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Parallèle entre la Trinité et le grand mystère

Publié le par antoiniste

    On trouve dès les premières ligne de la Révélation cette phrase : "Une chose que je puis encore affirmer, c'est que l'amour existe partout, et de même qu'il y a amour, il y a intelligence et conscience. Amour, intelligence et conscience réunis constituent une unité, le grand mystère, Dieu" (Loi de la conscience, p.1).

    Et que disent les chrétiens de la Trinité. Selon wikipedia, voici l'explication succincte :

  • le Père est l'Eternel (Elohim) (אלהים), l'Amour.
  • le Fils, donc Jésus,
    • est le Verbe ou la Parole de Dieu (YHVH), en lui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 2:9). Il est donc Dieu se faisant parole, l'intelligence, donc chair, la matière.
    • est aussi l'Alpha et Omega (Ap 22:13) qui signifie « le premier et le dernier », expression que l'on trouve déjà dans Es 48:12). Il est au commencement de tout et est jusqu'à la fin du monde. En d'autres termes, quand l'intelligence (le commencement) aura été surpassée par la conscience (fin du monde de la matière), il retournera à Dieu.
    • il est donc l'Intelligence.
  • le Saint-Esprit, en grec Πνευμα, Pneuma, est aussi appelé Παρακλητος, Paraclet, d'un mot qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 14:26). Dans la doctrine chrétienne, il est l'« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l'Ancien Testament, hébreu רוח, Rûah, celui qui a inspiré les prophètes, s'est manifesté à la Pentecôte, et continue d'inspirer l'Église chrétienne. C'est donc la conscience, car dans la Révélation, La sanction morale, p.12, on lit : "Nous pouvons ainsi comprendre que ce n'est pas Dieu qui nous punit pas plus qu'Il ne nous récompense. C'est nous qui nous punissons et qui nous récompensons par la conscience ; elle nous donne toujours ce que nous avons mérité, elle est le témoin et le juge de nos actes et même de nos pensées."

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L'intuition et l'intelligence chez Bergson

Publié le par antoiniste

Bergson distingue l'intelligence de l'intuition. L'intelligence est réglée sur la matière, c'est-à-dire qu'elle a une fonction pratique. L'intelligence est une force de calcul qui permet de prévoir, de se mettre à l'abri du danger, d'élaborer des instruments pour notre confort et notre survie. C'est dans la technique que l'intelligence réalise son essence.

L'intuition, quant à elle, est réglée sur la vie. Autrement dit, l'intuition transcende les cadres clos que l'intelligence fabrique pour s'approprier le monde, afin d'aller chercher à l'intérieur de la vie une source de connaissance. Bergson ouvre ainsi la voie à une métaphysique nouvelle, en affirmant que le réel, dans son origine, est connaissable.

Si l'intuition est différente de l'intelligence, elle ne s'y oppose pas. L'intuition n'est possible qu'au terme d'un long effort intellectuel, comme une ressaisie synthétique des données analysées par l'intelligence. Par ailleurs, l'intuition ne peut se communiquer qu'à l'aide de l'intelligence, c'est pourquoi la philosophie est bien, dans son mode d'exposition, un raisonnement.

source : wikipedia

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Paulin Gagne - La Gagne-Monopanglotte, ou la Langue unique et universelle (1843)

Publié le par antoiniste

A tous les souverains, aux savants, aux philosophes, aux législateurs, aux poètes et à tous les peuple du monde.
La Gagne-Monopanglotte, ou la Langue unique et universelle,

Formée de la réunion radicale et substantielle de toutes les langues mères, mortes ou vivantes, suivant des principes clairs, simples, réguliers approuvés par les plus éminents suffrages, et à l'aide desquels toutes les intelligences pourront l'apprendre facilement et en très peu de temps, en s'initiant à la fois à la connaissance de toutes celles qui concourront à sa création. Trois mois d'étude suffiront pour connaître cette langue universelle, plus riche que toutes celles qui la causeront. - Les principes ci-dessus exposés de grammaire, des lettres, des caractères, du dictionnaire, de la ponctuation, de la syntaxe, et enfin de tout ce qui est nécessaire pour l'intelligence de la langue universelle, sont précédés d'une préface en prose sur la nécessité et les bienfaits de cette langue, par suite des relations et de la fusion continuelles qui vont s'établir entre les peuples, au moyen des chemins de fer ou de la vapeur.
Et L'empire universel, poème en dix chants, et dont il est seulement donné ici quelques fragments ;
Par Paulin Gagne, Avocat à la cour rayole de Paris.

1843

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Préface.
            La langue universelle est la source première
            Et de toute union et de toute lumière.
[...]
    Il est facile de comprendre en effet que de cette unit de langage découleraient comme d'une source commune et vivifiante où tous viendraient puiser les germe fécondants et civilisateurs des affections humaines, qui n'existent point et ne peuvent exister entre des individus et des peuples qui, ne s'entendant pas et ne se comprenant pas, deviennent non seulement étrangers entre eux, mais encore ennemis, et se regardent comme des êtres sauvages et d'une espèce différent ; il est évident que, par une conséquence naturelle, de ces affections, de cette intelligence des âmes et des coeurs naîtraient l'union, la paix et l'unité, si puissante en toute chose, des lettres, de la politique, de la législation et de la religion, c'est à dire que le monde entier n'aurait bientôt plus qu'une seule monarchie ou sainte république et qu'un seul culte religieux, un seul trône universel, du haut duquel un seul empereur, dominateur suprême d'autres rois relevant de sa puissance, dicterait les lois temporelles, et une chaire universele du haut de laquelle le souverain pontife dispenserait les lois spirituelles aux peuples.
    Ce serait là sans doute le plus beau et le plus magnifique spectacle. La réalisation de ce spectacle sacré devrait sans doute être possible à des hommes intelligents qui prétendent ête inspirés de la grâce divine et possesseurs du libre arbitre et d'une volonté ferme et toute puissante...

source : gallica2

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Einstein et son agnostisme

Publié le par antoiniste

    Ma position concernant Dieu est celle d'un agnostique. Je suis convaincu qu'une impression vive de l'importance primaire des principes moraux [...] ne nécessite pas la présence d'un législateur, et surtout pas d'un législateur qui fonctionne sur la base d'un système de récompense et punition.

