Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

matiere

Nous créons le monde - Calendrier lunaire pour Décembre 2009-Blue Moon

Publié le par antoiniste

Une lune bleue est une pleine lune qui n'est pas chronométrée à la tendance mensuelle régulière. La plupart des années ont douze pleines lunes qui se produisent environ tous les mois, mais en plus de ces douze cycles complets lunaire, chaque année du calendrier solaire contient un excès d'environ onze jours par rapport à l'année lunaire. Les jours supplémentaires s'accumulent, de sorte que tous les deux ou trois ans (en moyenne environ tous 2,7154 années), il ya une pleine lune d'appoint. La lune supplémentaire est appelée une «lune bleue».


A blue moon is a full moon that is not timed to the regular monthly pattern. Most years have twelve full moons which occur approximately monthly, but in addition to those twelve full lunar cycles, each solar calendar year contains an excess of roughly eleven days compared to the lunar year. The extra days accumulate, so that every two or three years (on average about every 2.7154 years), there is an extra full moon. The extra moon is called a "blue moon."

source : wikipedia/en

Voir les commentaires

André Gide - Les fantômes et les monstres de notre esprit

Publié le par antoiniste

    Mais comme il advient surtout, le grief imaginaire l'emportait sur l'imputation précise : ah ! que la vie serait belle et notre misère supportable, si nous nous contentions des maux réels sans prêter l'oreille aux fantômes et aux monstres de notre esprit...

André Gide, La symphonie pastorale, Premier cahier, 8 mars
Le Livre de Poche, 1952, p.68

Voir les commentaires

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ? (p.164, § 3)

Publié le par antoiniste

    A mesure que nous traversons les tissus de la matière, nous nous sentirons grandir dans la foi, jusqu'à ce qu'un jour nous nous trouvions réunis fraternellement, les uns dans les autres, au sein de Dieu.

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ?, p.164, § 3

Voir les commentaires

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ? (p.162-63)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ? (p.162-63)

    Si l'homme se trouve parfait, cette matière raffinée qui lui donne la pensée doit le rendre toujours certain, à même de résoudre toute question sans se tromper, en un mot, infaillible. Sans la certitude, comment peut-il affirmer qu'il est composé uniquement de matière ? Si nous ne sommes pas certains, n'est-il pas de notre devoir de nous convaincre de la réalité ?

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ?, p.162-63

Voir les commentaires

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ? (p.162)

Publié le par antoiniste

    Demain nous appartient-il ? Si nous quittons inopinément cette vie, ne serons-nous pas dépourvus de toute ce qui pourrait nous être utile ?

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ?, p.162

Voir les commentaires

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ? (p.161)

Publié le par antoiniste

   Nous avons bien un germe de croyance mais insuffisant pour nous faire comprendre que la matière est opposée à la foi, à l'amour et par conséquent à toute la question morale.

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ?, p.161

Voir les commentaires

Marcel Moreau, Monstre - Culte du dépassement

Publié le par antoiniste

    L'espace métaphysique est oublié, et s'il est mentionné c'est pour donner à entendre qu'il dépend de la matérialité des réussites. Ce "mouvement spirituel" se règle sur le triomphe du gigantisme indifférent, au détriment de son contraire : la démesure vertigineuse, qui est la mesure même de l'individu face à son destin, quête de l'absolu, toute connaissance désintéressée portée à son paroxysme. Dans cette prose, où le dépassement érigé en culte est toujours dépassement vers la suprématie des nantis, la litanie élitaire a quelque chose d'obscène : marchands du temple plus exhibitionnisme. Elle déprave la notion même de responsabilité. La fièvre de liberté s'identifie à celle du profit. La liberté est l'affaire des affairistes, semble-t-on nous répéter, inlassablement, avec, dans la vois, des intonations de repu, au sortir de chez Maxim's. Mais cette liberté-là n'a pas sa place dans nos sombres ivresses, ces tâtonnements et titubations qui nous dépouillent sans répit des pulsions cupides. C'est la lucidité, cette objection au bonheur, qui nous fait préférer les fiers désespoirs, fussent-ils barbares et démentiels, aux optimismes de luxe. La France des fortunés et des sans-âme, aspirée par les fureurs hypercapitalistes, peut crever des pires cancers. Je ne serais pas le dernier à m'en esbaudir.

