Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Frère Delcroix, Enseignement - Ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement

Publié le par antoiniste

Frère Delcroix, Enseignement - Ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement

 

 

 

    Il n'ignore plus que ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement. Il s'exerce à pratiquer le bien de tout son pouvoir, parce que c'est l'unique moyen de se guérir de ses imperfections et de s'élever dans la hiérarchie des consciences.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

Voir les commentaires

Frère Delcroix, Enseignement - La pensée de l'homme

Publié le par antoiniste

    La pensée de l'homme est toujours active en bien ou en mal. Elle s'éveille au contact de la vie, tend à se réaliser, entraine les forces voisines, crée des penchants irrésistibles.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

Voir les commentaires

Frère Delcroix, Enseignement - Les conséquences inévitables

Publié le par antoiniste

    Les conséquences inévitables [des] actions [de l'homme] obligent l'esprit à réfléchir. Il éprouve du remords, signe d'une plus grande sensibilité morale.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

Voir les commentaires

Vaccination (Auréole de la Conscience n°10, février 1909)(posté par Soeur Arlette Weerts)

Publié le par antoiniste

Vaccination (Auréole de la Conscience n°10, février 1909)(posté par Soeur Arlette Weerts)

 EXTRAIT de l'AUREOLE DE LA CONSCIENCE N°10,

Février 1909. Page 344.

    – Mme B. – Devons-nous encore faire vacciner nos enfants comme la loi scolaire le prescrit ? Selon moi, on doit suivre sa conscience, plus tard nous le comprendrons mieux. Je voudrais savoir, Maître, si tel est aussi votre avis ? –

    – Le PERE. – Nous devons parfois nous soumettre à des lois que nous éviterions si nous pouvions agir à notre guise. Pour la vaccine la loi est obligatoire pour écoliers et soldats ; nous saurons plus tard si elle est utile.

    – Une question semblable est celle qui astreint des ouvriers malades à consulter le médecin qu'on leur impose, s'ils veulent obtenir la partie de salaire à laquelle ils ont droit. Peut-être n'ont-ils pas foi dans ce médecin et ils n'osent se conformer à ses prescriptions, de crainte de ne plus être reliés au guérisseur par qui ils désirent se faire soigner. Mais ce n'est ni cataplasme, ni onguent, etc. ..... qui pourrait entraver leur guérison, c'est seulement l'importance qu'ils attachent à leur efficacité. Tout remède matériel est comme un vêtement, l'imagination seule lui donne son pouvoir. Nous pouvons laisser vacciner nos enfants sans y voir aucun mal, sinon celui-ci pourrait surgir et les accabler. C'est l'importance que nous attachons à une chose qui fait notre souffrance. Les divergences d'opinions seules donnent lieu à des contradictions. –

posté par Sœur Arlette Weerts (Temple de Retinne)

Voir les commentaires

Vente du Temple de Roux (Gazette de Charleroi, 25 janvier 1922)(Belgicapress)

Publié le par antoiniste

Vente du Temple de Roux (Gazette de Charleroi, 25 janvier 1922)(Belgicapress)Vente du Temple de Roux

