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Temple of the Antoinistes, Liège - consultation (Kurt Lubinski)

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consultation à Liège

 

Temple of the Antoinistes, Liège (Kurt Lubinski)

Credit: 'Temple of the Antoinistes, Liège: the priest faces a portrait of Father Antoine, entreating him to help heal a sick follower. Photograph by Kurt Lubinski, 1920/1940.' by Kurt. Lubinski. Credit: Wellcome Collection. CC BY

 

https://wellcomecollection.org/works/vbtuhexf?query=lubinski&page=1

 

Temple of the Antoinistes, Liège: the priest faces a portrait of Father Antoine, entreating him to help heal a sick follower. Photograph by Kurt Lubinski, 1920/1940.

 Temple of the Antoinistes, Liège, Belgium - healing in a cell. The prayer in which the priest entreats the spirit of Father Antoine to help in the healing of a sick follower is said. The priest, who is now in a trance, begs the spirit of Father Antoine to enlighten him about the illness from which the believer suffers. An enormous portrait of the so-called 'Great Healer of Mankind' who passed on in 1912, hangs on the wall of this consulting room [...] Photographer's printed stamp on verso. Lettering giving information attached to photograph.

Temple des Antoine, Liège : le prêtre fait face à un portrait du Père Antoine, le suppliant de l'aider à guérir un malade. Photographie de Kurt Lubinski, 1920/1940.

Temple des Antoinistes, Liège, Belgique - guérison dans une cellule. La prière dans laquelle le prêtre supplie l'esprit du Père Antoine d'aider à la guérison d'un disciple malade est dite. Le prêtre, qui est maintenant en transe, supplie l'esprit du Père Antoine de l'éclairer sur la maladie dont souffre le croyant. Sur le mur de ce cabinet de consultation est accroché, au verso, un énorme portrait du soi-disant " Grand guérisseur de l'humanité ", décédé en 1912, (...) Timbre imprimé du photographe. Lettrage donnant des informations jointes à la photo.

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Temple of the Antoinistes, Liège - consultation (Kurt Lubinski)

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Statuts du Culte Antoiniste (1922)

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Statuts du Culte Antoiniste (1922)

Statuts du Culte Antoiniste
dans le Recueil des circulaires, instructions et autres actes émanés du Ministère de la Justice (Année 1922)

 

Culte antoiniste, établissement d'utilité publique, à Jemeppe-sur-Meuse. — Statuts.

Devant Me Justin Lapierre, notaire à Jemeppe-sur-Meuse.

A comparu :

Mme Jeanne-Catherine Collon, sans profession, née à Jemeppe-sur-Meuse le vingt-six mai mil huit cent cinquante, veuve de M. Louis-Joseph Antoine, connue sous le nom de Mère Antoine, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse.

Laquelle a déclaré que feu son mari, connu sous le nom de Père Antoine, a fondé en mil neuf cent dix la religion antoiniste.
Qu'à sa mort, survenue le vingt-cinq juin mil neuf cent douze, il l'a désignée pour le remplacer.
Que, depuis lors, la religion nouvelle n'a cessé de se développer, que le nombre de temples s'est élevé de deux à seize en Belgique, que le nombre des adeptes est actuellement de plusieurs centaines de milliers.
Que la comparante, voulant assurer l'existence et la perpétuité du culte antoiniste, a décidé de créer conformément à la loi du vingt-sept juin mil neuf cent vingt et un, un établissement d'utilité publique dont elle a fixé les statuts comme suit :

Art 1er L'établissement est dénommé : Culte antoiniste, et a son siège à Jemeppe-sur-Meuse.
Art. 2. L'établissement a pour objet la propagation de la religion antoiniste et l'administration des temples et des biens temporels qui lui sont donnés par le présent acte ou qui lui seront donnés ou légués dans l'avenir.
Art. 3. La Mère Antoine porte le nom de représentant du Père, elle désignera en temps opportun son successeur, qui portera le même titre.
Dans le cas ou au décès du représentant du Père, son successeur ne serait pas désigné ou, en tout autre cas de vacances, le conseil d'administration y pourvoira.
Art. 4. Le représentant du Père est le chef de la religion antoiniste, il en a la direction religieuse et morale, il désigne les desservants et les lecteurs des temples, il reçoit la correspondance.
Art. 5. Les desservants antoinistes sont chargés de recevoir au nom du Père tous ceux qui ont besoin d'être éclairés et réconfortés par la foi, ils ne peuvent recevoir ni allocations du gouvernement ni rémunérations des visiteurs.
Art. 6. L'administration de l'établissement est conférée à un conseil d'administration qui se compose du représentant du Père et de huit membres, qui sont actuellement :

1. M. Nihoul, Narcisse, président, propriétaire, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge.
2. M . Delcroix, Ferdinand, secrétaire, professeur, demeurant à Seraing-sur-Meuse, de nationalité belge.
3. Mme Crèvecœur, Emma, veuve Florian Deregnaucourt, trésorière, sans profession, demeurant à Jemette-sur-Meuse (sic), Belge.
4. Mme Marie Schouleur, sans profession, épouse de M. Dessart, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge.
5. M . Joseph Lejaxhe, surveillant de mines, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge.
6. M . Léopold Monet, tourneur, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge.
7. M . Julien Musin, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge, et
8. M . Gustave Stalmans, chef d'atelier, demeurant à Seraing-sur-Meuse, de nationalité belge.

