

L’impatience est-elle un signe
De l’approche d’une faveur
Que mon coeur, pour en être indigne,
N’estime pas moins son bonheur ?

Eau vive qui nous désaltère,
Ma soif te pressait de jaillir,
Chers fruits d’un ciel qui m’est mystère,
Puisse aussi ma faim vous mûrir !

Une fleur en moi tôt éclose
Mit l’avant-goût du Paradis...
Je n’ai que l’odeur de la rose
Ici-bas qui me mène à lui.

Mais l’âme est ivre de lumière,
Abîme de la Déité !
Abeille, elle se perd entière
Dans le trine et dans l’unité.

Demain goûter au sein de l’Être
Le prix de ma rédemption,
Comme Il Se connaît, Le connaître
Béatifique vision !

Ah ! L’aimer enfin comme Il S’aime
Tout un interminable jour,
L’aimer comme Il m’aime Lui-même,
Ce Bien-Aimé qui est l’Amour...

Midi, c’est de voir ton Visage !
Seigneur, il ne peut plus tarder
Ce jour sans ombre et sans nuage
de ton inconcevable été.

Tendu vers l’instant qui va suivre,
Patiente, ô mon beau désir.
Si mourir d’attendre est mieux vivre,
Vivre conduit vite à mourir.


Jean-Pierre ALTERMANN.

Extrait de L’Aurore et Psyché, A. Silvaire.


source : www.biblisem.net

Voir les commentaires

Comment nos sens nous trompent - Mâyâ dans le sikhisme

Publié le par antoiniste

    Dans le sikhisme, la mâyâ - le monde tel qu'on le perçoit normalement - n'est pas plus tangible qu'un rêve. Comme l'affirme le Gurû Granth Sâhib, le livre saint du sikhisme le monde est comme un rêve, et il n'y a rien en lui qui est à vous. La mâyâ est une tentative de réponse à certaines questions existentielles telles que : lorsque nous nous réveillons le matin d'un rêve si prégnant qu'il nous paraissait réel, quelle certitude avons-nous de n'être pas entré dans un autre rêve ? Comment peut-on envisager que ce que nous appelons « moi » corresponde seulement à l'existence provisoire d'une vie enjambant trois-quarts d'un siècle ?

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A2y%C3%A2

Voir les commentaires

Maurice Maeterlinck - Le trésor des humbles (1902)

Publié le par antoiniste

     Contemporain des grandes pièces symbolistes, Le Trésor des humbles fut, dès sa parution en 1896, un grand succès de librairie. Maeterlinck explore dans ce recueil d'essais quelques-uns des thèmes qui inspirent sa dramaturgie: le silence et l'indicible, le dialogue des âmes, le tragique quotidien... Il consacre également son attention aux figures spirituelles qui l'ont marqué profondément, comme Novalis ou Ruysbroeck l'Admirable. S'il aide à mieux comprendre la pensée de Maeterlinck et le courant symboliste, Le trésor des humbles, parce qu'il interroge l'inépuisable question de l'être, peut se révéler riche encore d'un secret précieux.

    Ce recueil reprend les essais : le trésor des humbles, le silence, le réveil de l'âme, les avertis, la morale mystique, sur les femmes, Ruysbroeck l'admirable, Emerson, Novalis, le tragique quotidien, l'étoile, la bonté invisible, la vie profonde et la beauté intérieure.

