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Messie du XIXe siècle, déclaration de M.H.[ollange?] (L'Enseignement, p.84 ,1905)

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Messie du XIXe siècle, déclaration de M.H.[ollange?] (L'Enseignement, p.84 ,1905)

L'Enseignement, p.84 ,1905

    Déclaration de M.H.

    Peut-être s'agit-il du frère Hollange. Précisons qu'au contraire de son neveu, le Père Dor, le Père Antoine ne s'est jamais revendiqué lui-même être un "messie". Jules Leclerc, qui fut déclaré instable, l'aurait appelé dans sa déclaration au juge de son procès "Notre Messie".
    Mère fut inspirée en 1935, de placer dans les temples, sur la tribune, une pancarte : "Le Père est le Christ des Antoinistes, il est le deuxième messie". Puis il fut retiré. C'est ainsi que le nomme Vital Coutin dans son livre. C'est également la presse qui emploie souvent ce terme (Gazette de Charleroi, La Croix, Le Monde illustré, Le Temps...).

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Louis Antoine ressuscite les morts

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Louis Antoine ressuscite les morts

La résurrection de la fille de Jaïre, Vasili Dmitrievich

    Pierre Debouxhtay, avant d’évoquer Louis Antoine le prophète, dit (p.175-76) à propos de la résurrection des morts :

    Les guérisons « miraculeuses » ne sont pas les seuls faits extraordinaires attribués à Antoine.
    Laissons de côté la résurrection des morts, dont parlait le prospectus des Vignerons (1). Jamais, que je sache, Antoine n'a réussi ce prodige, bien que, d'après KERVYN (p. 14) il ait tenté de l'accomplir.
    « Un malade du Condroz s'en retournait, comme tous les autres malades, avec la promesse d'une prompte guérison. Malheureusement, il mourut soudain à quelques pas du temple d'Antoine. En hâte, on porte le cadavre au prophète. Celui-ci s'efforce inutilement de le ranimer. Le mort reste mort. »

(1) La dernière page de la couverture verte du Petit catéchisme spirite nous renseigne sur l'activité des Vignerons, qui « guérissent les malades, chassent les démons (mauvais esprits), ressuscitent les morts, s'entretiennent avec les disparus de ce monde, donnent gratuitement ce qui leur a été donné gratuitement ». Au moment où parut ce catéchisme il y avait « séance publique le premier dimanche de chaque mois, chez M. Louis Antoine, rue du Bois-de-Mont, à Jemeppe-sur-Meuse, à 10 heures précises du matin, et le deuxième et quatrième dimanche, chez M. Pierre Debroux, menuisier-entrepreneur, à Crotteux-Mons, à 5 heures de l'après-midi ».

 

    On peut lire l’histoire de ce pauvre malade du Condroz, Adolphe Regnier, dans les coupures de journaux (qui sont également les principales sources de Kervyn), et notamment dans La Meuse. On y lit cependant que "M. le docteur Delville, mandé immédiatement, n'a pu que constater la mort." Ce qu'omet de dire Kervyn pour discréditer le Père.
    Quant à l’activité des Vignerons du Seigneur qui « ressuscitent les morts », il s’agit d’une citation de la Bible :
    "Rendez la santé aux malades, ressuscitez les morts, guérissez les lépreux, chassez les démons. Donnez gratuitement ce que vous avez reçu gratuitement. (Evangile St-Mathieu, ch. 10, v. 8.)".
    On la retrouve dans cette autre brochure, et on comprend que « s'entretiennent avec les disparus de ce monde » explique en quelque sorte par quel moyen ils « ressuscitent les morts ». Une autre brochure, que cite Léon Souguenet, n'indique pas ce texte et la traduction espagnole du Petit catéchisme spirite ne reprend pas cette citation.

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Mort d'Adolphe Regnier sur la voie publique (La Meuse, 4 février 1903)(Belgicapress)

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Mort d'Adolphe Regnier sur la voie publique (La Meuse, 4 février 1903)(Belgicapress)

JEMEPPE

    MORT SUR LA VOIE PUBLIQUE. – Mardi, vers 8 heures du matin, Alphonse Regnier, secrétaire communal, à Neuville-en-Condroz, est tombé mort rue Hulos, à Jemeppe.
    M. Regnier est décédé tandis qu'il se rendait chez le "guérisseur" de Jemeppe.
    M. le docteur Delville, mandé immédiatement, n'a pu que constater la mort. M. Regnier était âgé de 66.

