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Eglise Antoiniste te Luik (belgiumview.com)

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Eglise Antoiniste te Luik (belgiumview.com)

Eglise Antoiniste te LIEGE 1 / LUIK
(rue Hors Château 17)

Frits Schetsken: 'In 1846 wordt in Jemeppe-sur-Meuse mijnwerkerszoon Louis Antoine geboren. Eerst verloopt zijn leven als dat van vele anderen: hij wordt net als zijn vader mijnwerker, daarna gaat hij als metaalarbeider aan de slag. Maar Louis is een denker, die zich als autodidact telkens weer levensvragen stelt waarop hij dan een antwoord tracht te formuleren, eerst binnen het katholicisme, daarna meer en meer in het spiritisme. Uiteindelijk wordt hij medium en staat al snel bekend als iemand met bijzondere genezende krachten. Enkele jaren voor zijn dood in 1912 werkt Louis een geheel eigen doctrine uit, het Antoinisme. Hij ontkent het bestaan van het kwade en van de materie, meent dat de mens zich bewust moet worden van zijn spirituele aard om via reïncarnaties tot zijn oorspronkelijke goddelijke staat terug te keren.

Zijn volgelingen, de antoinisten, zijn tolerant voor andere godsdiensten en belijden hun geloof in een zestigtal tempels, vooral in Wallonië en Noord- Frankrijk. Hun voorgangers kunnen zowel mannen als vrouwen zijn. In de praktijk verlopen samenkomsten in stilte. De Vader - zoals de voorganger wordt genoemd - draait zich om, is verzonken in gebed. Alles wordt bij de antoinisten in stilte gegeven, want Liefde kent geen woorden, omdat er eengezindheid is. Na afloop van dit sobere gebeuren zijn de gelovigen genezen of geholpen.

Naast deze Luikse tempel van de Culte Antoiniste aan de Rue Hors Château 17 nabij de Montagne de Bueren zijn er onder meer ook tempels in Spa aan de Rue du Père Antoine 2 en in La Louvière aan de Rue de l'Olive 33.'

Source : http://www.belgiumview.com/belgiumview/tl1/view0001259.php4

 

Traduction :

En 1846, Louis Antoine, fils de mineur, est né à Jemeppe-sur-Meuse. Au début, sa vie ressemble à celle de beaucoup d'autres : comme son père, il devient mineur, puis métallurgiste. Mais Louis est un penseur, qui se pose, comme un autodidacte, sans cesse des questions sur la vie et tente d'y trouver des réponses, d'abord dans le catholicisme, puis de plus en plus dans le spiritisme. Il finit par devenir médium et est bientôt connu comme une personne dotée d'extraordinaires pouvoirs de guérison. Quelques années avant sa mort en 1912, Louis développe sa propre doctrine, l'Antoinisme. Il niait l'existence du mal et de la matière et pensait que l'homme devait prendre conscience de sa nature spirituelle afin de retrouver son état divin originel par le biais de réincarnations.

Ses adeptes, les Antoinistes, sont tolérants envers les autres religions et pratiquent leur foi dans une soixantaine de temples, principalement en Wallonie et dans le nord de la France. Leurs ministres peuvent être des hommes ou des femmes. Dans la pratique, les réunions se déroulent en silence. Le Père – comme on appelle le chef du culte – se retourne et s'absorbe dans la prière. Tout avec les antoinistes se donne en silence, parce que l'Amour ne connaît pas de mots, parce qu'il y a unanimité. Au terme de cet événement sobre, les fidèles sont guéris ou aidés.

Outre ce temple liégeois du Culte Antoiniste au 17 rue Hors Château près de la Montagne de Bueren, il existe également des temples à Spa au 2 rue du Père Antoine et à La Louvière au 33 rue de l'Olive.

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Henri Lormier - Maximes (Le Fraterniste, 1er mars 1934)

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Henri Lormier - Maximes (Le Fraterniste, 1er mars 1934)

    Être bon, c'est donner sons cœur en l'exerçant à la pratique du Bien.

    Être charitable, ce n'est pas donner sa bourse  ou faire l'aumône, c'est, de sa pensée, en faire rayonner toute la puissance en vraie fraternité, en amour.

