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La science juive (Jewish Science)

Publié le par antoiniste

illustration : Morris Lichtenstein (1889-1938)(irenedanon.com) & Tehilla Lichtenstein (1893-1973)(americanjewisharchives.org)

    Alfred Geiger Moses est un rabbin réformé de Sha’arai Shomayim U-Maskil El Dol (Les Portes du ciel et de la Société des Amis des nécessiteux, ou simplement “The Temple”) à Mobile (Alabama). En 1904, il écrit une histoire des Juifs de sa ville. En 1907, il participe à la consécration de la nouvelle synagogue de la Government Street de Mobile.
    Il arrive à la constatation que "the modern Synagogue had lost this spiritual art, and that, under the influence of radical thought which minimized Emotion and Sentiment, and exalted Reason and Logic, the average Jew of to-day was losing his prayerful sense." (p.11). Voyant de plus en plus de ses coreligionnaires se tourner, en partie pour cette raison, vers la Science Chrétienne, il écrit en 1916 Jewish science. Divine healing in Judaism, with special reference to the Jewish scriptures and prayer book (à lire et télécharger sur archive.org) où il explore le mouvement Hassidique d'Europe où la pratique de la guérison spirituelle est encore en cours et cherche dans les textes bibliques les liens entre spiritualité et guérisons, comme Mary Baker Eddy. Dans son esprit, celle-ci peut-être remplacé par le fondateur du Hassidisme, le Baal Shem Tov. En 1920, il écrit Jewish science; psychology of health, joy and success: or, The applied psychology of Judaism.
    Convaincus de ses idées le rabbin Morris Lichtenstein (1889–1938) et sa femme Tehilla Hirschenson Lichtenstein (1893-1973) se joignent à lui et fonde la Science Juive (Jewish Science) en 1921 ou 1922 dans la West 85th Street à Manhattan (New York).
    Tout comme la Science chrétienne, la Science juive estime que la prière est la clé pour le bonheur intérieur et le bien-être physique. Elle minimise le rôle des rituels et d'action sociale, et met l'accent sur la puissance de "l'auto-suggestion" et l'efficacité de l'activité de dévotion. Contrairement aux scientistes chrétiens, cependant, les scientistes juifs ne sont pas opposés à demander de l'aide médicale, si nécessaire.
   Ne se voulant pas en désaccord avec le judaïsme traditionnel, il propose des heures de guérisons le dimanche. Ainsi comme dans l'antoinisme, on précise que l'on peut rester juif tout en pratiquant le judaïsme appliqué.
    A la mort de Morris Lichtenstein, sa femme reprend son poste et devient la première femme juive en Amérique à la tête de sa propre congrégation. Elle n'a toutefois jamais été ordonné, et n'a jamais eu un titre rabbinique (elle préférait elle-même se dire une spiritual leader). Elle a également repris ses fonctions de rédacteur en chef du magazine Jewish Science Interpreter jusqu'à sa mort en 1973.

    Sur le site internet du Judaïsme appliqué, on lit :
Spirituality   •   Meditation   •   Healing   •   Tradition   •   Worship,
c'est-à-dire Spiritualité, Méditation, Guérison, Tradition, Culte.
    On est proche des idées New-Age et le groupe a même abordé la question de la réincarnation car comme le dit le 9e fondement : Nous croyons que la mort est une élévation vers la vie éternelle, et non pas une cessation de l'existence. Cependant le mouvement est plus à rapproché de la Nouvelle Pensée (New Thought), qui démarre avec Phineas Quimby et adhèrent à une théorie de la guérison mentale selon laquelle toute maladie est provoquée par des croyances erronées.
    Le mouvement n'a certainement jamais dépassé les 1000 adhérents mais son Journal continue d'être édité. Ses membres continuent d'assister aux services conventionnels. Le sanctuaire se trouve maintenant au 109 East 39th Street, toujours à Manhattan. Chaque service offre la possibilité d'une expérience spirituelle, la prière traditionnelle, la méditation et un sermon portant sur les défis de la vie quotidienne.
    Il existe par ailleurs une autre congrégation de la Society of Jewish Science à Los Angeles (Californie),
     Parmi les affirmations, on trouve "Dieu est en moi et avec moi tout le temps, donc je n'ai pas peur !" et que la meilleure prière positive qui soit, est celle faite en silence.
    Il existe également 10 fondements qui ne sont pas imposées, mais sont une conséquence d'une recherche de la vérité spirituelle. Il sont à lire ici : http://www.irenedanon.com/Rabbi.htm
    La profession de foi pourrait être : Sur ces fondements, nous, dans la science juive, professons notre foi sincère en l'efficacité de la prière, nous reconnaissons le droit de rester serein et joyeux, de chérir la bonne volonté et le contentement, de bannir l'inquiétude et la peur, nous déclarons notre confiance en Dieu, la bonté et l'amour, nous professons notre assurance de l'immortalité, car nous avons foi en Dieu, la bonté et la pérennité de ses créations.