Marcel Moreau, Montre (1986), p.185-86
Luneau Ascot Editeurs, Paris

Voir les commentaires

Marcel Moreau, Monstre - J'étais prêt pour le cancer

Publié le par antoiniste

    Plusieurs fois, j'appelai doucement la mort sans ambages. Je me souviens, j'étais assis, un coude sur la table, devant un verre et mes manuscrits. J'écoutais, haletant, d'insignifiantes rumeurs montant en moi, de quelque organe en difficulté. Rien ne m'eût alors semblé plus accordé à ce que je venais décrire que d'être parcouru tout entier par un mal inexorable. J'étais prêt pour le cancer, l'infarctus, l'hémorragie cérébrale. Tout cela pouvait me prendre et m'emmener, moi et mes ultimes secrets, vers le pays d'où nul ne revient. La dernière page s'ouvrait : tombe, sépulture de mots, et c'est très bien ainsi, la métaphore en moins. J'étais même impatient : "Mais qu'attendez-vous donc ?" lançai-je au corps éberlué, ce lourd dadais plié sur la chaise, enténébré de virus. Je ne puis traduire une telle émotion. Je jure qu'elle n'est pas triste, pas ce que l'on pourrait croire. Quand j'aime la mort, je l'aime avec joie, et j'étonnerais plus d'un témoin par la beauté de mon sourire, par la qualité de la lumière, dans mon regard. Nul ne devrait regretter de me voir disparaître dans ces conditions-là, qui sont celles de l'enchantement poétiques. Elles consacrent une victoire plus qu'elles ne consomment une défaite. Bref, je vais bien quand je souhaite aller mal. C'est un moment de pur nostalgie, ou de griefs. Le corps a subi sans broncher, l'esprit a donné sans compter. Que demander à la vie qui soit encore plus fort, plus révélant ? Je suis né de peu et je vais au rien, la joie est dans le Tout, cette distance de l'un à l'autre, saturé de sensations.

Marcel Moreau, Montre (1986), p.193-94
Luneau Ascot Editeurs, Paris

Voir les commentaires

simplicité volontaire ou sobriété heureuse

Publié le par antoiniste

Simplicité volontaire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs "essentielles".
Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations (voir section : Motivations) qui vont habituellement accorder la priorité aux valeurs familiales, communautaires et/ou écologiques.

On peut trouver la trace de son origine en Europe dans les écrits de Léon Tolstoï et de John Ruskin (Unto This Last), et en Amérique du Nord dans les écrits de Henry David Thoreau (Walden).

Il est représenté, par exemple, par le mouvement des Compagnons de Saint François ou encore les Communautés de l’Arche de Lanza del Vasto, inspiré par Gandhi, lui-même inspiré par Thoreau et Ruskin. On le retrouve aussi au Québec, province du Canada, sous l'influence de penseurs comme Serge Mongeau et des éditions Écosociété.

 

Histoire

Les précurseurs

Si on peut trouver l'origine de la simplicité volontaire chez les différentes formes d'ascétisme grecques et orientales, ces dernières étaient surtout motivées par une philosophie mystique, et c'est dont plutôt chez les stoïciens, les cyniques, et surtout chez Épicure qu'ont peut voir la réelle apparition du concept de simplicité volontaire.

En effet, Épicure, dont Bergson se réclame d'ailleurs explicitement, procède à une critique approfondie des besoins, qui ressemble fort à celle proposée par la simplicité volontaire. Sa pensée, ainsi que celle des cyniques, nous invite à discerner le nécessaire du superflu, le naturel de l'artificiel, et à un retour vers la simplicité.

En Occident, les communautés monastiques furent les premières organisations de vie à choisir volontairement la frugalité et à pratiquer l'autosuffisance et même avant la secte des esséniens (adepte de l'alimentation crue). Saint François d'Assise, « l'unique parfait chrétien depuis Jésus » selon Ernest Renan, est aussi considéré comme un modèle de simplicité volontaire.

En Orient, on trouve également de nombreux modes de vie (hindouisme, bouddhisme) prônant la simplicité volontaire. La vie de Gandhi est un exemple de simplicité.

Ivan Illich et son ami Jacques Ellul sont considérés comme deux des pères de l'idée de décroissance et de simplicité volontaire.