CONSEILS COMMUNAUX
Roux
Séance du 21 janvier

    5. Proposition d'acquisition d'un immeuble.
    La propriété Van Vlasselaer ayant été offerte pour l'installation des 4° degré filles et garçons, le Collège, accompagné de personnalités compétentes, deux architectes et plusieurs inspecteurs de l'enseignement, ont visité le local.
    M. SOUPLIT fait rapport sur cet examen, énumérant les avantages que l'acquisition de l'immeuble présente à divers points de vue. De l'avis des compétences, l'achat à 60.000 francs constitue une affaire magnifique pour la commune. Aussi le Collège se fit-il délivrer séance tenante promesse de vente.
    Cette offre fut bientôt suivie d'une autre : le propriétaire actuel de l'ancien établissement du Père Dor proposait son bâtiment, réalisant le summum de confort, vantant la situation hygiénique de l'ancienne Ecole morale, ses dispositions intérieures : toutes pièces de plain-pied, chauffage central, cinéma, salle pouvant servir aux Sociétés neutres organisant des spectacles, etc., etc. Restait à fixer un prix à débattre à l'amiable et par experts.
    M. LAMBERT demande l'ajournement, la deuxième offre était à examiner sur place.
    M. GOMEZ est de l'avis de son collègue Lambert. Il se dit adversaire du « château » Van Vlasselaer : on a refusé mieux que cela. Il est plutôt partisan de constructions nouvelles dont les plans existent. Il y a des terrains à la Bassée ; il y a la plaine de jeu qui convient très bien.
    M. SOUPLIT répond au long réquisitoire de M. Gomez qui se fait le champion de ceux qui critiquent le projet d'achat de la maison Van Vlasselaer. Il relève deux contradictions dans les données confuses de son contradicteur. Une construction nouvelle aménagée avec le confort désirable coûterait de 300 à 400,000 fr. En supposant même que soixante autres mille francs soient nécessaires pour équiper et adapter l'immeuble à la nouvelle destination, ceci représente une économie de 280,000 fr.
    M. LAMBERT persiste dans son idée d'ajournement. Le côté « hygiène » de la maison Père Dor le séduit. Et puis, il y a le côté « technique » ! Ce n'est pas le prix qui l'inquiète, « il ne recule devant rien ».
    M. VROMANS estime, entre autres choses, qu'au point de vue hygiène la maison Van Vlasselaer représente l'idéal.
    M. LAMBERT maintient sa proposition d'ajournement qu'il justifie plus amplement : il regrette surtout que le Collège n'ait pas pris l'avis du Conseil avant d'entamer les pourparlers d'achat. Il émet, deux fois de suite, le vœu de voir à l'avenir le Collège soumettant toute idée de ce genre à l'appréciation du Conseil.
    M. SOUPLIT. – Ce reproche tombe à faux. L'intérêt des finances communales commandait l'attitude prise en cette affaire par le Collège qui ne s'est d'ailleurs engagé à rien et qui laisse à chacun de vous toute liberté de vote.
    La discussion se prolonge encore quelques moments, et M. JASSOGNE la clôt par cette déclaration qui ramène le sourire sur la face toute congestionnée du mayeur : « quant à moi, je me refuse à examiner l'offre de la maison Père Dor, je ne veux pas qu'on expose nos enfants au fluide du Père ».
    La proposition d'ajournement de M. Gomez reste debout. Neuf « non » énergiques la renversent, tandis que dix « oui » confirment l'approbation d'achat du « château » Van Vlasselaer.
    M. SOUPLIT. – Monsieur Gomez, je vous félicite !

Gazette de Charleroi, 25 janvier 1922 (source : Belgicapress)

Voir les commentaires

Enseignement par M. Antoine le Guérisseur, par F. Delcroix (La Meuse, 27 juin 1905)(Belgicapress)

Publié le par antoiniste

Enseignement par M. Antoine le Guérisseur, par F. Delcroix (La Meuse, 27 juin 1905)(Belgicapress)