                                                                                                           H. LORMIER

Le Fraterniste, 1er mars 1934

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Waiting for the healer (Belgium's Christian Scientists, San Antonio Express, October 13, 1912)

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Waiting for the healer (Belgium's Christian Scientists, San Antonio Express, October 13, 1912)

Waiting for the healer - A crowd at the entrance of the abode of the belgian widow

de l'article Belgium's Christian Scientists, San Antonio Express, October 13, 1912

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Chronique littéraire (L’Écho de Paris, 27 février 1936)

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Chronique littéraire (L’Écho de Paris, 27 février 1936)

CHRONIQUE LITTÉRAIRE

    ROBERT VIVIER : Délivrez-nous du mal (Antoine le Guérisseur), 1 vol in-18, Editions Bernard Grasset.

    Antoine le Guérisseur, dit aussi le Généreux ou, simplement, le Père sortit de cette incarnation âgé de soixante-six ans, le 25 juin 1912. II fut enterré dans la fosse commune au milieu d'un immense concours de peuple, dans le cimetière de Jemmeppe-sur-Meuse. Cependant, la nouvelle religion qu'il avait fondée, sous le nom de Nouveau Spiritualisme, continuait de recruter des milliers de fidèles. Du vivant du Père, il y avait déjà deux temples antoinistes en Belgique. Il paraît qu'on en compte aujourd'hui une centaine ; il y en a deux à Paris, d'autres à Vichy, à Lyon, à Nice, à Monaco, à Valenciennes, à Nantes. Jules Bois, dans son Miracle moderne, s'est occupé de cette Eglise naissante, alors qu'elle ne groupait encore qu'un petit noyau de croyants. Debouxhtay a écrit un peu plus tard une vie d'Antoine et M. André Thérive, dans son curieux roman Sans âme, décrit des milieux antoinistes, qui forment une des provinces peu connues de la géographie religieuse de Paris.
    La doctrine d'Antoine, si l'on peut parler de doctrine au sujet de cette construction spirituelle d'une faiblesse désarmante, paraît être un mélange fortuit et enfantin de spiritisme et de Christian Science, avec de vagues éléments gnostiques concrétisés autour d'un reste d'imagerie pieuse et de réminiscences bibliques, particulièrement empruntées aux premiers chapitres de la Genèse. Cet amalgame fait sourire. Exprimé avec gaucherie, dans une langue pleine d'embarras, c'est un galimatias métaphysique, ouvrage d'un demi-illettré, tel qu'on peut l'attendre d'un ancien ouvrier mineur, qui rêve dans sa cuisine et retourne en sa pauvre cervelle les mystères effrayants du Mal, de la Création et de la Destinée : c'est la rêverie d'une « tête de houille », le balbutiement du charbonnier qui a perdu la foi, et s'en fabrique une nouvelle à son usage, dans son petit Pathmos obscur de Mons-Crotteux. Je n'ai jamais vu de temple antoiniste : quoi d'étonnant qu'un pauvre croquant qui se mêle de reconstruire l'univers, enfante un monstre assez informe, un bafouillage de Gribouille, qui n'a rien de commun avec les nobles architectures des princes de la pensée. Faut-il se scandaliser qu'un mal-loti de l'existence s'applaudisse d'avoir édifié de ses mains une cabane de la zone et un abri de tôle ondulée, et le préfère au Parthénon ou à Saint-Pierre de Rome ?
    Mais si l'antoinisme a fort peu de valeur intellectuelle, s'il est inexistant comme système, il n'en est pas moins très curieux comme expérience humaine, comme produit d'un certain cerveau et comme échantillon d'une certaine humanité. C'est nul comme religion, assez touchant comme biographie. Tout ce qui ferait bâiller en tant que catéchisme, s'anime, prend un vif intérêt, si on le considère comme un fait, comme le résultat d'une vie et de certaines données psychologiques. Fleur incolore et sans parfum, plante poussée sur un crassier, parmi de pauvres gens, dans un pays de suie et de fumées, et qui, pourtant, console les habitants de cette terre ingrate, leur apporte un espoir, prête un sens à leur triste vie.
    C'est vers l'âge de cinquante ans que l'ouvrier mineur Louis Antoine, né au village de Mons, au pays de Liége (non point dans la grande ville du même nom, qui se trouve près de Charleroi), commença de penser qu'il était peut-être appelé à un rôle qui n'était pas celui de tout le monde. Ceci devait l'amener bien loin dans l'étrange et dans l'inattendu. Car que penser d'une vision de son amie, Mme Desart, qui vit un jour se dessiner sur le bord d'un nuage le profil de Jésus accolé à celui d'Antoine, sinon que ce dernier n'était autre que le bon Dieu lui-même ?
