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Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, L'Arbre de la Science de la Vue du Mal (p.VIII)

Publié le par antoiniste

    Cet instinct nous domine toujours, mais libre à nous de le surmonter.

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, L'Arbre de la Science de la Vue du Mal, p.VIII

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Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, L'Arbre de la Science de la Vue du Mal (p.V)

Publié le par antoiniste

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, L'Arbre de la Science de la Vue du Mal (p.V)

    Il avait failli et cependant il l'ignorait, ne se figurant pas que Ève n'était pas réelle, qu'elle n'était qu'apparente, il avait cru trouver ainsi le bon chemin. Toutefois Dieu ne l'abandonna pas. Mais l'inspiration ne produisait plus sur lui la même impression qu'auparavant parce qu'il la confondait avec ses pensées. Voilà où le doute fait son apparition, où commencent les tribulations, les vicissitudes.

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, L'Arbre de la Science de la Vue du Mal, p.V

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Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, L'Arbre de la Science de la Vue du Mal (p.IV)

Publié le par antoiniste

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, L'Arbre de la Science de la Vue du Mal (p.IV)

    La Providence place toujours sur notre chemin ce qui est nécessaire à notre progrès.

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, L'Arbre de la Science de la Vue du Mal, p.IV

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Henri Pirenne - La guerre de 1870

Publié le par antoiniste

    Dès l'ouverture des hostilités le gouvernement avait énergiquement affirmé sa résolution de défendre la neutralité par tous les moyens en son pouvoir. L'armée, observant à la fois la frontière de l'Est et la frontière du Sud, avait pour instructions de désarmer tout corps étranger qui pénétrerait sur le territoire ou, en cas de refus, d'agir immédiatement contre lui. Ni l'un ni l'autre des belligérants ne songeait d'ailleurs à envahir la Belgique, dont la violation eût été considérée par l'Angleterre comme un casus belli. Dès le 25 juillet, la publication par le Times du projet de traité secret que Bismarck, en 1866, avait insidieusement amené Benedetti à lui proposer (on sait que ce projet accordait à Napoléon III le concours de la Prusse pour la conquête éventuelle de la Belgique), avait exaspéré l'opinion, et le 9 août, le Cabinet de Londres avait obtenu de la France et de l'Allemagne l'assurance de respecter la neutralité garantie au pays en 1839. Les opérations militaires avaient débuté sur le Haut- Rhin, et les premières victoires de la Prusse semblaient indiquer qu'elles se prolongeraient dans la direction Verdun-Paris. Il fallut l'obligation imposée à Mac-Mahon de débloquer Metz en manoeuvrant au Nord de cette place pour les rapprocher, contre toute attente, du territoire belge. Refoulés sur Sedan, les Français durent y accepter la bataille sous les yeux des postes qui garnissaient la frontière. Moltke avait donné l'ordre de les poursuivre s'ils la franchissaient sans être désarmés à l'instant. En réalité leur désarroi était trop grand pour leur permettre une retraite de ce côté. Seuls trois mille hommes environ de troupes débandées se jetèrent dans la province de Luxembourg et s'y laissèrent capturer sans résistance (1 septembre). Depuis lors la tourmente se porta définitivement sur Paris, et la Belgique n'eut plus qu'à servir d'asile aux multitudes de réfugiés qui vinrent y chercher un abri durant le siège de la grande ville et les convulsions de la Commune.

Henri Pirenne, Histoire de la Belgique
7. De la révolution de 1830 à la guerre de 1914
La guerre de 1870, p.218
source : archive.org

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Modèles utilisés par l'armée belge vers 1870

Publié le par antoiniste

Modèle Chassepot 1866 encore utilisé par les Français pendant la Guerre franco-allemande de 1870-71

    Le livre de référence sur les armes belges (Les armes à feu règlementaire belges depuis 1830) évoque également le modèle Albini-Braendlin, ou bien un Comblain.

    Avec quelle arme l'accident qui causa la mort d'un camarade du fait de Louis Antoine ?

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Camille Lemonnier - Les Charniers - A la frontière

Publié le par antoiniste

    Quand on a ravi la côte qui va vers La Chapelle et qu'on a atteint le plateau d'où Bouillon se découvre pittoresquement au fond de son entonnoir, on se trouve dans une vaste plaine bouquetée çà et là de massifs d'arbres et veuve d'habitations.
   Marchez cependant : vous verrez bientôt à votre droite les commencements d'une lisière de bois, une grande ferme où les paysans français ne manquent jamais de prendre une chope quand ils passent la frontière.
    La frontière n'est elle-même qu'à quelques coups de fusils de là, aisément reconnaissable à un grand poteau peint en blanc, avec deux bras, dont l'un porte cette inscription : France, et l'autre, Belgique.
    Il y avait devant la ferme dont je parle un encombrement de carrioles et de charrettes ; des chevaux, mal abrités par des hangars improvisés, recevaient à cru sur leur croupe la pluie qui ne cessait de tomber. Et des flaques d'urine s'étendaient rouilleuses, découlant partout.