ENSEIGNEMENT PAR M. ANTOINE LE GUERISSEUR,
DE JEMEPPE-SUR-MEUSE

    Sous les auspices de la Société les Vignerons du Seigneur, il vient d'être publié un livre qui est dû tout à la fois au travail collectif des adeptes et surtout à la longue expérience personnelle du chef de groupe : M. Antoine, le guérisseur bien connu. Une partie de l'œuvre est consacrée à l'étude des maladies et de leurs causes.
    La lecture du livre et l'observation du milieu où il a pris naissance nous suggèrent quelques réflexions que nous croyons bon de soumettre au public.
    Il existe une justice immanente et cette justice est ininterrompue. Elle réside dans le jeu souple de la loi du talion qui produit la lente ascension des instincts obscurs vers la lumière de l'intelligence. La pensée de l'homme est toujours active en bien ou en mal. Elle s'éveille au contact de la vie, tend à se réaliser, entraine les forces voisines, crée des penchants irrésistibles. Mais ce qui prouve la sagesse divine et la belle simplicité de la création, c'est que dans le conflit pour la durée, les tendances bienfaisantes sont les seules qui survivent. La Vertu est assurée de l'immortalité. Mais le vice se brise contre les obstacles qui se multiplient et se dressent devant lui, obstacles finalement invincibles. Il prépare lui-même ses épreuves. Les conséquences inévitables de ses actions obligent l'esprit à réfléchir. Il éprouve du remords, signe d'une plus grande sensibilité morale. La lutte est ramenée au fond de lui-même contre tous les souvenirs, toutes les habitudes enracinées, contre la foule des « revenants », selon l'expression d'Ibsen. Il substitue aux anciennes pensées, jadis agréables, maintenant douloureuses, d'autres états de conscience. De plus en plus certain que la satisfaction des appétits égoïstes procure un plaisir éphémère et grève son avenir, il rentre dans le courant du progrès indéfini, il devient plus sérieux, il aime le devoir dans sa beauté d'abord austère, puis souriante, acquiesce à la dignité du libre-arbitre dont les sanctions n'effrayent que les faibles. Il voit dans tout homme un frère plus ou moins avancé moralement.
    Il n'ignore plus que ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement. Il s'exerce à pratiquer le bien de tout son pouvoir, parce que c'est l'unique moyen de se guérir de ses imperfections et de s'élever dans la hiérarchie des consciences. Alors resplendit de tout son éclat la loi divine qui était ensevelie au fond de la nature primitive et qui s'était souvent voilée dans le cours de l'évolution, au milieu des passions et des instincts.
    Mais suffit-il de connaître la vérité ? Désireux d'agir dans le sens de la beauté, le pouvons-nous toujours ? Ne sommes-nous pas prisonniers de notre passé et nos volontés ne défaillent-elles point, hélas ! devant les suggestions intérieures : voix de sirène des penchants, langage despotique des ambitions et des intérêts ? Où puiser des forces pour réagir dans les heures décisives ? M. Antoine répond ici, non plus par des instructions morales, trop souvent inopérantes, mais par des œuvres.
    En plein territoire industriel, il a créé une ruche féconde qui est en train d'essaimer à travers la Belgique.
    La métropole se peuple chaque jour davantage. Non pas qu'elle séduise à première vue et par des dehors brillants : tout y est simple et discret ; la plupart sont des humbles dont la distinction est surtout morale. Si leur bonheur se devine dès l'abord à la lumière du regard et du sourire, vous ne pouvez guère en pénétrer les causes que dans un commerce assidu et prolongé qui vous dévoile le progrès intérieur de chacun, dû à l'étude constante de soi, le dévouement sans phrase et dans le secret, une fraternité agissante, dépassant de beaucoup la famille spirite. M. Maeterlinck nous dit que les abeilles emportent dans leur course vagabonde et active l'instinct de la cité parfumée. Les fidèles gardent un culte au séjour qui abrite leurs travaux, à la Maison du bonheur, comme ils l'appellent. Ils vont à travers la vie, soucieux de leur dignité professionnelle, toujours prêts à rendre service, aussi avides d'estime que d'affection, patients et doux, non par faiblesse, mais par égalité d'âme et par une jolie confiance en la nature humaine.
    Les épreuves assaillent une mentalité et une activité si nouvelles. Mais le souvenir de la Ruche soutient et réconforte. Il n'est pas de tristesses ni de joies auxquelles Elle ne soit associée. Et c'est dans toutes ces bonnes volontés rayonnant dans les milieux divers que se dissimule le secret de son développement, de sa force et de sa durée. Des utopistes ont voulu fonder loin de la civilisation des sociétés modèles : ils n'oubliaient, pour réussir, que la chose essentielle : la métamorphose préalable du cœur humain, M. Descaves imagine une Clairière au sein de la ténébreuse forêt des instincts et des appétits ; elle est vite reconquise par l'ombre séculaire qui l'environne. La cité nouvelle était impossible sans la maturité du sens moral.
    L'assemblée chrétienne des Vignerons du Seigneur résout le problème en élaborant une conscience collective plus fine, d'un charme pénétrant. Tous s'exercent à réaliser le commandement divin : « Tu aimeras Dieu par-dessus toute chose et ton prochain plus que toi-même ». Leur personnalité s'ennoblit. Elle pénètre dans les beaux secrets de la vie et de l'univers, dans cette réalité supérieure, inaccessible aux yeux de chair, mais qu'avait déjà entrevue l'intuition des poètes. La foi des adeptes grandit par le travail et l'expérience. Elle n'est pas un don gratuit et définitif. Elle se conquiert. Elle est évolutive, n'aspirant qu'aux joies sereines et viriles de la conscience qui cherche son Dieu, épèle la pensée sacrée que recèlent tous les cœurs tendres et dévoués, s'épure dans cette recherche et à ce contact, crée des œuvres fraternelles et durables. Elle ne fuit pas la vie contemporaine. Elle aime à s'établir au cœur des cités ouvrières. Forte de la lumière intérieure, elle ne redoute ni les sarcasmes ni les injures, et les pardonne, convaincue qu'ils sont adressés à la fausse image que l'on conçoit d'elle. Elle agit d'une façon lente, continue, insensible, recrutant tous ceux que désabusent les biens matériels et qui leur préfèrent la vie de l'esprit et la vie du cœur. Elle fonde le spiritisme moral, qui produit l'amélioration de l'individu et, comme conséquence nécessaire, la rénovation des sociétés.
    Tel est l'esprit de la Ruche et tel est le miel qui s'est cristallisé dans cet Enseignement de M. Antoine le guérisseur.
                                                                                            F. DELCROIX.

