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epreuve

Guerre de 1870 - les hommes et les armes

Publié le par antoiniste

  Les revendications de territoires avant 1870
    LES ÉVÉNEMENTS qui précédèrent la guerre avaient indiqués que la Belgique devait se méfier de ses deux voisins, c’est-à-dire de la France et de la Prusse. Les revendications de territoires qui avaient étés demandées par Napoléon III en 1866 et qui avaient fait l’objet d’un projet de traité entre la Prusse et la France indiquaient clairement que Napoléon avait des projets annexionniste envers la Belgique. Ce traité fut révélé le 25 juillet, juste avant le début de la guerre. Bismarck le fit publier simultanément à Berlin et à Londres ce qui irrita beaucoup l’Angleterre qui regarda à partir de ce moment la France avec beaucoup de méfiance. Ce projet de traité fut réalisé par de Benedetti (ambassadeur de France auprès de la Prusse) qui prétendit que celui-ci lui avait été dicté par Bismarck en personne.
    Après l’échec de l’annexion de la Belgique, Napoléon III s’était rabattu en 1867 sur le grand duché du Luxembourg. Là aussi le projet n’aboutit pas. Plus tard, Napoléon essaya encore de s’approprier les chemins de fer de l’est de la Belgique. Ce projet dû être abandonné grâce à l’intervention ferme du roi Léopold II. On voit donc, que déjà avant la guerre, la vigilance et la fermeté était de mise.

  En Belgique
    LORSQUE LA GUERRE eut commencé, cette vigilance du être encore augmentée. Cela ce traduisit en Belgique par la mobilisation de l’armée dès le 15 juillet (date de la mobilisation en France et en Prusse). On voit que l’on ne perdit pas de temps de ce côté même si elle fut très lente. On peut même dire qu’elle n’était pas tout à fait terminée fin septembre lorsque les dispositifs du pied de guerre purent être réduits en raison de l’éloignement du danger de nos frontières.
    La mobilisation s’avéra nécessaire car l’histoire nous apprend que les traités sont rarement respectés. L’indépendance et la neutralité de la Belgique était garanties par un traité datant du 19 avril 1839. Ce traité avait été signé par la France, la Prusse, l’Autriche, la Russie et l’Angleterre. Le 9 et le 11 août 1870, la France, la Prusse (en fait la Confédération de l’Allemagne du Nord) et l’Angleterre resignèrent un traité réaffirmant l’indépendance et la neutralité de la Belgique et s’engageant à une intervention militaire contre celui des deux belligérants qui envahirait sont territoire.
    Dès le début, les forces belges furent divisées en deux armées, une de campagne appelée armée d’Observation et l’autre de forteresse appelée armée d’Anvers. Le commandement en chef était assuré par S.M. le roi Léopold II. Le chef d’état-major général était le lieutenant général Renard. Le ministre de la guerre était le général major Guillaume.
    L’armée d’Observation devait observer et protéger les frontières contre toute intrusion française ou allemande et ses mouvements furent fonctions de l’avancée des armées étrangères le long des frontières belges. Le traité de neutralité perpétuelle que la Belgique était tenue de respecter, indiquait que les premières forces armées qui entraient de force dans le pays devait être considérées comme ennemie. L’armée d’Observation était commandée par le lieutenant général baron Félix Chazal, ancien ministre de la guerre et d’origine française. Le chef d’état-major était le colonel Monoyer. Elle était composée du Ier et IIe corps d’armée, d’artillerie et de cavalerie de réserve. Le Ier corps d’armée, commandé par le lieutenant général Sapin, était composé par les trois premières divisions et d’une brigade de cavalerie. Le IIe corps d’armée, commandé par le propre frère du roi, S.A.R. Philippe, comte de Flandre, était composé de la 4e et 5e division et d’une brigade de cavalerie. En plus, l’armée possédait des unités du génie, du train, de télégraphistes et d’ambulances. L’effectif de cette armée était de plus ou moins 55 000 hommes.
    L’armée d’Anvers était regroupée dans la ville fortifiée d’Anvers. Ce camp retranché devait devenir l’ultime lieu de replis de toute l’armée belge en cas de revers sévères obligeant à la retraite générale. L’armée d’Anvers était commandée par le lieutenant général Eenens. Le chef d’état-major était le colonel Brialmont, architecte du camp retrancher et futur général. Les forces étaient composées par la 6e division et par les troupes de forteresse. L’effectif de cette armée était de plus ou moins 15 000 hommes. Des troupes étaient également présentes dans les autres villes fortifiées : Liège, Namur, Gand, Diest et Termonde (8000 hommes).
    L’évolution des positions de l’armée d’Observation varia tout le mois d’août 1870. A la fin du mois, les différentes divisions finirent par ce concentrer dans le sud du pays, les hostilités s’étant rapprochées fortement de la frontière. C’est le 1 septembre, lors de la bataille de Sedan, ville très proche de la Belgique, que le danger fut le plus grand. Le Ier corps fut positionné dans la province du Luxembourg, à l’est de la Meuse. La 2e division était stationnée autour de Bouillon, face à Sedan, et devait en cas d’hostilités subir le premier choc. Le IIe corps fut positionné dans le Hainaut, à l’ouest de la Meuse.
source : © É. DODÉMONT, 2000. — Internet : http://users.skynet.be/iCourses