La Meuse, 4 février 1903 – numéro du matin (source : Belgicapress)

Mort d'Alphonse Regnier (La Meuse, 4 février 1903)(Belgicapress)

    Nous apprenons la mort de M. Alphonse REGNIER, instituteur pensionné, échevin et secrétaire communal de Neuville-en-Condroz.
    Nommé instituteur de cette commune en 1855, il remplit ces fonctions jusqu'en 1892 avec un zèle, une abnégation rares.
    Travailleur infatigable, fonctionnaire d'élite, d'une serviabilité à toute épreuve, il était parvenu à se concilier l'estime et l'affection de tous ceux qui l'ont connu. M. Regnier était âgé de 66 ans et décoré de la croix civique de Ire classe.

La Meuse, 4 février 1903 – numéro du soir (source : Belgicapress)

Mort d'Adolphe Regnier - Nécrologie (La Meuse, 4 février 1903)(Belgicapress)

NECROLOGIE

    – Les funérailles de M. Alphonse REGNIER, instituteur communal pensionné, échevin et secrétaire communal de la Neuville-en-Condroz, ont eu lieu samedi, au milieu d'une affluence véritablement extraordinaire. Le train spécial du Val-Saint-Lambert a pu contenir à peine les assistants venus de Liége et du bassin de Seraing. La place Communale était littéralement noire de monde.
    Nous y avons remarqué une foule de notabilités.
    Le deuil était conduit par les deux fils du défunt, MM. Gust. Regnier, instituteur à la Neuville-en-Condroz, M. Em. Regnier, professeur à Liége.
    Trois discours ont été prononcés par M. Olivier, au nom de l'Administration ; par M. Georges, inspecteur cantonal, et par un ancien élève. M. Regnier était le cousin de M. Célestin Demblon, représentant.

La Meuse, 9 février 1903 (source : Belgicapress)

 

    Cette mort regrettable est utilisée par André Kervyn pour discréditer le Père. En effet, d’après lui, Antoine-le-guérisseur aurait en vain tenté de le ressusciter.

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Une religion nouvelle, L'Antoinisme (La Libre Parole, dir. Edouard Drumont, 26 février 1912)

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Une religion nouvelle, L'Antoinisme (La Libre Parole, dir. Edouard Drumont, 26 février 1912)UNE RELIGION NOUVELLE,
L'ANTOINISME

    S'il faut en croire un de nos confrères, un nouveau messie nous est venu et une nouvelle religion vient d'éclore : c'est le père Antoine (père de la nouvelle Eglise), et c'est l'Antoinisme.
    C'est en exerçant sa profession de forgeron qu'Antoine-le-Généreux s'est senti la vocation de régénérateur de l'humanité, et de révélateur de la doctrine intégrale du Christ.
    En conséquence, il quitta l'enclume et entreprit de faire des miracles, en se spécialisant toutefois, dans la guérison des malades par la seule imposition des mains.
    Les syndicats de médecins belges coalisés n'ont pu avoir raison en justice du thaumaturge, qui ignore et veut ignorer la science du diagnostic et méprise le Codex.
    La nouvelle religion a son temple à Jemmapes, en Belgique, et déjà elle a ici, à Paris, un apôtre fort zélé.
    C'est Mlle Camus, modiste, qui, entre l'agencement d'un flot de rubans et l'esthétique disposition d'une pleureuse, vous remet en place un rein balladeur ou « un estomac descend à 10 centimètres au-dessous du nombril ».
    Si vous ne voulez pas de croire, allez-y voir. Mlle Camus habite dans le voisinage de Mlle Couédon : la Voyante habitait rue de Paradis, naturellement ; la guérisseuse n'avait plus à sa disposition que la voie baptisée du nom de Milton, l'auteur du Paradis perdu.
    Et la doctrine ? me demanderez-vous. C'est tout ce que j'en sais, n'ayant d'autres indications que celles fournies par notre confrère ; mais Mlle Camus ayant opéré quarante guérisons en deux mois – avec un peu d'entraînement elle arrivera à la guérison quotidienne – un peu d'imagination suffit pour entrevoir la régénération de l'humanité.
    « C'est chose toujours émouvante, conclut notre confrère, de se pencher sur le berceau d'une religion. »Une religion nouvelle, L'Antoinisme (La Libre Parole, dir. Edouard Drumont, 26 février 1912)
    Pourtant, au Matin, on doit avoir l'habitude.
    Ce n'est pas H. des Houx qui aurait éprouvé ce trouble, quoi qu'il n'ait guère réussi avec l'Eglise qu'il tenta de fonder.
    Yves Guyot, qui, aux beaux temps du Dreyfusisme, voulait créer la concurrence au catholicisme par le protestantisme, et n'a pas eu plus de succès, pourrait peut-être s'entendre avec Antoine-le-Généreux et Mlle Camus.
    Mais l'hostilité du corps médical est fort à redouter.
    …Et maintenant, parlez du Tout-puissant à ceux qui dévorent avidement ces fables, à cette multitude anxieuse de merveilleux : vous serez regardé comme un être anachronique, vestige des temps d'obscurantisme.
                       Albert Monniot.

