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Édouard Saby, Fin et Résurrection d'un monde (1948), p.128

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Édouard Saby, Fin et Résurrection d'un monde (1948)-p.128 (Auréole de la conscience)

La Foi.
    Un seul remède peut guérir l'Humanité, LA FOI ; mais il n'est de foi inébranlable que celle qui peut regarder la raison face à face.
    Douter de tout ou tout croire sont deux solutions extrêmes qui dispensent de réfléchir : une foi aveugle est aussi pernicieuse qu'un scepticisme exagéré.
    Comme les certitudes inébranlables n'habitent que des intelligences profondes et des coeurs fortement trempés, exerce ton intelligence, mais cultive aussi ton caractère.
    Sache, enfin, qu'il est des cas où, même obscure, la Foi est un guide plus sûr que la raison la plus éclairée ! Ne vous arrive-t-il pas de marcher vers la lumière qui se cache, guidés par sa chaleur plus proche ? C'est ainsi que la Foi, pour être féconde, n'a pas besoin de se formuler : il lui suffit d'être sentie.

Édouard Saby, Fin et Résurrection d'un monde (1948), p.128

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L'expérience, seule, peut raisonner toute chose (Unitif)

Publié le par antoiniste

L'expérience, seule, peut raisonner toute chose (Unitif)

    Une phrase a commencé à être récursive sur la page de couverture des Unitifs : L'expérience, seule, peut raisonner toute chose. Cependant, il semble que plusieurs versions en a existé. En voici quelques-unes :

L'expérience, seule, peut raisonner toute chose (Unitif)

L'expérience, seule, a le droit de parler (Unitif, 1911)

L'expérience, seule, peut raisonner toute chose (Unitif)

L'expérience, seule, a le droit de raisonner les choses (Unitif, 1911)

L'expérience, seule, peut raisonner toute chose (Unitif)

L'expérience, seule, peut raisonner toute chose (Unitif, 1914)

    Parfois, les Unitifs ont aussi porté une autre phrase : Le travail donne les connaissances et l’épreuve le savoir. On la retrouve sur d'autres publications, comme des Fragments de la Révélation ou le Journal d'informations morales.

    Parfois, on retrouve, comme pour les nouveaux exemplaires de la Révélation, seulement la phrase inspirée par Mère : L'Enseignement du Père, c'est l'Enseignement du Christ révélé à cette époque par la foi, phrase qui figure maintenant dans les Temples avec photos.

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Les fluides (Le Fraterniste, 4 avril 1912)

Publié le par antoiniste

Les fluides (Le Fraterniste, 4 avril 1912)

 

 

PSYCHOSE

    Nous engloutissons une atmosphère mentale, INVISIBLE, par nos deux hémisphères cérébraux ;
    Comme nous engloutissons une atmosphère aérienne, INVISIBLE, par nos deux sacs pulmonaires.
    La première de ces atmosphères se nomme Dieu.
    La seconde se nomme Air.
    L’une n'est pas davantage visible que l'autre.... Nous voudrions bien que l'on médite sur ce fait....

Le Fraterniste, 4 avril 1912

 

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Les Principes du Père Dor

Publié le par antoiniste

Les Principes du Père Dor    Les Principes du Père Dor

    Aux pages 184 à 186 du livre Christ parle à nouveau du Père Dor, neveu (et plagiaire) du Père Antoine, on retrouve une liste de pas moins de 30 principes. En les lisant, on s’aperçoit à quel point le neveu s’est inspiré de l’antoinisme et comme, l’indique Régis Dericquebourg, et surtout « plus moralisatrice ». (p.32)    

1.

Ne croyez plus en Dieu comme vous le comprenez
Car ce n’est guère ainsi que je l’ai révélé.

2.

Il n’est ni un esprit, ni un être à prier
Comme vous le faites sans cesse croyant être exaucés.

3.

Non ce n’est pas ainsi qu’il faut l’interpréter
Et non plus de cette façon que vous devez l’aimer.   

4.

Dieu est au cœur de l’homme, et vous le sentirez
Quand vous pratiquerez ce que j’ai enseigné.

5.

D’aimer vos ennemis et de bien pardonner
A ceux qui vous causent des peines et des contrariétés,

6.

Si je parle à nouveau, c’est pour vous exhorter
A changer d’un chemin qui peut vous égarer.

7.

Car Dieu vous ne priez que pour lui demander
Tous les biens de la terre, la fortune, la santé.

8.

Tout cela non pas pour faire la charité
Et encore moins pour vous améliorer.

9.

Mais seulement pour vous amuser
Dans vos vices, vos passions dites de bestialité.

10.

Or de cette façon, vous vous écartez
Du chemin du bonheur que tous vous cherchez.

