Friedrich Nietzsche - Was mich nicht umbringt
"Was mich nicht umbringt, macht mich stärker." - Sprüche und Pfeile, 8.
"Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort." - Crépuscule des idoles, 1888
Friedrich Nietzsche (1844-1900)
"Was mich nicht umbringt, macht mich stärker." - Sprüche und Pfeile, 8.
"Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort." - Crépuscule des idoles, 1888
Friedrich Nietzsche (1844-1900)
Si l'effort volontaire est si difficile, c'est notamment parce qu'il n'offre aucune garantie d'être imité par les autres dans un système sans contrainte. C'est le fameux : "je veux bien faire l'effort, mais pas si personne d'autre ne s'y met", ou la variante : "si je m'y mets seul, cela ne sera de toute façon qu'une goutte d'eau dans la mer". Mais il existe nombre de cas de figure où une même personne, qui n'est pas prêtre à faire un effort seule dans son coin, devient d'accord pour supporter une contrainte nouvelle partagée par tous.
Jean-Marc Jancovici & Alain Grandjean, Le plein s'il vous plaît !
La solution au problème de l'énergie (p.98-99)
Editions du Seuil, Points sciences, Paris, 2006
N'oublions pas, en effet, que la santé n'est qu'un moyen d'atteindre le but et non pas le but lui-même. Car s'il on était ainsi, nous serions pareils aux animaux, et les animaux sont rarement malades.
Râja-yoga (ou Conquête de la nature intérieure),
conférences faites en 1895-1896 à New York par le Swâmi Vivekânanda. (1910), p.26
source : gallica
D'après les philosophes hermétistes de tous les temps (et leur conviction serait basée sur une expérience de soixante-dix mille années), la matière, en raison du péché, devint, à certaine époque, plus grossière et plus dense qu'elle n'était lors de la primitive formation de l'homme. Au commencement, le corps humain était d'une nature semi-éthérique et, avant la chute, l'homme communiquait librement avec le monde maintenant invisible pour lui. Mais. depuis, la matière est devenue comme une formidable barrière entre nous et le monde des êtres incorporels. Les plus vieilles traditions ésotériques enseignent aussi qu'avant l'Adam mystique plusieurs races d'êtres humains vécurent et périrent, chacune a leur tour, faisant place a une autre.
H.-P. Blavatsky, Isis dévoilée T. 1 (1915), p.74
source : gallica
Le récit s'articule autour du dialogue entre Ivan, le narrateur, et son frère Alexeï. Il s'agit pour Ivan d'ébaucher les traits d'un poème dans la verve de ces poèmes monastiques moscovites dans lesquels on théâtralise la vierge et les anges et où il ne s'agit pas moins que d'infléchir les décisions divines. Ces histoires mythologiques laissent à l'auteur une certaine liberté d'imagination à l'égard du divin, permettant la mise en scène de situation absurdes (i.e. qui n'ont pas lieu d'être). Cette prose fictive met donc en exergue les limites de l'interprétation des textes en ce qu'elle dénonce l'utilisation de la religion contre elle-même.
Après ce préambule sur les motifs de son entreprise, Ivan entame son récit par sa situation dans le temps. Ainsi, l'histoire se déroule à Séville, à l'époque de l'Inquisition, et met en scène le retour du Messie (au sens chrétien) en cette période sombre de l'Histoire quand « dans de superbes autodafés on brûlait d'affreux hérétiques ».
Jésus, mêlé à la foule, produit quelques miracles (en référence aux miracles dans les Évangiles) ; les gens Le reconnaissent immédiatement et L’adorent. Toutefois, Il est arrêté par les sbires du Grand Inquisiteur et condamné à mourir le lendemain au bûcher. Le Grand Inquisiteur le visite dans Sa cellule et Lui dit que l’Église n’a plus besoin de Lui. La suite du récit relate les propos de l’inquisiteur expliquant à Jésus pourquoi Son retour n’est pas le bienvenu et interférera avec la mission de l’Église.