     Tout comme la Science chrétienne, le mouvement est typiquement américain dans son optimisme et sa foi en la puissance de l'individu ; d'après la science juive, on pense que si seulement les gens ont la bonne attitude, ils pourraient résoudre leurs problèmes.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Pens%C3%A9e
livres de et sur la Nouvelle Pensée en anglais : http://newthoughtlibrary.com/
http://en.wikipedia.org/wiki/Jewish_Science
http://forward.com/articles/2890/
http://en.wikipedia.org/wiki/Morris_Lichtenstein
http://www.americanjewisharchives.org/aja/FindingAids/Lichten.htm
http://www.appliedjudaism.org/
http://www.irenedanon.com/Rabbi.htm
http://www.jweekly.com/article/full/7394/jewish-science-groups-explore-karma-reincarnation/

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Gourous de religions

Publié le par antoiniste

 De quelle manière les sectes parviennent-elles à assujettir un individu ? :
 Sonya Jougla "A la différence de nombreuses autres victimes (agressions sexuelles, attentats...), les victimes de secte sont entrées tout doucement, en apparence de leur plein gré et avec "bonheur". La séduction et le bombardement de flatteries sont essentiels. Les gourous font en sorte de justifier votre présence et de vous faire sentir que vous êtes indispensable. Quand l'adepte a mordu à l'hameçon, la secte va commencer son travail de destruction mentale. La technique, c'est l'affaiblissement physique et psychologique. Le sommeil est réduit, l'alimentation est carencée et souvent la sexualité interdite. Enfin, la secte rompt tout lien avec l'extérieur (famille, proche, TV, livres, photos...). Très rapidement, la personne perd son esprit critique et n'a plus la possibilité d'avoir d'autres repères que le gourou. L'endoctrinement peut commencer. Le désarroi de l'adepte est compensé par la promesse de révélations à venir ou d'une promotion dans le groupe. L'emprise sectaire est une forme très spécifique de manipulation mentale car tout est basé sur la croyance, donc sur ce qui n'est pas vérifiable. Tout être humain a besoin d'avoir des repères. Une secte vous donne l'immortalité, le corps va mourir d'accord mais il n'y a pas de mort, c'est un transit, c'est pour cela qu'il y a des suicides collectifs."
source : http://www.psyvig.com/default_page.php?menu=20&page=12

Derrière des dénominations aussi différentes que "messie cosmo-planétaire" ou "Christ réincarné", "Bouddha ressuscité" ou "Maître de la vérité", les fondateurs d'organisations sectaires ont bien souvent des personnalités et des parcours qui se ressemblent. Qu'ils soient hommes ou femmes, Français ou étranger, leurs déviances ont toujours les mêmes origines : une volonté de notoriété, de pouvoir, de puissance financière et affective. Tout aussi craint qu'adulé, la parfait gourou répond ainsi à un profil psychologique déterminé par les spécialistes et repérable en sept points.

Une personnalité paranoïaque
Poussés par des délires mystiques ou scientifiques, tous les gourous sont persuadés qu'ils sont investis d'une mission sacrée. Par le biais de visions, de révélations ou de pseudo pouvoirs comme celui de guérison ou de prophétie par exemple, ils se sentent désignés pour mener un groupe d'élus vers une conscience améliorée ou au-delà d'une apocalypse annoncée et déterminée dans le temps.
Exemple : A la tête de l'église mooniste, Young Myung Mun prétend que Dieu lui a donné pour mission de "terminer l'oeuvre inachevée du Christ". "L'heure viendra inéluctablement où mes paroles serviront de loi car le monde entier est dans ma main", déclare-t-il. Un message qui fait 2 millions d'adeptes.

Un esprit brillant
Loin d'être des simples d'esprit, les gourous sont souvent des surdoués déviants. Leur grande force de persuasion repose sur des discours structurés où la force de raisonnement est difficilement contestable car c'est en réalité la base de la théorie qui est erronée. Si certains utilisent ou s'inventent des titres universitaires pour justifier leurs compétences, d'autres misent au contraire sur leur manque d'éducation pour laisser entendre qu'ils ne peuvent qu'être divinement inspirés.
Exemple : Faux journaliste, explorateur mythomane, médiocre auteur de romans de sciences-fiction et auteur d'une méthode pseudo-analytique ("La Dianétique"), Ron Hubbard, fondateur de l'église de scientologie, a laissé à sa mort un sillage de mystère quant à ses véritables activités. En 1982, son fils aîné affirmait que 99% de tout ce que son père avait écrit sur sa propre vie était faux...