La Meuse, 27 juin 1905 (source : Belgicapress)

Voir les commentaires

Temple Antoiniste de Paris 13, rue Vergniaud. Consacré le 26 octobre 1913 (gramho.com @culteantoiniste)

Publié le par antoiniste

Temple Antoiniste de Paris 13, rue Vergniaud. Consacré le 26 octobre 1913 (gramho.com @culteantoiniste )

source : gramho.com (@culteantoiniste)

Voir les commentaires

La Révélation, L'importance de la pensée (p.23)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'importance de la pensée (p.23)

    ... En supposant même que nous ayons la foi, sommes-nous bien préparés pour savoir à quel moment l'épreuve va éclater ? Il faut avoir une grande élévation, posséder déjà une partie de l'instinct du bien pour avoir toujours la bonne pensée, à même d'anéantir le fluide de la mauvaise.

La Révélation, L'importance de la pensée (p.23)

Voir les commentaires

ANGLEUR - Culte Antoiniste

Publié le par antoiniste

ANGLEUR - Culte Antoiniste

Voir les commentaires

Petites annonces de Pierre Dor en août 1929

Publié le par antoiniste

    Après son procès et son installation à Uccle, le Père Dor cherche une nouvelle activité. Alors qu'il se dit homme de lettres dans le recensement de l'Almanach de Bruxelles en 1923 et 1930, on retrouve la publication de petites annonces dans divers journaux :

Petite annonce de Pierre Dor (La Gazette de Charleroi,, 15 et 18 août 1929)(Belgicapress)

La Gazette de Charleroi, 15 et 18 août 1929 (source : Belgicapress)

Petite Annonce de Pierre Dor (La Dernière Heure, 17 & 18 août 1929)(Belgicapress)

La Dernière Heure, 17 et 18 août 1929 (source : Belgicapress)

Voir les commentaires