L’inquisiteur formule son jugement autour des trois questions posées par Satan à Jésus durant la Tentation du Christ dans le désert. Ces trois tentations sont : la tentation de changer les roches en pains, la tentation de sauter du Temple et se laisser attraper par des anges et la tentation de se proclamer Roi du Monde. L’inquisiteur argue que Jésus a rejeté ces trois tentations au nom de la liberté et que Jésus a mal jugé la nature humaine. Il pense que la grande majorité de l’humanité ne peut pas soutenir cette liberté que Jésus leur a donnée. Ainsi, l’inquisiteur suggère que Jésus, en leur donnant cette liberté, a exclu cette majorité de l’humanité de la rédemption, et l’a condamnée à souffrir.
Ivan souligne que l’inquisiteur est athée. Après avoir recherché Dieu toute sa vie, il abandonne, frustré. Il conserve néanmoins son amour de l’humanité et son désir de ne pas la voir souffrir. En ce sens, il a cédé à l'une des tentations, celle du pouvoir. De là l'intérêt philosophique du passage autour du concept de liberté : Jésus l'avait offerte aux hommes, et ceux-ci l'ont rendue aux Inquisiteurs : « leur liberté, ils l'ont humblement déposés à nos pieds". La raison principale de cet abandon est le poids qu'elle représente pour les fragiles épaules des hommes. Ainsi, aux dires de l'inquisiteur, elle est inconciliable avec leurs besoins naturels : « ils ne sauront jamais répartir [le pain] entre eux ! » Le renoncement s'explique par la nécessité de l'aliénation aux inquisiteurs pour que ceux-ci les nourrissent. L'image du pain symbolise toute la responsabilité que sous-tend l'idée de liberté. Elle fait peur à l'homme parce qu'elle est le synonyme du choix douloureux entre le bien et le mal, de la prise de décisions et aussi de la prise en compte des conséquences de l'action. Or, l'homme est une créature trop faible pour ne pas redouter cette charge ; dès lors, à ceux qui se proposent de régner sur les hommes, d'assumer pour eux tous ces choix, est offerte leur liberté. On retrouve ici l'idée de La Boétie, qui dans le Discours de la servitude volontaire affirme en substance que si l'homme est privé de sa liberté, c'est qu'il y consent.
Le récit est aussi une critique de l'Église catholique romaine qui vise la domination universelle avec son armée et des jésuites, car l'inquisiteur représente cette Église que Jésus vient déranger. L'inquisiteur dit même qu'il est avec le démon : « Nous ne sommes pas avec toi, mais avec lui, depuis longtemps déjà. » Il se propose de berner les humains : « Ils mourront paisiblement, ils s’éteindront doucement en ton nom, et dans l’au-delà ils ne trouveront que la mort. »
L’inquisiteur assure Jésus que le genre humain vivra et mourra heureux, dans l’ignorance. Même s’il les mène vers la mort et la destruction, ils en seront heureux. L’inquisiteur sera ainsi un martyr, passant sa vie à choisir pour l’humanité.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Inquisiteur
Bruxelles - Couvent de Berlaimont, rue de la Régence (source : delcampe.net)
L'abbé Mouls agé d'una quarantaine d'années (source : gallican.org)
Peu après la guerre franco-allemande de 1870, l'Abbé Xavier Mouls, ordonné prêtre en 1846 à l'âge de 24 ans à La Teste, Cazaux près d'Arcachon, puis Montigaud près de Bordeaux pour finir à Arcachon en 1854 (dont il est considéré comme un des fondateur), à qui Rome refusait l'évêché, et l'avait même destitué chanoine à Bordeaux en 1869 par le cardinal Ferdinand Donnet, archevêque de Bordeaux, rompt avec l'église catholique, avec le soutien des abbés Pierre Des Pilliers, Jean-Hippolyte Michon, et Pierre-François Junqua (habitant Bordeaux), tous déçus de l'ultramontanisme.
Il étali alors en Belgique, avec des Pilliers, l'Eglise vieille catholique par la consécration de la Chapelle des Dames de Berlaimont le 28 avril 1872 (la chapelle a aujourd'hui disparu avec la rue du Manège, près de la rue de la Régence). Cette chapelle ia jusqu'à accueillir 1500 auditeurs.
L'abbé Mouls stoppe les relations avec des Pilliers et publie à partir du 1er juin, La Rénovation religieuse. Junqua se fait arrêté, pour un ouvrage et pour port illégale de la soutane. Il sera accueilli en héro par Mouls et sa congrégation en 1875. Mais étant marié, l'abbé Mouls l'évinça également, préférant une prêtrise sans aucune vie privée. le Père Chéry, dans son Offensive des sectes (1972), remarquera que cela sera des raisons semblables (mariages, divorces et remariages) qui amèneront certaines sectes à se faire des adeptes. François Junqua deviendra par la suite panthéiste et socialiste. On retrouve alors les idées de l'époque et le passage de l'une à l'autre.