    Extrait :
    N'est-ce pas dans l'amour que se trouvent les plus purs éléments de beauté que nous puissions offrir à l'âme ? Il existe des êtres qui s'aiment ainsi dans la beauté. Aimer ainsi, c'est perdre peu à peu le sens de la laideur ; c'est devenir aveugle à toutes les petites choses et ne plus entrevoir que la fraîcheur et la virginité des âmes les plus humbles. Aimer ainsi, c'est ne plus même avoir besoin de pardonner. Aimer ainsi, c'est ne plus rien pouvoir cacher parce qu'il n'y a plus rien que l'âme toujours présente ne transforme en beauté. Aimer ainsi c'est ne plus voir le mal que pour purifier l'indulgence et pour apprendre à ne plus confondre le pécheur avec son péché. Aimer ainsi, c'est élever en soi tous ceux, qui nous entourent sur des hauteurs où ils ne peuvent plus faillir et d'où une action basse doit tomber de si haut qu'en rencontrant la terre elle livre malgré elle son âme de diamant. Aimer ainsi, c'est transformer sans qu'on le sache, en mouvements illimités, les intentions les plus petites qui veillent autour de nous. Aimer ainsi, c'est appeler tout ce qu'il y de beau sur la terre, dans le ciel et dans l'âme au festin de l'amour. Aimer ainsi c'est exister devant un être tel qu'on existe devant Dieu. Aimer ainsi c'est évoquer au moindre geste la présence de son âme et de tous ses trésors. Il ne faut plus la mort, des malheurs ou des larmes pour que l'âme apparaisse ; il suffit d'un sourire. Aimer ainsi, c'est entrevoir la vérité dans le bonheur aussi profondément que quelques héros l'entrevirent aux clartés des plus grandes douleurs. Aimer ainsi, c'est ne plus distinguer la beauté qui se change en amour de l'amour qui se change en beauté. Aimer ainsi, c'est ne plus pouvoir dire où finit le rayon d'une étoile et où commence le baiser d'une pensée commune. Aimer ainsi, c'est arriver si près de Dieu que les anges vous possèdent. Aimer ainsi, c'est embellir ensemble la même âme qui devient peu à peu l'ange unique dont parle Swedenborg. Aimer ainsi, c'est découvrir chaque jour une beauté nouvelle en cet ange mystérieux, et c'est marcher ensemble dans une bonté de plus en plus vivante, et de plus en plus haute. — Car il y a aussi une bonté morte qui n'est faite que de passé ; mais l'amour véritable rend inutile le passé et crée à son approche un inépuisable avenir de bonté sans malheurs et sans larmes. Aimer ainsi, c'est délivrer son âme et devenir aussi beau que son âme délivrée. « Si dans l'émotion que doit te causer ce spectacle, dit à propos de choses analogues le grand Plotin qui de toutes les intelligences que je connais est celle qui s'approcha le plus près de la divinité, si dans l'émotion que doit te causer ce spectacle tu ne proclames pas qu'il est beau, et si, plongeant ton regard en toi-même, tu n'éprouves pas alors le charme de la beauté, c'est en vain que dans une pareille disposition tu chercherais la beauté intelligible ; car tu ne la chercherais qu'avec ce qui est impur et laid. Voilà pourquoi, les discours que nous tenons ici ne s'adressent pas à tous les hommes. Mais si tu as reconnu en toi la beauté, élève-toi à la réminiscence de la beauté intelligible... »