    L'infanterie de ligne - ou la ligne - désigne les unités d'infanterie classique, généralement des fusiliers  qui combattaient en formation en ligne et composaient les compagnies du centre d'un bataillon. On parle à propos de ces hommes de lignards. L'intérêt du combat en ligne sur la colonne est double : d'une part, face à l'artillerie, un boulet en prenant une colonne en enfilade peut causer la perte d'une quinzaine d'hommes, ce qui devient impossible face à une ligne ; d'autre part, pour le tir en ligne, toute la puissance de feu peut être employée simultanément.
    Les unités de ligne s'opposent aux voltigeurs et tirailleurs utilisés pour le harcèlement.

    Le fusil Chassepot modèle 1866 français, avec une munition de 11 mm, a une portée d'un kilomètre nettement supérieure au Dreyse allemand, avec une munition de 15 mm.
    Mais la France a la mauvaise idée d'acheter les munitions à la manufacture belge de Herstal en omettant le simple fait que le Kronprinz était l'actionnaire principal de cette manufacture belge. Les commandes de munitions n'arrivent pas à temps à Sedan. Sans munitions, Napoléon III se rend pour éviter un carnage désespéré. La manufacture d'Herstal explique par courrier cette défaillance de livraison du fait de la désorganisation qui règne sur les routes où se bousculent les chariots empêtrés… La manufacture présente malgré tout sa facture qui sera réglée par la IIIe République.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Infanterie_de_ligne
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_franco-allemande_%281870%29#Fusils


    La mise en oeuvre du procédé Thomas (mise au point d'un convertisseur dont le revêtement intérieur absorbe le phosphore) provoque un profond remodelage de la sidérurgie ancienne du continent et un essor prodigieux de l'activité dans cette partie de l'Europe. Le procédé Thomas est l'occasion d'une grave déconvenue pour les Allemands. La partie occidentale du bassin lorrain dont le minerai de fer est considéré comme trop pauvre est laissée à la France par le traité de Francfort de 1871. Mais avec le nouveau procédé, elle se révèle être un gisement très important. Les sidérurgistes allemands, mécontents de cette bévue, feront de la conquête de l'ensemble du bassin lorrain un but de guerre essentiel.
Philippe Mioche, Et l'acier créa l'Europe
Matériaux pour l'histoire de notre temps, Année 1997, Volume 47, Numéro 1 (persee.fr)

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Swâmi Vivekânanda - Toute misère naît soit de la peur, soit d'un désir inassouvi

Publié le par antoiniste

    On nous enseigne, dès notre enfance, à ne faire attention qu'aux choses extérieures, jamais aux choses intérieures, et presque tous nous avons perdu la faculté d'observer ce mécanisme intérieur. C'est une rude besogne que d'enchaîner notre pensée, de l'empêcher de se détourner, puis de la concentrer toute sur elle-même afin qu'elle connaisse sa propre nature, afin qu'elle s'analyse elle-même. C'est pourlant là le seul moyen d'aborder scientifiquement un sujet.
    Cette science dont nous parlons, à quoi sert-elle ? D'abord le savoir est en lui-même la plus belle récompense du savoir ; il a aussi son utilité : il nous affranchit de toute misère. Pour l'homme qui, par l'analyse de sa propre intelligence, se trouve face à face avec quelque chose d'impérissable, de naturellement et éternellement pur et parfait, — finie sa misère, fini son malheur. Toute misère naît soit de la peur, soit d'un désir inassouvi. Que l'homme se convainque qu'il ne mourra jamais, il n'aura plus peur de la mort. Qu'il se sache parfait, il n'aura plus de vains désirs ; supprimez ces deux causes, vous tuez la misère ; vous créez le bonheur parfait, même pendant notre existence actuelle.