La Libre Parole, dir. Edouard Drumont, 26 février 1912

 

    L'article est repris par L'Univers du 26 février 1912

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Mathieu Bonaventure, hab. temple antoiniste de Huy (La Meuse, 22 janvier 1934)(Belgicapress)

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Mathieu Bonaventure, hab. temple antoiniste de Huy (La Meuse, 22 janvier 1934)(Belgicapress)

    CAMIONNETTE CONTRE MOTO. – Vendredi, vers 17 heures, une camionnette, conduite par un nommé L..., négociant, rue Saint-Martin, Huy, débouchait de la rue Sous-le-Château pour emprunter la rue du Pont. A sa droite, survint du Pont des chaînes, une moto pilotée par Mathieu Bonaventure, habitant au temple antoiniste, rue de France. Les deux véhicules entrèrent en collision. Moto et pilote furent renversés. Bonaventure quelque peu blessé à la jambe, put poursuivre sa route, quoique sa machine eut le plus à souffrir de cet accident.
    La police, avertie, a fait l'enquête sur place.

La Meuse, 22 janvier 1934 (source : Belgicapress)

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leuropevueduciel.com - Saulnes

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leuropevueduciel.com - Saulnes

Situé dans la rue Philippe-Auguste Rase (anciennement Rue Haute), le temple est bien visible du ciel

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Les guérisseurs et les médecins (La Meuse, 5 avril 1927)(Belgicapress)

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Les guérisseurs et les médecins (La Meuse, 5 avril 1927)(Belgicapress)LES GUERISSEURS ET LES MEDECINS

