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Réponse de Soeur Louise Schouben - Buchet à Frère Baptistin Pastorelli (1941)

Publié le par antoiniste

Paris, juillet 1941, Baptistin PASTORELLI, grand adversaire de Mère, mis au ban de l'Antoinisme en France, banni.


réponse de la Sœur Buchet, fille adoptive de Père et Mère au poison [sic] de Pastorelli
Frère Pastorelli,
Liège, le 16 Août 1941
    Je vous écris cette lettre, non pour répondre à certaines questions, mais parce que le commentaire que vous nous adressez, ce dont vous auriez pu vous dispenser, m'oblige à le faire.
Nous ne sommes sûrement pas du nombre de ceux qui vous ont posé ces questions et ne connaissant pas celles-ci, il n'était pas nécessaire que nous en connaissions les réponses. Je sais que depuis longtemps vous n'acceptiez plus le travail de Jemeppe, mais de là à croire que vous pourriez arriver à réprouver le travail de MERE, il y a un grand pas.
Passons sur les photos, j'ai été contre avant vous, et cela jusqu'au jour où j'ai compris la raison pour laquelle elles étaient placées ; mais il y a le travail moral de 50 années au moins. MERE a travaillé avec le PERE, quoique Jemeppe prétend qu'Elle n'a rien fait. Elle avait accepté la lourde tâche que le PERE lui avait léguée, après bien l'avoir refusée. Le PERE a insisté à plusieurs reprises : "C'est vous qui me remplacerez". MERE une fois de plus accepta. "Quand je ne serai plus ici matériellement, je vous soutiendrai et vous inspirerai pour continuer l'Œuvre. Vous serez critiquée, mais vous ne vous y "arrêterez pas", disait le PERE.
    Vous dites, Frère, que pour la bonne marche de l'Œuvre il faut rétablir les choses comme le PERE les avait laissées. C'est très bien. Le PERE a dit : "MERE suivra toujours mon exemple", c'est-à-dire, MERE suivra Ses inspirations", "comme je l'ai fait moi-même". Le PERE ne s'est arrêté pour personne, MERE a fait de même. Vous oubliez que le PERE l'a faite "héritière de tout". Avez-vous jamais cherché ce que "Tout" renfermait ? Vous ignorez ce que le PERE a dit à MERE, huit jours avant sa désincarnation, sinon, Frère, vous vous abstiendriez de tout commentaire.


