Qu'est-ce qu'un fluide (antoinisme-documentation.skynetblogs.be)
QU'EST-CE QU'UN FLUIDE ?
Dans l'Enseignement du Père ANTOINE, il est souvent fait mention des fluides. Quand nous parlons, nous faisons aussi souvent état des fluides. Dans nos textes, également.
La notion de "fluide" nous semble donc évidente. Mais est-ce bien certain ? Tout le monde, à commencer par nous-mêmes, comprend-il bien ?
Pour le savoir, c'est très simple. Imaginons que quelqu'un nous pose la question. Imaginons... et nous verrons que cela n'est pas aussi simple que cela.
Je reprendrai ici un extrait du livre "DE L'AUTRE CÔTE DU MUR", disponible au Temple Antoiniste de JEMEPPE-SUR-MEUSE :
"Ce n'est pas facile à expliquer, parce que les fluides sont invisibles. Ton oncle JEAN a dit que nous sommes tous entourés d'une atmosphère et que plus l'être est élevé moralement, plus celle-ci est belle et claire. Notre atmosphère est composée de fluides et ces fluides sont le résultat de nos pensées et de nos actes. Si ceux-ci sont bons et bienveillants envers nos semblables, les fluides qui nous entourent sont beaux et légers. A midi, par exemple, les caprices de JEAN ont troublé tout le monde et chacun a eu une pensée soit de crainte, d'agacement ou de doute. Toutes ces pensées se sont heurtées et ont bouleversé l'atmosphère qui nous entourait.
...
La colère, la jalousie, la peur, etc... créent de très mauvais fluides, très nuisibles et nous amènent toutes sortes d'ennuis et de souffrances. Par contre, les bons sentiments, surtout la foi et l'amour nous rendent heureux, ainsi que ceux qui nous entourent."
Cela pose la question de savoir ce qu'il convient de faire lorsqu'on se trouve mêlé, même comme simple spectateur, à une situation délicate.
Ce qui est primordial, c'est de se retenir, de s'efforcer de ne pas prendre part à ces incidents.
Ne pas y prendre part, cela ne signifie pas seulement qu'il faut s'abstenir d'intervenir. Mais il faut essayer de ne même pas y prendre part en pensées. Il faut s'isoler mentalement ; s'abstenir de tout parti pris, de tout jugement. Il faut fixer ses pensées et ses sentiments sur le calme et l'harmonie.
Encore une fois, il ne faut pas s'égarer et se laisser abuser par les mots utilisés. Certains mots sont utilisés dans un sens un peu plus particulier que le sens du langage quotidien. On est un peu dans la position d'un élève qui commence à étudier les mathématiques.
La terminologie mathématique emprunte beaucoup de mots au vocabulaire quotidien. Pour l'enfant qui s'initie aux « ensembles, images, relations et racines carrées », ces mots ont déjà un sens, celui de la « langue naturelle ». Il les redécouvre chargés d'un nouveau contenu. On ne prend jamais la peine de lui expliquer qu'en mathématiques, il doit oublier le sens initial, le replacer par un autre plus spécifique.
Dans les textes philosophiques, c'est un peu la même chose !
source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/
Le culte du F.·. Magnette (Le Bien Public, 11 mai 1914)(Belgicapress)
Le culte du F.·. Magnette
On écrit de Verviers au libéral Journal de Liége :
« En attendant l'inauguration du temple en construction aux Hautes Mézelles, notre ville a eu hier le spectacle d'un enterrement selon le rite du culte Antoiniste.
« Le cortège était précédé, au lieu d'une croix, d'un insigne représentant un arbre en argent, portant l'inscription : « Arbre de la science de la vue du mal ».
» Le cercueil était couvert d'un drap vert sur lequel se détachaient en lettres également d'argent, les mots : Culte Antoiniste.
» Derrière le corbillard, après la famille, s'avançaient un certain nombre d'hommes coiffés de la buse plate caractéristique des zélateurs du nouveau culte. Les femmes particulièrement nombreuses portaient un costume noir avec voile, très simple.
» Tout ce monde avait une attitude très correcte, très digne, qui témoigne en faveur de la reconnaissance officielle que M. le sénateur Magnette réclame pour eux ».
On sait, en effet, que le F.·. Magnette s'est fait le champion des Antoinistes. La F.·. M.·. est l'ennemie de la Religion. Les fausses religions, les sectes hostiles au catholicisme, les cultes dissidents, trouveront toujours dans ses Loges bienveillance et soutien.
Promouvoir les erreurs religieuses, n'est-ce pas encore une façon de combattre la vérité chrétienne ?