Maurice Maeterlinck, Le trésor des humbles (1902)
source : archive.org

Voir les commentaires

Les événements de 1883-1886

Publié le par antoiniste

    La comparaison s'impose à l'historien entre le soulèvement des Iconoclastes en 1566 et les grandes émeutes ouvrières du mois de mars 1886. Des deux côtés, même soudaineté, même violence, même surprise du gouvernement, même absence d'organisation chez les insurgés. L'exaspération sociale longuement accumulée se déchaîne tout à coup, comme s'était déchaîné trois cents ans plus tôt le fanatisme religieux. C'est un sursaut de fureur collective, sans plan préconçu, sans direction, sans but précis, n'obéissant qu'à la contagion de l'exemple sur des masses ulcérées.
    La dépression économique qui se fit sentir dans toute l'Europe à partir de 1884, avait atteint deux ans plus tard son point culminant. Avec la crise agricole provoquée par l'invasion soudaine des céréales d'Amérique avait coïncidé une crise industrielle due à la surproduction et qu'avait aggravée encore la diminution du pouvoir d'achat des classes rurales. Les conséquences en retentirent d'autant plus cruellement sur le pays qu'il était plus industrialisé. L'exportation qui se chiffrait par 1,337 millions en 1883, est tombée à 1,182. Les prix s'avilissent, les salaires diminuent, les fabriques ferment ou restreignent la production et le chômage sévit.
    On comprend sans peine combien une telle situation dut augmenter et aigrir la fermentation qui depuis quelques années
travaillait sourdement le prolétariat. Il ne semble pas cependant que les pouvoirs publics aient attaché grande importance aux grèves qui éclatèrent dans le Hainaut en février 1885, ou aux manifestations des sans-travail qui parcoururent les rues de Bruxelles et d'Anvers. La constitution du parti ouvrier belge la même année, pour significative qu'elle fût, ne paraît pas avoir alarmé davantage la bourgeoisie absorbée par l'agitation déchaînée autour de la loi scolaire.
    Le 18 mars 1886, un meeting convoqué à Liège sur la place Saint-Lambert, à l'initiative d'un groupe d'anarchistes, pour
commémorer l'anniversaire de la Commune de Paris, n'avait causé aucune inquiétude aux autorités. C'est à peine si la population y avait pris garde. Mais la réunion n'avait pas tardé à tourner au tapage. Le soir tombant, des bandes envahissaient tout à coup les rues de la ville, brisaient les glaces des magasins, arrachaient les enseignes, éteignaient les réverbères. Le lendemain on apprenait que le travail avait cessé dans la
banlieue, puis se propageant de proche en proche comme un incendie de prairie, la grève s'étendait le long de la Meuse pour atteindre les bassins industriels du Hainaut. Le 25 mars, un charbonnage de Fleurus donnait le signal. Le mouvement se généralisait aussitôt parmi les houilleurs, se communiquait aux laminoirs, gagnait les verreries. Partout le chômage était imposé de force. Malgré les efforts des piquets de gendarmes, les cours des usines étaient envahies par une foule se surexcitant à mesure qu'elle grossissait, se grisant de bruit, se grisant plus encore de bière et d'alcool, s'enhardissant de ne rencontrer aucune résistance sérieuse et s'abandonnant au vertige du désordre. Comme toujours des vagabonds et des malfaiteurs s'associent au mouvement et en prennent la tête. A Roux, le feu est mis à une verrerie puis au château du propriétaire. La grève tourne en jacquerie. Des troupes de sans-travail parcourent les villages, mendiant la menace à la bouche. Tout le bassin de Charleroi vit dans l'angoisse, et bientôt il n'est plus dans le pays un seul centre industriel, d'Arlon à Ostende, où la classe ouvrière ne frémisse. A Gand, le Vooruit exhorte les soldats à ne pas tirer sur le peuple et traite le roi d'assassin.
    Il fallut presque une campagne militaire pour venir à bout du soulèvement. Pendant quelques jours le Hainaut donna le spectacle de la guerre avec ses communes soumises à l'état de siège, les hôtels de ville occupés par la troupe, les soldats campant dans les cours des usines et sur les carrés des charbonnages, les routes parcourues par des patrouilles de cavalerie. Des fusillades — celles de Roux sont demeurées tristement célèbres — mirent fin à l'émeute par la terreur. Dès le 30 mars, le général van der Smissen en avait raison. Elle retomba sur elle-même, comme une vague contre le rivage. Puis ce fut la répression judiciaire, la condamnation des « meneurs », les perquisitions et les enquêtes en vue de prouver l'organisation d'un complot.
    Mais, on ne trouva ni complot ni mot d'ordre. Quelques anarchistes sans doute avaient attisé les colères, et le Catéchisme du peuple, publié par Alfred Defuisseaux, avait vanté aux ouvriers la république et la révolution. Ce qu'on découvrit, c'était des violences, des efforts sans suite, aucune participation du parti ouvrier dans la révolte, aucune immixtion ni aucun secours de l'étranger. L'émeute avait surgi à l'improviste, simple réflexe d'une colère trop longtemps amassée et d'autant plus violente qu'elle avait été plus spontanée.