Tous ici présents qui acceptent.

Le conseil d'administration se renouvellera partiellement tous les ans par la sortie d'un membre qu'il pourra réélire ou remplacer. Les conseillers sortiront dans l'ordre indiqué ci-dessus et les nouveaux mandats seront de huit ans.
Le représentant du Père est inamovible.
Les décisions seront prises à la majorité des voix; en cas de parité, celle du représentant du Père est prépondérante.
Art. 7. Le conseil d'administration a les pouvoirs les plus étendus pour la gestion des affaires de l'établissement; il en gère les revenus, il nomme et révoque les employés de la communauté; il décide :
a) de la construction des temples et de leur entretien; b) de toutes publications et impressions, il administre l'imprimerie, réglemente la vente et la distribution des livres.
Art. 8. Le conseil se réunit de droit le premier dimanche de janvier après la cérémonie, il statue sur le compte des recettes et dépenses de l'année écoulée et sur le budget de l'année en cours, il procède à l'élection du bureau qui se compose d'un président, d'un secrétaire et d'un trésorier, nommés pour un an et toujours rééligibles.
Art. 9. Le conseil se réunit sur convocation écrite du président chaque fois que les affaires de la communauté l'exigent.
Art. 10. Le président est chargé de l'exécution des décisions prises par le conseil d'administration, il agira en justice au nom de la communauté soit en demandant, soit en défendant, il convoque les séances du conseil, les préside, signe les procès-verbaux qui sont inscrits sur un registre, instruit préalablement les affaires qui doivent être soumises au conseil.
Art. 11. Le secrétaire rédige lès procès-verbaux et les pièces de la correspondance officielle et remplace le président en cas d'absence.
Art. 12. Le trésorier effectue les recettes de la communauté et acquitte les dépenses ordonnées par le président sur mandats réguliers.
Il établit annuellement le compte des recettes et des dépenses et le présente au conseil d'administration à la séance du premier dimanche de janvier.
Il dresse également le projet de budget pour l'exercice suivant et le soumet au conseil, il est tenu de laisser constater l'état de la caisse lorsqu'il y est invité par le conseil ou par le président.
Art. 13. Le culte antoiniste étant basé sur la foi et le désintéressement ne peut disparaître.

Toutefois, si l'établissement d'utilité publique, créé par moi, venait à perdre la personnalité civile, ses biens seraient affectés par le gouvernement à une destination se rapprochant autant que possible de l'objet en vue duquel l'institution a été créée.

 

Affectation de biens.

Voulant assurer l'existence de l'établissement d'utilité publique qui vient d'être créé ci-dessus, ont comparu et sont intervenus aux présentes :