En 1936, on trouve pour la première fois l'expression « simplicité volontaire » (« simple living ») dans un article de Richard Gregg, un disciple de Gandhi, qui reprend les idées principales de celui-ci. Cet article passa inaperçu lors de sa première parution et n'eut d'impact que lors de sa réédition en 1974.

Dans les années 1960 et 1970, un « mouvement de retour à la terre » touche les États-Unis, inspiré notamment par les écrits et les travaux de Helen et Scott Nearing (en particulier leur livre publié pour la première fois en 1954 intitulé Living the Good Life: How to Live Simply and Sanely in a Troubled World).

L'expression « simplicité volontaire » est connue depuis le livre du même nom publié en 1973 par Duane Elgin[1]. Ce courant se développe depuis les années 1980 dans plusieurs pays industrialisés.

La critique de la société de consommation développée par Hannah Arendt peut aussi être considérée comme une source d'inspiration de la simplicité : dans Condition de l'homme moderne elle invite ainsi à laisser le travail dans le domaine privé pour laisser de la place à l'action politique dans l'espace public.

On peut ajouter parmi les voix actuelles de cette pensée, Pierre Rabhi, agroécologiste et écrivain.

Motivations

La simplicité volontaire consiste à rechercher le bonheur dans l'appréciation pour améliorer la véritable « qualité de vie ». Elle s'oppose donc au discours économique et social dominant au XXIe siècle qui tend à considérer tout progrès technique et développement de la consommation comme des améliorations de la qualité de la vie. La philosophie de vie est née de l'opinion que la consommation n'apporte pas le bonheur et accroît l'aliénation.

Plus précisément, plusieurs motivations sont possibles.

Éthique

Certains tenants de la simplicité volontaire prônent un retour à de « vraies richesses », opposées aux richesses matérielles. Ces vraies richesses peuvent être en particulier la vie sociale et familiale, l'épanouissement personnel, la vie spirituelle, l'osmose avec la nature, etc.

Dans certains cas, la simplicité volontaire consiste donc en un sacrifice.

Dans d'autres cas, elle offre une autre voie vers le bonheur. Précurseur du concept[réf. nécessaire], Henri Bergson a écrit « Ce qui est beau, ce n'est pas d'être privé, ni même de se priver, c'est de ne pas sentir la privation ». D'ailleurs, le philosophe français a écrit dans le dernier chapitre de son dernier livre Les Deux Sources de la morale et de la religion un diagnostic de la surconsommation : « Jamais, en effet, les satisfactions que des inventions nouvelles apportent à d'anciens besoins ne déterminent l'humanité à en rester là ; des besoins nouveaux surgissent, aussi impérieux, de plus en plus nombreux. On a vu la course au bien-être aller en s'accélérant, sur une piste où des foules de plus en plus compactes se précipitaient. Aujourd'hui, c'est une ruée » (1932). La simplicité volontaire se veut justement comme une solution à cet engouement pour les produits de consommation que prévoit Bergson. En précurseur de ce courant, il précise les conditions de réalisation de cet idéal comme suit : « l'avenir de l'humanité reste indéterminé, parce qu'il dépend d'elle ». Il faudrait donc miser, selon Bergson, sur une éducation qui permette à la fois de comprendre l'impact de notre consommation grâce aux connaissances scientifiques et de développer notre goût pour des objets qui favorisent véritablement notre accomplissement personnel.

Économique
  • Une consommation toujours accrue conduit à des besoins financiers également accrus et donc à un surcroît de travail pour se les procurer, ce qui peut générer, à l'inverse, du déplaisir chez certaines personnes (manque de temps pour soi, stress, mauvaise santé, dépendance à l'argent, etc.). Dans cette optique, la philosophie de simplicité volontaire peut s'appuyer sur la théorie du consommateur en microéconomie, les courbes d'indifférence marquant les différents arbitrages entre surplus de travail et surplus de consommation, ou entre le plaisir induit par la consommation et celui induit par le temps libre (vie de famille, activités physiques, divertissements, etc.).
  • Certains tenants de la simplicité volontaire estiment que, dans la société de consommation, on consacre son temps à gagner toujours plus d'argent pour satisfaire des besoins matériels de plus en plus nombreux qui pourtant ne seront jamais satisfaits en raison de leur renouvellement incessant, d'autant que ces besoins sont incités par la publicité notamment. Dans cette perspective, la quête du bonheur par la consommation est donc une course sans fin dont ils préfèrent sortir.
Écologique

La simplicité volontaire constate que la consommation et la croissance ont des impacts négatifs sur l'environnement et ils craignent l'imminence de la crise écologique. Elle prône donc la limitation de la consommation de biens matériels afin de ralentir la destruction des ressources naturelles.

