Mère à la sortie du Temple de Verviers après sa consécration (Archives du Temple de Retinne)
Mère à la sortie du Temple de Verviers après sa consécration (Archives du Temple de Retinne)
Mère à la sortie du Temple de Verviers après sa consécration (Archives du Temple de Retinne)
Sociétés et Groupes spirites de la région de Liége :
L'Union Spiritualiste (Café Provincial, place Saint-Lambert, Liége). Fondée en 1878.
Réunion tous les dimanches, à 3 1/2 heures.
Bibliothèque publique : 300 ouvrages.
L'Union Spirite (Café National, place St-Lambert, Liége)
Réunion tous les dimanches à 3 heures.
Bibliothèque publique.
Le Cercle liégeois d'Études spirites (Café du Centre, place Cockerill)
Réunion tous les dimanches à 3 heures.
Le Cercle privé d'études des phénomènes psychiques (15, quai de Maestricht, à Liége) ;
La Société Spirite Antoine, à Jemeppe-s/Meuse ;
La Société Spirite, de Poulseur ; fondée en 1878.
La Concorde, de Moulin-sous-Fléron ;
Groupes Spirites d'Oupeye, Herstal, Vivegnis, Grivegnée, Trooz, Beaufays, etc.
Le Messager, 15 mars 1902
On en retrouve certaines dans la liste donnée par Le Fraterniste en 1912.
Billet d'annonce de la Fête de Père du 25 juin 1913
(in Chez les antoinistes, Le Soir, 23 juin 1913)(belgicapress.be)
Mère et Frère F. Deregnaucourt
arrivant au Temple de Verviers pour sa consécration en 1914
(12 juillet 1914)(Archives du Temple de Retinne)
La voiture est arrêté juste devant le Temple dont on aperçoit le fronton.
Deux articles (la veille et le lendemain) sont consacrés à cet évènement.
Premier 25 juin après la désincarnation du Père (25 juin 1913)
(Archives du Temple de Retinne)
détail :
Cf. le billet d'annonce de la Fête de Père du 25 juin 1913 (in Chez les antoinistes, Le Soir, 23 juin 1913)
Premier 25 juin après la désincarnation du Père (25 juin 1913)
(Archives du Temple de Retinne)
détail :
Cf. le billet d'annonce de la Fête de Père du 25 juin 1913 (in Chez les antoinistes, Le Soir, 23 juin 1913)
Groupe Antoiniste (année et localisation indéterminées)
peut-être il s'agit de la réunion à Salle Méan à Liège, le 15 août 1910 après-midi
pour élaborer les statuts de la fondation de notre Culte.
On a pensé également qu'il puisse s'agir d'une célébration à l'occasion
de la sortie de presse de l'Enseignement, vue le nombre de personnes qui le porte.
(Archives du Temple de Retinne)
On retrouve les sœurs Vittart au centre de la photo.
Qui a mis le feu à la tombe du père Antoine ?
Hier après midi, au cimetière de Jemeppe, la gendarmerie de Seraing est venue constater, en présence du frère Antoine et de sœur Germaine, représentants du conseil d'administration du culte antoiniste[1], les dégâts causés par le feu à la tombe du père Antoine. Dans la journée du 10 août der- nier, des voisins du cimetière de Jemeppe ont vu une fumée assez importante s'élever au-dessus du cimetière. Etonné, l'un d'entre-eux s'est rendu au cimetière où il a découvert un spectacle impressionnant : la tombe du père Antoine était en feu.
Avant l'arrivée des pompiers, l'incendie a pu être maîtrisé grâce à l'utilisation d'un tuyau d'arrosage prêté par le fleuriste situé aux abords du cimetière.
Les) auteur(s) de cet acte ont très probablement enduit d'essence la pierre et les fleurs qui y sont régulièrement déposées avant d'y mettre le feu. La chaleur dégagée par les flammes a fait éclater la dalle et a sérieusement endommagé la tombe. De plus, les photos du père Antoine et de la mère Catherine[2], qui ornaient la dalle, ont été arrachées. Frère Antoine et sœur Germaine n'ont pu apporter aucune explication à ce sacrilège sans précédent.