Le Bien Public, 11 mai 1914 (source : Belgicapress)
L'Antoinisme dans le Grand-Duché (Journal de Bruxelles, 3 octobre 1924)(Belgicapress)
L'« ANTOINISME » DANS LE GRAND-DUCHÉ
L'« antoinisme » a fait son apparition dans le Grand-Duché. A Esch-sur-Alzette, où les antoinistes sont déjà nombreux, ceux-ci ont fondé un cercle d'études. Ils projettent même d'y construire un temple. En effet, le conseil municipal de la métropole minière a été saisi dans sa séance du 27 septembre, d'une requête de la communauté d'Esch, demandant l'autorisation d'ériger un temple et de faire, au cours de leurs réunions, des collectes destinées à rassembler les fonds nécessaires à cette construction. A cette occasion, le bourgmestre d'Esch, M. Wilhelm, a fait une déclaration suivant laquelle, la liberté du culte étant garantie, il n'existait aucun motif pour repousser cette demande.
Journal de Bruxelles, 3 octobre 1924 (source : Belgicapress)
Un article similaire de L'Étoile belge,
du 3 octobre 1924 :
Jupille - Culte Antoiniste - Tympan du temple
Tympan du temple.
La façade porte également la mention ANNO 1918 indiquant la date de sa consécration (25 août 1918)
ÉVREUX - Culte Antoiniste - Tympan du temple
Tympan du temple portant la date de sa consécration : (12 décembre) 1948
EVELETTE - Culte Antoiniste - Tympan du temple
Tympan du temple portant la date de sa consécration : (31 octobre) 1926
Léon Tolstoï - La vie est un sommeil (Le Fraterniste, 15 janvier 1929)
Notre vie terrestre est l'un des rêves d'une autre vie, plus réelle, plus authentique, et à laquelle nous retournons après notre mort... et ainsi de suite jusqu'à l'infini, jusqu'à la dernière vie, qui est la vie de Dieu.
La naissance et l'apparition des premières notions sur le monde peuvent être considérées comme le commencement du sommeil, toute la vie terrestre comme le sommeil complet ; la mort, comme le réveil.
La mort prématurée, c'est lorsque l'homme est réveillé avant d'avoir dormi tout son sommeil.
La mort dans la vieillesse, c'est lorsque l'homme a bien dormi et qu'il s'est réveillé de lui-même.
Le suicide, c'est un cauchemar qu'on fait évanouir en se souvenant qu'on dort ; on fait un effort et on se réveille.
L'homme qui est tout absorbé par la vie présente, qui n'a pas le pressentiment d'une autre vie, c'est celui qui dort, profondément.
Le sommeil profond, sans rêves, est comparable à l'état de demi-bestialité.
Le dormeur qui sent pendant le sommeil ce qui se passe autour de lui, qui a le sommeil léger et qui est prêt à se réveiller à tout instant, c'est celui qui a conscience, quoique vaguement, de la vie dont il est sorti et à laquelle il est en train de revenir.
Pendant le sommeil, l'homme est toujours égoïste, vit solitaire, sans participer à la vie de ses semblables, sans aucun lien avec eux.
Dans la vie que nous considérons comme réelle, notre lien avec nos semblables est déjà plus grand : il y existe une apparence de l'amour du prochain.
Dans la vie dont nous sortons, et à laquelle nous retournerons, ce lien est plus étroit : l'amour du prochain n'est plus une simple aspiration, mais une réalité.
Dans la Vie pour laquelle celle dont je viens de parler n'est qu'une préparation, le lien entre tous est plus étroit et l'amour de tous plus grand encore.
Cette fois, dans ce rêve, nous sentons déjà tout ce qui se réalisera peut-être dans la nouvelle vie.
La forme corporelle dans laquelle nous surprend ici-bas le réveil de notre conscience de la vraie vie apparaît comme la limite au libre développement de notre esprit.
La matière est la limite de l'esprit. La vraie vie commence lorsque cette limite est abolie.
Cette notion renferme toute la connaissance de la vérité, et donne à l'homme la conscience de la vie éternelle.
Je ne m'amuse pas à imaginer une théorie. Je crois de toute mon âme en ce que je dis. Je sens, je sais avec certitude qu'en mourant je serai heureux, que j'entrerai dans un monde plus réel.
Léon TOLSTOÏ.
Le Fraterniste, 15 janvier 1929
L'enterrement d'Antoine de Guérisseur (La Meuse, 1er juillet 1912)(Belgicapress)
L'ENTERREMENT
D'ANTOINE LE GUERISSEUR
Antoine le Guérisseur, le Père Antoine, comme on l'appelait communément dans le pays, a été enterré hier dimanche, à 3 h. de l'après-midi.