    Jusqu'à quarante-deux ans, il n'en avait pas moins été un catholique soumis et pratiquant, plutôt sévère même, sans reproche (il le fut toujours) sur le chapitre des mœurs. La sensualité n'eut aucune part à son hérésie. C'était une de ces ouailles dociles qui composent le troupeau d'une paroisse de Wallonie. Il allait à confesse et faisait ses Pâques. C'était un ouvrier qui avait réussi et s'était élevé à une certaine indépendance. Il avait passé de la mine à la métallurgie, avait voyagé en Allemagne et même jusqu'en Pologne, du côté de Varsovie, qui était alors une des provinces de la Russie. Il avait donc vu du pays, fait sa pelote et acquis une petite aisance. Il faisait dans son monde figure de petit bourgeois et rêvait, pour son fils, né en 1873, une carrière de bureaucrate ou de fonctionnaire.
    Cependant, il avait eu de bonne heure certains signes ou avertissements d'une vocation particulière. Tout enfant, à la mine, sa lampe s'était éteinte, sans qu'il y eût un souffle, d'une manière inexplicable, et il s'était trouvé face à face avec les ténèbres. Plus tard, deux autres faits lui firent une impression profonde. Etant soldat, à un exercice de maniement d'armes, il lui arriva de tuer par accident un de ses camarades. Ce meurtre involontaire lui laissa une inquiétude qui ne s'effaça jamais. Il avait donné la mort, sans aucune intention criminelle ; assassin innocent, instrument et victime d'un hasard aveugle, il se trouvait en présence du mystère incompréhensible de la mort. En 1893, son fils, âgé de vingt ans, ce fils dont il se promettait de faire un monsieur, mourut d'une plaie insignifiante qu'il s'était faite au genou, en glissant sur le verglas. Pour la deuxième fois, il rencontrait la même énigme de la douleur imméritée, et se mettait à ruminer dans sa tête obscure ces questions éternelles.
    Il avait toujours été grand liseur et grand raisonneur, dévorant pêle-mêle tout ce qui lui tombait sous la main, et monologuant avec lui-même sur toutes ces choses qui le troublaient. Fait curieux ! Il était insensible à ce qui tourmentait les masses populaires, au côté social des choses, à l'inégalité des conditions et des richesses : ce problème de l'iniquité de la distribution des biens, le problème économique ou la question des classes, le laissaient indifférent. Il n'y attachait aucune importance. Pour lui, il avait tiré son épingle du jeu, il pouvait se dire vie content de son sort, et il lui en avait coûté si peu, qu'à vrai dire cela lui semblait indigne d'attention. Chacun pouvait en faire autant, c'était à la portée de tout le monde. Non, ce qui l'occupait, c'était une angoisse plus haute et plus désintéressée : c'était l'obsession du Mal universel. Qui suis-je ? D'où viens-je ? Où vais-je ? Pourquoi souffrir ? Pourquoi mourir ? Ces terribles points noirs hantaient l'ancien mineur auprès de son fourneau de fonte, comme ils avaient assailli le prince Çakya Mouni dans les délices de son palais, et, comme jadis dans sa galerie souterraine, lorsque sa lampe s'était éteinte, il se colletait avec les ténèbres.
    Depuis quelque temps déjà un camarade l'avait initié aux pratiques du spiritisme et à la singulière théosophie d'Allan Kardec. Dans de petites réunions, les néophytes se groupaient, évoquaient les esprits et, sans penser à mal, faisaient tourner les tables. Ils se sentaient, non sans orgueil, en possession d'un secret, ayant entre les mains une clef qui ouvrait l'au-delà, faisant communiquer les deux mondes, expliquant cette vie passagère, l'introduisant dans la série de nos migrations successives, de notre voyage de monde en monde, jusqu'à notre épuration parfaite du péché. Antoine s'enchantait de ces belles choses et des nouvelles connaissances qu'il faisait parmi les esprits. Il allait toujours à la messe et se croyait bon catholique, mais il commençait à en savoir plus long que son curé. En réalité, sous cette forme nouvelle, c'était le Vieux génie de cette Wallonie mystique qui se mettait à souffler, le vieux démon de cette terre fertile en illuminés, en doux visionnaires. Le prêtre, trop sûr de lui, s'éloignait du peuple, devenu peu à peu le commensal du château, l'ami du directeur d'usine ; l'esprit religieux, désertant le séjour de la maison de Dieu, divaguait, retournait aux champs, se confondait, dans ce pays de charbonnages et de fumées, avec les souffles de la lande, les brumes qui montent de la Meuse et les vents qui parcourent les forêts et les tombes des cimetières.