Râja-yoga (ou Conquête de la nature intérieure),
conférences faites en 1895-1896 à New York par le Swâmi Vivekânanda. (1910), p.8-9
source : gallica

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George Berkeley vers la fin de sa vie

Publié le par antoiniste

    Les controverses avec les libres penseurs, sa belle tentative d'évangélisation à Rhoode-Island, et ces années solitaires où le bon évêque anglican "habitant un canton sort reculé, entouré de pauvres, qui, faute d'un médecin dans les formes, avaient souvent recourt à lui". Durant ce quart de siècle, son âme et son intelligence, son coeur et ses conceptions se sont élevées du même essor paisible vers les hauteurs où, à force d'être bon et généreux, on voit se révéler plus claires les choses de l'esprit, et s'effacer, dans une insignifiance lointaine, le monde sensible. Au terme de sa carrière, l'ancien "ami des sens" avait doucement évolué et, avec ses préoccupations, le champ de son attention s'était déplacé d'un façon toute naturelle et imperceptible.

    On lit en effet dans Siris- the virtues of tar water (1747) :
72. To suppose that all distempers arising from very different, and, it may be, from contrary causes, can be cured by one and the same medicine, must seem chimerical. But it may with truth be affirmed, that the virtue of tar- water extends to a surprizing variety of cases very distant and unlike. This I have experienced in my neighbours, my family, and myself. And as I live in a remote corner among poor neighbours, who for want of a regular physician have often recourse to me, I have had frequent opportunities of trial, which convince me it is of so just a temperament as to be an enemy to all extremes. I have known it do great good in a cold watery constitution, as a cardiac and stomachic ; and at the same time allay heat and severish thirst in another. I have known it correct costive habits in some, and the contrary habit in others. Nor will this seem incredible, is it be considered that middle qualities naturally reduce the extreme. Warm water, sor instanee, mixed with hot and cold will lessen the heat in that, and the cold in this.

79. I have, known a bloody flux of long continuance, after divers medicines had been tried in vain, currd by tar- water. But that which I take to be the most speedy and effectual remedy in a bloody flux, is a clyster of an ounce of common brown rosin diffolved over a fire in two ounces of oil, and added to a pint of broth ; which not long since I had frequent occasion of trying, when that distemper was epidemical. Nor can I say that any to whom I advised it miscarried. This experiment I was led to make by the opinion I had of tar as a balsamic : and rosin is only tar inspissated.

82. The great force of tar-water, to correct the acrimony of the blood, appears in nothing more than in the cure of a gangrene, from an internal cause ; which was performed on a servant of my own, by prescribing the copious and constant use of tar-water for a few weeks. From my representing tar-water as good for so many things, some perhaps may conclude it is good for nothing. But charity obligeth me to say what I know, and what I think, howsoever it may be taken. Men may censure and object as they please, but I appeal to time and experiment. Effects misimputed, cases wrong told, circumstances overlooked, perhaps too, prejudices and partialities against truth, may for a time prevail and keep her at the bottom of her well, from whence nevertheless me emergeth sooner or later, and strikes the eyes of all who do not keep them shut.

source : Emile Mersch, Berkeley est-il empiriste ou spiritualiste ? (persee.fr)
George Berkeley, Siris- the virtues of tar water (1747)(archive.org)


    Négligée ou ignorée par les penseurs, Siris a été lue et relue, et traduite, à l'usage des malades, et aussi "des curés de campagne qui y trouveront un moyen facile d'exercer leur charité envers leurs paroissiens malades". Nous citons l'avertissement d'une édition liégeoise, sans date (Collette, Liège). La traduction est celle de Bouiller (Genève, 1748). L'éditeur - c'est caractéristique - ne donne que la partie pharmaceutique, et laisse de côté les considérations métaphysiques.

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Maxence van der Meersch, Corps et âmes - Si Dieu existe

Publié le par antoiniste

    Si Dieu existe, il ne peut être qu'une intelligence sans coeur, une machine à calculer, un esprit mathématique, puissant et monstrueux, pour qui la douleur ne compte pas, et dont le plan gigantesque et inhumain n'avait pas été fait pour être contemplé et compris par un être doué d'une sensibilité. Le plan de Dieu, un plan sauvage et grandiose, ne devait pas avoir prévu l'éveil de la conscience humaine. L'homme, ce témoin, avec son coeur et ses rêves de justices, a dû être un accident dans cette évolution.