Un sens aigu de la séduction et de la communication
Les gourous sont souvent de fins psychologues : ils parviennent toujours à repérer rapidement les fragilités de leurs disciples pour finalement s'appuyer dessus. Tribuns remarquables, ils ont souvent un charisme qui leur permet de séduire pour recruter pour enfin détruire les personnalités et les refaçonner.
Exemple : Dès l'enfance Shoko Asahana, gourou de la secte Aum Shinri-Kyo (accusé de l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo - 12 morts, 5 500 intoxiqués) avait pris l'habitude de se dresser comme défenseur des plus faibles pour mieux s'imposer comme tyran. Plus tard, ses coups de bluff en matière de maîtrise respiratoire lui permirent d'ouvrir une école de yoga où l'on se disputait les cours à plus de 10 000F le séance.

Des tendances mégalomanes
Tous les gourous sont animés par une grande volonté de puissance qu'ils assouvissant de trois manières. D'abord en créant un groupe pour pouvoir dominer, ils s'assurent le pouvoir. En imposant ensuite un message ou une doctrine révolutionnaire, ils s'accaparent le savoir. Enfin, en entretenant la dépendance de leurs adeptes, les gourous s'approprient progressivement le pouvoir financier.
Exemple : En 1984, lorsqu'il fonde l'Ordre du temple solaire (OTS) avec Luc Jouret, Joseph Di Mambro sait parfaitement qu'il y a de l'argent à tirer de la crédibilité de certains. Sa cible privilégiée ? Les nantis.

Le mythe de persécution
En bons paranoïaques, les gourous sont tous sujets aux délires de persécution et entraînent systématiquement leurs disciples sur le même chemin pour renforcer la cohésion du groupe. Mais s'ils ont peur qu'on leur fasse de l'ombre ou qu'on les dénonce à l'extérieur de la secte (familles, associations, anciens adeptes), les "maîtres" craignent aussi certaines réactions à l'intérieur même de leur organisation. Des promesses de récompenses pour les adeptes les plus dociles aux menaces de punition pour les moins obéissants, ils créent autour d'eux une pression permanente qui empêche toute clairvoyance.
Exemple : En invitant ses adeptes à se dessaisir de leur ego, Yvonne Trubert, grande prêtresse de la secte Ivi, amoindrissait leur esprit critique pour compenser un besoin pulsionnel de puissance effrénée.

Une agressivité omniprésente
En se croyant persécutés, gourous et adeptes deviennent rapidement de véritables persécuteurs. De procès contre les associations qui se chargent de les dénoncer en menaces - parfois de mort - à l'égard d'anciens disciples, tous deviennent d'une agressivité inquiétante.
Exemple : La catastrophe de Waco (Texas), en 1993, était prévisible : avant de lancer l'assaut final contre le ranch des Davidiens, la police fédérale américaine avait détecté de nombreux transports d'armes vers la secte. 36 000 kg de munitions ont été retrouvées après le dénouement de l'affaire qui a fait 72 victimes.

Une imagination sans limite
Renforcé dans ses convictions par l'adulation qu'on lui porte et par le rayonnement croissant de sa puissance, le gourou développe son imagination et devient affabulateur et menteur.
Exemple : Gilbert Bourdin, gourou de la secte du Mandarom, disait avoir combattu des milliards de "lémuriens" et d' "atlantes" prêtes à attaquer la terre. Au début des années 90, plus d'un millier de personnes pensaient qu'il était le seul à pouvoir sauver la terre en instaurant "l'âge d'or".

En savoir plus...
- L'ami spirituel, Arnaud Desjardins, éd. de la Table Ronde (1996).
Pour apprendre à reconnaître un maître spirituel d'un "gourou" :
- Ron Hubbard, le gourou démasqué, Russel Miller, éd. Plon (1994)
- UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu) 10, rue du Père Julien Dhuit 75020 Paris Tél. 01 47 97 96 08
Site:http://www.unadfi.org- CCMM (Centre de documentation, d'éducation et d'action contre les manipulations mentales) 19, rue Turgot 75009 Paris Tél. 01 42 82 04 93
source : http://www.psychonet.fr/2001/01/08/998-gourous-un-profil-psychologique-reperable-en-7-points