 Les premiers en sont réduits à consulter les seconds

    « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées ». Nicolas Wagner, cafetier à Esch-sur-Alzette, n'avait qu'à continuer à débiter des petites gouttes au lieu de débiter des sornettes, sous couleur de guérir les malades. Maintenant, il ne guérira plus les autres, mais on espère, en le mettant en prison, qu'il se guérira lui-même de son fâcheux travers.
    Aussi, Wagner n'était pas trop intéressé, car, prescrire des bains d'eau-de-vie quand on est cafetier – cafetier luxembourgeois, s'entend – donne à penser aux moins clairvoyants et aux plus débonnaires, qu'on pense à soigner son commerce au moins autant que les malades.
    – Versez-moi donc une petite goutte, père Wagner, pour me remonter un peu…
    – Prenez-en donc un tonneau. Un bon bain de « péket » avant de vous coucher, et vous serez comme un neuf.
    Et, en effet, le client, qui n'était d'abord que plein d'espoir, après pareille trempette, le devenait bientôt comme un œuf : Wagner ne mentait pas !
    Il n'empêche que les amateurs de régénération par l'alcool ne faisaient pas défaut. Wagner n'en inscrivit pas moins de quatre cent cinquante sur son carnet.
    Mais ce succès n'a pas empêché de mettre en doute l'infaillibilité de la méthode employée. Ceux qui étaient acharnés à la perte du cafetier rebouteux, se sont empressés de tirer du fait qu'ils n'usaient pas de son remède, tout au moins de la même façon que ses malades, des conclusions redoutables.
    Wagner, qui n'est pas exempt de douleurs, s'est mis dans de vilains draps et à aggravé singulièrement son cas, en consultant, les rebouteux des hommes qui n'étaient que médecins.
    Pourtant, nous tenons pour nous, en toute sincérité, que c'est là, tenter de demander par un argument peu probant la duplicité du coupable.
    Wagner, comme tous ses parents, procédait par suggestion à l'égard de ses clients. Il est possible que la suggestion puisse avoir des effets salutaires chez les autres. Il est facile de dire aux gens qui viennent geindre près de vous en les regardant dans le blanc des yeux : Vous n'avez rien ! Je vous dis que vous n'avez rien ! Récitez tous les soirs en vous couchent un petit couplet d'une chanson qui commence par : Ça va mieux, ça va mieux, ça va mieux, et qui se termine par : Je suis guéri ! Je suis guéri ! Je suis guéri !
    Tout ça c'est bien pour les autres, mais aller donc vous payer, vous munir de pareilles chansons.
    Fallait-il donc que Wagner s'en aille trouver un autre guérisseur pour essayer de se laisser suggestionner. Les rebouteux doivent être un peu comme les Augures de l'antique Rome : ils ne peuvent se regarder sans rire.
    Bien triste est la situation d'un rebouteux atteint d'une maladie qu'il craint incurable et qui se dit : dire que je parviens à réconforter les autres, à les suggestionner tant et si bien que je crois, Dieu me pardonne, qu'ils en guérissent parfois et qu'il faille que je perde jusqu'à l'espoir !
    Il faudrait pour les guérisseurs et même pour les autres, non de simples médecins, mais des médecins rebouteux qui allieraient le talent de la suggestion à la science pure et simple.
    Ne riez pas et écoutez plutôt cette petite histoire : un jeune médecin vivait pauvrement parce que les malades brillaient par leur absence dans son cabinet de consultation. Un jour, une heureuse inspiration lui vint, il déménagea et fit répandre le bruit qu'il était guérisseur et faisait des cures merveilleuses.
    Aussitôt la clientèle la plus nombreuse et même la plus huppée de la ville de venir se pendre à sa sonnette, tant et si bien que les vrais médecins s'en émurent et portèrent plainte.
    Ce n'est pas une raison parce que je suis médecin, dit alors notre homme, sans la moindre malice, au juge d'instruction qui l'interrogeait, pour que je ne sois pas aussi guérisseur.                              ERBE.

La Meuse, 5 avril 1927 (source : Belgicapress)

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L'historien Ernest Denis visite Liège (La Meuse, 28 mai 1919)(Belgicapress)

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L'historien Ernest Denis visite Liège (La Meuse, 28 mai 1919)(Belgicapress)

    M. ERNEST DENIS, l'illustre historien, professeur à la Sorbonne, est arrivé ce mardi matin à Liége, venant de Bruxelles où, lundi soir, il a parlé avec un grand succès d'« Edgard Quinet et de son œuvre ».
    M. Denis a été reçu à la gare des Guillemins par des membres du Comité exécutif des « Amitiés françaises », qui lui ont montré les magnifiques collections du Musée Curtius, les Fonts baptismaux de Saint-Barthélemy et le temple antoiniste de la rue Hors-Château.
    Ce mardi soir, à 8 heures, M. Denis fera, sous les auspices des « Amitiés françaises », dans la salle académique de l'Université, une conférence sur « l'Influence française dans le monde ».
    M. Denis est descendu à l'Hôtel de l'Europe.

La Meuse, 28 mai 1919 (source : Belgicapress)

 

    Ernest Denis, né le 3 janvier 1849 à Nîmes (Gard), mort à Paris le 4 janvier 1921, est un historien français, spécialiste de l'Allemagne, de la Bohême et du monde slave. Cf. article wikipedia

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Temple de Retinne à sa consécration (FaceBook, archive de Soeur Arlette)

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Métier de Louis Antoine

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    Quand il découvre le spiritisme, il est alors encaisseur (certains journaux disent caissier, d'autres concierge) à la Société des Tôleries liégeoises, donc Gustave Baivy (autre personnalité de la commune de Jemeppe), est directeur du service commercial.

    Cette découpe du Moniteur belge en indique l'adresse :

Métier de Louis Antoine

Elle est proche de la salle des fêtes de Jemeppe.

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