    Atterrée tout d'abord, la bourgeoisie s'était vite reprise. Partout la garde-civique et l'armée avaient fait leur devoir. L'ordre social avait victorieusement résisté au furieux assaut. Mais n'en triomphant que par la force, n'avait-il pas dévoilé la faiblesse des principes qu'il avait toujours invoqués pour sa défense ou, pour mieux dire, pour sa justification? Le libéralisme économique ne venait-il pas de recevoir des faits une réfutation tragique ? Était-il encore permis de croire que les travailleurs ne se plaignaient pas, que c'était la situation des propriétaires et des capitalistes qui était devenue moins bonne et que la crise industrielle avait eu pour résultat un rapprochement des conditions? Pourrait-on continuer d'affirmer que c'est une « utopie » que de vouloir protéger l'ouvrier contre la loi de l'offre et de la demande, et que la grande industrie « propage le bien-être au sein des classes les moins favorisées de la société » ? Tant d'inventions admirables, tant de progrès techniques, tant de mesures même prises pour développer chez les travailleurs le sentiment de la dignité, le goût de l'épargne et l'instruction, avaient donc manqué leur but puisque ceux-là mêmes qui en devaient profiter se soulevaient contre la société qui les leur avait donnés. Et la charité chrétienne avec ses patronages, ses « hommes d'oeuvres », ses cercles ouvriers ne s'était pas montrée plus efficace. Le mal était donc trop grand pour que l'initiative individuelle pût en venir à bout. Dire, comme le faisait Eudore Pirmez, que la Belgique s'honorait en restant en tous points fidèle à la liberté, n'était-ce pas, après ce qui venait de se passer, faire preuve d'une incompréhension aussi fatale que l'avait été cent ans plus tôt celle des défenseurs de l'Ancien Régime à la veille de la Révolution ? [...]
Les régions industrielles des contrées wallonnes, le Borinage et le Hainaut surtout, donnent un spectacle analogue à celui de la propagande calviniste au milieu du XVI° siècle. C'est la même fougue de propagande et ce sont presque les mêmes procédés. Les « meetings noirs » font penser aux prêches des pasteurs le soir au fond d'une cour ou dans quelque bois écarté. Les orateurs y parlent cachés par la nuit à leur auditoire invisible, car le renvoi de son usine atteint quiconque aura participé à l'assemblée. Mais bientôt, à mesure que le mouvement se propage, il s'enhardit. Des grèves politiques éclatent tantôt ici, tantôt là, souvent, en vertu d'un mot d'ordre, dans plusieurs localités en même temps. Des démonstrations s'organisent, des cortèges défilent derrière le drapeau rouge dont, par prudence, les autorités tolèrent l'exhibition. Le 15 août 1887, treize mille mineurs parcourent les rues de Bruxelles réclamant le suffrage universel et l'amnistie. Le 26 septembre Liège, le 13 octobre Charleroi assistent à des démonstrations aussi significatives. Une véritable fièvre s'empare des populations, que les républicains et les anarchistes ne manquent pas de mettre à profit. A Liège, au printemps de 1887, c'est une pétarade continuelle de bombes, de fusées, de capsules de dynamite. Dans le Hainaut, sous l'impulsion d'Alfred Defuisseaux, bourgeois demeuré fidèle aux idées de 1848, se fonde le parti républicain socialiste qui, considérant la république comme la panacée universelle, rompt avec le parti ouvrier et prône la révolution. On parle de recourir à la « grève noire », de marcher en masse sur Bruxelles. En 1889, la police croit enfin avoir découvert les fils d'un « grand complot ». Un procès retentissant est entamé en cour d'assises contre quantité d'agitateurs et, pour augmenter encore la confusion, les libéraux accusent Beernaert d'avoir compromis la dignité du gouvernement dans de louches entrevues avec des agents provocateurs.

Henri Pirenne, Histoire de Belgique,
volume 7. De la Révolution de 1830 à la guerre de 1914, p.303
source : archive.org

Voir les commentaires

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.139)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.139)

   On ne récolte pas instantanément ce que l'on a semé.

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.139

Voir les commentaires

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.138)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.138)



    Ah ! si je ne démontrais que les fluides, nous rencontrerions souvent de la contradiction, mais ce qui peut nous réconforter tous, malgré nos compréhensions diverses, c'est l'amour qui en découle.

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.138

Voir les commentaires

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.137)

Publié le par antoiniste

    Souvent nous voudrions démontrer la réalité à quelqu'un qui ne pourrait encore la comprendre ; ne serait-ce pas entraver son libre arbitre, notre désir de l'éclairer n'est-il pas dicté plutôt par une faiblesse ?

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.137

Voir les commentaires