   Dans le Judaïsme, le Christianisme et l'islam, c'est la même chose, voici d'autres exemples de gourous, qui eux ont réussis :
Une personnalité paranoïaque
Moïse se prend pour le messager de Dieu, il est prophète. Il parle avec Dieu par l'intermédiaire d'un buisson qui lui fait savoir qu'il libérera le peuple hébreu. Il fait abatre les 10 plaies sur l'Egypte puis traverse la Mer Rouge qui s'écarte sur son peuple. Il vit jusqu'à 120 ans.
Jésus se prend pour Dieu, le Messie, un prophète. Il sait qu'il doit mourir pour sauver l'humanité. Il né d'une vierge, rescucite, il a des visions, il révèle, il guérit et prédit l'avenir : l'apocalypse puis son royaume.
Le Coran affirme que la venue de Mahomet comme prophète de l'islam pour toute l'humanité est annoncée dans la Torah et dans l'Injil (l'Évangile) sous le nom de Ahmed. Dans son enfance, deux hommes vêtus de blanc (deux anges), envoyés pour purifier le cœur de l'enfant, destiné à être prophète de l'islam, lui auraient ouvert le torse. L'archange Gabriel (Jibril) lui serait apparu dans la grotte de Hira où il avait coutume de se recueillir et lui aurait transmis, selon les croyances musulmanes, la révélation, la parole de Dieu.

Un esprit brillant
Moïse est issu de la maison de Lévi, déscendant d'Abraham. Issu du peuple hébreu, réduit en esclavage e Egypte, il sera recueilli par la famille royale d'Egypte. Dieu se révèlera à lui à 80 ans.
Jésus est rabbin, mais fils de charpentier et né dans une étable et a étudié longtemps avant de faire sa propre révélation (à 30 ans), dérivé de la Bible.
Avant sa mission prophétique, Mahomet est d'abord berger puis caravanier avant d'entrer au service de Khadija, une riche veuve à la tête d'un commerce caravanier. Il descend de Ghâlib, fils de Fihr, surnommé Quraych, guerrier puissant et redouté. C'était une famille pauvre qui devait élever Mahomet. On ne sait pas grand'chose avant 40 ans. Il semble que Mahomet ne savait ni lire, ni écrire. Il est mort pauvre et ne laissa aucun héritage.

Un sens aigu de la séduction et de la communication
Moïse promet la Terre promise (en digne descendant d'Abraham), pour cela, à l'aide des ses miracles, il rallie son peuple et lui énonce les dix commandements et interdit à son peuple ses vieilles croyances (veau d'or et amulettes), et leur enjoint de repasser 40 de plus dans le désert, privé de tous.
Jésus promet son royaume de Dieu et enjoint de le suivre dans la pauvreté. Jésus est perçu comme un étranger en Judée. Jésus rejoint Jean le Baptiste, un prédicateur populaire des milieux baptistes qui dénonce la pratique formaliste des milieux sacerdotaux dont il est issu. Il trouve 12 disciples et grâce à ses prodiges, leur enjoint de tout abandonner pour le suivre.
L'année de naissance de Mahomet, le général chrétien éthiopien et vice-roi du Yémen, Abraha, aurait attaqué en vain La Mecque avec une troupe d’éléphants pour démolir le sanctuaire vénéré par les Arabes (la Kaaba ou Ka`ba). il est dit que l'attaque fut repoussée par la riposte miraculeuse d'oiseaux jetant des pierres brûlantes. Dans son enfance, Mahomet aurait été fort, judicieux dans ses propos, énergique dans ses expressions, fidèle à ses amis et plus encore à ses promesses. Intrépide lors des guerres, il arrive à faire émigrer ses compagnons pour fuir les persécutions dont il est à l'origine. La plupart de ses unions avaient un caractère politique et accompagnait le ralliement de tel notable ou tel clan. Les mariages sont tous liés à un intérêt diplomatique comme le veut la tradition arabe de l'époque. Chaque mariage établissait un lien de sympathie avec la tribu de la mariée.

Des tendances mégalomanes
Moïse appelle son peuple pour quitte l'Egypte et leur donne les 10 commandements donné par Dieu. Avant de mourir, il nomme Josué, membre de la tribu d'Ephraïm, comme successeur pour conquérir la Terre promise, le pays de Canaan.
Jésus s'entoure des 12 apôtres, ceux-ci n'auront de cesse de proclamer le Messie. En donnant son corps (le pain) et son sang (le vin), il scelle leur destin. Il dit à Pierre : « Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16. 18). De là vient la lignée des Papes à Rome et des évêques.
Les 37 compagnons de Mahomet sont des personnes qui l'ont physiquement rencontré et qui l'ont aidé à répandre cette nouvelle religion. Les sahaba, comme on les appelle, sont vus, par l'ensemble des musulmans comme les premiers à avoir adhéré à la foi prônée par Mahomet et qui l'ont propagée après la mort du celui-ci. De fait, les musulmans leur attribuent une autorité morale. La bataille de Badr, premier conflit mené par une armée musulmane aurait opposé 317 soldats musulmans à un millier de soldats mecquois. Les musulmans gagnent, comme la quarantaine d'autres batailles, qui feront de toute l'Arabie une terre d'islam. Après la mort de Mahomet, de nombreux musulmans se réclament de sa descendance, considérations généalogiques pouvant revêtir une dimension politique importante lorsque certaines familles régnantes la font valoir pour asseoir leur légitimité, comme en Jordanie ou au Maroc.