    Frère Nihoul n'a pas été choisi par inspiration, mais seulement parce que la Sœur Deregnaucourt, (et cela bien avant 1939), avait dit à MERE que pour elle seule la tâche serait bien lourde et MERE lui proposa frère Nihoul pour la seconder, ce que la sœur accepta. Voilà comment il fut question de frère Nihoul. Vous parlez du Conseil, depuis quand le PERE avait-Il dit et dans quel Unitif cela a-t-il paru, que le Conseil dirigerait son Œuvre moralement ?
    Une seule personne pour diriger la morale et le Conseil pour gérer la matière. Est-ce ce que l'on fait maintenant ? Le Conseil dirige la morale et celui QUI S'EST FAIT NOMMER, (c'est ce qu'il nous a dit), dirige plutôt la matière. Et que fait-on avec les desservants ? "Si vous rouspétez", (c'est le mot employé), "vous n'avez qu'à partir". C'est encore l'exemple du PERE cela ?
    Comment accepter de bon coeur la façon de faire actuelle, puisque Frère Nihoul nie l'inspiration, pour lui elle n'existe pas, "on s'inspire soi-même", dit-il. Alors ce n'est pas moralement qu'il dirige l'Oeuvre, mais bien matériellement. D'un bout à l'autre de l'Enseignement, le PERE parle de l'inspiration. Non, Frère, à Jemeppe ils sont 9 hommes au Conseil, il y a par conséquent 9 pensées qui sont discutées et la majorité l'emporte, et vous trou- vez que c'est ramener la façon de faire du PERE cela ? Ils ont détruit les statuts faits par le PERE pour en établir d'autres a leur avantage, qui leur accordent tous les droits ; sont-ils plus grands que le PERE ? Car douter de ses statuts, c'est douter du PERE, comme douter de MERE, c'est toujours douter du PERE, c'est dire qu'Il s'est trompé.
    Si nous voulons que le PERE soit toute vérité, nous le démontrerons en respectant au moins la mémoire de Celle que le PERE nous a donné comme étant notre MERE. Si Jemeppe avait voulu remettre de l'ordre, comme ils disent, ce n'est pas avec la haine et la vengeance qu'ils auraient dû s'y entreprendre, mais avec patience, avec amour. Ils parlent de l'exemple du PERE ; en quoi le suivent-ils ? Je serais curieuse que vous me le disiez, vous qui êtes à Paris et qui ne connaissez que ce que l'on veut bien vous écrire ; ils veulent mettre les choses au point et ils commencent par supprimer ce que le PERE avait instauré, dans la crainte de faire quelque chose établie par MERE, (le recueillement du vendredi).
    Frère Nihoul ne veut pas recevoir, "le PERE ne recevait plus", dit-il. Est-il le PERE... et comment veut-il se rallier aux malades, (car nous sommes tous des malades). Le PERE avait sa Révélation, Il priait jour et nuit. Frère Nihoul ne prie pas, il est contre la prière, et il n'a surtout pas de révélation à faire, à moins qu'il ne fasse comme d'autres, vouloir expliquer 1'Enseignement. Le PERE préparait ses Opérations pendant des heures entières et Frère Nihoul parfois à 10 heures moins 10 parle encore au grand bureau avec des membres du Conseil. Est-ce là la préparation morale ? Le PERE est là, c'est entendu, mais le guérisseur doit travailler pour donner satisfaction à l'assistance ; ce n'est pas un figurant qu'il faut à la tribune, mais un être qui se donne corps et âme à l'humanité, sinon à quoi sert le Premier Représentant ?
    Vos réponses aux soi-disantes questions, sont à votre insu contre la façon d'agir de ceux que vous voulez revendiquer. Il est impossible qu'étant partis avec de la haine ils trouvent de l'amour. Ils jugent MERE matériellement ; avons-nous le droit de contrôler, sont-ils certains de faire mieux, d'après l'Enseignement, non, au contraire, car ils sont hors la loi que le PERE a établie. Le Conseil ne doit s'occuper en rien de la question morale. Où le PERE dit-IL encore que pour s'élever ou pour soi-disant relever une Œuvre on doit blâmer son prédécesseur. Ils disent que la lecture des Dix Principes après l'Opération est un doute. Ont-ils la foi pour oser prétendre une chose aussi grave. Dire qu'on a la foi c'est démontrer qu'on ne l'a pas, dit l'Enseignement.
    La prière est un réconfort, sans la pratiquer on ne peut arriver à la vraie foi, et aucun de nous ne peut prétendre la posséder ; le jour où nous l'aurons acquise, nous quitterons cette terre de matière. De la chambre où le PERE a écrit sa Révélation on a fait une pièce de débarras, c'est de la matière, dit-on. Le papier et le crayon dont le PERE s'est servi pour traduire sa Révélation, c'est aussi de la matière. Pourquoi ne fait-on pas du Temple, où le PERE a donné ses instructions, une salle de danses, car c'est aussi de la matière... des briques et des planches. Chez eux le respect de quoi que ce soit est considéré comme du fanatisme, alors ! Le PERE qui avait le plus grand respect de tout était sans doute bien fanatique, Lui aussi. Pensez-vous Frère, qu'en blâmant MERE et surtout son travail comme ils le font, (même jusqu'à dans l'Unitif spécial qu'ils viennent d'imprimer, oh, sans citer son nom), ils revendiquent ce que le PERE a fait. Non, car en voulant relever une chose, ils désapprouvent l'autre, ceci est indiscutable. Le PERE nous dit que lorsque l'un de nos semblables souffre, notre devoir est de l'aider et de le soutenir par notre amour ; qu'est-ce que l'on a fait avec MERE ? Ce qu'on lui a dit, au plus grand criminel de la terre on ne l'aurait pas dit ; ce sont les traces du PERE là encore ? Mais cela n'est rien, MERE savait ce que les adeptes feraient à son égard, rien ne l'a surprise, le PERE l'avait prévenue et bien d'autre choses encore que l'avenir vous apprendra ; Frère, prenez patience et comme les choses se déroulent, je dois une fois de plus reconnaître que le PERE ne s'est pas trompé.