L'affluence était considérable ; les trams, dont le service avait été doublé, les trains et les bateaux-mouches déversaient des flots considérables de personnes de Liége et des environs. Le train Jemeppe-Hannut amena de nombreux Hesbignons.
Jamais, de mémoire d'homme, à part lors des obsèques du député socialiste Wettinck, on ne vit pareille foule à Jemeppe.
C'est une véritable procession, depuis le pont de Seraing jusqu'au Temple Antoiniste, vers lequel on s'avance difficilement, à travers la cohue, et dont l'accès est presque impossible.
Le long du chemin, de nombreux camelots vendent le portrait du Père Antoine.
Des gens entreprenants ont dressé, devant leurs fenêtres ouvertes ou sur le pas de leur porte, de petits étalages, et l'on peut se procurer, auprès d'eux, le dernier souvenir d'Antoine le Généreux, que presque tout le monde achète.
DANS LE TEMPLE
Au prix de maints efforts, nous parvenons à nous introduire dans le temple.
Tous les adeptes : femmes, enfants et hommes, y sont rassemblés. Tous sont très affectés, beaucoup de femmes pleurent.
Dans le porche conduisant à la sortie, qui se fait rue du Bois-de-Mont, le cercueil, en hêtre vernis, sans la moindre garniture, repose sur une table recouverte d'un drap vert.
A la tête de ce catafalque rudimentaire se trouve une plaque en fer nickelé, affectant la forme d'un blason et surmontée d'un arbre, sur laquelle on lit : « L'Arbre de la Science de la Vue du Mal. »
Et la foule défile... défile, jusqu'au moment où le cortège se forme. Devant le temple, environ 6,000 personnes stationnent pour le voir sortir.
LE CORTEGE
Il est composé uniquement d'adeptes, précédés de la plaque portant les insignes du culte.
Le cercueil, recouvert du drap vert, est porté à la main par des antoinistes.
Pas le moindre bouquet, pas la plus petite couronne.
Le deuil est conduit par M. Jean Dor, de Jemeppe, neveu du défunt, dont la ressemblance avec le Père Antoine est frappante.
A la sortie du temple. M. Delcroix lit les principes d'Antoine, et lentement, escorté par la police et la gendarmerie, le cortège se met en marche vers le cimetière.
Il doit, pour se conformer à l'arrêté du bourgmestre de la localité, emprunter les voies de communication les plus directe pour se rendre au champ des morts.
Les rues Tombales, Toutes-Voies et Bois-du-Mont, par où l'enterrement doit passer, sont noires de monde.
Rue Toutes-Voies, les talus du chemin de fer sont envahis par la foule. Le spectacle est vraiment émotionnant.
AU CIMETIERE
Le cimetière de Jemeppe est situé au-dessus de la rue de Bois-du-Mont. Seuls, les adeptes ayant revêtu le costume sont autorisés à y pénétrer.
Selon le rituel du culte d'Antoine, l'inhumation est exempte de tout cérémonial.
M. Delcroix dit quelques mots sur les principes Antoinistes et le cercueil est descendu dans la fosse.
Voilà comment fut enterré Antoine le Guérisseur, dont le renom s'est étendu au delà de nos frontières.
QUELQUES DETAILS
Toute l'après-midi, la foule stationna devant le Temple. Lorsque le cortège fut parti, de nombreuses personnes y pénétrèrent et allèrent se désaltérer à la fontaine qui se trouve dans un coin.
Sur le parcours du cortège, des fenêtres se louèrent cinq et dix francs. Depuis trois jours, les logements ont eu, paraît-il, toutes leurs chambres occupées par les adeptes étrangers d'Antoine.
On évalue à 25,000 environ le nombre des personnes arrivées hier à Jemeppe.
Jusque bien tard une grande animation régna dans les rues, et les tables des restaurants furent prises d'assaut.
Le service d'ordre était assuré par M. le bourgmestre Delville ; M. Jacquet, commissaire de police ; la police et la gendarmerie locale.
René L…
La Meuse, 1er juillet 1912 (source : Belgicapress)
La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.124)
Tout arrive en son temps. Ce que je peux enseigner est le résultat de mon travail. En m'appuyant sur le désintéressement et sur l'amour, je parle en vérité et sur la vérité rien ne prévaut. Dans une révélation, c'est Dieu Lui-même qui parle ; Il est la vérité : si l'on pouvait nous atteindre dans la vérité, on atteindrait Dieu. La révélation est pure, sinon, rien n'a été révélé. Le révélateur qui sortirait de la vérité ne serait plus dans l'amour qui le soutient dans sa mission, qui lui donne la force et la puissance...
La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.124