Le mythe de persécution
Moïse est à la fois membre d'une minorité dans un royaume fort, et pas toujours suivi pas son peuple. Ayant tué un égyptien qui avait maltraité un hébreu, il doit s'enfuir dans le pays de Madian où venant en aide aux bergères, il sera choisi comme gendre par le prêtre de Madian, Jethro.
Jésus choisira parmi ses apôtres pour ses apparitions et l'avenir de son royaume : Pierre et Jean sont considérés, avec Jacques "frère du Seigneur" qui semble tenir dans l'Église de Jérusalem la place centrale, comme des "colonnes de l'Église" (Gal 2,9). Il aurait été vendu par son trésorier, Judas. Puis il subira un procès de polichinelle et sera condamné au supplice romain du crucifiement sur la colline de Golgotha.
Les hommes de la tribu de Mahomet, les Quraychites avaient la réputation d'enterrer leurs filles vivantes avant l'apparition de l'islam. Cette tribu a été celle la plus hostile à la nouvelle religion. Après le début de sa mission prophétique, il est perçu comme une menace pour les intérêts économiques des tribus arabes en charge de l'administration de la ville. L'archange Gabriel aurait annoncé à Mahomet des difficultés dans l'accomplissement de sa mission, notamment un bannissement de sa tribu. D'emblée, Khadija aurait cru en son époux et lui aurait apporté un soutien inconditionnel. Mahomet aurait choisi dix secrétaires pour écrire ses révélations et pour gérer l'argent et les revenus. Huit ans avant l'hégire, Mahomet récitait la sourate de l'Étoile, dans laquelle sont mentionnées trois déesses considérées par les Koraïchites païens, comme des " filles de Dieu ". D'après Maxime Rodinson, al-Lat, al-`Uzzâ, et Manât étaient, des déesses préislamiques appelées les « filles d'Allah ». Mahomet aurait, dans une première version, recommandé qu'on leur rendît un culte, ces versets prononcés puis abrogés, sont les fameux « versets sataniques » évoqués dans le roman de Rushdie.

Une agressivité omniprésente
Le Dieu de la Bible mosaïte est des plus vindicatifs : il punit, promet, enjoint, donne, reprend. Moïse est son messager direct. Voulant aider un membre de son peuple, il tue un Egyptien. Il demande à Dieu d'abattre les 10 plaies sur l'Egypte. Voyant son peuple adorer le veau d'or, il fracasse les Tables de la Loi qu'il vient de recevoir de Dieu sur le mont Sinaï. Il n'y a que Josué et Caleb qui pourront rentrer dans la Terre promise, n'ayant pas trahi Moïse.
Jésus présente les miracles comme une anticipation de l'accès au bonheur éternel auquel a droit chaque humain, y compris les plus pauvres. L'évangile selon Marc rapporte que c'est ce pouvoir d'opérer guérisons et prodiges qui aurait été transmis à ses disciples, plutôt que la capacité de communication avec la divinité. Le message de Jésus semble prolonger celui de Jean-Baptiste en s'inscrivant dans la fièvre apocalyptique du monde juif au Ier siècle. il n'en pratique pas moins un enseignement d'autorité. Son action suscite des réactions fortes et contrastées. Jésus va alors se trouver confronté aux trois pouvoirs superposés de la Palestine : le pouvoir romain, le pouvoir du tétrarque  de Galilée et Pérée et le pouvoir des grands-prêtres du temple-État de Jérusalem. Le passage des marchands du temple est symptomatique :  Matthieu 21:12 Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. 13 Et il leur dit: Il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs. Et Jean 2: 14 Il trouva dans le temple les vendeurs de boeufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. 15 Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les boeufs; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables; 16 et il dit aux vendeurs de pigeons: Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. 17 Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit: Le zèle de ta maison me dévore.
De bataille en traité, et devant le nombre important de convertis, La Mecque dépose finalement les armes devant les troupes de Mahomet. Les Juifs de Médine ne se convertissent pas pour autant en masse. La rupture est marquée lorsque la direction de la prière devient la Ka'ba à La Mecque et non plus Jérusalem. De là le statut de dhimmi, entre protection et persécution. Chez Mahomet, il y a un tempérament nerveux, passionné, inquiet, fiévreux, plein d'aspirations impatientes ». Cela peut aller « jusqu'à des crises nerveuses d'une nature tout à fait pathologiques ». Bref, « Mohammad », qui a réussi sur le plan matériel et politique, ne semble pas heureux. C'est un « insatisfait » (Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994).