    C'est par l'amour et l'exemple que nous devons être dirigés et non par la haine et la ruse. Ceux qui veulent nous conduire, agissent avec préméditation, car il y a des années qu'ils avaient arrangé ceci. Le départ de MERE fut pour eux une délivrance. Ils la salissent, mais aussi, et à leur insu surtout, ce sont eux qui l'élèvent le plus. De son passage ici-bas, MERE aura aidé certains à progresser et d'autres à évoluer. Mais l'on se base sur des mots et gestes matériels de MERE au lieu de ne se bases que sur son travail moral ; voilà la cause de la désunion plus grande que jamais entre les adeptes. Si on avait le moindre respect pour le PERE, on aurait un peu d'égard pour la dépouille de Celle qui fut sa compagne. Ici ma plume se refuse à vous donner des détails, cela m'est encore trop douloureux de rappeler ce qui s'est passé à Jemeppe les dernières semaines que MERE a vécu et les quelques jours qui suivirent son départ. Je m'efforce de ne pas leur en vouloir, surtout parce que MERE me l'a recommandé. "Tâchez de ne pas voir le mal dans ce qu'ils font et dans ce qu'ils feront quand je serai partie", disait-Elle, "je crie bien quelque fois contre eux, mais je les aime tous, ce sont mes enfants. Ils me servent d'instrument ; tous nous avons les nôtres, si je n'avais pas ceci, j'en aurais d'autres".
    maman , je tâche En souvenir de Celle qui fut pour moi d'y parvenir [sic]. Si MERE n'est rien pour quelques adeptes, pour le PERE, Elle fut sa compagne dévouée, Celle choisie entre toutes par Lui. Blâmer MERE, c'est blâmer le PERE ! "Qui touche MERE, me touche", a-t-Il dit.
    S'il en est qui, en prononçant son nom n'éprouvent que de la haine, il en est d'autres qui éprouvent d'autant plus d'amour qu'ils comprennent mieux que la vie de MERE fut depuis le début jusqu'à la fin, un long et douloureux calvaire.
    Je ne me mettrai jamais contre MERE, car je sais que me mettre contre Elle, c'est se mettre contre le PERE ; Il me l'a trop bien appris et je ne l'ai pas oublié.
Recevez, Frère Pastorelli, mes meilleures pensées.
L. Schouben - Buchet. (+)

source : citation de Frère Pierre Dock
https://www.facebook.com/share/p/Q53J9weKAgvMY5qr/

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Cortège de propagande en 1963-64 afin que Jemeppe remette les Images (Archives du Temple de Retinne)

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Cortège de propagande afin que Jemeppe remette les Images #1 (Archives du Temple de Retinne)

Cortège de propagande afin que Jemeppe remette les Images, retirées depuis 1940, en espérant un changement
On reconnaît Sœur Elskens (la première à droite devant la porte du Temple).
Ce genre de manifestation sera renouvelé notamment au moment des Fêtes des fondateur en 1964 ou 65.
 

Cortège de propagande afin que Jemeppe remette les Images #2 (Archives du Temple de Retinne)

Cortège de propagande afin que Jemeppe remette les Images #3 (Archives du Temple de Retinne)

Cortège de propagande afin que Jemeppe remette les Images #4 (Archives du Temple de Retinne)

(Archives du Temple de Retinne)

Cortège de propagande afin que Jemeppe remette les Images (Archives du Temple de Retinne)

Rétrospective du Frère L. Spelte

    Pendant que des adeptes font tous leur possible pour lutter contre les formes, d'autres s'efforcent de les restaurer. En 1963 et 1964, le 25 juin, ils organisèrent un cortège à Jemeppe avec des images à leur boutonnière et un grand portrait du Père et le 3 novembre, ils firent de nouveau un cortège avec des images et lurent une allocution devant le Temple de Jemeppe. A quoi cela peut-il servir ? Uniquement à semer la division entre nous.