    Parmi les esprits assidus aux réunions clandestines de la maison des Quatre-Ruelles, s'en trouvaient deux, qu'on appelait le docteur Demeure et le docteur Carita. A force d'évoquer ces présences, l'ancien mineur croyait parfois qu'il se confondait avec elles. Tout jeune encore, n'avait-il pas souhaité d'être un médecin ? Et voilà qu'il s'apercevait que, par une autre voie, avec le secours des esprits et de certains fluides, il lui était donné de lire dans les corps, comme par transparence, de leur faire suer le mal, de les rendre à la santé. Déjà le bruit se répandait qu'il existait à Jemmeppe-sur-Meuse un ancien ouvrier, doué du pouvoir de guérir. Grande merveille ! Les boiteux marchent, les sourds entendent, les paralytiques se redressent. Bientôt une longue procession s'achemine tous les dimanches, et quatre jours par semaine, vers la maison du guérisseur, la procession des éclopés, des béquillards, des hydropiques, des fiévreux, des débiles et des infirmes, la queue interminable de nos souffrances et de nos misères, comme dans La Pièce aux cent florins, se pressant vers le miracle. Et lui, leur imposant les mains, les renvoyait guéris.
    Bien entendu, cela n'alla pas sans résistance des médecins, alarmés de cette concurrence. Deux fois, le thaumaturge eut à répondre devant les tribunaux, et se vit poursuivre pour exercice illégal de la médecine. Acquitté (car peut-on confondre l'exercice d'un art et celui d'un don, la pratique d'une science et la jouissance d'un pouvoir ?), il en vint toutefois à prendre des mesures nouvelles ; faute de temps, il n'opérait plus les malades qu'en masses. Sans paroles, il imposait les mains solennellement à toute une assemblée. Il était parvenu d'ailleurs à un stade nouveau de sa pensée. Peu à peu, il s'était dégagé du spiritisme. La guérison des malades eux-mêmes ne lui paraissait plus qu'une chose secondaire. Il rêvait d'une tout autre cure, d'une opération d'une bien autre importance : c'était l'humanité tout entière qu'il s'agissait d'opérer de la cataracte ; c'était notre unique maladie, notre erreur, notre aveuglement, que désormais il fallait guérir.
    « 'Tis the cause, the cause... », comme dit Othello. Il avait découvert ceci : le mal n'existe pas. Le mal est un bien. Le mal est une épreuve, ou un instrument de progrès. Notre ennemi est notre ami, une forme de Dieu lui-même. Bonne manière, on le voit, de supprimer le mal. Il n'y avait plus à le guérir : un simple malentendu, une illusion d'optique, une fausse vue, qui nous fait prendre pour un épouvantail un effet de la bonté suprême, de même que les enfants font de mauvais rêves et s'effraient de leurs cauchemars. Il n'y a point de mal dans l'œuvre du Créateur : il n'y a que la vue, c'est-à-dire la Chimère, du Mal que nous y mettons, les monstres que nous créons nous-mêmes, autrement dit le péché. C'est pourquoi la Genèse s'est trompée en plaçant dans le Paradis l'Arbre de la Science du Bien et du Mal. Il fallait dire l'Arbre de la Science de la Vue du Mal.
    Comprenne qui pourra ce logogriphe. Et le Maître se retirait de plus en plus dans la solitude, il s'enfonçait dans ce tête-à-tête avec le Tout-Puissant, pour lui arracher son dernier mot. Pour ce ministère sacré, il avait raréfié ses séances miraculeuses. Il ne paraissait presque plus. Il s'isolait sur le Thabor, qui était un galetas dans le grenier de sa bicoque. Là, il s'évertuait à réconcilier les contraires, à réduire les antinomies ; il composait son Grand Testament, y annexait des codicilles, jamais satisfait de son ouvrage, ajoutant un Couronnement à son Enseignement, perfectionnant sa grande machine à pierre philosophale, « sa machine à faire du bonheur avec la vieille misère ». Il se battait avec les mots, Dieu, l'esprit, la matière, la nature, la chute, dans une logomachie pénible, et dans un effort que soutenait une grande passion d'amour, finissant pas tout approuver, par tout bénir, dans un radotage optimiste de Pangloss : « Tout est bien. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ».
    Telle est l'histoire que nous raconte M. Robert Vivier, dans un livre remarquable, intime et velouté, ou tout se poursuit, paysages et événements, comme le déroulement d'un long rêve intérieur. Au moment où vient de se décerner pour la seconde fois le Prix Albert Ier, on sera heureux de voir que les juges ne s'étaient point trompés dans le choix de leur premier lauréat. C'est écrit dans un style doux et comme brumeux, sur un ton de légende, avec les contours du songe. Et c'est bien cela, en effet, une légende, une des dernières qui aient consolé les humbles, au pays de la Bible des Pauvres, où le peuple garde la nostalgie de l'Evangile des misérables.