1. La comparante ci-dessus nommée, dame Jeanne-Catherine Collon, veuve de Louis-Joseph Antoine.
2. M . Narcisse-Louis-Joseph Nihoul, propriétaire, né à Engis le dix-huit mars mil huit cent soixante-quatre, époux de dame Henriette Demoulin, ménagère, née à Horion-Hozémont le premier février mil huit cent soixante-cinq, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse.
3. Mme Marie-Emma-Louise-Joséphine Crèvecœur, sans profession, née à Orp-le-Grand le quatre juillet mil huit cent soixante-quatre, veuve de M. Jean-Florian Deregnaucourt, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse.
4. M . Emile Duret, ouvrier carrier, né à Silly le vingt-trois février mil huit cent septante-trois, et son épouse qu'il assiste et autorise : dame Julie-Emilie Castermant, ménagère, née à Ecaussinnes-d'Enghien le treize janvier mil huit cent septante-huit, demeurant ensemble à Ecaussinnes-d'Enghien.
5. Mme Mathilde Maréchal, ménagère, née à Montegnée le treize mars mil huit cent septante-neuf, veuve de M. Emile-Jean-Joseph Elskens, demeurant à Montegnée.
Et sa fille :
Dame Marie-Catherine-Joséphine Elskens, ménagère, née à Montegnée le vingt-huit août mil huit cent nonante-six, épouse assistée et autorisée de M. Léon-Louis Daniel, comptable, né à Ans le trois juin mil huit cent quatre-vingt-sept, demeurant ensemble à Montegnée.
6. A. M. Gilles-Joseph-Alfred Lefebvre, marchand de houille, né à Hermalle-sous-Huy le vingt-un mars mil huit cent septante-neuf, veuf en premières noces de Marie-Anne-Joseph David et époux en secondes noces de dame Joséphine-Marie-Scholastique David, née à Bierset le vingt-huit mai mil uit (sic) cent quatre-vingt-sept, demeurant à Bierset.
B. M. Noël David, marchand de chevaux, né à Velroux le trois avril mil huit cent cinquante-six, époux de dame Mélanie-Marie-Jeanne Melin, ménagère, née à Bierset le dix-huit décembre mil huit cent cinquante-six, demeurant à Bierset.
C. M. Jean-Joseph Gysens, ouvrier d'usine, né à Awans le trois août mil huit cent quatre-vingt-un, époux de dame Marie-Catherine David, ménagère, née à Bierset le vingt-quatre décembre mil huit cent quatre-vingt-deux, demeurant à Hollogne-aux-Pierres.
7. M. Gustave-Joseph Bodson, ouvrier, né à Namur le vingt-cinq septembre mil huit cent soixante-huit, époux de dame Emérence-Martine Briquet, ménagère, née à Dison le vingt-sept septembre mil huit cent septante-deux, demeurant à Verviers.
8. A. M. Jean-Baptiste-Jacques-Edouard-Joseph Bracard, ébéniste, né à Chaineux le quinze juin mil huit cent septante-sept, demeurant à Dison.
B. M. Armand-Joseph Gohy-Halleux, cultivateur, né à Stembert, le douze novembre mil huit cent quatre-vingt, demeurant à Stembert.

Lesquels déclarent affecter à la création du dit établissement, conformément à l'article 27 de la loi du vingt-sept juin mil neuf cent vingt et un, et lui transférer en pleine propriété les biens suivants, savoir :

Mme veuve Antoine-Collon :

Commune de Jemeppe-sur-Meuse.
Une propriété comprenant : maisons, temple, imprimerie, remise, jardins, sise à l'angle des rues du Pois-de-Mont (sic) et des Tomballes, reprise au cadastre section A, nos 292i3, h3, n3, q3, r3, s3, k3, 13, m3, s, a3, f3, g3, p3, pour une contenance de seize ares vingt-cinq centiares joignant les dites rues Hintzen-Longrée, Quitis-Hanusset, Hodeige-Mélon et Hodeige-Dessart, Lheureux-Huskin, Bruneel-Massillon.

Commune de Jupille.
Un temple, sis rue Charlemagne, repris au cadastre section A, n° 454t2, pour une contenance de cinq ares treize centiares, joignant Moreau Robert, Gérard Rasquinet, la rue et Moreau Robert, la veuve et enfants.

Commune de Jumet.
Un temple, sis rue Destrée, repris au cadastre section D, n° 293v53, mesurant un are soixante-deux centiares, joignant à la dite rue Jules Destrée et Mlle Sylvie Dambremez des trois autres côtés.

M. Narcisse-Louis-Joseph Nihoul-Demoulin :

Commune de Seraing-sur-Meuse.
Une maison et temple, sis rue de Tavier, n° 2, repris au cadastre section B, n° 507s, pour une contenance de trois ares cinquante-cinq centiares, joignant les rues de Tavier et de la Colline dont il forme l'angle et la société coopérative « L'Union coopérative ».

Commune de Visé.
Maison et temple, sis rue de l'Allée Verte, repris au cadastre, section A, n° 335t, pour une contenance de cinq ares cinquante centiares, joignant Paquay, Jacques; Mouton, Marie-Emilie-Henri et la rue de Visé, à Liège.

Commune de Momalle.
Une maison, temple et jardin, sis en lieu dit Momalle-Village, reprise au cadastre section A, nos 301c et 304k, de quatorze ares trente-cinq centiares, joignant Renkin, le chemin de Momalle à Hodeige, Moermans-Lacomble, Mondy-Hanson et un biez.

Commune de Villers-le-Bouillet.
Un temple, sis en lieu dit Cabaintes, repris au cadastre section B, n° 1203k, pour une contenance de deux ares vingt centiares, joignant Lekeu-Botroux et Lekeu-Duchesne, Thion-La-Croix, la rue d'Ampsin à Villers-le-Bouillet.

Commune de Forest lez-Bruxelles.
Un temple, sis boulevard Guillaume Vanhaelen, repris au cadastre section A, n° l00k, pour une contenance de trois ares soixante centiares, joignant Deppe-Beaufort, Vanham-Mouton et Mouton-Deman.