Maxence van der Meersch, Corps et âmes, t.2, p.46
Le Livre de Poche, Paris, 1943

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Jacques Potin et Valentine Zuber (Sous la direction de) - Dictionnaire des monothéismes (2003)

Publié le par antoiniste

Titre :        Dictionnaire des monothéismes (Broché)
Auteurs :    de Collectif (Auteur), Jacques Potin et Valentine Zuber (Sous la direction de)
Broché :     400 pages
Editeur :     Bayard (16 octobre 2003)
Collection :     Religions en dialogue


    On lit dans l'article "Guérison" dans la partie Christianisme, et c'est assez rare pour le signaler :

    Le culte antoiniste, fondé en 1906 par Louis Antoine (1846-1912), sans s'opposer à la médecine, considère la maladie physique comme une transposition dans le corps d'une maladie de l'âme.

Dictionnaire des monothéismes, Jacques Potin et Valentine Zuber (Sous la direction de), p.277

    Les auteurs: Jacques Potin : Spécialiste d'histoire biblique et ancien rédacteur en chef de la revue Le Monde de la Bible. Bibliographie : Jésus en son pays, Bayard, 1996. Cette année à Jérusalem, Bayard, nouvelle édition 2000.
    Il est entouré de 3 spécialistes : Valentine Zuber, pour la partie consacrée au christianisme : professeur de sociologie des religions à l'École pratique des hautes-études, spécialiste de l'histoire de la laïcité, chercheur au CNRS. José Costa, pour le judaïsme : spécialiste d'hébreu rabbinique et du midrach, professeur d'hébreu biblique. Khashayar Azmoudeh, pour l'islam : spécialiste de l'islam chiite.

source : amazon.fr

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Le Progrès spirite - le cas Leclercq à Paris

Publié le par antoiniste

Le Progrès spirite - le cas Leclercq à Paris

    Pourquoi, encore, blâmer et condamner les Antoinistes ? De quoi accuse-t-on Leclercq ? De fanatisme, de criminelle insouciance, de n'avoir pas appelé le médecin - le prêtre du corps - pour guérir sa petite fille ; d'avoir mis toute sa confiance en Dieu, d'avoir placé près de la tête de la malade une statuette de la Vierge et le portrait du père Antoine. "On l'a trouvé agenouillé au pied du grabat sur lequel reposait le cadavre de la petite Augustine."
    Pour combler la mesure de la superstition et du fanatisme, Leclercq a écrit au successeur du père Antoine la lettre suivante :
    "Bon père. Le commissaire va venir dans quelques instants au sujet de la mort de ma petite fille, que le Très-Haut malgré nos prières, a voulu rappeler auprès de lui. L'on me reproche de n'avoir pas appelé le médecin. Ces ignorants ne savant âs que seule la foi peut sauver les malades, quand Dieu le permet."
   Si c'est un crime que de vouloir guérir ou mourir sans l'assistance d'un médecin, d'un confesseur laïque, c'est du moins un crime nouveau, dont on avait jamais entendu parler.
    Quand les médecins de l'âme dominaient, c'était un crime de mourir sans l'assistance d'un confesseur ; mais les médecins du corps n'avaient point la prétention de donner aux malades l'absolution, ni même l'extrême-onction laïco-scientifique. Les meilleurs d'entre eux ne s'attribuaient même pas la guérison de leurs malades. Ni plus ni moins que les Antoinistes et les Scientistes chrétiens, ils attribuaient la guérison à Dieu et se contentaient de dire : "Je le pansai, Dieu le guérit."
    Maintenant que les médecins du coprs ont pris le dessus, ils mettent Dieu à l'arrière-plan ou au rebut et prétendent que personne ne doit mourir ou guérir sans leur autorisation. N'est-ce pas là une superstition manifeste et plus grossière que l'ancienne ?

Le Progrès Spirite de Septembre 1912 (Année 18, numéro 9), p.136-137

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Jésus le thaumaturge

Publié le par antoiniste

Jésus le thaumaturge

Jésus se fait connaitre localement, dans un premier temps comme guérisseur thaumaturge. Dans l'exercice de cette activité, sur laquelle il fonde la légitimité de son enseignement et qui attirait les foules autour de lui, on peut noter des modes opératoires variés, en comparant par exemple la guérison en trois étapes de l'aveugle de Bethsaïde, et celle - à distance et d'une seule parole - de Bar Timée à Jéricho, ou bien celle qui s'effectue par une prière intense et le jeune, dans le cas d'un démon particulièrement rétif.