Camille Lemonnier, Les charniers, p.16-17
source : archive.org

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal - A la frontière

Publié le par antoiniste

    A la frontière, la compagnie d'Antoine fut cantonnée dans un petit village.
    Tout de suite après la dernière ferme, il y avait un pont. C'était là qu'on montait la garde, fusil chargé, baïonnette au canon. A quelque distance, au-delà d'une longue prairie, commençaient des bois de sapins. Dans cette prairie la troupe venait chaque matin faire l'exercice. Alors tout était plein de bruit et de mouvement. Mais le reste du temps cette étendue trop verte, où l'on devinait l'humidité de l'automne commençant, enveloppait d'une impression presque sinistre la sentienelle silencieuse. Heureusement qu'on n'était de garde qu'à tour de rôle... Aucun n'aurait supporté d'être tous les jours en sentinelle.
    Le soir, dans le village, les paysans s'asseyaient sur les bancs de pierre à côté des soldats, et acceptaient volontiers du tabac pour la pipe. Un troupeau de vaches noires et blanches passait lentement. La dernière bête était suivie d'un chien qui la mordait aux jarrets et la forçait tout d'un coup à courir. Puis venait une jeune fille robuste et paisible, portant une palanche avec deux seaux de lait. C'était l'heure où pointaient l'une après l'autre, dans le ciel gris-bleu, les premières étoiles. La sonnerie de la retraite exhalait son appel ralenti, tout de suite remplacé par le silence nocturne.

Robert Vivier, Délivrez-nous du mal
Ed. Labor - Espace Nord, p.63

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Camille Lemonnier - Les Charniers - Bouillon

Publié le par antoiniste

    Nous allions à Bouillon.
    Au premier tournant de la route, près d'un grosse ferme où des soldats jouaient au bouchon, une sentinelle croisa le fusil et cria :
    - Qui vive ?
    - C'étaient les postes belges. Ils étaient échelonnés de distance en distance, quatre hommes et un caporal, et se repliaient, à mesure qu'on les relevait, sur leurs campements, dans les villages et dans les champs.
    On répondait :
    - Belgique.
    Le caporal montait sur le marche-pied, mettait la tête dans la voiture, regardait s'il n'y avait pas de contrebande de guerre, disait : c'est bon, et les bidets repartaient, pendant que la sentinelle se replaçait au port d'armes.
    Nous traversions successivement des landes, des bruyères et des bois, sous un ciel gris rayé de hachures de pluie. L'horizon plaquait de noir les paysages. On n'entendait dans ces solitudes que le cri bruant lourdement voletant dans les roseaux, le gloussement de la poule d'eau dans les marais, les querelles des geais et des pies dans les futaies.
    Une mélancolie immense suait de la terre amoitie.
    Par moment une sourde rumeur lointaine grandissait en se rapprochant : le nez dans les visières, un gros de lanciers au galop. Puis le tremblement décroissait ; les hautes silhouettes emmêlées aux crinières flottantes se faisaient petites, au loin. Et le silence recommençait.
    A deux lieues de Bouillon, les postes se rapprochaient, le mouvement augmenta ; çà et là couraient des ambulances.
    La première que je vis me poigna l'âme.

Camille Lemonnier, Les charniers, p.2-3
source : archive.org

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal - Retour de la mobilisation

Publié le par antoiniste

    - Tiens, notre Louis !
    Le cabaretier Fassotte s'ébahit joyeusement :
    - Et d'où vient-tu garçon ? Quelles nouvelles ?
    Il faisait chaud et clair dans le café Fassotte. Ce crachotement interminable ne vous insultait plus le visage. Tous les objets étaient proches et avaient leur couleur : le comptoir dans le fond, haut et brun ; la glace étroite encastrée entre les deux tagères garnies de bouteilles aux étiquettes bariolées. Sur le mur, dans son cadre de noyer sombre, une gravure un peu jaunie représentait l'empereur Napoléon, de profil, un pied en avant, avec son petit chapeau et sa main glissée dans le gilet de la redingote. C'était une chose si familière : il semble que les petits enfants, chez nous, connaissent déjà Napoléon en venant au monde...

Robert Vivier, Délivrez-nous du mal
Ed. Labor - Espace Nord, p.76

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Camille Lemonnier - Les charniers (Sedan) (1881)

Publié le par antoiniste

Le texte de Camille Lemonnier commence à la page 45, il est précédé d'une introduction de Léon Cladel.

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