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Travail de Soeur Ghislaine Dumont

Publié le par antoiniste

    Dans les années 80-90, Sœur Ghislaine Dumont, desservant du Temple de Jemeppe, et Représentant du Père, décida de revenir à la simplicité de la forme du culte voulu par le Père.

    Michel Antoine en parle dans son article :

    Le centre administratif de la branche belge du mouvement se trouve à Jemeppe. Le mouvement est dirigé par un conseil d'administration qui s'occupe non seulement des affaires courantes mais aussi des questions "théologiques". Par exemple, un conflit a éclaté entre le conseil et le temple de Schaerbeek au sujet de la "simplification" du mouvement. Le conseil d'administration estime que seul le Père avait la capacité de réaliser l'Opération Générale et qu'il n'est donc pas "orthodoxe" qu'un frère – à savoir l'officiant – le fasse à sa place. Sur cette base, le conseil d'administration a voulu réduire le rite à une simple lecture. En outre, le conseil a décrété que les images du Père et de la Mère devaient être retirées des temples parce qu'il s'agit d'images matérielles qui ne contribuent pas au développement spirituel". 24

Michel Antoine, Het Antoinisme: opkomst en ondergang van een belgische godsdienst
in Religieuze Bewegingen in Nederland, (1990) no. 21, p.28

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De Antoinisten zijn het niet eens (De Nieuwe Gids, 5 juillet 1949)(belgicapress)

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De Antoinisten zijn het niet eens (De Nieuwe Gids, 5 juillet 1949)(Belgicapress) DE ANTOINISTEN ZIJN HET NIET EENS

ZEVEN-EN-DERTIG jaar geleden, de 25 Juni 1912, overleed, te Luik, Louis-Joseph Antoine, meer bekend onder de naam «Père Antoine», de stichter van Antoinistische Cultus, een godsdienstige sectie die in Wallonnie, op enkele plaatsen, enige aanhangers heeft. De weduwe van «Père Antoine» stichtte de 27e Juni 1921, onder de naam «Culte Antoinisten» een vereniging van openbaar nut, welke voor doel had de verspreiding van de Antoinistische cultus te bevorderen en zijn tempels en andere tijdelijke goederen te beheren. Zo werd een zekere Emile Henoul aangesteld als bedienaar van de Antoinistische tempel, Quai des Ardennes te Luik. In 1943 ontstond een meningsverschil tussen Henoul en de Antoinistische overheld en Henoul ging zich vestigen te Angleur, waar hij onder de naam «Culte Antoinisten» een nieuwe tempel oprichtte om er de leer van «Père Antoine» in «haar oorspronkelijke zuiverheid» te belijden.
    Daarop werd hij door de eigenlijke Antoinisten voor de rechtbank gedaagd om zich verbod te horen opleggen zich te laten doorgaan als de bedienaar van een Antoinistische tempel en de naam «Culte Antoiniste» te gebruiken.
    Het Hof van Beroep te Luik heeft thans uitspraak gedaan in deze zaak in een arrest, dat deze week gepubliceerd werd in «Le Journal des Tribunaux».
    Hoewel Henoul niet betwistte dat «Père Antoine» wel degelijk de stichter was van de «Antoinistische cultus» komt het Hof tot de enigszins verrassende bevinding, dat niets de «dissident» Henoul kan beletten zich als bedienaar van deze eredienst uit te geven.
    Inderdaad, aldus het Hof, onverschillig of men het «Antoinisme» als een godsdienst, een opinie, een theorie of een wijsbegeerte beschouwt, de grondwet waarborgt zowel de vrijheid van eredienst als de vrijheid van opinie en de vrijheid van vereniging. Het komt dus de Justitie niet toe zich op enige wijze te mengen in conflikten van confessionnele dissidentie.
    Iets anders, gaat het Hof verder, is het gebruik van de naam «Culte Antoiniste». Juist dezelfde naam gebruiken sticht verwarring en verwarring is altijd in strijd met het openbaar belang. Henoul mag wel in zijn opschriften zinspelen op het Antoinisme maar moet zich toch op enige wijze onderscheiden van de oorspronkelijke Antoinisten. En zeggen dat «Père Antoine» de vrede wilde brengen onder de mensen!