Commune de Souvret.
Un temple, sis rue de Fontaine, repris au cadastre section B, n° 753n3, pour une contenance de trois ares vingt centiares, joignant Denamur-Basin, Remy-Lapage, Dehon-Stumpart, Leclercq-Debande et le chemin.

Mme veuve Deregnaucourt-Crèvecceur :

Ville de Liége (Nord).
Un temple, sis rue Hors-Château, repris au cadastre section C, n° 300h, pour une contenance de cent quarante mètres carrés, joignant Dumoulin-Delogne, la Montagne de Bueren et la rue Hors-Château, dont il forme l'angle.

Commune de Herstal.
Une maison, formant temple, sise rue du Chou, reprise au cadastre section C, n° 905k, pour une contenance de quatre ares trente centiares, joignant la rue Dupont-Sauveur, Pitti-Vercheval et Saroléa-Wilmet.

M. Emile Duret et son épouse dame Julie-Emile Castermant :

Commune d'Ecaussinnes-d'Enghien.
Une maison-temple, sise lieu dit Pavé de Braine, reprise au cadastre section A, n° 562f, pour une contenance de septante mètres carrés, joignant la rue Pavé d'Ecaussinnes, le chemin de fer de l'Etat, Dumonceau-Pourtois.
Et la nue propriété d'une maison et une terre, sise même lieu, reprise au cadastre section A, nos 562g et 562e, pour une contenance de neuf ares trente centiares, joignant le Pavé d'Ecaussinnes, le temple ci-dessus, le chemin de fer de l'Etat et Dumonceau-Pourtois.
Les époux Duret se réservant l'usufruit de cet immeuble jusqu'au dernier vivant d'eux.

Mme veuve Elskens-Maréchal et sa fille Mme Daniel :

Commune de Montegnée.
Les parts leur appartenant dans un temple d'une contenance d'environ cent mètres carrés, sis rue des Mavis, repris au cadastre section A, partie des nos 55w et 55x, joignant la rue Massart-Maréchal et la famille Elskens-Maréchal.

MM. Lefebvre, David et Gysens :
Un temple, sis à Bierset, en lieu dit rue Chaussée de Liège, repris au cadastre section A, n° 398k, pour une contenance de soixante mètres carrés, joignant Parmentier-Hanson, David-Mélin et Lefebvre-Gilles et le chemin de Waremme à Liège.

M. Gustave Bodson-Briquet :

Ville de Verviers.
Un temple, sis rue des Jardins, repris au cadastre section A, n° 22v4, pour une contenance de quatre ares septante-quatre centiares, joignant Dombret-Laplanche, la rue des Jardins, la rue du Paradis et Hurlet.

M. Bragard :

Commune de Stembert.
Un temple, sis en lieu dit Campagne de Bronde, repris au cadastre section B, n° 164k, pour une contenance de nonante mètres carrés, joignant Gohy-Halleux, le chemin du Cerisier.

M. Gohy :

Ce dernier déclare renoncer à tous les droits de propriété quant à la citerne qui est construite sous le temple ci-dessus affecté par M. Bragard, droits qu'il s'était réservé dans l'acte de vente avenu devant Me Jaminet, ci-dessus rappelé.
Tant que cette citerne existera, M. Gohy aura le droit de puiser l'eau par la pompe existant actuellement pour ses besoins.

M. Narcisse Nihoul, outre les immeubles qu'il a affectés ci-dessus, affecte les suivants :

Un temple, sis à Vichy (France), rue Bargoin, d'une superficie de trois cent soixante mètres carrés.
Et un autre temple, sis à Tours (France), rue d'Ambroise, d'une superficie de trois cent nonante-six mètres carrés.

 

Situation hypothécaire.

Tous les affectants ci-dessus déclarent que les biens par eux affectés sont entièrement libres de charges.
Tous les titres de propriété ont été remis à Mme veuve Antoine, comparante, qui le reconnaît, à l'exception toutefois du titre de Mme veuve Elskens-Maréchal et de ses enfants qui l'a conservé à charge d'en aider s'il était besoin le culte antoiniste.
Dont acte, fait et passé à Jemeppe-sur-Meuse, dans la demeure de Mme veuve Antoine, l'an mil neuf cent vingt-deux, le quinze janvier.
Vu pour être annexé à Notre arrêté du 3 octobre 1922. N° 10042s.

(Signé) ALBERT.

 

Par le Roi :
Le Ministre de la Justice,
(Signé) MASSON.

 

(Recueil des actes des associations sans but lucratif, 1922, p. 967.)

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* Mur du fond

Publié le par antoiniste

* Mur du fond

Mur sur lequel est inscrit en blanc sur fond noir l'Auréole de la Conscience (parfois comme à Lille cependant, le mur du fond est vert clair), et où se trouve la tribune et le pupitre de lecture.
Il fait face généralement à l'entrée de la salle de culte.

