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Huy - Enterrement antoiniste (La Belgique, 24 avril 1916)

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Huy - Enterrement antoiniste (La Belgique, 24 avril 1916)

    – Huy vient d'avoir le spectacle, toujours spécial, d'un enterrement antoiniste. La mort de la personne affiliée à la secte de Jemeppe a provoqué une descente du parquet et une autopsie à la morgue de la Buissière. Le bruit s'était répandu que les soins d'un médecin avaient été refusés à, pour, ou par la moribonde, scrupuleuse observatrice des lois de la secte qui interdisent, paraît-il, d'avoir recours à la Faculté en cas de maladie, et prescrivent de se confier aveuglément aux influences mystiques supraguérisseuses de l'antoinisme.
    La Justice indiscrète voulut en avoir de cœur net et s'assurer s'il n'y avait pas eu, en l'espèce, exercice illégal de la médecine. Disons de suite que l'autopsie a mis à néant toutes les suppositions. La défunte est morte de mort naturelle ; elle était incurablement atteinte d'un mal que toutes les ressources de la science médicale ne pouvaient arrêter.

La Belgique, 24 avril 1916

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Mathieu Bonaventure, hab. temple antoiniste de Huy (La Meuse, 22 janvier 1934)(Belgicapress)

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Mathieu Bonaventure, hab. temple antoiniste de Huy (La Meuse, 22 janvier 1934)(Belgicapress)

    CAMIONNETTE CONTRE MOTO. – Vendredi, vers 17 heures, une camionnette, conduite par un nommé L..., négociant, rue Saint-Martin, Huy, débouchait de la rue Sous-le-Château pour emprunter la rue du Pont. A sa droite, survint du Pont des chaînes, une moto pilotée par Mathieu Bonaventure, habitant au temple antoiniste, rue de France. Les deux véhicules entrèrent en collision. Moto et pilote furent renversés. Bonaventure quelque peu blessé à la jambe, put poursuivre sa route, quoique sa machine eut le plus à souffrir de cet accident.
    La police, avertie, a fait l'enquête sur place.

La Meuse, 22 janvier 1934 (source : Belgicapress)

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Temple de Huy pendant la 2e guerre mondiale (Souvenirs de Frère Pierre Dock)

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      Pour le temple de Huy, deux ou trois ménages ont été accueillis et hébergés par le desservant et son épouse.

Souvenirs de frère Pierre Dock

Source FaceBook

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Temple de Huy pendant la 2e guerre mondiale (Souvenirs de Frère Pierre Dock)

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      Pour le temple de Huy, deux ou trois ménages ont été accueillis et hébergés par le desservant et son épouse.

Souvenirs de frère Pierre Dock

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Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

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Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

Un récit comme tant d'autres

UNE PRISONNIERE POLITIQUE LIEGEOISE
NOUS FAIT VIVRE SON CALVAIRE

    Au temple du culte antoiniste d'Embourg, quelques patriotes se livraient à une action que les Allemands finirent, hélas, par connaître !
    Plusieurs arrestations furent opérées : celle du docteur Tilkin, de Grivegnée, dont on est sans nouvelle, de Mme Hanoul et de M. Jeanne Disty, rentrées depuis quelques jours et toutes deux alitées.

    « Je pesais près de quatre-vingt-dix kg. au moment de mon arrestation, le 8 juin 43, nous dit Mme Disty. Ma fiche de l'hôpital en accuse 44. Elle date d'hier.