L’Écho de Paris, 27 février 1936

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Certificat de la Légion d'Honneur de frère Albert Jeannin

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Certificat de la Légion d'Honneur de frère Albert JeanninCertificat de la Légion d'Honneur de frère Albert Jeannin

 

 

 

Procès-verbal de réception de la Légion d'honneur (1924) (leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr)

 

Certificat de la Légion d'Honneur de frère Albert Jeannin

Récépissé de brevet de la Légion d'honneur (leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr)

Certificat de la Légion d'Honneur de frère Albert JeanninCertificat de la Légion d'Honneur de frère Albert Jeannin

 

 

 

Procès-verbal de réception d'un commandant de la Légion d'honneur (1936)

 

 

 

 

 

 

(leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr)

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Salle de lecture antoiniste de Lille ou Houplines

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Salle de lecture antoiniste de Lille (archive Jean-Luc Passerel)

Salle de lecture antoiniste de Lille ou Houplines dont l'adresse n'est pas connue (archive Jean-Luc Passerel)

Souvenirs de Sœur Sylviane Hélène Buchet Auque et Sœur Betty Lux

beaucoup d’adeptes venaient [au temple d'Hellemmes] de Roubaix-Tourcoing par le tramway F et de Lille aussi, c’est toujours ma mère qui me l’a raconté. Maintenant il y a trois temples qui sont à proximité les uns des autres Lille Croix et Tourcoing.


Sœur Betty Lux
Dans les tomes en France, nous lisons des témoignages de Sr Lovinfosse et son mari desservants du temple d'Hellemes en 1939 et dans d'autres pages il est question "d'un desservant et sa fille" quelques années plus tôt. Ce desservant était-il le père de Sr Lovinfosse ?


Sœur Sylviane Hélène Buchet Auque
Je pense qu’elle a pris la suite de son père à Hellemmes elle a porté la robe très jeune. Sœur Nelly, desservante de Tourcoing, doit avoir plus de souvenirs que moi, car elle a 90 ans.

Pour moi qui ai connu le temple du ventre de ma mère j’ai connu Sœur et Frère Lovinfosse toute petite. Mais c’est ma mère qui m’a raconté beaucoup de choses. Et aussi Sœur Francine Lemesre qui a pris la suite de Sœur Jeanne Lovinfosse . Sr Lemesre m’a permis de lire les tomes (je ne l’ai pas tous lus) lorsque j’ai pris la robe.

Sœur Lemesre est la 1 Sr à gauche Fr Lemesre le 2 fr sur la ligne derrière elle. Je suis la première à droite, à côté de moi il y a fr Gery (ancien desservant de Croix). Il y a aussi le Frère Marcel le plus grand tout en haut.

Je connais les autres mais je ne me souviens pas de tous les noms et beaucoup sont désincarnés. Sur la photo, je dois avoir 22 ou 23 ans ça date.

 

    Frère Pierre Dock se rappelle également du Frère Bruno desservant de La Louviere est à droite (de Sœur Sylviane)

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines)(Archives Temple de Retinne) #1

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines)(Archives Temple de Retinne) #1

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines)(Archives Temple de Retinne) #2

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines) (Archives Temple de Retinne) #2

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Mosquée Eden - مسجد عدن - Rue de l'Olive, juillet 2021 (GoogleMaps)

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Mosquée Eden - مسجد عدن - Rue de l'Olive, juillet 2021 (GoogleMaps)

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Suicide à Roux (Gazette de Charleroi, 4 mai 1922)(Belgicapress)

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Suicide à Roux (Gazette de Charleroi, 4 mai 1922)(Belgicapress)

Suicide à Roux

    Hier soir, vers 6 heures, dans l'ancienne Maison du Père d'Or, à Roux, rue de Courcelles, 2bis, on a découvert, pendue à l'espagnolette de la fenêtre de l'arrière-cuisine, une adepte du Père guérisseur qui avait été recueillie par pitié dans cette maison. La malheureuse, qui se nomme Louisa Nemie, épouse séparée d'Amiable Delchambre et qui est âgée de 49 ans, souffrait de longue date de neurasthénie au point qu'on avait déjà du la colloquer.
    Le cadavre fut découvert par un des habitants de la maison qui prévint aussitôt la gendarmerie. Celle-ci procéda aux constatations d'usage.
    Cette désespérée est mère de deux jeunes filles.

