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Comment nos sens nous trompent - Une voix dans la nuit

Publié le par antoiniste

    Un court poème persan nous dit :
    - la nuit dernière une voix a murmuré à mon oreille : "Une voix qui la nuit murmure à votre oreille, ça n'existe pas."

Jean-Claude Carrière, Le cercle des menteurs, Contes philosophiques du monde entier
France Loisirs, Paris, 1998 (p.89)

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Moon - Station Mir en 1998

Publié le par antoiniste

source : wikipedia

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Octave Mirbeau, Dans le ciel - L'amour est si fort

Publié le par antoiniste

    L’amour est si fort, que même inintelligent, même médiocre, il ouvre à l’âme tout un horizon de beautés morales.

Octave Mirbeau, Dans le ciel (p.61)
source : www.scribd.com

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Nous voyons tous le monde différemment - les deux statues

Publié le par antoiniste

Deux statues dans un jardin de la ville, l'une masculine et l'autre féminine se font face depuis plusieurs siècles lorsqu'un jour un ange descend du ciel et leur murmure :
- « Vous avez été exemplaires pendant toutes ces années et je vais vous faire un cadeau : je vous donne la vie, mais pour une demi-heure seulement. »

Aussitôt les deux statues s'animent et se rapprochent l'une de l'autre.

D'un même élan, elles se lancent dans un buisson ... On entend quelques bruits d'agitation, des branches qui cassent, des rires, des cris étouffés. Au bout d'un quart d'heure, les deux statues ressortent du buisson, le sourire aux lèvres.

Il vous reste encore du temps, leur dit l'ange. Vous devriez en profiter… La statue féminine se tourne vers son partenaire et lui dit :

- « D'accord, mais cette fois, c'est toi qui maintient le pigeon par terre et c'est moi qui lui chie dessus ! »

source : http://ma.planete.qc.ca/blagues/main/

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Maxence Van der Meersch, Masque de chair - Un peu plus de lumière, un peu plus de vérité

Publié le par antoiniste

    Même la mort de ma grand-mère, dois-je la regretter ? Humainement, pour moi, elle a été à l'origine d'un immense naufrage. Mais où en serais-je, si je n'avais pas connu cette aventure, avec ses souffrances et son enrichissement ? Tel que je suis, rompu et sans force, épave, j'ai l'impression tout de même d'avoir, à travers ce désastre, accédé à un peu plus de lumière, de tenir entre mes mains un peu plus de vérité...

Maxence Van der Meersch, Masque de chair
Albin Michel, Paris, 1958 (p.23)

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Maxence Van der Meersch, Masque de chair - Un peu plus de lumière, un peu plus de vérité

Publié le par antoiniste

    Même la mort de ma grand-mère, dois-je la regretter ? Humainement, pour moi, elle a été à l'origine d'un immense naufrage. Mais où en serais-je, si je n'avais pas connu cette aventure, avec ses souffrances et son enrichissement ? Tel que je suis, rompu et sans force, épave, j'ai l'impression tout de même d'avoir, à travers ce désastre, accédé à un peu plus de lumière, de tenir entre mes mains un peu plus de vérité...

Maxence Van der Meersch, Masque de chair
Albin Michel, Paris, 1958 (p.23)

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Mary Shelley - Frankenstein - Le monstre

Publié le par antoiniste

    Il est donc vrai qu'un monstre semblable existe ! Je ne peux en douter ; et, pourtant, je suis éperdu de surprise et d'admiration. J'ai parfois essayé de savoir de Frankenstein les détails mêmes de sa création ; mais il est, sur ce point, resté impénétrable.
    " Êtes-vous donc fou ? mon ami, me disai-til ; à quoi donc vous pousse votre suriosité irraisonnée ? Voudriez-vous aussi créer au monde et à vous-même un ennemi démoniaque ? Paix, paix ! apprenez mes malheurs, et ne cherchez pas à accroître les vôtres. "

Mary Shelley, Frankenstein (p.304)
Flammarion, Paris

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Marcel Moreau, Monstre - Le bourreau et la victime

Publié le par antoiniste

    Le bourreau et la victime procèdent de la même barbarie.

Marcel Moreau, Monstre (1986), p.9
Luneau Ascot Editeurs, Paris

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John Stuart Mill - En parler ouvertement

Publié le par antoiniste

    On ne peut ni prévenir, ni guérir les maux de la société, tout comme les maladies du corps, à moins d'en parler ouvertement.
                                                John Stuart MILL.

in Dr Georges DRYSDALE
LA PAUVRETÉ : Sa seule cause, son seul remède avec des vues sur la question sexuelle, l'amour libre, la suppression du mariage, du célibat, de la prostitution, de la guerre.
source : archive.org

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Jérôme Bosch - Guérison de la folie

Publié le par antoiniste

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