Une imagination sans limite
Moïse meurt à 120 ans, et la longue liste de ses miracles suffisent à lui donner tout le crédit qu'un prophète peur vouloir. Les 10 plaies d'Egypte sont impressionnantes.
Jésus prétend rescucité des morts après avoir transformé la vie de 12 disciples auxquelles il demande de continuer son oeuvre.
Mahomet devient homme d’État pour unifier l’Arabie sous une seule idéologie, religieuse, après le raliement des compagnons, et quelques miracles : l’Arabie, avec une langue unique, une culture unique, des valeurs uniques, pouvait ainsi trouver son unité.

source : wikipedia

Pour l'anecdote (?), voilà ce qu'on peut lire sur le site info-sectes :
     Si l'on considère ces aspects, l'Islam peut à juste titre, être qualifié de secte. La question qui se pose dès lors à nos autorités est de savoir si elles sont disposées à protéger les ex-musulmans comme elles protègent les transfuges des autres sectes ?  Elles le devraient, que l'on considère l'Islam comme une religion ou comme une secte.
source : http://www.info-sectes.org/islam/islam.htm
    Encore une fois, hors le Christ point de salut dans le christianisme : c'est une dérive sectaire !

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Frappez, je vous ouvrirai ; Je suis dans le connais-toi

Publié le par antoiniste

NEUVIÈME PRINCIPE
Tout ce qui vous est utile, pour le présent
Comme pour l'avenir,
Si vous ne doutez en rien,
Vous sera donné par surcroît
Cultivez-vous, vous vous rappellerez le passé ;
Vous aurez le souvenir
Qu'il vous a été dit  « Frappez, je vous ouvrirai ;
Je suis dans le connais-toi. »


    Dieu est entré en moi à chaque épreuve que j'ai endurée mais je ne Le comprenais pas et je souffrais de la résistance de mon imperfection qui ne pouvait pas Le supporter.
La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.175


    Pourquoi est-il dit que sans épreuve il n'est point d'avancement ? C'est parce que Dieu doit démolir petit à petit notre imperfection pour s'établir en nous.
La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.176


    Au milieu des souffrances qui nous accablent et surtout dans les plus accentuées, n'oublions pas que c'est Dieu qui cherche à s'installer en nous et à démolir à cet effet tout ce que nous y avons construit en dehors de la réalité. Je l'ai encore dit, nous sommes plus malheureux que l'animal et d'autant plus que notre intelligence est développée.
La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.189

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Brenda Lee - Emotions (1960)

Publié le par antoiniste

(Mel Tillis - Ramsey Kearney)
Recorded August 16, 1960
Produced by Owen Bradley
Originally released January 12, 1961



Emotion, what are you doin'
Oh, don't you know
Don't you know you'll be my ruin
You've got me crying, crying again
When will you let this heartache end

Emotion, you get me upset
Why make me remember
What I want to forget
I've been lonely, lonely too long
Emotions, please leave me alone

You worry my days
Yes, you torture my nights
Never a dream, no, those old dreams
Never turn out right

Emotion, ah, give me a break
Let me forget that I made a mistake
Oh, can't you see what you're doing to me
Emotions, please set me free

You worry my days
Oh, you torture my nights
Never a dream, no, those dreams
Never turn out right

Emotion, ah, give me a break
Oh, let me forget that I made a mistake
Oh, can't you see what you're doing to me
Emotions, please set me free

 

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Enki et Ninhursag, à l'origine de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal

Publié le par antoiniste

Enki et Ninhursag, à l'origine de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du MalEnki et Ninhursag est un mythe sumérien, mettant en scène deux grandes divinités, Enki maître de la sagesse, le porteur d'eau, et sa parèdre  Ninhursag  appelée aussi Damkina. Le récit se passe sur l'île de Dilmun, l'actuel Bahreïn, qui entretient durant la haute Antiquité d'intenses relations avec la Mésopotamie. Ce mythe raconte comme Enki a fait de cette contrée, au départ désertique, une région disposant d'abondantes ressources pour le bonheur de Sumer.

Le dieu y construit d'abord un puits, vraisemblablement un puits aérien, pour faire apparaître l'eau douce là où il n'y en a pas, nécessaire à la vie, et donc au développement des plantes.

Après cela, il couche avec son épouse Ninhursag, qui en neuf jours, met au monde Ninsar, la maîtresse des légumes.

Puis Enki couche ensuite avec Ninsar, qui met au monde en neuf mois Nin-Kur, divinité des plantes destinées au filage, de même une autre fille, Uttu, déesse du filage, sera donnée à Enki. Ainsi, le filage, activité importante de la civilisation, peut apparaître à Dilmun après l'apparition des plantes destinées au filage.

Le récit comporte une lacune alors que Enki poursuit cette dernière.

