Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Scène sur Antoine le Guérisseur de la Revue Tutute au Pavillon de Flore en 1908

Publié le par antoiniste

 Scène sur Antoine le Guérisseur de la Revue Tutute au Pavillon de Flore en 1908

   On apprend par deux articles de la Meuse que des scènes comiques furent représentées au Pavillon de Flore (théâtre du quartier populaire d'Outre-Meuse à Liège) au bénéfice des Mlles Lapoutge, durant la revue Tutute de M. Dervilly.
    « Tutute » s'enrichissait de plus de scènes nouvelles : une au premier acte relatant l'amusante consultation donnée par Antoine le Guérisseur à des jeunes gens fort amoureux – scène qui finit par un mariage.

 

 

Scène sur Antoine le Guérisseur de la Revue Tutute au Pavillon de Flore en 1908   

 

La Meuse, 10 mars 1908 (source : Belgicapress)

 

 

 

 

 

La Meuse, 12 mars 1908 (source : Belgicapress)

Voir les commentaires

Octeville (Journal officiel de la République française 1er février 1952)

Publié le par antoiniste

Octeville (Journal officiel de la République française 1er février 1952)

4 janvier 1952. Déclaration à la sous-préfecture de Cherbourg. Association cultuelle antoiniste. But : propager l'enseignement du Père et gérer le temple d'Octeville. Siège social : 31, rue Saint-Sauveur, Octeville.

Journal officiel de la République française. Lois et décrets, 4 octobre 1923

Voir les commentaires

Temple de Huy pendant la 2e guerre mondiale (Souvenirs de Frère Pierre Dock)

Publié le par antoiniste

      Pour le temple de Huy, deux ou trois ménages ont été accueillis et hébergés par le desservant et son épouse.

Souvenirs de frère Pierre Dock

Source FaceBook

Voir les commentaires

Temple de Huy pendant la 2e guerre mondiale (Souvenirs de Frère Pierre Dock)

Publié le par antoiniste

      Pour le temple de Huy, deux ou trois ménages ont été accueillis et hébergés par le desservant et son épouse.

Souvenirs de frère Pierre Dock

Source FaceBook

Voir les commentaires

Le temple de Jemeppe (par Debouxhtay et un adepte)

Publié le par antoiniste

Le Temple Antoiniste de JEMEPPE-sur-MEUSE.

Remarque préliminaire : Pierre DEBOUXHTAY, Docteur en Philosophie es Lettres, Professeur à l'Université de LIEGE a consacré deux ouvrages à l'Antoinisme. Le premier est quasi introuvable. Il s'intitule « ANTOINE  et l'ANTOINISME - les Faits d'après des documents inédits ». Il semble ne plus en exister que quelques exemplaires. Le second livre, lui, semble définitivement introuvable. J'ai découvert ce livre à la bibliothèque du Grand Séminaire de LIEGE. Il s'agit de l'exemplaire dédicacé par l'auteur à Monseigneur KERKHOFS, Evêque de LIEGE à l'époque. Mais je laisse la parole à l'auteur pour décrire le Temple tel qu'il l'a vu en 1934. Il l'appelle «  Le Temple par excellence ».
 
LE TEMPLE ANTOINISTE
  D'ordinaire les temples antoinistes sont d'aspect très modeste.
Le temple, par excellence, celui de JEMEPPE, situé à mi-côte d'une colline assez abrupte, non loin du chemin de fer, est lui-même d'une grande simplicité : façade cimentée, percée de fenêtres, rendue grisâtre par la fumée des charbonnages ; deux entrées, l'une Alfred SMEETS (jadis Rue BOIS de MONT), l'autre rue des TOMBALLES (1), y donnent accès. Rue SMEETS, sur la porte, à deux battants, peinte en vert, encadrée de deux petites fenêtres ogivales, on lit cette inscription : «  Lecture de l'Enseignement du Père le dimanche à 10 heures et tous les jours à 7 heures du soir, excepté le samedi. Opération générale au nom du Père les quatre premiers jours de la semaine, à 10 heures. Le Temple est ouvert jour et nuit aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement. » (2). Sur le mur, au dessus de la porte, en très grands caractères : « CULTE ANTOINISTE 1910 ». A côté de la porte, sur la boîte aux lettres, on pouvait lire naguère cette invitation : « Ne jetez plus de l'argent dans la boîte aux lettres. » L'édifice est coiffé d'un clocheton (sans cloche) recouvert de zinc et qui se termine par une sorte de vrille.

