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Père Dor - voyage aux États-Unis

Publié le par antoiniste

Père Dor - voyage aux États-Unis

carte postale envoyée par Jean Dor à sa soeur (Joséphine Dor) et son frère (Pierre Dor, le neveu de Louis Antoine).
Merci à Henri Paulissen  (petit-fils de Joséphine Dor et Pierre Paulissen) pour avoir partagé ce document.

    On sait d'un fascicule rédigé par le Frère Céleste LOBET que l'américaine Soeur Guillaume et sa fille Cécile Litienne auraient fait la connaissance du Père par l'intermédiaire de Pierre Dor, en 1903. Le mari de Mme Guillaume, en faisant la traversée du Havre à New-York, parla avec le neveu de Père Antoine.
    À Jemeppe pour se faire guérir par le Père, la fille Cécile raconte : "Nous avons pris une chambre chez Jean Dor qui tenait commerce au coin. Au bout de quelques semaines, Maman allait très bien ; elle marchait partout où elle voulait, aller même monter la grande côte avenue Smeets." (L'avenue Smeets désigne la rue Rousseau qui monte vers le quartier Bois-de-Mont). Les recherches de Henri Paulissen n'ont cependant pas pu confirmer une traversée de Pierre Dor vers les Amériques. Et en 1903, Jean devait être aux États-Unis. Les souvenirs de la famille de soeur Guillaume sont certainement flous : la fille aurait inversée dans son récit les noms des frères Dor.

    Par le site du C.A.H.P.M. (Cercle Archéohistorique des Pays de Meuse) et les renseignements données par le petit-fils de Joséphine Dor, Henri Paulissen, on apprend que ce Jean Joseph Dor, le cadet de Marie Josèphe Antoine (épouse de Pierre Joseph Napoléon Dor et soeur de Louis Antoine), partit pour le Mexique. Embarquant au Havre avec le paquebot "La Savoie" le 2 novembre 1901, il est arrivé à New-York le 9 novembre 1901. Il a envoyé une carte postale à son arrivée à New-York, puis n'a plus donné de ses nouvelles. Il serait parti en Basse Californie du Sud vers Santa Rosalia.
source : http://kiminvati.com/paysdemeuse/Pages/ZDIV7CPh12e.php

    Affecté sur la ligne de l'Atlantique Nord, "La Savoie" prend son service avec un premier départ du port du Havre le 31 août 1901, il arrive à New York après 6 jours et 11 heures de traversée. Le voyage de retour au Havre s'effectue en 6 jours 13 heures et 2 minutes.

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Initiales des noms du public du temple.

Publié le par antoiniste

J. A. (Unitif 1911-1912, p.181-183)

B. (p.152, p.156, p.XXIX)

H. B. (Unitif n°2, p.7-16, Unitif 1911-1912, p.34-50) = Henri Bodin

M. B. (Unitif n°11, p.10-12, Unitif 1911-1912, p.153-155)

C. (p.165)

D. (p.1-3, p.57, p.68) = Ferdinand Delcroix (Unitif n°1, p.13-16, Unitif 1911-1912, p.13-18) ou Florian Deregnaucourt (Unitif n°1, p.6-8, Unitif 1911-1912, p.149) ou Pierre Dor ou Paul Delaunay ?

Desart (Unitif n°1, p.6-8 & p.11-13)

E. (p.73, p.135)

U. E. (Unitif n°11, p.2-4, Unitif 1911-1912, p.140-143)

F. (p.26, Développement, p.133-134, Unitif n°8, p.5-6) = Léon Foccroule ?

J. F. (Unitif 1911-1912, p.171-173) = Juliette Fréson d'après Debouxhtay (p.293)

J. G. (Démonstrations n°3, p.7) = Joséphine Guillaume, l'américaine ?

H. (p.4, Démonstrations n°3, p.44) = Henri Hollange ou un des Hoven

J. H. (Unitif n°3, p.14-16, Unitif 1911-1912, p.73-75, Unitif 1911-1912, p.174-177) = Groupe de Momalle = Joseph Hoven ?

M. H. (Unitif 1911-1912, p.178-180) = Mathieu Hoven ?

E. J. (Unitif n°9, p.11-15, Unitif 1911-1912, p.122-127)

L. (p.49, p.72, Développement p.64-66, Développement, p.177-181, Unitif n°6, p.2, (Unitif n°9, p.7-9) = Joseph Lejaxhe ?

R. L. (Unitif n°3, p.6-7, Unitif 1911-1912, p.58-60)

Léona (Unitif n°4, p.12-16, Unitif n°7, p.10-11, Unitif n°10, p.8-11, Unitif 1911-1912, p.80-85, Unitif 1911-1912, p.112-113, Unitif 1911-1912, p.128-132)