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* Vert pré

Publié le par antoiniste

* Vert pré

Intérieur du Temple de Liège, en Hors-Château

    Pour Régis Dericquebourg, cette couleur a été choisie par Mère, pour l'intérieur des temples. Elle symbolisait pour elle la réincarnation. Il n'y aurait que l'intérieur du Temple de Spa qui aurait été peint en jaune clair.

    Sur le site antoinisme.com, on lit : Couleur verte
La couleur verte est celle du règne végétal, de l'éveil de la vie, de l'ouverture à la réflexion, à l'infinitude des sentiments et des pensées. Couleur d'espérance, elle symbolise la connaissance occulte des choses et de la destinée.
Le vert foncé, couleur du drap mortuaire du Culte, symbolise la réincarnation.
La couleur vert-pré des murs des temples a été choisie comme symbole d'une pousse nouvelle.

    Le site pourpre.com, nous donne les données matérielles de cette couleur :

vert prés, invariable.

Synonyme de vert prairie.
Fait partie du champ chromatique vert.

Exemple de vert pré :

     RGB    Fidélité    Teinte    Saturation    Luminosité

    57D53B    **        110°         56%            69%
 
Forme(s)    vert prés
Type    nom de couleur
Accord    invariable
Étymologie   latin viridis : qui a encore de la sève ; latin pratum : pré
Domaine    -
Style    -
Champ chr.    vert

Dans le Dictionnaire du Trésor de la Langue française, on trouve :

[Avec une valeur symbolique] Qui évoque notamment l'espérance. La nuit les bois sont noirs et se meurt l'espoir vert Quand meurt le jour (Apoll., Alcools, 1913, p. 102). V. espérance A 2 a ex. de Zola.

[En parlant d'une période de temps] Qui se caractérise par une grande vitalité et abondance des végétaux chlorophylliens. Printemps vert. C'est le tiède printemps, c'est la verte saison Qui m'ont mis cette sève au cœur − ou ce poison (Augier, Gabrielle, 1850, p. 323). V. locuste ex. de Saint-John Perse.

♦ Énergie verte; or, pétrole vert. Source d'énergie, de richesse représentée par des végétaux, des produits de l'agriculture. Le maïs (...), c'est « un nouvel or vert » (puisque la France n'a pas d'or noir) (Le Nouvel Observateur, 4 déc. 1978, p. 102, col. 3). Si l'agriculture est le pétrole vert de la France, pourquoi avoir mené depuis vingt ans une politique qui a conduit à un repli de l'agriculture et à l'exode des campagnes? (L'Express, 19 janv. 1980, p. 114, col. 1). La France va mettre un peu d'énergie verte dans ses moteurs. Une usine pilote destinée à la production de carburant d'origine végétale va être construite à Soustons, au cœur des Landes (Le Point, 27 avr. 1981, p. 182, col. 3).

− Rare, vieilli. Pré, prairie. Mettre les toiles sur le vert (DG).
♦ Loc. Mettre (un animal, un cheval) au vert. Le mettre sur le pré pour lui permettre de brouter l'herbe. Cet enclos servait aux métayers pour mettre au vert, durant les nuits d'été, leur jument (Sand, Jeanne, 1844, p. 391).
− Rare. Campagne. Il nous prend une horrible envie de campagne, (...) l'odeur du théâtre qui nous pousse au vert! (Goncourt, Journal, 1865, p. 192).
♦ Se mettre/être/rester au vert (fam.). [Le suj. désigne une pers.] (Aller) se reposer à la campagne pour reprendre des forces au contact de la nature et oublier les tracas habituels. C'était l'époque où il venait se mettre au vert. Dès l'aube, il descendait au jardin, vêtu d'un minuscule caleçon et se livrait sur la prairie à des mouvements rythmés (Mauriac, Robe prétexte, 1914, p. 158).

Synonymes de l'adjectif "vert"
cru   
gaillard   
leste   
libre   
vif   
égrillard   
osé   
aigre   
violent   
raide   
licencieux   
hardi   
bleu   
graveleux   
rude   
vigoureux   
verdâtre   
pers   
nouveau   
jeune   
herbe   
gaulois   
brutal   
blême   
allègre   
aigrelet   
acide   
tilleul   
sinople   
râpeux   
pâle   
prairie   
vaillant   
valide   
verdelet   
verdoyant   
écolo   
écologiste   
émeraude   
pomme   
polisson   
olivâtre   
bilieux   
bouteille   
céladon   
gazon   
ginguet   
glauque   
herbeux   
jade   
juvénile   
mordant   
olive   
acerbe

Voir, l'article sur wikipédia, pour la symbolique et les expressions, liste à laquelle j'ajouterais : "vert, j'espère", car d'après Alfred Harou, à Seraing, près de Liège, on donne aux différentes couleurs les significations suivantes : Blanc : J'attends. Bleu : Je veux. Vert : J'espère. Noir : Espoir. Rouge : J'aime. (Revue des traditions populaires, 1897/10 (A12,T12,N10) ; source : gallica).