  La porte de la Rue A. SMEETS (1) franchie, on se trouve dans un porche : à gauche, au mur on voit des photos de temples et l'adresse de ces sanctuaires (2) ; à droite, des avis annonçant les fêtes du Culte, les places de desservants vacantes, etc. ; à droite encore, le bureau des services administratifs ; à gauche, à l'entrée du vestibule un bureau de consultations. Le vestibule est séparé du temple par une porte capitonnée, où sont apposés des écriteaux rappelant que  « sans la foi on ne peut être sauvé » (3), invitant les personnes qui entrent à se confesser au Père : «  Mes enfants, quand vous venez au Temple, faites bien votre confession au Père Antoine. Si vous avez la foi au Père, vous obtiendrez selon votre foi. »

  Au moment de pénétrer dans le temple, on remarque, à droite, un robinet, un évier et des gobelets retenus par des chaînettes (4).

  On se trouve dans une pièce assez spacieuse garnie de chaises et de bancs, ayant « l'aspect d'une salle ordinaire de forme carrée et dont les murs devant et derrière sont percés de trois fenêtres ogivales. La lumière du jour y pénètre surtout par la toiture vitrée. Avec les galeries dont elle est dotée, elle peut contenir jusqu'à 1500 personnes ».....

  Contre le mur du fond est adossée la grande tribune, estrade assez large, avec balustrade en fer. On y accède par un escalier de douze marches, situé à droite (par rapport au public) (5)  ; on peut aussi s'y rendre par une porte qui donne accès aux appartements du Père. C'est par cette entrée que celui-ci venait à la tribune ; de même , la Mère ANTOINE. Quant aux autres guérisseurs (6), ils doivent emprunter l'escalier de douze marches (6). Un portrait en pied du Père ANTOINE est appendu à la tribune (7). En dessous de ce portrait se trouve une sorte de pupitre, c'est la petite tribune. A gauche de celle-ci, l'emblème antoiniste (7) «  nous rappelant que nous devons lutter sans cesse contre l'intelligence qui, seule, nous divise et nous afflige ». A droite, le portrait de la Mère ANTOINE (7). Sur le mur peint en noir auquel la grande tribune est adossée, on peut lire, dans la partie supérieure, les mots : « CULTE ANTOINISTE » ; plus bas, encadrant les fenêtres, les inscriptions suivantes : à gauche, « Tous les dimanches à 10 heures, lecture de l'Enseignement du Père » ; puis, à droite, «  L'Enseignement du Père, c'est l'Enseignement du Christ révélé à cette époque par la Foi »(8). En dessous des fenêtres, en très grands caractères : « Un seul remède peut guérir l'humanité : la Foi... » (9).......

Remarques sur le texte :
(1)    L'adresse du Temple est maintenant « Rue ROUSSEAU, 2 ». Suite à la fusion des communes, il existait une autre rue SMEETS à SERAING.
            Dans le passé, ce tableau figurait dans les porches de tous les Temples.
(2)    Lors de ma dernière visite à JEMEPPE-sur-MEUSE, je ne me souviens plus d'avoir vu cette pancarte.
(3)    On a dû afficher un avis signalant que cette eau sert uniquement à désaltérer les visiteurs. Certains lui attribuaient, faussement, des vertus curatives !
(4)    Dans les autres Temples Antoinistes, cet escalier est habituellement situé à gauche de la tribune.
(5)    La desservante actuelle de JEMEPPE-sur-MEUSE, Sœur Ghislaine DUMONT, utilise, depuis quelques années le même accès que le Père et la Mère ANTOINE. Ce qui a provoqué un certain émoi chez les Antoinistes, surtout chez les desservants des Temples « avec photos ».
(6)    Le Temple Antoiniste de JEMEPPE étant un Temple « sans photos », il n'y a plus, maintenant que, au centre, l'emblème du Culte.
(7)    Cette mention a été supprimée et remplacée par l'indication des heures des OPERATIONS GENERALES. Bien que la suppression remonte à la période d'après-guerre, elle a subsisté très longtemps dans certains Temples.
(8)    Il s'agit du texte complet de l'Auréole de la Conscience.