Louis (Unitif n°10, p.14-16, Unitif 1911-1912, p.137-139)

M. (p.28, p.77, p.119, Développement, p.95-97, Unitif n°6, p.15) = Léopold Monet ?, Julien Musin ?

A. M. (Démonstrations n°1, p.26-27)

M. M. (Unitif 1911-1912, p.113)

S. M. (Unitif n°11, p.6-8, Unitif 1911-1912, p.147-149)

Eliet Marchand (Unitif 1911-1912, p.55-57) = à Dinant

N. (Unitif n°8, p.14-16, Unitif 1911-1912, p.118-121) = Joseph ou Narcisse Nihoul

J. N. (Unitif n°11, p.8-10, Unitif 1911-1912, p.150-152, Unitif 1911-1912, p.168-170) = Joseph Nihoul

Noël (Unitif 1911-1912, p.51-54)

P. (p.90, p.133, p.149, Développement, p.147-148, Unitif n°8, p.10)

Ch. P. (Démonstrations n°1, p.9, Démonstrations n°2, p.38-39)

Baptiste Pastorelli (Unitif 1911-1912, p.18, Unitif 1911-1912, p.149)

R. (p.127)

L. R. (Unitif 1911-1912, p.7-9)

S. (p.36 & p.89) / J. S. (Unitif n°3, p.16) / J. Soyeur (Unitif 1911-1912, p.12) = J. Soyeur de Seraing

T. (p.21) = François Tinlot, l'architecte ?

J. T. (Unitif n°11, p.12-14, Unitif 1911-1912, p.156-159)

J. V. (Unitif n°11, p.4-6, Unitif 1911-1912, p.144-146)

Juliette Vittart (Unitif n°5, p.6-16, Unitif 1911-1912, p.86-100)

Vital (Unitif n°7, p.11-14, Unitif 1911-1912, p.114-117) = Vital Coutin

A. W. (Démonstrations n°2, p.5-9, p.14-17, p.24-26, p.29-35)


Et encore :
un adepte, l'adepte, un adepte du Père Antoine, un adepte encore novice,
un(e) antoiniste,
une soeur, un frère
un chrétien (Développement, p.190-192)
un visiteur,
un matérialiste (Unitif n°7, p.6-10, Unitif 1911-1912, p.106-111)...

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Mme Guillaume, l'Américaine

Publié le par antoiniste

Mme Guillaume, l'Américaine

The New York Times, 1911-01-01 (Vol 60 Iss 19335)

    Joséphine Dhiry (né en 1860) épouse Fridolin Guillaume (né en 1858) qui aura certainement fuit l'Alsace-Lorraine après 1871. De leur union, naît en France Cecile Melanie Guillaume en 1884.
    Ensemble ils traversent en 1903 l'Océan Atlantique par le Havre. Il arrive à New York.
    Cecile Melanie Guillaume épouse le 03 septembre 1904 à Manhattan (Etat de New York, New York) Charles J. Letienne, né en 1879 à Paris (département de la Seine, France) né de Joseph Antoine Letienne et Anais Kidey.
source : www.familysearch.org

    Ils habitent Hudson dans l'Etat du New Jersey en 1910, puis Bergen dans le même état en 1920.
source : http://search.ancestry.com

 

    Foreign correspondence THE NEW YORK TIMES
    LONDON, Dec. 14 - [...] Mrs. Guillaume, a middle-aged American lady who came specially from New York to be treated by Antoine, says she bas been practically cured of the chalky rheumatism which formerly compelled her to walk on crutches. She is herself an "adept" now with power to heal by faith, she says.
[...]
    Antoine's iron-gray hair falls to his shoulders, and he wears a long beard. His second sight extends to America, said Mrs. Guillaume, for he told her that her husband had hurt his back in New York, and a week later came a letter from her daughter confirming it and adding that he had quickly got better. Mrs. Guillaume was told by Antoine that she need not worry about her husband's accident, as Antoine was in "fluidic communion" with him.
 The New York Times - Another new religion (December 25, 1910)