 

Dans la tradition des contes, la couleur verte est omniprésente pour évoquer certaines créatures féeriques ou fantomatiques. Claude Lecouteaux, dans son ouvrage Les Elfes et les nains, rapporte que cette couleur est l’apanage des forces de l’au-delà.Une expression revient très souvent lorsque l’on parle des extraterrestres : Les petits hommes verts ou les aliens.

Bien souvent, cette expression est utilisée pour se moquer de l’éventuelle existence des extraterrestres. Elle fut associée, durant de nombreuses années, aux Martiens. La couleur verte a, peut-être, pour origine le roman d’Edgar Rice Burroughs, A Princess of Mars (1912), où il décrit les différentes espèces de martiens, dont l’une a la peau verte. Cette couleur sera reprise par plusieurs autres auteurs, qui, pour certains, fera même le titre de leur ouvrage, comme Harold Sherman dans The Green Man (1946) ou encore Damon Knight dans The Third Little Green Man (1947).
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_extraterrestre_(fiction)

 

Parce que le vert évoque le printemps et l'espoir de son renouveau, il est la couleur de Vénus, d'abord déesse de la fécondité puis de l'amour ; il marque l'espérance (dans la vie terrestre et dans l'immortalité – c'est pourquoi la secte des Antoinistes utilise un drap vert au lieu d'un noir pour l'enterrement de ses fidèles) et il est symbole de charité aussi bien en Chine que dans le christianisme.
Jean Palaiseul, Les cadeaux du ciel et de la terre (1975)

 

La couleur verte qui décore les temples aurait-elle une influence sur les assistants? D'après Mgr Leadbeater, qui fut Evêque-Président de l'Eglise catholique libérale, "Le vert se trouve au milieu du spectre, (…) c'est la couleur de la nature, de l'herbe, et des arbres. Il représente la condition intermédiaire, l'équilibre des forces, et son action est dirigée vers la sympathie et la bonté; l'intérêt bienveillant que nous devrions ressentir en tous temps. (…) Ele symbolise pour nous la mise en pratique de tout ce que nous avons appris, l'usage dans la vie ordinaire des forces puissantes que nous avons accumulées pendant les périodes de fêtes."[1] Charles W. Leadbeater fait allusion ici aux diverses fêtes marquant l'année liturgique chrétienne.

In Jacques Cécius, Une religion de guérison : l'Antoinisme, p.47

 


[1]  "La science des sacrements", Eglise Catholique Libérale, Diffusion St-Michel, 14 rue Teson, 75010 Paris, 1999. Voir également plus loin, au chapitre "L'Emblème".

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Liège - Temples antoiniste et protestant

Publié le par antoiniste

En 1660, un commissaire de la Cité, Honlet, dont la fille avait pris le voile chez les Ursulines, en finança largement la construction. Le bâtiment était situé juste au coin de la Montagne de Bueren et Hors-Château. La chapelle sera cédée en 1819 au consistoire du culte protestant et démolie en 1937.

 

 

La Commission royale a fait connaître à M.M. les Ministres de la Justice et des Sciences et des Arts que l'Administration communale de Liège a l'intention de faire démolir l'ancienne chapelle des Ursulines, servant actuellement au culte protestant, sise rue Hors-Château, afin de permettre l'agrandissement de la Caserne des Pompiers et faciliter la sortie des pompes et dévidoirs.

 

 

RAPPORTS DE M. JASPAR.

26° Temple évangèlique protestant, en Hors-Château à Liège.

