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fernand delcroix

frère Léopold-Joseph Monet, à Jemeppe dès 1900

Publié le par antoiniste

    Il ne semble être évoqué qu'une fois par Robert Vivier (p.309) :
    Après la réception des malades, dans l'après-midi, Mme Desart arrivait avec ce qu'elle avait préparé, et M. Delcroix lui aussi était là. Ensemble, on lisait. [...]
    On frappait. Le frère Léopold Monet passait sa tête :
    - C'est quelqu'un pour l'Opération. Faut-il dire qu'on attende ?
    C'était en dehors des heures, et le Maître était occupé à l'enseignement... N'importe : il se levait.
    - C'est lui qui nous apporte le fluide dont nous avons besoin.
    A peine était-il de retour auprès de ses secrétaires, que le frère Monet frappait encore :
    - Quelqu'un pour vous, un malade...
    Tout le temps se passait de la sorte. Antoine réconfortait les deux adeptes :
    - Ce n'est pas du temps perdu. Nous ferons d'autant mieux demain.
    Ainsi en dépit des retards et des obstacles, jour après jour, s'accumulait l'enseignement qu'Antoine avait promis à ses fidèles Vignerons.

    A cette époque, les consultations avaient lieu uniquement le matin, de 7 heures à midi, comme il était précisé dans le Règlement de la société spirite Les Vignerons du Seigneur (datant de 1900). Le 25 décembre 1900, le nouveau local des Vignerons du Seigneur est inauguré devant un public de 200 personnes. Le local est situé dans l'immeuble que vient d'acheter Louis Antoine, au coin des rues des Tomballes et du Bois-du-Mont (actuellement rue Rousseau). Dès lors, Louis Antoine cesse de travailler pour se consacrer exclusivement à la propagande spiritualiste ainsi qu'à sa mission de guérisseur.
Historique du Culte Antoiniste, p.13

 

    Un Léopold Joseph MONET, né le 26 juin 1872 à Flémalle-Grande, de Jean MONET 1830-1888 et Marie Catherine Dequinze 1831-?
source : https://gw.geneanet.org/dryedani?n=monet&oc=&p=leopold+joseph


    Encore en 1934, il est membre du Conseil d'administration. Il a alors 61 ans (il est donc né en 1872-1873), et est tourneur. Il habite au 18, rue Alfred Smeets, à Jemeppe. Donc, l'actuelle rue Rousseau. Le temple occupe le numéro 2. On pense donc que cet adepte habitait dans une des maisons construites par Louis Antoine à son retour de Praga.

    Sa soeur, Josèphe (Joséphine) MONET (6 janvier 1875 à Flémalle Grande - décédée avant 1947) s'est mariée avec Pierre Dor le 24 décembre 1896, Mons-les-Liège). Ils ont tenu le café de la rue de Tomballes. Leur fils, Louis Léon, est né rue des Tombales 1 au café à côté du temple antoiniste.
source : https://gw.geneanet.org/dryedani?lang=fr&pz=henri+jose+pierre&nz=paulissen&p=josephe+josephine&n=monet

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Julien Musin, second Représentant du Père en 1925

Publié le par antoiniste

    Un Unitif de 1914 nous indique qu'une Lecture de l'Enseignement a lieu à Awans le dimanche à 10h chez un M. Musin.

Julien Musin, second Représentant du Père en 1925

    Julien Musin, fait partie du Conseil d'administration en 1920, lors de la reconnaissance du culte. De nationalité belge, il résidait alors à Jemeppe.

       Un article du Petit Parisien du 26 juin 1924, renseigne que le frère Musin, accompagné de soeur Deregnaucourt, se rendit à Paris, pour célébrer pour la première fois l'anniversaire de la désincarnation du Père. Jusqu'à cette date cet célébration avait lieu à Jemeppe : "C'est le frère Musin qui présidait : pendant qu'il dardait sur la foule muette son regard magnétique, des mains jointes se mirent à trembler et beaucoup de regards se mouillèrent."
Le Petit Parisien du 26-06-1924 (Numéro 17285)


    En 1925, il est second Représentant du Père. A sa charge, il eût à consacrer le temple de Schaerbeek (Bruxelles), le 2 août. Et le 15 août, il répondit aux adeptes à propos du rite qui doit avoir lieu lors d'un enterrement.
Frère Jean-Marc Boffy, Historique du Culte Antoiniste.