Puis Enki ne pouvant contrôler son désir, prit Uttu pour s'accoupler avec elle, contre son gré. Elle ne résista pas mais alla se plaindre à Ninhursag, qui sortit les graines d'Enki du ventre d'Uttu et les transforma en plantes. Là où les graines ont été plantées, au bout de 9 jours il poussa huit plantes fortes et luxuriantes, les premières plantes crées par la déesse de la terre.

A la vue de ces belles plantes, Enki, par curiosité et appétit mangea avidement les huit plantes.

Ninhursarg furieuse et outrée du comportement d'Enki, décida de le punir et de se séparer de lui. Elle le réprimanda et le laissa seul, avec huit organes malades. Les organes étaient en train de mourir, et Enki dépérissait et souffrait, mais aucun dieu ne pouvait le guérir sauf Ninhursag qui s'était retirée. La perte d'Enki était insupportable à son frère Enlil, mais un renard vint le consoler et lui promit de trouver Ninhursag pour guérir Enki.

Ninhursarg embrassa tendrement Enki, et lui retira la maladie à chacune des huit parties malades, et fit de chaque plante mangée un moyen de soigner plutôt que de faire du mal, et libéra la maladie en faisant naitre huit divinités, une pour chaque organe. Parmi les huit organes il y a notamment la côte, d'où va naitre une déesse appelée Ninti, dont le nom signifie à la fois la dame de la côte, et celle qui donne la vie.

Une fois Enki guéri, il se réconcilia avec Ninhursag, et ils redevinrent amoureux.

Ce mythe a donc montré le seigneur Enki en tant que créateur de la civilisation, il est avec Ninmah sa sœur, le créateur du genre humain, son nom En-ki signifie seigneur de la terre, il le reçut de son père Anu, roi de Nibiru, auparavant il s'appelle Ea et il a l'avantage de trouver les solutions aux problèmes que rencontrent les an-nun-ka-hi, (ceux qui vinrent du ciel) et il enseigna principalement les arts, la médecine et les sciences de l'irrigation aux hommes, son rôle traditionnel dans la mythologie mésopotamienne.

C'est aussi un mythe qui parle du cycle des saisons au travers des relations entre Enki et Ninhursag, qui sont le maître de l'eau et la déesse de la terre. Quoiqu'on soit là déjà dans le vaste domaine de l'interprétation.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Enki_et_Ninhursag

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Maxence van der Meersch - Invasion 14 - Maladie de l'âme

Publié le par antoiniste

    Et la haine est une maladie de l'âme qui l'empoisonne.

Maxence van der Meersch, Invasion 14, p.333
Editions Albin Michel, Paris, 1946

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La Marioneta

Publié le par antoiniste

LA MARIONETA

Si por un instante Dios se olvidara
de que soy una marioneta de trapo
y me regalara un trozo de vida,
posiblemente no diría todo lo que pienso,
pero en definitiva pensaría todo lo que digo.

Daría valor a las cosas, no por lo que valen,
sino por lo que significan.
Dormiría poco, soñaría más,
entiendo que por cada minuto
que cerramos los ojos,
perdemos sesenta segundos de luz.

Andaría cuando los demás se detienen,
despertaría cuando los demás duermen.
Escucharía cuando los demás hablan,
y cómo disfrutaría de un buen helado de chocolate.


Si Dios me obsequiara un trozo de vida,
vestiría sencillo, me tiraría de bruces al sol,
dejando descubierto,
no solamente mi cuerpo sino mi alma.
Dios mío, si yo tuviera un corazón,
escribiría mi odio sobre hielo,
y esperaría a que saliera el sol.

Pintaría con un sueño de Van Gogh
sobre las estrellas un poema de Benedetti,
y una canción de Serrat sería la serenata
que les ofrecería a la luna.

Regaría con lágrimas las rosas,
para sentir el dolor de sus espinas,
y el encarnado beso de sus pétalos...
Dios mío, si yo tuviera un trozo de vida...

No dejaría pasar un solo día
sin decirle a la gente que quiero, que la quiero.
Convencería a cada mujer
u hombre de que son mis favoritos
y viviría enamorado del amor.

A los hombres les probaría cuán equivocados están, al pensar que dejan de enamorarse cuando envejecen, sin saber que envejecen
cuando dejan de enamorarse.
A un niño le daría alas,
pero le dejaría que él solo aprendiese a volar.


A los viejos les enseñaría que la muerte
no llega con la vejez sino con el olvido.
Tantas cosas he aprendido de ustedes, los hombres.
He aprendido que todo el mundo quiere vivir
en la cima de la montaña,
sin saber que la verdadera felicidad está
en la forma de subir la escarpada.


He aprendido que cuando un recién nacido
aprieta con su pequeño puño,
por vez primera, el dedo de su padre,
lo tiene atrapado por siempre.