De Nieuwe Gids, 5 juillet 1949 (source: belgicapress)

 

Traduction :

                                       LES ANTOINISTES NE SONT PAS DU MÊME AVIS

Il y a sept ans et demi, le 25 juin 1912, décédait à Liège Louis-Joseph Antoine, plus connu sous le nom de "Père Antoine", fondateur du Culte Antoiniste, une secte religieuse qui compte quelques adeptes en Wallonie. La veuve du "Père Antoine" a fondé le 27 juin 1921, sous le nom de "Culte Antoiniste", une association d'utilité publique, dont le but était de favoriser la diffusion du culte antoiniste et de gérer ses temples et autres biens temporaires. C'est ainsi qu'un certain Emile Henoul est nommé ministre du temple antoiniste, quai des Ardennes à Liège. En 1943, un désaccord surgit entre Henoul et l'hiérarque antoiniste et Henoul s'installe à Angleur, où il fonde un nouveau temple sous le nom de "Culte Antoiniste" pour y professer l'enseignement du "Père Antoine" dans "sa pureté originelle".
    Il est alors assigné en justice par les Antoinistes actuels pour entendre l'interdiction de se faire passer pour le ministre d'un temple Antoiniste et d'utiliser le nom de "Culte Antoiniste".
    La Cour d'appel de Liège s'est prononcée sur cette affaire dans un arrêt publié cette semaine dans le "Journal des Tribunaux".
    Bien que M. Henoul n'ait pas contesté que le "Père Antoine" était bien le fondateur du "Culte Antoiniste", la Cour est arrivée à la conclusion quelque peu surprenante que rien ne pouvait empêcher le "dissident" Henoul de s'exprimer en tant que ministre de cette secte.
    En effet, selon la Cour, que l'on considère l'"Antoinisme" comme une religion, une opinion, une théorie ou une philosophie, la Constitution garantit la liberté de culte ainsi que la liberté d'opinion et la liberté d'association. Il n'appartient donc pas à la justice d'interférer de quelque manière que ce soit dans les conflits de dissidence confessionnelle.
    Autre chose, poursuit la Cour, l'utilisation de la dénomination "Culte Antoiniste". Le fait d'utiliser exactement le même nom crée une confusion, et la confusion est toujours contraire à l'intérêt public. Henoul peut faire allusion à l'Antoinisme dans ses inscriptions, mais doit toujours se distinguer d'une manière ou d'une autre des Antoinistes originels. Et dire que le "Père Antoine" voulait apporter la paix entre les hommes !

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Les parents du petit Fourtoul avaient fait appeler un médecin (Combat, 19 mars 1954)

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Les parents du petit Fourtoul avaient fait appeler un médecin (Combat, 19 mars 1954)

Les parents du petit Fourtoul
avaient fait appeler un médecin

    GRASSE, 18 mars. L'enquête ouverte contre X... à la suite du décès à Grasse, du petit Jacques Fourtoul, 4 ans et demi, fils des économes des Centres professionnels pour jeunes gens et jeunes filles, a permis d'établir que les parents de l'enfant n'appartenaient la secte des « Témoins du Christ » comme la rumeur publique l'avait laissé croire, mais à celle des Antoinistes dont la doctrine n'interdit pas de faire appel au corps médical en cas de maladie. D'autre part, il a été prouvé qu'ils avaient fait venir un médecin le 26 févriers, vers 4 heures du matin, mais le praticien, toutefois, n'avait pu que constater le décès.
    Il semble que les parents ne se soient pas rendu compte de la gravité du mal de leur fils. Toutefois, en attendant le rapport du médecin légiste qui vient de pratiquer l'autopsie, l'instruction se poursuivra par l'audition de plusieurs témoins, particulièrement les voisins de la famille Fourtoul et leur bonne.