M . Jaspar a transmis à notre Président, M. le Gouverneur, le rapport suivant qu'il faut bien publier entièrement : « Je suis en possession de votre honorée du 13 mars écoulé, 2e division, n ° 22.942/142, relative au classement du Temple évangèlique protestant, rue Hors-Château, à Liège. Vous me demandez de « fournir courte notice et photo ». Je pense ne pouvoir mieux faire que de vous rappeler les rapports qui ont été dressés à ce sujet en 1926 par notre regretté collègue M. Lohest et moi-même, lesquels ont entraîné le classement du Temple. J'extrais de mon rapport du 15 décembre 1926 : « Lors d'une de nos récentes séances , il nous a été annoncé que l'Administration communale de Liège projetait la démolition du Temple protestant, ancienne église des Ursulines, rue Hors-Château, et cette nouvelle a soulevé la réprobation générale. » Nous avons visité l'église, bien connue des Ursulines. C'est un temple modeste d'aspect, à une seule nef voûtée en briques, avec nervures et arcs doubleaux. A l'intérieur, les murs sont divisés horizontalement en deux parties par une corniche très saillante. » Dans la région supérieure, de chaque côté, six grandes fenêtres à arc surbaissé. Comme ornementation dans les trumeaux de simples pilastres avec chapiteaux. Le temple est entièrement badigeonné en blanc, et dans le chœur se remarquent les restes d'un grand autel à retable Renaissance dans lequel on a intercalé la chaire à prêcher. » Ce temple est assez délabré, la voûte est percée d'humidité et lézardée le long du mur Nord ; nous n'y avons relevé aucune inscription, ni motif intéressant, sauf deux blasons se trouvant sur les colonnes du jubé. Le temple mesure une longueur de 21 m. 50, une largeur de 9 m. 50 et ses murailles ont une épaisseur de 1 m. 15. » Inutile d'insister sur l'extérieur, mieux connu encore que l'intérieur et dont la silhouette fait partie depuis 1661 de l'ensemble pittoresque de la rue Hors-Château ; avec cette réserve toutefois relative à l'église, que le pignon Ouest en briques à front de la rue de Bueren était autrefois masqué par le couvent lui-même qui se prolongeait en arveau au-dessus de cette rue de Bueren.
» Toute une transformation a donc été opérée de ce côté et correspond, pensons-nous, à l'enlèvement du clocheton renversé par la foudre en 1869, et non réédifié par économie !... [...]
» Nous vous proposons le classement de ces immeubles afin que notre Administration, éclairée par nos considérations modifie ses intentions et cherche une solution moins radicale et mieux en rapport avec le respect des décisions et des classements de la Commission royale des Monuments et des Sites.
» Si l'on invoquait en faveur des démolitions projetées la nécessité de faciliter la sortie des pompes et échelles de sauvetage, nous n'hésiterions pas à proposer, en échange, la démolition du Temple antoiniste, moins ancien, moins intéressant, moins solide que le Temple protestant et qui entrave la sortie normale des dits engins bien plus que les immeubles dont nous défendons le maintien. » Quant à la photo désirée, celles qui vous ont été fournies en mars 1927, ne sont-elles pas suffisantes ?
Je rappellerai donc que le site de Hors-Château et le Temple protestant sont classés, qu'ils ont fait l'objet d'une volumineuse correspondance depuis janvier 1917 jusqu'au 24 octobre 1930. Depuis plus rien, sauf les démolitions et reconstructions modernes (! ) d'immeubles qui enlaidissent tout le site.

Ci-dessous copie de la lettre que m'adresse le 24 octobre 1930, le vénéré Président Chevalier Lagasse de Locht :

« Comme suite à votre lettre du 22 octobre dernier , nous avons l'honneur de vous faire connaître que la Commission royale, avant le vote par la Chambre des Représentants du projet de loi sur la protection des Monuments et des Sites, voté à l'unanimité par le Sénat ne possède d'autres moyens de faire respecter son avis que la persuation par l'appel au sens commun ».

Elle laissait espérer la protection par la loi votée le 7 aoû t 1931.

Sans demander la démolition du Temple protestant, l'Administration communale nous l'annonce...

Si la nécessité de maintenir et de développer la caserne des pompiers à l'emplacement actuel est admis, on pourrait, à nouveau, suggérer la démolition du temple antoiniste qui dépare le site et répondrait au x « raison s techniques » invoquées mais qu'on ne peut combattre puisqu'on les laisse ignorer ...

C'est vraisemblablement la sortie difficile des camions et échelles et à ces difficultés la disparition du Temple antoiniste mettrait fin tout en maintenant et même en améliorant le site.

D'un point de vue plus général, ne pourrait-on proposer le transport en un autre lieu de la dite caserne ? Car c'est l'emplacement qui est défectueux, sans que l'on puisse admirer l'installation, dans un ancien couvent, d'une caserne de pompiers... La sortie des engins n'est pas seulement défectueuse au pied de la Montagne de Bueren, mais aussi dans tous les parcours qui touchent à Hors-Château : toutes les artères sont trop étroites et les tournants dangereux.

Oserais-je proposer le terrain de la Verrerie d'Avroy, dont la grande profondeur permettrait de masquer la caserne nouvelle qu'on pourrait ériger dans le fond de la parcelle (seconde zone) tout en réservant à la bâtisse les terrains et front de rue (première zone) ?