source : http://antoinisme.20six.fr/antoinisme/art/66095/

Voir les commentaires

Réparation des temples après-guerre (Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949)

Publié le par antoiniste

Réparation des temples après guerre (Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949)

REPARATION DE DOMMAGES DE GUERRE AU DOMAINE PUBLIC
A CHARGE DE L'ETAT.

    Par arrêté du Ministre des travaux publics, en date du 1er au 31 janvier 1949, sont mises à charge de l'Etat les dépenses détaillées ci-après à résulter de la réparation de dommages de guerre à des biens du domaine public des pouvoirs subordonnés ou à des biens affectés à un service d'utilité publique.

    A. S. B. L. Culte antoiniste, à Jemeppe-sur-Meuse : Réparation au temple ...... 64.800
    Id. : Réparation temple de Jupille ..................................................................... 98,000
    Id. : Réparation temple quai des Ardennes, 71, à Liège ………………………………... 34,100

Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949

Voir les commentaires

René Guenon - Le Théosophisme (1965) - extrait

Publié le par antoiniste

    Un autre point à noter, c'est que la propagande, même la propagande théosophiste caractérisée, cherche volontiers à s'exercer dans les milieux ouvriers. […] Sur ce terrain éminemment « démocratique », le théosophisme se trouve en concurrence avec le spiritisme, dont la propagande non moins acharnée fait aussi, surtout dans certaines régions, de nombreuses victimes dans le monde ouvrier. Ainsi, il existe (ou du moins, il existait avant la guerre, qui a dû y apporter quelque perturbation) une secte spirite dénommée « Fraternisme », dont le centre était à Douai, et qui avait recruté des milliers d'adhérents parmi les mineurs du Nord de la France (1). Un autre exemple très frappant est celui de l'« Antoinisme », cette pseudo-religion qui prit en Belgique un développement extraordinaire (2), et qui établit même un temple à Paris en 1913 : son fondateur, qu'on appelait le « Père Antoine », mort en 1912, était lui-même un ancien ouvrier mineur à peu près illettré ; c'était un « guérisseur » comme on en rencontre beaucoup parmi les spirites et les magnétiseurs (3), et ses « enseignements », que ses disciples regardent comme un nouvel Evangile, ne contiennent qu'une sorte de morale protestante mêlée de spiritisme, et qui est de la plus lamentable banalité (4). Or, les théosophistes témoignent à cette secte une vive sympathie, comme le prouve cet extrait d'un de leurs journaux : « La Théosophie ayant une portée à la fois morale, métaphysique, scientifique et ésotérique, il n'est pas permis de dire que les enseignements théosophiques et antoinistes sont identiques ; mais on peut affirmer que la morale antoiniste et la morale théosophique présentent entre elles de très nombreux points de contacts. Le Père, d'ailleurs, ne prétend que rénover l'enseignement de Jésus de Nazareth, trop matérialisé à notre époque par les religions qui se réclament de ce grand Etre » (5). Un tel rapprochement est, au fond, assez peu flatteur pour le théosophisme ; mais il ne faut s'étonner de rien, car le « Père Antoine », malgré l'ignorance et la médiocrité intellectuelle dont il fit toujours preuve, fut considéré par certains occultistes plutôt naïfs comme « un des douze Grands-Maîtres Inconnus de la Rose-Croix » (6) ; pourquoi n'arriverait-on pas à en faire une sorte de « Mahatma » ?