Gazette de Charleroi, 4 mai 1922 (source : Belgicapress)

    Ce tragique évènement survint alors que le bâtiment avait été converti en cinéma.

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Temple antoiniste de La Louvière (Le Centre, 29 mars & 5 avril 1943)(Belgicapress)

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Temple antoiniste de La Louvière (Le Centre, 5 avril 1943)(Belgicapress)Temple antoiniste de La Louvière (Le Centre, 29 mars 1943)(Belgicapress)

 

 

 

 

 
 

La vie religieuse dans le Centre

Le Temple antoiniste de La Louvière
a été fondé en 1933 (I)

    La Louvière possède, depuis le 3 décembre 1933, un Temple Antoiniste, qui est érigé rue de l'Olive, n° 33.
    Le culte antoiniste a été créé en 1906 ; il a été fondé par M. Louis Antoine, dit « Antoine le Guérisseur ».
    Le premier Temple de Jemeppe-sur-Meuse, a été construit en 1906, rue Alfred Smeets, n° 2. Il a été consacré le 15 août 1910. Le culte possède vingt-neuf Temples en Belgique ; outre Jemeppe et La Louvière, on les rencontre à Stembert (1911) ; Bierset (1912) ; Souvret (1913) ; Villers-le-Bouillet (1914) ; Ecaussinnes-Carrières (1914) ; Verviers (1914) ; Seraing (1915) ; Momalle (1915) ; Visé (1916) ; Forest (1916) ; Liége (1917) ; Herstal (1917) ; Jupille (1918) ; Jumet-Gohissart (1919) ; Montegnée (1919) ; Vottem (1923) ; Huy (1923) ; Waremme (1924) ; Schaerbeek (1925) ; Evelette-Ohey (1926) ; Quatre-Bras-Nandrin (1927) ; Schooten-Anvers (1929) ; Sprimont (1929) ; Spa (1931) ; Moha (1931) ; Liége (1935) ; Tournai (1938).
    En France, on en compte dix-huit : Paris, XIIIe (1913) ; Monaco (1913) ; Vichy (1920) ; Tours (1921) ; Lyon-Villeurbanne (1922) ; Caudry (1922) ; Vervins (1923) ; Aix-les-Bains (1924) ; Hellemmes-Lille (1915) ; Orange (1926) ; Paris, XIXe (1928) ; Nantes (1929) ; Reims (1930) ; Nice (1931) ; Valenciennes (1932) ; Saint-Etienne (1935) ; Tourcoing (1937) ; Croix (1941).
    Les adeptes au Culte Antoiniste sont nombreux ; en 1910, notamment, la Direction Générale a soumis 160.000 signatures au Parlement belge pour obtenir la reconnaissance légale du culte. Aujourd'hui, nous assure le Conseil d'administration, un très grand nombre de personnes pourraient attester les bienfaits de l'œuvre.
          Qu'est-ce que l'antoinisme
    Cette œuvre est basée sur l'amour, la foi et le désintéressement.
    La religion, dit le Père Antoine, est l'expression de l'amour pur puisé au sein de Dieu qui nous fait aimer tout le monde indistinctement, croyants et non croyants, à quelque degré social que l'on appartienne. La religion est une comme l'amour est un ; il ne peut en découler deux croyances qui diffèrent l'une de l'autre ; la preuve qu'elles s'y opposent, c'est qu'elles se basent sur les lois que doivent respecter les adeptes. Notre enseignement, poursuit-il, démontre la religion. Mais ne confondons pas celle-ci avec la croyance. Nous le répétons, elle a pour base la foi sans laquelle il nous est impossible de nous unir les uns aux autres dans une seule et même pensée ; toutes les croyances appelées religion lui sont opposées, puisque c'est par elle que nous nous divisons. L'enseignement révélé par le Père est basé sur la foi et le désintéressement ; il est toute morale et ne s'allie qu'avec la plus grande simplicité de forme, il exclut tout calcul et surmonte le doute ; il sensibilise la conscience, ce qui tend à rendre l'homme meilleur, plus fraternel et, de progrès en progrès, le conduira à l'unité de l'ensemble : Dieu.
    Le but que poursuit le Culte antoiniste est purement humanitaire et ne vise que la consolation de l'humanité souffrante, les guérisons par la Foi et l'amélioration morale des êtres. L'œuvre se base sur la foi qui s'adresse librement à tous, croyants et non croyants. La dénomination : « Etablissement d'utilité publique » qui a été conférée au culte antoiniste par la loi, correspond bien à sa mission. En outre, tout y est entièrement désintéressé : aucun ministre de cette secte ne reçoit de subsides, ni de l'Etat, ni du Culte, ni des particuliers : chacun vit de son travail extérieur au culte.
    Les ressources proviennent des dons anonymes.
    Les temples sont construits par le Culte au moyen de legs faits par de généreux donateurs.