Combat, 19 mars 1954

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Désincarnation du Frère Norbert Madelaine

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Désincarnation de Frère Madelaine

Suite à la
désincarnation 
de
Frère Norbert Madelaine,
desservant du temple des Ternes à Paris 17e, et dernier représentant du Père en date pour la France, vous pouvez déposer vos messages de condoléance peuvent être publiés sur la page https://www.libramemoria.com/.../24bb59aa85904e6a8090c48c... (cliquez sur Déposez un message de condoléances)

 Norbert MADELAINE (Norbert Georges Emile MADELAINE)
décédé le 24 février 2022 à l'age de 97 ans
et né à Prouais (28) le 6 juillet 1924.
Acte numéro 152

https://www.acte-deces.fr/acte-de-deces-paris-17e-arrondissement

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La déclaration d'un Antoiniste avignonnais (La Gazette provençale, 19 mars 1954)

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La déclaration d'un Antoiniste avignonnais (La Gazette provençale, 19 mars 1954)La déclaration d'un Antoiniste avignonnais

    A la suite de la mort d'un pauvre gosse décédé à Grasse, il a été écrit que ses parents appartenaient à la secte des Antoinistes. Or, il y a environ un mois, cette secte donna à Orange une importante réunion, à l'issue de laquelle notre distingué concitoyen le docteur Emile Estachy, porta une courtoise contradiction aux orateurs inscrits. A l'époque, « La Gazette Provençale » a publié le compte rendu détaillé de ces débats.
    Hier, nous avons rendu visite à un notable avignonnais qui fait partie depuis plus de vingt ans de la secte des Antoinistes, pour lui demander quelques précisions sur le problème de la guérison des maladies.

    – Antoine, nous a-t-il dit, a lancé son mouvement en Belgique dans la seconde partie du siècle dernier. Humble ouvrier mineur, il put réussir d'éclatantes guérisons de maladies étiquetées incurables et fut dès lors suivi par une foule d'adeptes.
    – A-t-il donné à chacun de ceux-ci le pouvoir de guérir les souffrances physiques ?
    – Non. Il s'est borné à demander à ses fidèles de tenter des guérisons au moyen du magnétisme, mais de ne pas persister en cas d'échec.
    – Antoine lui-même soignait-il toutes les maladies ?
    – Il se penchait seulement sur les maladies chroniques ou incurables, abandonnés par la médecine officielle. Pour les troubles aigus, il recommandait de faire appel à un praticien. C'est ainsi qu'il ne se serait pas permis de soigner une fièvre typhoïde, une diphtérie, voire une simple grippe.
    – Admettait-il les interventions chirurgicales ?
    – Parfaitement. Il trouvait normal qu'en cas de besoin on se fasse opérer de l'appendicite, d'une hernie ou de la prostate.
    – En fondant cette secte, à quoi visait-il donc ?
    – A faire comprendre aux gens qu'ils possèdent un esprit immortel, et susceptible de se réincarner dans un corps de chair, tant qu'il n'a pas atteint la perfection la plus rigoureuse.
    Ainsi qu'on le voit, l'Antoinisme est proche parent du spiritisme.

                                                                      Max GUIZOT.

La Gazette provençale, 19 mars 1954

 

    Malheureusement il nous est impossible de trouver trace de cette histoire ailleurs que par cet article.

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Une douloureuse et délicate affaire de mauvais traitements à enfant (La Croix, 29 avril 1956)

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Une douloureuse et délicate affaire de mauvais traitements à enfant (La Croix, 29 avril 1956)

Une douloureuse et délicate affaire
de mauvais traitements à enfant
à Draveil (S.-et-O.)