    » Après trois mois de séjour au secret à St-Léonard, nous partions sans jugement pour l'Allemagne. Nous fîmes un premier séjour de 3 semaines à Ravensbruck, dans d'épouvantables conditions d'hygiène et de nourriture. Nous couchions sous un hangard, à tous vents, sans couverture. J'avais trouvé un vieux papier gris dans lequel je m'emballais les jambes. Ma gardienne, une S. S. me l'arracha aussitôt qu'elle s'en aperçut et un S. S. m'infligea à coups de bâton, une correction qui m'ôta l'envie de tricher encore. L'appel à la cour durait entre 2 et 4 h., quel que soit le temps et nous n'avions qu'un peu de pain et une soupe légère comme de l'eau.
    » Nous partîmes pour les usines Bertrix, dans la vallée de la Sprée, où nous faisions 12 heures de travail sans jamais un jour de repos.
    » Je ne vous dis rien du transport en wagon à bestiaux, sans rien à manger ni à boire.
    » Les gardiennes S. S étaient d'une inconcevable brutalité. Les coups pleuvaient sans la moindre raison. Au camp, nous touchions un pain pour cinq détenues et un litre de soupe infâme. Un soir, le camp fut bombardé et les baraquements prirent feu. On nous y avait naturellement enfermées et personne ne vint nous ouvrir. Nous dûmes unir ce qui nous restait de force pour défoncer les portes et nous sauver dans l'enceinte où les S. S. réapparurent tout danger passé pour remettre de l'ordre et apaiser l'affolement selon leur méthode. Certains regrettèrent que nous n'ayons pas été « grillées comme des cochons ». Le lieu étant inlogeable, on nous rangea et nous partîmes à pied pour Koepenick.

    » La plupart des nôtres étaient à pieds nus. Plus personne n'avait de gamelle. On prenait sa soupe dans de vieilles boîte à conserves dont les bords en dent de scie coupaient les lèvres. On recevait un pain par sept détenues. En arrivant, nous fûmes contraintes à une longue pause, dans la cour, entièrement dévêtues, pour recevoir une nouvelle chemise.

    » On nous mit au creusement de tranchées.

    » Bientôt l'avance des Russes imposa un nouveau déménagement vers Orianenburg. Nous partîmes à pieds par étapes de 35 km. Personne n'avait le droit de s'arrêter : qui tombait était achevé sur place. Plus de pain : quatre ou cinq pommes de terre à moitié cuites.

    » Je suis là. Le mauvais rêve est passé. Mes amis m'apportent des fleurs. Puissent-elles effacer les visions terribles dont nos yeux ont peine de se détourner. Une seule chose nous en guérira. C'est d'apprendre que nos tortionnaires ont été punis comme ils le méritent et que, dans tous les pays leurs amis, leurs aides n'ont pas échappé au juste châtiment. Sans cela, les honneurs... »

                                                                                  René LOUETTE.

La Meuse, 7 juin 1945 (source : Belgicapress)

    Il s’agit certainement d’une salle de lecture, la ville d’Embourg ne possédant pas de temple.

    On connait le couple Hanoul pour avoir créé un temple avec photo à Angleur après que le Premier représentant du Père de Belgique décida leur retrait dans les temples après la désincarnation de Mère qui en avait instauré la tradition.
    On apprend par la presse que le docteur Tilkin mourra en Allemagne vers 1947 en tant que déporté politique. Sportif invétéré, on créera en son honneur la ceinture Tilkin, décerné aux non professionnels dans les années directes d’après-guerre.

    Des personnes se souviennent que Frère José et Sœur Marie du Temple d’Herstal auront caché et protégé des familles juives pendant la Deuxième Guerre mondiale, et au Temple de Huy, deux ou trois ménages ont été accueillis et hébergés par le desservant et son épouse.

    On sait également que des Antoinistes en France ont participé à la résistance : Angèle et Suzanne Marseille, déclaré par Israël comme « Justes parmi les Nations », le frère André Levasseur du temple de la rue du Pré Saint-Gervais…

    René Guenon, dans son livre sur Le Théosophisme dit pour sa part (mais il ne cite pas ses sources et on le sait de parti-pris) : « Depuis cette époque [reconnaissance du culte et soutien de sénateurs francs-maçons], on a raconté des choses singulières sur le respect tout spécial témoigné par les Allemands à l’égard des temples antoinistes, et que les adhérents de la secte attribuèrent à la protection posthume du « Père ». » (p.259)
    On ne sait pas s’il parle de la première ou de la deuxième guerre mondiale. On sait par ailleurs, qu’après la première guerre mondiale, des temples ont été réparés aux frais de l’état pour dommage de guerre, notamment celui de Jupille et d’Angleur, mais même celui de Jemeppe.