11.

Hommes quand vous comprendrez Dieu, vous serez étonnés
Que vous avez perdu du temps pour vous en rapprocher.

12.

Souvenez-vous que j’ai prêché
suffisait pas de m’aimer si vos cœurs restaient fermés

13.

Aux douleurs de vos frères et être sans charité
Envers leurs fautes, en ce qu’ils peuvent manquer.

14.

Par ces actes vous ne faites que vous isoler
De Dieu auquel vous êtes loin de penser.

15.

Car Dieu n’est qu’un mot qui veut dire charité
Et seul l’amour du bien peut vous en rapprocher.

16.

De ce fait vous devez bien vous pénétrer
Qu’il ne peut avoir créé :

17.

Ni vous, ni rien de tout ce qui peut exister
Ni le ciel, ni la terre, ni tout ce que vous pouvez penser.

18.

Quand votre nature vous connaîtrez
Vous direz en vous mêmes : Merci Christ, vous m’avez éclairé

19.

Sur des choses qui sont de pure vérité
Et très simples cependant à pouvoir juger.

20.

Pour en arriver-là, une minute ne perdez
Pour surmonter vos vices par votre volonté.

21.

Si je dis par votre volonté, c’est pour ne plus vous attarder
A simplement me prier, croyant être pardonnés.

22.

Non, vous vous y prenez mal, quand vous pouvez supposer
Que par des mots répétés, au ciel vous pourriez monter.

23.

Je vous le dis en vérité : au bonheur vous n’atteindrez
Qu’en pratiquant la loi d’amour et de charité.

24.

Loi d’amour qui vous dit d’aimer
Tous vos frères en humanité.

25.

Et toujours se tenir prêt à pouvoir les aider
Même le plus vil, le plus criminel, le plus arriéré.

26.

J’ai dit assez pour le présent, je vous laisse à penser
Et à réfléchir sur vos actions pour ne plus succomber.

27.

Car on est plus responsable quand on est éclairé
Sur un chemin à suivre, et qu’on marche à côté.

28.

Si par des mots simples je me suis exprimé,
C’est pour que tous vous les compreniez.

29.

Afin que la morale qui en découle puisse s’expliquer,
Pour en comprendre la valeur, et puis la pratiquer.

30.

Alors, mes frères, hourra ! vous crierez
Car vous pourrez vivre dans le monde des esprits dématérialisés.

    A vous tous, mes enfants, à vous mettre à l’œuvre pour comprendre cette instruction.
    A vous tous de vous détacher du fluide crédule pour ne plus vous attacher qu’à la question morale qui vous prouve qu’un seul bien est à acquérir pour sortir de la douleur. Et ce bien, quel est-il ? C’est :

L’Amour de soi-même !

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Une petite histoire locale suave (L'Avenir du Luxembourg, 11 novembre 1927)(Belgicapress)

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Une petite histoire locale suave (L'Avenir du Luxembourg, 11 novembre 1927)(Belgicapress)HEYD (SUR AISNE)

UNE PETITE HISTOIRE LOCALE SUAVE… – Pour ceux qui ne l'ont pas lue, voici une joyeuse histoire racontée dans un journal de Liége.
    C'est Vieux déjà, puisque ça remonte au jour de la Pentecôte, mais ce n'est pas banal, puis c'est authentique à part le mot « Viatique » à remplacer par « les Stes Huiles ». C'est la première d'une série que nous pensons conter plus tard dans l'« Avenir du Luxembourg ».

Le bon Dieu, le curé et le diable à moto

    Les antoinistes font en ce moment des tournées de propagande en Ardenne et dans le Condroz.
    Le curé de Heyd (Barvaux) en avait profité pour représenter les adeptes d'Antoine comme des suppôts du démon.
    Or, dimanche dernier, le principal propagandiste antoiniste, un « Sérésien » passait à moto, à Heyd, devant l'église, quand le curé qui ne le connaissait point, faisant irruption sur la route, pria, le motoriste de lui prêter son concours pour lui permettre d'aller en vitesse porter le viatique à un malade à Aisne.
    Le disciple d'Antoine s'empressa d'acquiescer à cette demande et, au grand ébahissement des gens de l'endroit, au courant de l'identité du Séresien, on vit le diable antoiniste s'en aller portant en croupe le curé et le bon Dieu qu'il ramena, d'ailleurs, tout de suite après, afin que l'abbé put encore dire à temps sa grand'messe.
    L'événement provoqua, comme bien on pense, les réflexions des campagnards qui n'en revenaient pas d'avoir vu le bon Dieu en une compagnie si répréhensible au dire du curé.