    Le Parquet de Versailles vient d’ouvrir une information au sujet d’une délicate affaire de mauvais traitements à enfant.
    Il y a, en effet, quelques temps, M. D…, chef de rayon dans un grand magasin parisien, domicilié à Draveil (Seine-et-Oise), amenait son fil Joël, 6 ans, dans une institution qui s’occupe de l’enfance déficiente, à Argenteuil.
    Tout d’abord, devant l’état de l’enfant, qui paraît âgé de 2 ans, bien qu’il en ait 6, la directrice de l’établissement refusa d’admettre le bambin, mais devant l’insistance de la mère, elle finit par accéder à son désir.
    Il y a quelques jours, la grand-mère vint visiter son petit-fils. Elle déclara à la directrice que son gendre était un adepte de la secte des antoinistes (1). Entre temps, le Dr Ganivet, médecin à Argenteuil, avait examiné l’enfant et constaté qu’il ne parlait pas et qu’il était d’une maigreur extrême. Il le fit transporter à l’hôpital.
    C’est devant ces faits que les policiers de Versailles ont chargé la section judiciaire d’Argenteuil d’ouvrir une enquête.
___________________________

    (1) Les « antoinistes » – au nombre d’une dizaine de milliers en France – sont les adeptes d’une secte religieuse fondée par un mineur belge, Antoine Louis, né en 1846 et mort en 1912. Les préceptes d’« Antoine le Généreux » déconseillent le recours aux médecins. Pour eux, la maladie n’existe pas : elle est une invention de la raison.

La Croix, 29 avril 1956

    Je n’ai pas pu retrouver de mention de cette histoire tragique dans les journaux. Impossible d’en savoir plus donc.

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Réparation des temples après-guerre (Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949)

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Réparation des temples après guerre (Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949)

REPARATION DE DOMMAGES DE GUERRE AU DOMAINE PUBLIC
A CHARGE DE L'ETAT.

    Par arrêté du Ministre des travaux publics, en date du 1er au 31 janvier 1949, sont mises à charge de l'Etat les dépenses détaillées ci-après à résulter de la réparation de dommages de guerre à des biens du domaine public des pouvoirs subordonnés ou à des biens affectés à un service d'utilité publique.

    A. S. B. L. Culte antoiniste, à Jemeppe-sur-Meuse : Réparation au temple ...... 64.800
    Id. : Réparation temple de Jupille ..................................................................... 98,000
    Id. : Réparation temple quai des Ardennes, 71, à Liège ………………………………... 34,100

Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949

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Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

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Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

Un récit comme tant d'autres

UNE PRISONNIERE POLITIQUE LIEGEOISE
NOUS FAIT VIVRE SON CALVAIRE

    Au temple du culte antoiniste d'Embourg, quelques patriotes se livraient à une action que les Allemands finirent, hélas, par connaître !
    Plusieurs arrestations furent opérées : celle du docteur Tilkin, de Grivegnée, dont on est sans nouvelle, de Mme Hanoul et de M. Jeanne Disty, rentrées depuis quelques jours et toutes deux alitées.

    « Je pesais près de quatre-vingt-dix kg. au moment de mon arrestation, le 8 juin 43, nous dit Mme Disty. Ma fiche de l'hôpital en accuse 44. Elle date d'hier.