He aprendido que un hombre
sólo tiene derecho a mirar a otro hacia abajo,
cuando ha de ayudarle a levantarse.
Son tantas cosas las que he podido
aprender de ustedes,
pero realmente de mucho no habrán de servir,
porque cuando me guarden dentro de esa maleta,
infelizmente me estaré muriendo.


Soi-disant lettre d'adieu de l'écrivain Gabriel García Márquez (wikipedia dément cette assertion et dit que la paternité du texte est infirmée par García Márquez lui-même et s'avèrera avoir été écrit pas un ventriloque mexicain). L'auteur n'est d'ailleurs pas décédé comme l'avait prédit le journal péruvien La República.
source : http://www.desdelalma.net/2010/marioneta.html

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Eric-Emmanuel Schmitt - La part de l'autre - C'est la vie qui nous a domestiqués

Publié le par antoiniste

    Rien n'est plus égoïste qu'un nourrisson. Il tend la main, il arrache, il broie et porte tout à sa bouche. L'être humain au premier jour est un monstre sans conscience cas sans conscience d'autrui. Nous avons tous commencé par être des tyrans. C'est la vie, en nous contredisant, qui nous a domestiqués.

Eric-Emmanuel Schmitt, La part de l'autre, p.343-344
Le Livre de Poche, Paris, 2001

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Le secret médical

Publié le par antoiniste

    La notion de secret [médical] est rendue complexe à cause de deux obligations contradictoires. D'après le Code de  déontologie, le secret médical n'est pas opposable au patient lui-même : l'article 35 stipule en effet que le médecin doit donner au patient "une information loyale, claire et appropriée". Malheureusement, ce même article, dans l'alinéa suivant, dit aussi que "dans l'intérêt du malade et pour des raisons légitimes que la praticien apprécie en conscience, [le médecin peut tenir celui-ci] dans l'ignorance d'un diagnostique ou d'un pronostic graves"... Il énonce donc explicitement qu'un médecin est a priori mieux à même de juger de l'intérêt d'un citoyen que ce citoyen lui-même - donc de décider ou non de lui révéler ce qu'il sait - dès lors que ce citoyen s'est confié à lui. Cette latitude laissée au médecin d'apprécier "en conscience" ce qu'il va dire ou on dénature profondément la notion de secret médical, puisque le médecin est ainsi présenté comme ayant une autorité morale supérieure à celle du premier intéressé.
[...]
    L'obligation d'informer la famille et les proches n'est en principe prévue par le Code de déontologie médicale que dans les cas suivants : malade hors d'état d'exprimer sa volonté (article 36), mineur ou incapable majeur (article 42), acte portant atteinte à 'intégrité corporelle (article 41). En dehors de ces cas précis, le médecin est cependant autorisé à taire "en conscience" au patient la vérité sur son état et, simultanément, à enfreindre le secret médical en révélant cet état à la famille. L'article 35, par ses deux alinéas contradictoire, autorise finalement le médecin à faire... ce qu'il veut ! Cette liberté exorbitante présuppose que le médecin sache toujours ce qu'il convient de faire. Or, rien n'est moins sûr. A mon sens, un praticien qui tait l'existence d'une maladie mortelle à un patient et l'annonce à son conjoint commet dans tous les cas une grave erreur. En cachant la vérité au malade, il empêche toute communication franche et directe de celui-ci avec son entourage.
[...]
    Même si aujourd'hui la règle consiste à donner au patient tous les éléments sur son état, à l'accompagner moralement et à le faire participer aux décisions le concernant, cette attitude de franchise et de partage n'est pas - il s'en faut de beaucoup - une généralité dans la profession médicale française.

Martin Winckler, C'est grave docteur ?,
Ce que disent les patients, ce qu'entendent les médecins, p.50-51, p.55, p.49
Editions de La Martinière, Paris, 2002

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Eric-Emmanuel Schmitt - La part de l'autre - Aimer

Publié le par antoiniste

[Après un nuit entre la vie et la mort]
    - C'est le destin des infirmières et des convalescents. Vivre de grandes heures ensemble et ne plus jamais se revoir, dit-elle avec une allégresse forcée.
    - Vivre de grandsheures ensemble et ne jamais les oublier, corrigea Adolf.
    Le regard de soeur Lucie se brouilla. Ses lèvres se mirent à trembler.
    - Dieu, c'est un problème de nom. Est-ce que c'est le nom qui faut donner à la guérison ? J'en doute. Par contre, je sais très bien nommer ce que vous m'avez donné, du premier jour au dernier, et pendant cette terrible nuit : c'était de l'amour.

Eric-Emmanuel Schmitt, La part de l'autre, p.220-221
Le Livre de Poche, Paris, 2008

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