          Les Temples
    Les Temples antoinistes revêtent partout la plus grande simplicité ; ils comprennent généralement un logement modeste pour le desservant, une salle aux dimensions plus ou moins grandes suivant l'importance du nombre d'adeptes de l'endroit, un ou plusieurs cabinets de consultation où reçoivent les ministres du Culte. La salle garnie de bancs ou de chaises, peinte habituellement en vert, sert aux cérémonies.
    Sur la porte d'entrée, on lit l'inscription ci-après : Lecture de l'Enseignement du Père, tous les dimanches, à 10 heures, et en semaine, les lundi, mardi, mercredi et jeudi, à 19 h. 30. Opération générale, les quatre premiers jours de la semaine, à 10 heures. Consultations tous les jours, excepté le samedi et l'avant-midi du dimanche. Pour les cas graves ou urgents, les temples sont ouverts jour et nuit. Tout le monde est reçu gratuitement.
    Certains temples sont coiffés d'un clocheton, sans cloche, recouvert de zinc et qui se termine souvent par une sorte de vrille.
    Contre le mur du fond de la salle, peinte en noir, est adossée une grande tribune ; on y accède par un escalier. L'emblème du Culte (Arbre de la Science de la vue du Mal), est appendu à la tribune. En dessous se trouve une petite tribune (sorte de pupitre) où se font les lectures de l'enseignement. Sur le mur du fond, on peut lire dans la partie supérieure les mots : « Culte Antoiniste ». Plus bas, les inscriptions relatives aux heures pour l'enseignement du Père. Ensuite, l'auréole de la Conscience : « Un seul remède peut guérir l'humanité : la Foi : c'est de la fol que naît l'amour : l'amour qui nous montre dans nos ennemis Dieu lui-même ; ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu : car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de Le Servir ; c'est le seul amour qui nous fait vraiment aimer parce qu'il est pur et de vérité ».
    Le Premier représentant du Père est M. J. Nihoul ; le Président du Conseil d'administration est M. D. Dumont, et le Secrétaire, M. L. Goffin.
    La Direction Générale est établie à Liége.
    Les statuts ont été publiés au « Moniteur » des 13 octobre 1922, 13 février 1932, 22-23 Juillet 1939 et 22 février 1941.
    Le Culte dispose d'un journal tiré dans l'imprimerie qui lui est propre ; cet organe est intitulé : « L'Unitif » et porte en manchette : « Nous sommes arrivés à nous améliorer ».

Le Centre, 29 mars 1943 (source : Belgicapress)

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La vie religieuse dans le Centre

Le Temple antoiniste de La Louvière
a été fondé en 1933 (II)