D'autres emplacements pourraient être réservés dans les terrains laissés libres par les démolitions du quartier de la Batte. L'un et l'autre emplacement permettrait l'arrivée des engins susdits sur de grandes artères telles que le boulevard d'Avroy ou le quai de la Batte. On pourrait aussi envisager l'emplacement des écoles place Xavier Neujean donnant deux issues : l'une place Xavier Neujean, l'autre boulevard de la Sauvenière. Démolir, c'est détruire une richesse ; bâtir c'est créer !...
Transformer ?... Rappelez-vous le couteau de Jeannot...
Ayant ainsi répondu au premier des attendus de l'extrait du registre des délibérations du Conseil communal que vous m'avez transmis, savoir :
« 1° Il entre dans nos intentions de démolir cet édifice pour permettre l'agrandissement de la caserne des pompiers » ;
je constate que la modification annoncée au
« 2° La façade postérieure du temple a été modifiée en 1929/1930 »
n'en est pas une : C'est l'adjonction d'un étage construit contre le temple, mais sans dégâts apparents et sans grands frais, donc sous le bénéfice dit au
« 3° Le classement proposé nous ferait perdre le bénéfice des travaux exécutés à ce jour »
j'ai répondu au
« 4° Pour des raisons techniques , il n'est pas possible d'envisager l'agrandissement prévu dans une autre direction que celle de la rue Hors-Château »
reste le
« 5° La nouvelle façade à front de rue s'inspirerait du caractère de l'endroit et serait en harmonie avec les immeubles environnants »
qui vaut un long poème.
Quelle confiance pouvous-nous avoir dans le fonctionnaire qui estime « au surplus que l'immeuble en question ne possède pas un caractère architectural justifiant son classement » et qui ose promettre de mettre son nouveau bâtiment « en harmonie avec les immeubles environnants » ?...
C'est le coup de la Goffe... ou de la Gaffe, comme l'a dit la presse. De plus méchants feraient allusion à un autre coup...
En conclusion, et avec l'appui que vous voudrez bien me donner, j'émets, à nouveau, l'avis de classer le « Temple évangélique protestant sis en Hors-Château à Liège » afin d'en empêcher la destruction.

Je vous adresse, M. le Gouverneur, avec mes remerciements, etc.. . » .



BULLETIN DES COMMISSIONS ROYALES D'ART & D'ARCHÉOLOGIE
LXXIVe ANNÉE. — 1935 (JUILLET-DÉCEMBRE)

Assemblée générale et réglementaire du 26 novembre 1935, tenue en la Salle de Marbre du Palais des Académies, à Bruxelles. Présidence de M. le Chevalier Lagasse de Locht, Rapports de classement, p366



source : http://www.ialg.be/ebibliotheque/crmsf/BCRAA_1935_2/BCRAA_1935_2.pdf

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fiche patrimoine architectural

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 Temple (Temple antoiniste)
Adresse(s) principale(s) : Province de Liège, LIEGE, Liège, Rue Hors-Château 17

Inscrit comme : Monument
Fonction(s) primitive(s) : Temple
Nom(s) primitif(s) : Temple antoiniste
Petit édifice de style néo-roman élevé en 1917 sur trois niveaux. Maçonneries enduites et peintes. La façade est couronnée par un petit dôme.

Flavio Di Campli
Style(s) : Néo-roman
Datation : 20e siècle        Date(s) : 1917 (s)
Détails complémentaires de la fiche
Code de la fiche : 62063-INV-2245-01

source : http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_ipic/index.php/pdf/fiche/62063-INV-2245-01

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Christian Libens - Liège impertinente (2011)

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Liège impertinente
de Christian Libens,
Weyrich Edition   
illustrations René Cabodi et Martin Georis, Weyrich Editions Neufchâteau, 2011.
ISBN : 9782874891250 ; EUR 19,00 ; 2011-10-15 ; Reliure inconnue


La grande et la petite histoire s’entrechoquent dans "Liège impertinente" (1), un petit guide subjectif de la Cité ardente. Les textes sont de Christian Libens, les illustrations de René Cabodi et Martin Georis. L’ouvrage s’ouvre sur un abécédaire où l’auteur passe à la moulinette quelques spécificités liégeoises. Du culte antoiniste à la gréviculture ou encore les liens franco-liégeois, Christian Libens remet quelques pendules à l’heure et exhume au passage des personnages hors du commun tels que Frère Alfred, un orateur illuminé qui se présenta aux élections communales. La seconde partie du livre reprend six nouvelles de Christian Libens, certaines déjà publiées précédemment. Impertinent mais pas toujours, un peu court et finalement pas bien méchant, "Liège impertinent" laisse sur sa faim. Pour 19 euros, on en aurait souhaité davantage.
Gazette de Liège
Isabelle Lemaire Publié le jeudi 24 novembre 2011
http://www.lalibre.be/regions/liege/la-province-revisitee-51b8e031e4b0de6db9c46321

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A-Z Hebdomadaire illustré n°11-3 Juin 1934

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Temple antoiniste de Liège

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source : flickr - Aviller71

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