Ces pratiques thérapeutiques, dont le fondement est d'ordre religieux puisque les maladies étaient alors perçues comme la sanction divine des péchés, étaient répandues dans le monde gréco-romain et parmi les rabbi juifs dont Jésus reproduit parfois des gestes thérapeutiques connus. La pratique de Jésus se distingue néanmoins par le nombre de miracles rapportés et dans le refus par leur auteur de se les voir attribués : Jésus se présente comme le vecteur de Dieu, en opérant dans le présent les guérisons espérées dans le cadre eschatologique juif. Outre les miracles thérapeutiques, Jésus pratique également des exorcismes, des prodiges, des sauvetages ou des miracles exemplatifs de son interprétation de la Loi juive.

Les évangiles insistent souvent plus sur la confiance des bénéficiaires de miracles qu'ils ne s'attardent sur le détail des manipulations. Jésus présente les miracles comme une anticipation de l'accès au bonheur éternel auquel a droit chaque humain, y compris les plus pauvres. L'évangile selon Marc rapporte que c'est ce pouvoir d'opérer guérisons et prodiges qui aurait été transmis à ses disciples, plutôt que la capacité de communication avec la divinité.

Les textes révèlent à cet égard un comportement général de Jésus fait de bienveillance, tourné vers les gens, particulièrement ceux plongés dans une situation personnelle ou sociale méprisée et difficile : les femmes, particulièrement les veuves, les malades, les lépreux, les étrangers, les pécheurs publics ou les collecteurs de l'impôt romains. Cette façon d'être, associée à une dénonciation de l'hypocrisie et de toute forme de mensonge, lui attirera inévitablement nombre d'admirateurs en provoquant simultanément de l'hostilité.
Article détaillé : Miracles dans le Nouveau Testament.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_de_Nazareth#Le_thaumaturge

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Maxence van der Meersch - Le médicament est parfois précieux

Publié le par antoiniste

    - Le médicament est parfois précieux, dit Michel.
    - Bien sûr ! Il apaise des réactions excessives, désordonnées. Une drogue, un sérum, un vaccin, peuvent être indispensables en pleine crise aiguë. Mais ne l'utilisez qu'après avoir essayez tous les autres moyens - et souvenez-vous, en l'employant, que vous ne faites que refouler les manifestations de la maladie sans la guérir. Refoulé, le mal, inévitablement, portera sur un autre organe son effort de nettoyage, et cela dans des conditions aggravées, puisque le purifications des humeurs aura été empêchée, et puisque le médicament ou le vaccin aura rapporté chez votre patient une intoxication chimique ou microbienne supplémentaire. Pensez toujours en employant un médicament dans un cas urgent que vous parez au plus pressé, voilà tout. Et qu'il faudra ensuite faire subir à celui que vous soignez une longue cure de désintoxication et une révision générale de tout son mode d'alimentation et de vie.
Maxence van der Meersch, Corps et âmes, p.293
Livre de Poche, Paris, 1943

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Les Antoinistes et la médecine

Publié le par antoiniste

Vous êtes antoinistes, quelle est donc votre réaction vis-à-vis de la médecine :

 

Désolé pour les personnes qui avez déjà participé, mais la question du précédent sondage étant mal formulée, je changeais de format pour simplifier.

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Brigitte Fontaine & Jacques Higelin - La Grippe

Publié le par antoiniste

Ma grippe vous va très bien
M'a dit mon amant ce soir
Ça vous donne un joli teint
Ça vous va mieux que le noir
Ma grippe vous va très bien.
Souffrez que je tousse un peu
Lui ai-je dit d'un air doux
Souffrez que je souffre un peu
J'ai parfois très mauvais goût
Souffrez que je souffre un peu.

Quand vous souffrez mon amie
M'a répondu mon amant
Vous ressemblez à la pluie
Je trouve ça très seyant
Quand vous souffrez mon amie.
J'ai un peu peur ai-je dit

Que les larmes me vieillissent
J'ai un peu peur aussi
Que la fièvre m'enlaidisse
J'ai un peu peur ai-je dit.

Elles vous vont comme un gant
Vous savez bien que vos larmes
Me plaisent beaucoup vraiment
Votre fièvre a bien du charme
Elles vous vont comme un gant.

Ah vraiment je suis trop maigre
Je sens que je m'affaiblis
N'avez-vous pas de vinaigre
Voyez mes bras ai-je dit
Ah vraiment je suis trop maigre.
Mais ces os vous vont très bien
M'a répondu mon amant
Ne vous inquiétez de rien
Ça vous donne un air troublant
La mort vous ira très bien

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