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L'exercice du Culte - Gochenée (Le Peuple, 14 mai 1936)(Belgicapress)

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L'exercice du Culte - Gochenée (Le Peuple, 14 mai 1936)(Belgicapress)

L'exercice du Culte

    Le village de Gochenée est un symbole.
    Il compte 350 habitants à peine et pourtant, pour les fidèles de l'endroit, il y a une église avec son curé, un temple protestant avec son pasteur, un groupe de spirites, une secte antoiniste. Il y a même, car il en faut pour tous les goûts, un groupe de libres penseurs.
    Malgré toutes ces sollicitations, l'arrondissement, quelles que soient les entraves, s'éveille aux voix qui lui parlent de salut et de victoire.
                                             J. LHOST.

Le Peuple, 14 mai 1936 (source : Belgicapress)

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Les salles de lecture avant le temple de Huy

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    Par un article sur la construction du Temple on apprend que des lectures se faisait auparavant dans la rue de Namur.
    De même par un autre article, on apprend que le culte antoiniste est présent à Gochenée encore en 1936.

    Michel Meeus signale des antoinistes en 1917 à Fraiture-en-Condroz (Tinlot) et Neuville-sous-Huy. Dans les années 30 (p.31) : Dans le doyenné de Huy, les antoinistes disposaient d'un temple au chef-lieu, mais ils semblaient avoir moins de succès encore que les protestants, car peu de personnes le fréquentaient. À Saint-Léonard, ils étaient quelques-uns sans lieu de réunion et n'avaient aucune organisation à Statte. Il y avait quelques antoinistes à Amay. Ampsin possédait un temple, mais le nombre d'adeptes ne semblait pas augmenter. Antheit en comptait très peu, tandis qu'un enterrement antoiniste fut célébré en 1929 à Ben-Gives. A Hermalle-sous-Huy, les quelques antoinistes se réunissaient chez l'un d'eux. Des adeptes de ce culte résidaient dans au moins un tiers des paroisses.
    À l'extrémité du diocèse, dans le doyenné de Couthuin, l'antoinisme est mentionné dans trois paroisses sur dix. Il faisait des progrès à Bas-Oha. Les deux autres étaient Lavoir, où leur maison incitait peu de personnes au baptême et au catéchisme, et Seilles avec des réunions dominicales.


    Dans les environs se trouve les temples de Moha (entité de Wanze), de Villers-le-Bouillet et de Nandrin.
    Dans la province de Namur, on compte également le temple d'Évelette (entité d'Ohey).

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À Huy - Le Culte Antoiniste (Le Vingtième Siècle, 13 février 1923)(Belgicapress)

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À Huy - Le Culte Antoiniste (Le Vingtième Siècle, 13 février 1923)(Belgicapress)

A HUY
LE CULTE ANTOINISTE

    Le Culte Antoiniste qu'instaura jadis, à Jemeppe-sur-Meuse dans le bassin houiller liégeois, le Père Antoine, semble faire des adeptes dans la cité mosane, où il cherche d'ailleurs à s'implanter. Depuis quelque temps, on rencontre de par les rues, ses disciples à l'uniforme noir, reconnaissable, pour les hommes, au chapeau demi-haut-de-forme, à bord plat. Depuis un certain temps, des réunions avaient lieu régulièrement dans un immeuble de la rue de Namur. Cette semaine, les antomistes ont acheté rue de France, un emplacement de treize mètres de façade, en vue d'y édifier un temple.

Le Vingtième Siècle, 13 février 1923 (source : Belgicapress)

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Huy - Culte antoiniste (La Meuse, 4 mars 1923)(Belgicapress)

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Huy - Culte antoiniste (La Meuse,  4 mars 1923)(Belgicapress)

HUY.

    Le Culte antoiniste de Jemeppe-sur-Meuse vient d'acquérir, dans le nouveau quartier, rue de France, un vaste terrain pù sera érigé, très prochainement, un temple dont les plans sont soumis actuellement à l’approbation du collège échevinal.

La Meuse, 4 mars 1923 (source : Belgicapress)

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École du Nouveau Spiritualisme (2000)

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École du Nouveau Spiritualisme (2000)

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