 

(1) Une autre secte spirite assez analogue existait en Belgique, sous le nom de « Sincérisme » ; elle avait pour chef un Maçon de haut grade, le chevalier Le Clément de Saint-Marcq.
(2) Au moment où la guerre éclata, la religion antoiniste était sur le point d'être reconnue officiellement ; un projet de loi avait été déposé à cet effet par deux des chefs de la Maçonnerie belge, les sénateurs Charles Magnette et Goblet d'Alviella. — Depuis cette époque, on a raconté des choses singulières sur le respect tout spécial témoigné par les Allemands à l'égard des temples antoinistes, et que les adhérents de la secte attribuèrent à la protection du « Père ».
(3) Une secte américaine de « guérisseurs », connue sous la dénomination de Christian Science, cherche actuellement à s'implanter en France, et il paraît même qu'elle a quelque succès dans certains milieux. Sa fondatrice, Mme Baker Eddy, avait annoncé qu'elle ressusciterait six mois après sa mort ; cette prédiction ne s'est pas réalisée, ce qui n'a pas empêché la secte de continuer à prospérer, tant est grande la crédulité de certaines gens.
(4) Ces « enseignements » sont tout à fait comparables à certaines « communications » spirites ; les Antoinistes croient à la réincarnation comme les spirites ordinaires et les théosophistes.
(5) Article intitulé Une religion spirituelle, paru dans le Théosophe du 1er décembre 1913.
(6) Les mêmes occultistes attribuaient aussi cette qualité à plusieurs autres « guérisseurs » du même genre, notamment à Francis Schlatter, un Alsacien émigré en Amérique, et qui disparut d'une façon assez mystérieuse. L'écrivain occultiste Auguste Stindberg a raconté, dans Inferno (pp. 110-113), une histoire fantastique au sujet de ce personnage.

René Guenon, Le Théosophisme, Histoire d’une pseudo-religion (Suite et fin)
XII. – Théosophisme et Franc-maçonnerie
in Revue de philosophie, XXVIII, Janvier à Décembre 1921 (pp.396-398)

    Dans l’édition publié du livre, plusieurs notes font partie du corps du texte.

Voir les commentaires

Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

Publié le par antoiniste

Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

Un récit comme tant d'autres

UNE PRISONNIERE POLITIQUE LIEGEOISE
NOUS FAIT VIVRE SON CALVAIRE

    Au temple du culte antoiniste d'Embourg, quelques patriotes se livraient à une action que les Allemands finirent, hélas, par connaître !
    Plusieurs arrestations furent opérées : celle du docteur Tilkin, de Grivegnée, dont on est sans nouvelle, de Mme Hanoul et de M. Jeanne Disty, rentrées depuis quelques jours et toutes deux alitées.

    « Je pesais près de quatre-vingt-dix kg. au moment de mon arrestation, le 8 juin 43, nous dit Mme Disty. Ma fiche de l'hôpital en accuse 44. Elle date d'hier.

    » Après trois mois de séjour au secret à St-Léonard, nous partions sans jugement pour l'Allemagne. Nous fîmes un premier séjour de 3 semaines à Ravensbruck, dans d'épouvantables conditions d'hygiène et de nourriture. Nous couchions sous un hangard, à tous vents, sans couverture. J'avais trouvé un vieux papier gris dans lequel je m'emballais les jambes. Ma gardienne, une S. S. me l'arracha aussitôt qu'elle s'en aperçut et un S. S. m'infligea à coups de bâton, une correction qui m'ôta l'envie de tricher encore. L'appel à la cour durait entre 2 et 4 h., quel que soit le temps et nous n'avions qu'un peu de pain et une soupe légère comme de l'eau.
    » Nous partîmes pour les usines Bertrix, dans la vallée de la Sprée, où nous faisions 12 heures de travail sans jamais un jour de repos.
    » Je ne vous dis rien du transport en wagon à bestiaux, sans rien à manger ni à boire.
    » Les gardiennes S. S étaient d'une inconcevable brutalité. Les coups pleuvaient sans la moindre raison. Au camp, nous touchions un pain pour cinq détenues et un litre de soupe infâme. Un soir, le camp fut bombardé et les baraquements prirent feu. On nous y avait naturellement enfermées et personne ne vint nous ouvrir. Nous dûmes unir ce qui nous restait de force pour défoncer les portes et nous sauver dans l'enceinte où les S. S. réapparurent tout danger passé pour remettre de l'ordre et apaiser l'affolement selon leur méthode. Certains regrettèrent que nous n'ayons pas été « grillées comme des cochons ». Le lieu étant inlogeable, on nous rangea et nous partîmes à pied pour Koepenick.