● Le père Antoine naquit le 7 juin 1846 à Mons-Crotteux (Liège)[3]. En 1873, il épouse Catherine Collon, qui suivra un chemin parallèle.[4] Catholique au départ, il s'intéressa, par la suite, au spiritisme. En 1906, il fondait le culte antoiniste, où il fut alors question du « nouveau spiritualisme » puis de l'antoinisme.[5] Un premier temple fut construit dans sa propre maison[6], à Jemeppe, en 1910. En 1912, selon les croyances du culte, il se « désincarna »[7]. Son corps fut humé au cimétière[8] de Jemeppe. Son épouse, que l'on appelait alors la « Mère », lui succéda. Les adeptes du culte antoiniste sont encore nombreux aujourd'hui. Le 15 août dernier était inauguré le premier temple antoiniste au Zaïre[9].
Sophie POIZAT
PHOTOS: Joseph LENTINI.
La Meuse, 18 août 1989 (Archives du Temple de Retinne)
● Frère Antoine relatant le sacrilège.
● Le feu a littéralement fait éclater la dalle
[1] Ils représentent en fait le collège des desservants et non le conseil d’administration du culte antoiniste (Cf. la Précision du lendemain).
[2] Il s’agit de la Mère Antoine, Catherine était le prénom d’usage de la mère, née Jeanne-Catherine Collon.
[3] Mons-Crotteux (parfois Mons-lez-Liège) faisait alors partie de la commune de Flémalle-Grande, dans la province de Liège.
[4] On ne sait ce qu’on doit comprendre par cette expression de « chemin parallèle » ?
[5] On ne sait non plus ce qu’on doit comprendre par cette phrase ? Il fonda le Nouveau Spiritualisme, qui aboutira au Culte Antoiniste.
[6] Ou plutôt, il fit construire, sur un terrain lui appartenant, un lieu de rencontre pour son groupe spirite « Les Vignerons sur Seigneur ». Ce bâtiment deviendra le premier Temple Antoiniste.
[7] Selon le vocabulaire du culte (commun au vocabulaire spirite).
[8] Forme wallonnisante ? (en vieux-wallon, « aller au cimetière » se dit aler so l’ête, par l’influence du français, on dit maintenant al cimitiére ou al cimitchère).
[9] On a toujours vite inauguré de nouveau temple dans le monde avec la presse. Il s’agissait de la fondation d’une salle de lecture fermée depuis (cf. la Situation du culte en Afrique).
Précision
Dans notre article d'hier relatant l'incendie de la tombe du père Antoine, une erreur a été involontairement commise quant aux titres de frère Antoine et de sœur Germaine : ils représentent, en fait, le collège des desservants et non le conseil d'administration du culte antoiniste.
La Meuse, 19 août 1989 (Archives du Temple de Retinne)
En juin 1990, de nouvelle dégradation obligèrent le culte a remplacer la salle.
Profanation de la tombe de P.[ère] & M.[ère] - le 10 août 1989
et de nouveau début juin (5 ?) 1990.
(Archives du Temple de Retinne)
Pour la deuxième fois en moins d’un an, on a
profané la tombe de père Antoine à Jemeppe
Pour la deuxième fois en moins d’un an, la communauté religieuse des antoinistes de Jemeppe (berceau de ce culte), est sous le coup de la consternation et de l’indignation. Une fois de plus, la tombe du père Antoine, installée au cimetière des Houseux, à Jemeppe, a été profanée. C’était la semaine dernière. On y a volé deux plaques en marbre (de 60 x 30 cm), avec les photos du père et de mère Antoine, ainsi qu’une bonne centaine de plaques de remerciement (ex-voto), déposées par les nombreux adeptes de la région. Les responsables du culte antoiniste de Jemeppe ont déposé plainte à la gendarmerie.
Le 10 août de l’année dernière, la tombe du père Antoine avait déjà été profanée, des inconnus avaient versé un produit inflammable sur le monument et y avaient bouté le feu, noircissant ainsi la pierre tombale.
Ga. L.
Jemeppe : la tombe du père Antoine à nouveau profanée
On a volé sur la tombe des Houseux les plaques de marbre portant les photos du père et de la mère Antoine ainsi qu’une centaine d’ex-voto. L’an dernier, on avait déjà essayé de mettre le feu au monument.
La Meuse, 6 juin 1990
(Archives du Temple de Retinne)
Profanation de la tombe de Père et Mère
troisième dalle neuve (Archives du Temple de Retinne)
Profanation de la tombe de Père et Mère - annonce du culte antoiniste
Afin de respecter la pensée
de Père et Mère Antoine
nous vous demandons
de ne rien déposer
sur cette tombe.
Groupe d' antoinistes devant le Temple de Villers-le-Bouillet
peut-être pour sa consécration le 29 mars 1914 (Archives du Temple de Retinne)