    Dans la cuisine, Mme Antoine se mit à disposer le couvert, aidée de sa jeune nièce Marie Dor. La petite Jeanne Buchet, l'enfant adoptive, dont les yeux arrivaient à peine à hauteur de la table, voulait, elle aussi, apporter quelque chose, se rendre utile : elle tenait à deux mains la louche émaillée. Dans un fauteuil, Mme Guillaume était assise. Depuis quelque temps elle habitait avec eux : c'était une fidèle. Elle avait eu une jambe paralysée, et les passes d'Antoine l'avaient guérie. Elle n'était pas encore capable d'aller et venir comme tout le monde, mais elle était sûre de le faire un jour : elle avait la patience et la foi.
        Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
        Ed. Labor - Espace Nord, p.212

   Dans la salle au premier rang du public, s'étaient placés les adeptes : Debroux, Foccroule, Deregnaucourt, Hollange, Nihoul, et M. Delcroix, le professeur, avec son col blanc et sa jaquette noire, - tous les fidèles Vignerons (Pierre Dor manquait, - il avait abandonné Antoine pour suivre son propre chemin). Parmi eux étaient les femmes ; Mme Antoine, toute menue, toute grise, Mme Guillaume, Mmes Nihoul, Desart, Deregnaucourt, la femme Jeanfils. On se montrait une dame qui était venue d'Amérique, - une dame fort riche et bien habillée -, et qu'Antoine avait guérie. Derrière, jusqu'au fond, se serrait la foule, foncée de vêtements, avec les taches claires des chemises (on étouffait de chaud malgré les fenêtres ouvertes), et sur le fond sombre, de haut en bas, en longues lignes, en longs chapelets pâles, des visages et des visages.
        Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
        Ed. Labor - Espace Nord, p.266

Mme Guillaume, l'Américaine


    Plusieurs lettres sont reproduites dans les Textes recopiés d'un document écrit prêté par le Frère Céleste LOBET. On voit à quelle point le Père souhaitée aider tout le monde.
    On suit l'histoire de Mme Guillaume racontée en partie par sa fille Cécile Litienne, mariée à un Mr Charles :
    Soeur Guillaume habitant à New York avec son mari et leur fille Cécile, traversa 17 fois l'océan pour venir voir le Père. En 1902 eut lieu son premier voyage. Elle était paralysée de deux jambes et le Père la guérit radicalement. Mais elle douta, reprit des médicaments et retomba malade. Le Père ne put plus la guérir complétement, ce qu'elle avait initialement obtenu. Elle ne prit la robe révélée qu'en 1935.
    Soeur Guillaume et Cécile Litienne firent la connaissance du Père par l'intermédiaire de Pierre Dor, en 1903. Le mari de Mme Guillaume, en faisant la traversé du Havre à New-York parla avec le neveu.
    "Nous avons pris une chambre chez Jean Dor qui tenait commerce au coin. Au bout de quelques semaines, Maman allait très bien ; elle marchait partout où elle voulait, aller même monter la grande côte avenue Smeets."
    Dans une lettre du 20 octobre 1908, le Père fini par "mon coeur, mon amour est plus souvent à New-York qu'on pourrait le croire."

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal - Les adeptes

Publié le par antoiniste

    Dans la salle au premier rang du public, s'étaient placés les adeptes : Debroux, Foccroule, Deregnaucourt, Hollange, Nihoul, et M. Delcroix, le professeur, avec son col blanc et sa jaquette noire, - tous les fidèles Vignerons (Pierre Dor manquait, - il avait abandonné Antoine pour suivre son propore chemin). Parmi eux étaient les femmes ; Mme Antoine, toute menue, toute grise, Mme Guillaume, Mmes Nihoul, Desart, Deregnaucourt, la femme Jeanfils. On se montrait une dame qui était venue d'Amérique, - une dame fort riche et bien habillée -, et qu'Antoine avait guérie. Derrière, jusqu'au fond, se serrait la foule, foncée de vêtements, avec les taches claires des chemises (on étouffait de chaud malgré les fenêtres ouvertes), et sur le fond sombre, de haut en bas, en longues lignes, en longs chapelets pâles, des visages et des visages.

        Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
        Ed. Labor - Espace Nord, p.266

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