          Qui est le Père dit « Le Guérisseur » ?
    Le Père, dit « Le Guérisseur », était un ouvrier, né à Mons-Crotteux (province de Liége), en 1846, de parents pauvres, simples et foncièrement honnêtes, était le cadet de sa famille, qui comptait onze enfants. Il débuta à 12 ans dans la mine, accompagnant son père et un frère, qui étaient également mineurs. Ne voulant plus descendre dans la fosse, il devint ouvrier métallurgiste. A 24 ans, il quitta la Belgique pour aller travailler en Allemagne, où il séjourna pendant cinq ans. Deux ans plus tard, il va à Pragua, près de Varsovie et y accomplit un nouveau terme de cinq années, puis il s'installe définitivement en Belgique à Jemeppe-sur-Meuse.
    Dans l'intervalle de son séjour en Allemagne, il revient au pays, épouser une femme dont il avait fait la connaissance avant son départ. De leur union, naquit un enfant, un garçon que la mort leur ravit à l'âge de 20 ans. Mais, grâce à leur grande foi, aucun des doux époux n'en fut découragé ; au contraire, ils se dévouèrent davantage. Leur séjour à l'étranger leur avait permis d'amasser une petite fortune ; ils la sacrifièrent pour venir en aide aux malheureux, éprouvant plus de bonheur à la dispenser à tous qu'ils n'en avaient trouvé en l'acquérant par leur labeur.
    Le Père vivait très simplement et très sobrement ; il était végétarien dans toute l'acception du terme ; il ne prenait ni viande, ni œufs, ni beurre, ni lait, en un mot, rien qui provienne de l'animal. Il s'appliquait à rester en tout dans le naturel, faisait lui-même tous les menus travaux que nécessitait son entretien. Son travail du jour et de la nuit pour ceux qui font appel à son concours, exigeait un recueillement constant ; c'est pourquoi il vivait absolument seul. Sa femme, une âme d'élite, simple et modeste, habitait, avec deux orphelines, qu'ils avaient élevées, car elle partageait en tout sa mission ; elle remplaçait son époux et opérait en son nom quand Il devait s'abstenir.
    Le Père professa la religion catholique jusqu'à l'âge de 42 ans, puis il s'appliqua à la pratique du spiritisme, sans s'attarder toutefois dans le domaine expérimental. Sachant à peine lire et écrire, il se trouvait incompétent pour résoudre ce problème scientifique. Il lui préféra la morale et s'y adonna de tout cœur. Il continua jusqu'en 1906, date à laquelle il a créé le Nouveau Spiritualisme ; c'est là que commence sa mission de Révélateur.
    On dit plus haut que le Père n'était pas instruit ; en effet, le peu de connaissances qu'il possède, il les a acquises en dehors de l'école par son travail personnel. Mais au point de vue de la morale, il fut de tout temps supérieur à son milieu et à son époque, car il s'appliqua sans cesse à son amélioration. La mère du « Guérisseur » était une femme pieuse et charitable qui, souvent, priva les siens pour rassasier des plus malheureux. C'est dire que le fils fit ses premiers pas dans la voie de la charité qu'il a toujours suivie par la suite.
          La cérémonie des funérailles
   
Comme dans les autres cérémonies, l'enterrement par les soins du Culte antoiniste revêt un caractère de pure simplicité.
    A la levée du corps, pendant la lecture des dix principes révélés par le Père, l'Emblème est haut porté. Il prend ensuite la tête du cortège jusqu'à la tombe. Pendant le cortège, le lecteur accompagne le porteur d'Emblème. Tous deux sont revêtus de la robe. Sur la tombe, il est fait lecture du chapitre « Réincarnation ». Après cette lecture, avant de quitter les lieux, le lecteur remercie les assistants au nom du Père, puis au nom de la famille du défunt.
    L'emblème peut figurer aux obsèques de tous ceux qui le réclament avant de se désincarner, mais si le défunt n'est pas antoiniste et que sa famille désire le faire enterrer par les soins du Cercle, l'Emblème ne doit pas y figurer. Saut sur ce point, on fera tout comme pour un adepte.
    Notre région comptant beaucoup d'Antoinistes, ceux-ci liront cet article avec plaisir ; les autres apprendront ce qu'est ce culte. Son enseignement, est-il dit, aide à la paix sociale dont le monde a si grand besoin à l'heure actuelle pour se rassurer et se reconstituer.
    (D'après des notes et documents communiqués aimablement par M. L. Goffin, secrétaire du Conseil d'administration du Culte Antoiniste).
                                                                                      CEFRA.

Le Centre, 5 avril 1943 (source : Belgicapress)

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Seconde conférence spirite de M.Léon Denis (La Meuse, 26 février 1897)(Belgicapress)

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Seconde conférence spirite de M.Léon Denis (La Meuse, 26 février 1897)(Belgicapress)

    Seconde conférence de M. Léon Denis. L'éminent orateur, membre de la Ligue de l'Enseignement de France, a donné une seconde conférence au Casino du Passage, sous los auspices de l'Union spirite de Liége.
    L'assistance était plus considérable encore que samedi : la salle était absolument comble. Denis s'est élevé, à certains moments, à une véritable éloquence. L'orateur a exposé le problème de la vie future d'après le spiritisme et la science.

La Meuse, 26 février 1897 (source : Belgicapress)

 

    On peut penser que des membres du groupes des Vignerons du Seigneur, dont Louis Antoine ont pu y assister.

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