Entre 1872 et 1874, l'abbé Mouls se sépare de l'Eglise vieille catholique et proclame l'Eglise chrétienne des vrais catholiques. Il attaqua alors plusieurs fois les prélats vieux catholiques comme "sentinelles utiles, mais un peu arriérées de la religion de l'avenir". On y retrouvera dans ses rangs Pierre des Pilliers qui fit une tournée de propagande dans la région de Verviers en 1875.
Mouls garde alors du christianisme que la morale de l'évangile. Il en était arrivé ainsi à une religion, selon lui "naturelle" car il la prétendait innée, et qui résumait dans le théisme et la croyance à l'immortalité de l'âme. S'il maintenant un culte etérieur, c'était uniquement pour répondre aux besoins qu'éprouvent les hommes à s'unir à leurs frères dans l'adoration divine et à marquer par des rites les étapes importantes de leur vie.
Il décide plutôt de se rappocher des unitariens anglais et prêcha aussi dans les milieux protestants libéraux de Hollande. Finalement il s'allia avec Charles Fauvety qui avait fondait à Paris l'"église laïque rationnelle" qui ne gardait Dieu que dans un sens panthéiste et l'immortalité de l'âme que "comme une probabilité".
Peu à peu la feuille La Rénovation religieuse devient La Rénovation Universelle et porte en manchette : Liberté de conscience, Liberté religieuse, Fusion des cultes, Fraternité universelle. Elle comprend des articles avant-gardistes, en faveur de la crémation ou de l'émancipation des femmes.
Pour l'office l'abbé Mouls revêt un manteau blanc oriental aux parements bleu de ciel se rapprochant de la toge des juges.
L'abbé voyage ensuite dans toute la Belgique pour prêcher, visitant plusieurs fois Chênée ou Seraing, mais le Hainaut reste sa terre de prédilection : il se rendit 80 fois à Jumet. A Mouscron, beaucoup de Français viennent l'écouter.
Une assemblée générale des fidèles avait désigné Mouls comme chef et avait élu un comité de 32 membres. Autour se greffe la rédaction du journal, mais aussi une société de secours mutuel, un bureau de charité, un cercle scientifique, une chorale et une bibliothèque. Des comités locaux se crée petit à petit à Anvers (un prêtre de Bruges, Léon Opsomer, et un pasteur, Bekking avait déjà depuis longtemps commençaient les prêches en flamand, avant de quitter le mouvement de Mouls), puis Jumet, Charleroi, Jemappes, Liège, Chênée, Seraing et Mouscron. Celui d'Anvers s'arrête vite, mais les autres continus au moins jusqu'en 1875. Seul Charleroi essaya de créer une église succursale avec ministère, un notable fut prêt à donner 2000 francs pour ériger un tempte. En 1875, il n'y a plus qu'une vingtaine de personnes qui assiste à l'office, dont encore beaucoup de curieux. La chapelle de Berlaimont est abandonnée pour une salle plus petite dans la rue de la Régence. Il abandonne alors les offices dominicales. A Jumet et Mouscron (où les catholiques feront un autodafé de ses écrits et où la Sûreté suivra ses faits et gestes), une vingtaine de personne assiste également à ses discours. Mouls compte alors en 1876 plus que 1245 membres pour toute la Belgique. Parfois on fait encore appel à lui, quand un prêtre catholique refuse de venir, pour un baptême, un mariage ou une cérémonie funéraire. En 1877, le journal, dont Mouls était devenu le seul rédacteur, s'arrête. Dans sa nécrologie pour Eugène Vintras (1807-1875), il écrit : "Ses nombreux sectateurs, belges, français, russes etc., etc. se nourrissent de la lecture de ses écrits, vénèrent le prophète comme un précurseur du nouveau Messie. Il est mort, mais doit bientôt se réincarner pour être le Jean-Baptiste du Christ qui doit renaître pour régénérer la face de la terre. Attendons les événements."