    » Après trois mois de séjour au secret à St-Léonard, nous partions sans jugement pour l'Allemagne. Nous fîmes un premier séjour de 3 semaines à Ravensbruck, dans d'épouvantables conditions d'hygiène et de nourriture. Nous couchions sous un hangard, à tous vents, sans couverture. J'avais trouvé un vieux papier gris dans lequel je m'emballais les jambes. Ma gardienne, une S. S. me l'arracha aussitôt qu'elle s'en aperçut et un S. S. m'infligea à coups de bâton, une correction qui m'ôta l'envie de tricher encore. L'appel à la cour durait entre 2 et 4 h., quel que soit le temps et nous n'avions qu'un peu de pain et une soupe légère comme de l'eau.
    » Nous partîmes pour les usines Bertrix, dans la vallée de la Sprée, où nous faisions 12 heures de travail sans jamais un jour de repos.
    » Je ne vous dis rien du transport en wagon à bestiaux, sans rien à manger ni à boire.
    » Les gardiennes S. S étaient d'une inconcevable brutalité. Les coups pleuvaient sans la moindre raison. Au camp, nous touchions un pain pour cinq détenues et un litre de soupe infâme. Un soir, le camp fut bombardé et les baraquements prirent feu. On nous y avait naturellement enfermées et personne ne vint nous ouvrir. Nous dûmes unir ce qui nous restait de force pour défoncer les portes et nous sauver dans l'enceinte où les S. S. réapparurent tout danger passé pour remettre de l'ordre et apaiser l'affolement selon leur méthode. Certains regrettèrent que nous n'ayons pas été « grillées comme des cochons ». Le lieu étant inlogeable, on nous rangea et nous partîmes à pied pour Koepenick.

    » La plupart des nôtres étaient à pieds nus. Plus personne n'avait de gamelle. On prenait sa soupe dans de vieilles boîte à conserves dont les bords en dent de scie coupaient les lèvres. On recevait un pain par sept détenues. En arrivant, nous fûmes contraintes à une longue pause, dans la cour, entièrement dévêtues, pour recevoir une nouvelle chemise.

    » On nous mit au creusement de tranchées.

    » Bientôt l'avance des Russes imposa un nouveau déménagement vers Orianenburg. Nous partîmes à pieds par étapes de 35 km. Personne n'avait le droit de s'arrêter : qui tombait était achevé sur place. Plus de pain : quatre ou cinq pommes de terre à moitié cuites.

    » Je suis là. Le mauvais rêve est passé. Mes amis m'apportent des fleurs. Puissent-elles effacer les visions terribles dont nos yeux ont peine de se détourner. Une seule chose nous en guérira. C'est d'apprendre que nos tortionnaires ont été punis comme ils le méritent et que, dans tous les pays leurs amis, leurs aides n'ont pas échappé au juste châtiment. Sans cela, les honneurs... »

                                                                                  René LOUETTE.

La Meuse, 7 juin 1945 (source : Belgicapress)

    Il s’agit certainement d’une salle de lecture, la ville d’Embourg ne possédant pas de temple.

    On connait le couple Hanoul pour avoir créé un temple avec photo à Angleur après que le Premier représentant du Père de Belgique décida leur retrait dans les temples après la désincarnation de Mère qui en avait instauré la tradition.
    On apprend par la presse que le docteur Tilkin mourra en Allemagne vers 1947 en tant que déporté politique. Sportif invétéré, on créera en son honneur la ceinture Tilkin, décerné aux non professionnels dans les années directes d’après-guerre.

    Des personnes se souviennent que Frère José et Sœur Marie du Temple d’Herstal auront caché et protégé des familles juives pendant la Deuxième Guerre mondiale, et au Temple de Huy, deux ou trois ménages ont été accueillis et hébergés par le desservant et son épouse.

    On sait également que des Antoinistes en France ont participé à la résistance : Angèle et Suzanne Marseille, déclaré par Israël comme « Justes parmi les Nations », le frère André Levasseur du temple de la rue du Pré Saint-Gervais…

    René Guenon, dans son livre sur Le Théosophisme dit pour sa part (mais il ne cite pas ses sources et on le sait de parti-pris) : « Depuis cette époque [reconnaissance du culte et soutien de sénateurs francs-maçons], on a raconté des choses singulières sur le respect tout spécial témoigné par les Allemands à l’égard des temples antoinistes, et que les adhérents de la secte attribuèrent à la protection posthume du « Père ». » (p.259)
    On ne sait pas s’il parle de la première ou de la deuxième guerre mondiale. On sait par ailleurs, qu’après la première guerre mondiale, des temples ont été réparés aux frais de l’état pour dommage de guerre, notamment celui de Jupille et d’Angleur, mais même celui de Jemeppe.

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