    » La plupart des nôtres étaient à pieds nus. Plus personne n'avait de gamelle. On prenait sa soupe dans de vieilles boîte à conserves dont les bords en dent de scie coupaient les lèvres. On recevait un pain par sept détenues. En arrivant, nous fûmes contraintes à une longue pause, dans la cour, entièrement dévêtues, pour recevoir une nouvelle chemise.

    » On nous mit au creusement de tranchées.

    » Bientôt l'avance des Russes imposa un nouveau déménagement vers Orianenburg. Nous partîmes à pieds par étapes de 35 km. Personne n'avait le droit de s'arrêter : qui tombait était achevé sur place. Plus de pain : quatre ou cinq pommes de terre à moitié cuites.

    » Je suis là. Le mauvais rêve est passé. Mes amis m'apportent des fleurs. Puissent-elles effacer les visions terribles dont nos yeux ont peine de se détourner. Une seule chose nous en guérira. C'est d'apprendre que nos tortionnaires ont été punis comme ils le méritent et que, dans tous les pays leurs amis, leurs aides n'ont pas échappé au juste châtiment. Sans cela, les honneurs... »

                                                                                  René LOUETTE.

La Meuse, 7 juin 1945 (source : Belgicapress)

    Il s’agit certainement d’une salle de lecture, la ville d’Embourg ne possédant pas de temple.

    On connait le couple Hanoul pour avoir créé un temple avec photo à Angleur après que le Premier représentant du Père de Belgique décida leur retrait dans les temples après la désincarnation de Mère qui en avait instauré la tradition.
    On apprend par la presse que le docteur Tilkin mourra en Allemagne vers 1947 en tant que déporté politique. Sportif invétéré, on créera en son honneur la ceinture Tilkin, décerné aux non professionnels dans les années directes d’après-guerre.

    Des personnes se souviennent que Frère José et Sœur Marie du Temple d’Herstal auront caché et protégé des familles juives pendant la Deuxième Guerre mondiale, et au Temple de Huy, deux ou trois ménages ont été accueillis et hébergés par le desservant et son épouse.

    On sait également que des Antoinistes en France ont participé à la résistance : Angèle et Suzanne Marseille, déclaré par Israël comme « Justes parmi les Nations », le frère André Levasseur du temple de la rue du Pré Saint-Gervais…

    René Guenon, dans son livre sur Le Théosophisme dit pour sa part (mais il ne cite pas ses sources et on le sait de partie pris) : « Depuis cette époque [reconnaissance du culte et soutien de sénateurs francs-maçons], on a raconté des choses singulières sur le respect tout spécial témoigné par les Allemands à l’égard des temples antoinistes, et que les adhérents de la secte attribuèrent à la protection posthume du « Père ». » (p.259)
    On ne sait pas s’il parle de la première ou de la deuxième guerre mondiale. On sait par ailleurs, qu’après la première guerre mondiale, des temples ont été réparés aux frais de l’état pour dommage de guerre, notamment celui de Jupille et d’Angleur, mais même celui de Jemeppe.