L'Avenir du Luxembourg, 11 novembre 1927 (source : Belgicapress)

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Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être (p.LXVII)

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Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être (p.LXVII)

        Rien n'existe matériellement s'il n'existe spirituellement, tout est l'effet des fluides qui constituent ensemble la spiritualité. Tout ce qui tombe sous les sens n'est que de l'imagination, reflet de l'imperfection. Rien de la matière n'existe qu'en apparence, c'est nous qui l'imaginons ; c'est la vue de notre imperfection qui nous fait apprécier tout contrairement. Serai-je compris en disant que nous ne sommes ici-bas que l'ombre de nous-mêmes, le reflet de notre réalité ? Cependant tout témoigne cette réalité, personne ne pourrait le discuter puisque nous voyons et palpons tout.
    Quand je dis que tout existe spirituellement, je n'entends pas que tout existe réellement, mais qu'il est la conséquence des fluides que nous imaginons matériellement.

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.LXVII

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Léon Tolstoï - La foi

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    Une foi dont ne découlent pas des actes n'est pas la foi.

issu de Pensées de Tolstoï
d'après les textes russes par Ossip-Lourié (1898)

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.189)

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.189)

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.189)

    Si pour notre intelligence cette matière est palpable, n'est-ce pas par les sens qui ne sont eux-mêmes que matière ? Pourrions-nous voir rouge un objet, à l'aide de lunettes dont les verres seraient bleus ? D'où vient alors cette matière, puisque rien ne vient de rien ? Disons qu'elle est comme le chêne qui, il n'y a qu'un laps de temps relativement court, n'était rien, qu'elle nous est apparue de la même façon, qu'elle résulte à notre insu de notre imperfection, au fur et à mesure que celle-ci se développe.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.189

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L'expérience, seule, peut raisonner toute chose. (Unitif)

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L'expérience, seule, peut raisonner toute chose. (Unitif)

    L'expérience, seule, peut raisonner toute chose.

Unitif (page de couverture)

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L'Enterrement d'Antoine le Guérisseur (Gazette de Charleroi, 2 juillet 1912)(Belgicapress)

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L'Enterrement d'Antoine le Guérisseur (Gazette de Charleroi, 2 juillet 1912)(Belgicapress)

L'Enterrement d'Antoine le Guérisseur

    Les antoinistes ont enterré dimanche, à Jemeppe, leur prophète. Il y avait foule, foule dans les trains, foule dans les trams, foule dans les rues, dans les cafés, aux fenêtres des maisons, sur les toits des voitures et jusque sur le remblai du chemin de fer que devait longer le cortège funèbre.
    La cérémonie était fixée à trois heures après-midi, et, le matin déjà, Jemeppe était empli d'étrangers. On s'écrasait aux abords du temple. On ne trouvait pas la moindre place où s'asseoir dans les cafés. Des nuées de camelots criaient le portrait d'Antoine le Généreux, le dernier souvenir d'Antoine le Guérisseur, la vie et la doctrine du Père Antoine.
    Le cercueil de hêtre verni, que surmonte l'ensemble de métal blanc découpé représentant l'« arbre de la science » et qu'aucun autre ornement ne décore, est placé dans un couloir du temple, sur une table recouverte d'un drap vert. Pas de cierge, pas de tenture. La foule entre dans le temple par la rue Hullos, passe devant la bière et sort par la rue du Bois-de-Mont. C'est un défilé ininterrompu. « Et dire que cela dure depuis mardi sans arrêter ! » dit un adepte, avec quelque naïve fierté. A mesure que l'heure de l'inhumation approche, la foule devant le temple devient toujours plus dense. On s'écrase les pieds, on s'aplatit les ventres, on s'étouffe sans scrupule. Cette rue du Bois de Mont n'est pas large, et il y a facilement dix mille personnes qui s'y pressent. Et toujours le monde arrive de tous les côtés.
    A trois heures, M. Delcroix, à la tête des adeptes qui ont revêtu le costume rituélique – chapeau de demi-haute forme en feutre noir, longue redingote sévère des pasteurs protestants et col rabattu – vient faire la levée du corps. Au coin des rues Hullos et du Bois de Mont, M. Delcroix lit les principes du culte. Puis le cortège se met en marche par la rue des Tomballes, la rue Toute-voie et la rue du Bois de Mont vers le cimetière de Jemeppe où seuls les adeptes seront admis. Il avance péniblement, devant se frayer un chemin dans la foule qui ne recule pas.
    Au cimetière, on descend le cercueil dans la fosse. M. Delcroix fait une nouvelle lecture des articles de la foi antoiniste et c'est fini. La cérémonie a été d'une simplicité extrême. Ensuite, les fidèles sont rentrés au temple pour s'y recueillir.

Gazette de Charleroi, 2 juillet 1912 (source : Belgicapress)

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