En reprenant l'exemple typique du refus de posséder une voiture, l'argent économisé peut être réinvesti dans un vélo électrique, des billets de trains ou la location de véhicules quand cela est indispensable. Et ainsi avoir les mêmes avantages qu'avec la possession personnelle d'un véhicule de tourisme à un prix finalement identique et avec un impact écologique globalement moindre.

Autres motivations
  • Dans certains cas, la simplicité « volontaire » serait en fait subie, mais ensuite assumée et considérée comme une manière de raisonner ses envies consuméristes.
  • Elle peut aussi être considérée comme une posture prise pour se fabriquer une image de marque, à l'instar de l'intellectuel qui refuse la télévision et affiche son mépris de la publicité et de la consommation.

Quoi qu'il en soit, au-delà de ces jugements moraux, le résultat est le même : une certaine modération profitable au bien-être commun (comme la "foi à la Pascal" : "on n'a rien à perdre".)

Pratique

La simplicité volontaire est une des composantes de la décroissance mais se situe avant tout dans le cadre de l'initiative individuelle et non des mesures collectives prises par la puissance publique.

Une appréhension globale de la consommation

La mise en œuvre est quotidienne, amenant à repenser son travail, sa consommation (voir le concept de consom'action), son alimentation, son habitat, sa santé, ses déplacements, ses vacances, ses loisirs, ses relations sociales, etc.

Les conséquences de chaque acte sont ainsi appréhendées de manière globale :

  • quel a été le coût de la fabrication (pour la planète, pour les droits de l'homme) ?
  • quel est l'intérêt pour moi, ai-je fondamentalement besoin de ce bien/service ?
  • à quel point cela me rend-il dépendant de l'argent (devrais-je travailler plus ? avoir moins de loisirs ?)
Une réappropriation individuelle de l'action politique

La simplicité volontaire est un modus vivendi développé dans des sociétés post-industrielles, pour la plupart occidentales à démocratie représentative. Lorsque l'individu a le sentiment que le pouvoir lui échappe ou que ses idées ne pourront parvenir au pouvoir, la mise en œuvre de la simplicité volontaire permet une action directe du citoyen sur son cadre de vie et l'espace public.

Critiques

La simplicité volontaire est critiquée par des penseurs qui soulignent les avantages en termes de qualité de vie apportés par le progrès matériel et l'impossibilité de « revenir en arrière » sauf à vouloir dégrader fortement le niveau de vie des populations. Ainsi, Bjorn Lomborg soutient que le progrès a permis de libérer dans les pays occidentaux une quantité extraordinaire de main d'œuvre, qui peut désormais servir à chaque homme pour s'accomplir : « Si nous devions revenir en arrière, il nous faudrait pour produire une énergie équivalente, pour chaque citoyen, en Europe occidentale, 150 "actifs de service", 300 aux États-Unis. »[2]

Drieu Godefridi du think tank libéral Institut Hayek estime que l'homme a combattu la faim dans le monde grâce à la mondialisation des échanges, pourtant concomitante d'une hausse jamais vue de la population mondiale : « Les rapports successifs de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en attestent : jamais autant d’êtres humains n’ont habité la planète ; jamais la proportion d’hommes souffrant de faim n’a été aussi faible »[3]

La simplicité volontaire est également critiquée par des penseurs de gauche qui considèrent qu'il est impossible de revenir à un mode de vie antérieure. Les marxistes, par exemple, répondent que c'est par l'organisation des masses de ceux qui profitent le moins de la société actuelle qu'une nouvelle société plus humaine peut être construite. Ils ne suivent pas les penseurs de la simplicité volontaire, car ils ne veulent pas échapper à la société, mais la transformer. Ils reprochent à la simplicité volontaire d'attirer avant tout ses adhérents des couches moyennes ou supérieures de la société.