Voir les commentaires

Une lettre du Père Dor (Gazette de Charleroi, 27 février 1914)(Belgicapress)

Publié le par antoiniste

Une lettre du Père Dor (Gazette de Charleroi, 27 février 1914)(Belgicapress)Une lettre du Père Dor

        M. Pierre Dor, évoqué dans plusieurs articles de la « Gazette », nous envoie le droit de réponse suivant que nous reproduisons parce qu’il donne une idée du thaumaturge de Roux :

                             Roux, le 27 février 1914.
                Monsieur de directeur de la « Gazette de Charleroi »
    En vertu du droit de réponse que me confère la circulation de mon nom dans votre honorable organe et que je respecte bien sincèrement, en ce jour 24 février, je vous prie et vous demande tout à la fois d’insérer dans un numéro de cette semaine ou de dimanche prochain, même rubrique, les lignes ci-après.
   Il est exact que j’ai eu la visite du Parquet et je viens vous demander de bien vouloir rectifier l’article paru à ce sujet, concernant ce qui suit : D’abord il est inscrit : le Parquet chez les Antoinistes, ceci est un erreur, je ne suis nullement Antoiniste : en plus je n’ordonne pas de prière et non plus n’indique par la foi ; au contraire, tout mon travail détruit la prière et la foi : je dis page 54 de mon livre qui n’est pas basé sur la doctrine Antoiniste, mais qui est bien le fruit de mon expérience. Ce livre est intitulé : « Christ parle à nouveau ». Vous pouvez conclure que le Père ne guérit pas par la foi, mais par la pratique de ses instructions : pour la seule raison que recouvrer la santé par la foi, ce n’est pas être guéri, puisque la foi n’est qu’une croyance à une chose non réelle qui laisse l’homme dans les ténèbres après la mort comme avant la mort. Tandis que par l’application de ces enseignements, on est éclairé afin de ne pas se tromper dans le sentier qui mène au but que nous désirons : au bonheur réel. Par la foi, fluide matérielle, on peut obtenir le soulagement, le repos : il suffit simplement pour cela d’être indolent, fluide contraire à la vertu. Ce repos obtenu pour avoir eu foi en sa demande ne peut être que pour servir pour son avancement moral. Que ceux qui souffrent, donc marchent, non pas vers la foi, mais qu’ils marchent vaillamment, en luttant pour surmonter ce qui les fait souffrir, qu’ils marchent d’un pas ferme et résolu pou gravir la pente qui conduit aux cimes qu’on appelle Vertu. Alors, là, leur conscience dégagée, des ombres matérielles, vices et passions, se dressera devant eux comme un juge représentant de la Charité pure, leur demandant : « Qu’avez-vous fait de vos vies ? » Et ils répondront : « Nous avons lutté, nous avons souffert, nous avons aimé, nous avons enseigné le bien, la vérité, la justice ; nous avons donné à nos frères l’exemple de la droiture, du désintéressement ; nous avons soulagé ceux qui souffraient, consolé ceux qui pleuraient. Et maintenant, vous pouvez nous juger, nous voici entre vos mains. » Et on leur répondra : « Passez à droite, car une place vous est destinée dans le royaume des cieux », c’est-à-dire où on jouit de la véritable vie.
    Agréez, je vous prie, Monsieur le Directeur, l’assurance de ma considération distinguée.                                  LE PÈRE DOR.

Gazette de Charleroi, 27 février 1914 (source : Belgicapress)

    Pas trace de cet article dans la Gazette de Charleroi, mais bien dans la Dernière Heure.

Voir les commentaires

Photos issues de A-Z Hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936

Publié le par antoiniste

 Des femmes antoinistes assistent à l'opération   Photos issues de A-Z Hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936

Photos issues de A-Z Hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936

 

Ouvrant la marche, un petit homme en noir,
à la figure tannée...

 

Photos issues de A-Z Hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936

Antoinistes attendant devant le Temple, à Jemeppe s/ Meuse.

Photographies issues de l'article A-Z hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936,
évoquant la Fête de Père du 25 juin 1936

Voir les commentaires