Lettre à M. Berkowitz, 25 octobre 1950, Einstein Archive 59-215

source :  wikipedia

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Comment nos sens nous trompent 3 - blanc identique

Publié le par antoiniste

 Le centre de l'image vous semble constituer un halo. En fait, le blanc y est le même que sur le reste de l'image.

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Le nom et le pronom personnel

Publié le par antoiniste

Le nom personnel n'apparaît pas tout d'abord. L'importance du moi est telle et si omniprésente, qu'il peut demeurer un certain temps inexprimé.
    L'enfant reconnaît très tôt son nom et réagit à l'appel de son nom. Mais souvent il possède déjà un vocabulaire d'un certain nombre de mots avant de se nommer soi-même. Il dit qu'il veut écrire, qu'il veut manger, sans se nommer à ce propos.
    Le pronom personnel apparaît souvent en réponse à la question : "comment t'appelles-tu ?" Ou bien, quand il y a plusieurs enfants : "qui veut ceci ? qui aura cela ?" C'est aussi la question qui déclenche l'apparition du pronom personnel moi.
    On dit parfois à tort que l'apparition du pronom personnel je ou moi marquait l'apparition de la conscience claire de soi ; et l'on sait que Fichte voulait dater la naissance spirituelle de son fils du jour où il avait dit je.
    Il ne semble pas qu'il en soit ainsi. Le sentiment vif de soi ne manque pas à l'enfant. Ce qui est vrai, c'est que le mot moi apparaît assez tard et en général comme réponse affective. Je crois que chez l'enfant français le moi précède de beaucoup le je et précisément parce qu'il est plus personnel. Le je n'est qu'un outil grammatical.
    Le maniement des pronoms est difficile et ne peut s'apprendre par simple répétition, comme les substantifs. Car les pronoms sont interchangeables ; tout le monde dit je en parlant, et le je n'est à personne, et le je qui parle devient le tu, quand on lui parle, ou le il, quand on parle de lui. Un effort d'attention et d'analyse est nécessaire (1). Stern a fait cette remarque que le nom propre généralement précède ; mais quand il s'agit d'enfants qui viennent après d'autres, le pronom personnel Ich apparaît souvent en même temps que le nom ; non pas comme instrument grammatical, mais sous la forme primitive et volontaire du moi. Quand la mère demande : "qui aura cela ?" les enfants répondent, avec une joyeuse émulation : Ich ! et les plus jeunes en apprennent ainsi l'usage.

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    L'apprentissage de la langue maternelle semble se faire très aisément et parfaitement réussir. Et pourtant l'enfant lutte contre toute espèce de difficultés : difficultés sensorielles, motrices, intellectuelles. Il n'est pas inévitablement prédisposé au langage, et il est fort occupé, car il a tout à apprendre. Mais ce qu'il doit apprendre repose en grande partie sur le langage. L'enfant baigne, pour ainsi dire, dans le langage, qui est pour lui, la plupart du temps, une sollicitation de tous les instants. Ce ne sont pas seulement ses intérêts intellectuels, ce sont ses besoins personnels et sociaux qui se satisfont par le langage. La trame du langage recouvre la trame de la vie. Le mot paraît en même temps que l'émotion et que le fait. Toute la puissance de la vie passe dans le langage.


(1) Un enfant sourd-muet, étudié par Mlle Degand, Arch. de Psych., X, 1911, p.387, ne parvenait pas à employer le pronom je, pour se désigner, bien que certains des exercices scolaires eussent ce but ; il employait toujours son nom : Je O. être sage (je vais être sage) ; O. a j'ai un papa (j'ai un papa). Ce n'est que vers l'âge de douze ans (il parlait assez facilement dès sept ans) qu'il a nettement employé je, d'une façon spontanée.

Henri Delacroix, Le langage et la pensée, p.310 (1924)
source : gallica2

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René Magritte - La Condition humaine, 1933

Publié le par antoiniste

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Coran - Sourate 2 - verset 256

Publié le par antoiniste

256. Il n'y a plus de contrainte en Religion maintenant que la Vérité se distingue nettement de l'erreur. Désormais, celui qui renie les fausses divinités pour vouer sa Foi au Seigneur aura saisi l'anse la plus solide, sans crainte de rupture. Dieu est Audient et Omniscient.

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Pour contre-balancer le précédent : Optimisme Attitude

Publié le par antoiniste

 

    Voilà un 'groupe mondial' de FaceBook : Optimise Attitude

A vos sourires et mots gentils !

 

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un site pour libérer la parole

Publié le par antoiniste

Vous vous connectez, et vous parlez de vos problèmes... un défouloir nécessaire.

www.viedemerde.fr

    Merci à Laure pour avoir passer l'info !

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