A l'inverse, d'autres économistes, de tendance libérale, organisent des conférences en milieu universitaire pour promouvoir ce mode de vie. (cf p. ex. Emeline Bouvier à l'UCL en Belgique : http://www.uclouvain.be/8323.html)

Voir aussi

Liens internes
Bibliographie
  • La Simplicité volontaire, ou comment harmoniser nos relations entre humains et avec notre environnement. Serge Mongeau, Éditions Québec Amérique. Montréal (1985)
  • La simplicité volontaire, plus que jamais…. Serge Mongeau. Éditions Écosociété. Montréal (1998)
  • L'ABC de la simplicité volontaire. Dominique Boisvert. Éditions Écosociété. Montréal (2005)
  • Découvrir les vraies richesses. Pistes pour vivre plus simplement. Pierre Pradervand. Éditions Jouvence. Genève (1996)
  • La Vie simple. Guide pratique. Pierre Pradervand. Éditions Jouvence. Genève (1999)
  • Comment atteindre la simplicité volontaire : une nouvelle façon de vivre sans artifices : se recentrer sur les choses vraiment importantes. Robert Dumoulin. Édimag. Montréal (2003)
  • Simplicité volontaire. Peut-on sauver la planète ?. Guy Samson. Editions Québécor. Montréal (2004)
  • La Simplicité volontaire. Malie Montagutelli (1986)
  • Éloge de la simplicité volontaire. Hervé-René Martin. Flammarion (mars 2007)
  • Quand la misère chasse la pauvreté. Majid Rahnema. Fayard/Actes Sud (2003)
  • De Bouver, Emeline, Moins de biens, plus de liens: La simplicité volontaire, un nouvel engagement social, Charleroi, Couleur livres, 2008.
Filmographie
Liens externes
Notes et références
  1. Elgin, Duane. Voluntary simplicity : toward a way of life that is outwardly simple, inwardly rich / Duane Elgin. Rev. ed. New York : Quill, c1993. 240 p.
  2. Bjorn Lomborg, L'écologiste sceptique
  3. Drieu Godefridi, Remarques sur la théorie de la décroissance, Institut Hayek, mars 2007.

Voir les commentaires

Animaux, excrément de notre imperfection

Publié le par antoiniste

    Une preuve de ce que j'ai dit tantôt que les anciennes croyances avaient fait de l'animal leur Dieu, c'est que nous sommes animaux nous-mêmes. [...]
    L'animal n'est que l'excrément de notre imperfection ; voyons où il prend naissance, nous en trouverons la raison ; il est facile de savoir d'où il provient.
    Notons bien que les animaux n'ont pas une individualité comme on pourrait le supposer ; ils sortent en grand nombre de la même individualité dont ils se détachent partiellement pour faciliter le développement de l'ensemble. S'ils devaient s'élever jusqu'à l'état humain et continuer progressivement, il y a longtemps que le monde en regorgerait. Il en faut des milliards pour composer une individualité qui se déploie dans l'incarnation, mais au fur et à mesure que ces êtres se développent, ils se restreignent de plus en plus et à la suite de multiples existences, ils se réduisent, par sélection, à l'unité. Voilà comment se forment les différentes espèces d'animaux. Ils correspondent à notre imperfection qui est seule leur raison d'être, car nous devons savoir que l'animal n'existe qu'en apparence. Ne croyons pas que nous passons par le règne animal, il n'en est pas ainsi ; il nous prépare seulement les éléments nécessaires à la formation de notre individualité apparente ou autrement dit matérielle.

La Révélation, Unité individuelle de l'ensemble, p.XI-XII

    Que comprendre : d'un côté "nous sommes animaux nous-mêmes", et de l'autre "Ne croyons pas que nous passons par le règne animal, il n'en est pas ainsi".

    Par notre aspect, pour le Père nous sommes un animal ("individualité apparente ou autrement dit matérielle"), mais dans notre filière des incarnations, nous ne passons pas (comme le croient les Bouddhistes et Hindouistes) par d'autres espèces d'animaux pour progresser. Car pour le Père, nous progressons toujours : si arrivé à l'état d'Humain, nous repassions par l'état d'espèces autres qu'humains, alors nous régresserions. Ce qui ne peut être vrai pour le Père.

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>