Pierre Dor aurait été au courant, lui qui avait aussi été en contact avec des Russes, et aurait essayé de faire passer son oncle Louis Antoine comme la réincarnation de Vintras, pour se prétendre le Messie ? D'autant plus que l'abbé Mouls avait suffisemment frappé les esprits pour faire toujours des apparitions dans les séances spirites à Jumet encore à la fin du siècle.
Mouls aurait rencontré Vintras, réincarnation du prophète Élie, à Bruxelles. Mais il noua plus de contact avec les spirites de la capitale. Leur influence se marque dans le Journal dès octobre 1874. Mouls y défend plusieurs fois le spiritisme ainsi que dans ses conférences. D'abord réticents par rapport au magnétisme et mesmérisme, il s'en fait l'apôtre dans la Rénovation, et devient le Docteur Conrad exerçant ses talents dans des bourgades du Hainaut, notamment à Roux et Jumet.
Ayant stoppé la rédaction de son journal, il se consacre entièrement au magnétisme à Chapelle-les-Herlaimont, chez son médium, la femme Cambier dite "la grande Térau". Il exerça cet art de guérir jusqu'à sa mort le 5 juillet 1878, ce qui ne lui laissa pas assez de temps pour reformer un culte à partir des fidèles de Mouls thaumaturge. Il fut le premier enterré civilement à Chapelle-les-Herlaimont. L'Eglise Gallicane de Bordeaux "pour qui le souvenir de l'abbé Mouls ne s'est pas effacé", fut fondé par le Révérend Père Hyacinthe Loyson en 1883, qui tenta vainement d'établir un culte en Belgique malgrè la propagande de des Pilliers (l'abbé Mouls attaqua vertement le père Hyacinthe dans son journal après son mariage). L'Eglise gallicane eut le soutien de l'Eglise vieille-catholique, et existe maintenant en Belgique, dirigé par l'évêque Monseigneur Pierre-Henri Dubois depuis 1982 (par ailleurs prêtre de l’Eglise Catholique Gallicane depuis 1970). Il subsiste aujourd'hui plusieurs autres églises gallicanes ne s'interférant pas les unes les autres comme : l'Église gallicane, tradition apostolique de Gazinet, proche de l'Église Catholique Gallicane de France, et la paroisse Sainte Rita à Paris XVème. Leurs principales activités sont l'exorcisme et le désenvoutement et la bénédiction en tout genre. L'antoinisme s'est peu à peu séparé de ces exercices, mais pratique la même tolérance que cette église.
source : http://www.gallican.org/mouls.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gallicanisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_gallicane,_tradition_apostolique_de_Gazinet
http://leonc.free.fr/histoire/mouls/index.htm
John Bartier, Les ''vrais'' catholiques en Belgique : 1872-1878, in Jean PRÉAUX, Problèmes d'histoire du Christianisme (digistore.bib.ulb.ac.be)
John Bartier termine son article par : "Trente ans plus tard, un autre guérisseur, sorti de ce prolétariat wallon qui avait cru au Docteur Conrad, et était passé par ces milieux spirites qu’il avait fréquentés, réussissait là où Mouls avait échoué. Aussi, bien qu’il n’y ait pas eu contact direct entre les deux hommes, on peut voir en Mouls le précurseur de Louis-Joseph Antoine, le fondateur de l’Antoinisme."
En effet, pas de contact direct entre les deux hommes, mais bien une même aspiration de la population qui, l'abbé Mouls disparu, se tourna vers Louis Antoine.
Mr Antoine reçoit tous les jours de 7 heures du matin à midi excepté le samedi et le dimanche, à moins pour des cas urgents ne se présentent ces jours-là.
source : Europeana-Ghent University Library
Ho'oponopono (ho-o-pono-pono) est une tradition de repentir et de réconciliation des anciens Hawaiiens. Des coutumes identiques se retrouvent dans toute la région du sud du Pacifique. Le ho'oponopono traditionnel était dirigé par un ou une kahuna la'au lapa'au (prêtre guérisseur) pour guérir les maladies physiques ou psychiques, il était fait avec des groupes familiaux. La plupart des versions modernes sont rédigées de telle façon, que chacun puisse le faire seul.
à lire sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ho%27oponopono
Ne croyons pas que nous passons par le règne animal, il n'en est pas ainsi ; il nous prépare seulement les éléments nécessaires à la formation de notre individualité apparente ou autrement dit matérielle.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Unité individuelle de l'ensemble, p.XII