Julien Musin, second Représentant du Père en 1925

Frère Julien Musin lors de l'Opération sur le seuil du temple de Schaerbeek pour son inauguration, le 2 août 1925,
(à moins qu'il s'agisse du frère Jeannin, mais on ne connaît pas de moustache).
La femme qu'on entraperçoit dans le coin en bas à droite est sœur Emma Deregnaucourt.
Le porte-arbre est peut-être le frère Delcroix (désincarnait l'année suivante)

 

Collaborateur direct du Père - Frère Musin (archives Temple de Retinne)

Collaborateur direct du Père - Frère Musin (Archives Temple de Retinne)

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Fernand Delcroix, Contribution du frère au premier numéro de la revue Unitif

Publié le par antoiniste

Ferdinand Delcroix, Contribution du frère au premier numéro de la revue Unitif

 

Illustration issue de l'article de l'Excelsior sur les Funérailles d'Antoine

 

CONTRIBUTION DU FRERE DELCROIX (1) AU PREMIER NUMERO DE LA REVUE « L’UNITIF »
 
«  COMMENT JE SUIS ARRIVE A CONNAÎTRE LE PERE »

 
    «  Elevé par des parents trop indulgents, j’ai grandi librement et abusé de leur amour. J’ai fait des études de professeur sans avoir le sérieux qui convient à cette mission. Quand j’ai obtenu mon diplôme j’avais bien quelques connaissances mais je manquais de sagesse pour guider les jeunes gens. J’ai fondé une famille avant d’avoir compris mon devoir envers celle que je quittais et comme il fallait s’y attendre, je ne la rendis pas heureuse ; par mon insouciance je semais le chagrin chez les êtres qui m’étaient le plus chers. Je ne songeais qu’au plaisir et à l’étude ; je sacrifiais tout à mes caprices et préoccupé de mon seul bonheur, je n’étais que peu sensible à leurs souffrances. On aurait pu croire qu’en possédant une situation honorable et de l’aisance, je devais être heureux. C’était le contraire. Déréglé dans mes désirs, j’avais contracté une maladie d’estomac qui me fit languir pendant des années et comme je n’avais pas beaucoup de cœur, je supportais mal l’épreuve et torturais inconsciemment ma compagne dévouée qui me soignait avec la plus grande sollicitude. Je n’écoutais pas les bons conseils qu’elle me donnait et je retombais toujours dans les mêmes fautes, dans les mêmes maux.

L’amour vrai ne me touchait pas encore. D’erreurs en erreurs je suis arrivé à une crise terrible qui m’ouvrit complètement les yeux. Je vis clair en moi-même, je compris toute ma faiblesse, combien j’étais vaniteux et cruel et le remords me pénétra profondément. C’est alors que je résolus de changer de vie, de devenir autant sérieux que j’étais léger et aussi bon que j’étais méchant, ma première pensée fut de chercher une croyance à même de m’alimenter l’âme. Mes parents pratiquant le spiritisme, je me mis à chercher dans cet enseignement, je dévorai Alla KARDEC, je suivis les conférences, j’assistai aux séances expérimentales de tous les médiums qu’on me signalait pour tâcher de me convaincre de l’au-delà ; j’allai aussi chez le Père, nous L’appelions encore Monsieur ANTOINE. Je fus frappé du recueillement et de la ferveur qui régnait dans son milieu (1). Je ne m’intéressais pas beaucoup aux communications, mais bien à la morale substantielle que le chef de groupe faisait aux assistants et non aux esprits, comme j’ai pu le comprendre dans la suite. Je fus accueilli comme un frère dans ce milieu, mais n’étant pas digne d’y rester, je me décidai à fonder un groupe visant ce que je croyais être moral. Je m’associai avec un ami mais comme ses préférences allaient aux communications, le groupe manquant d’unité de direction ne tarda pas à décliner et tomba au bout d’un an. Entre temps j’étais revenu auprès du Père et j’assistais de plus en plus fréquemment aux instructions qu’il donnait pendant la semaine. L’amour des adeptes m’y attirait et plus encore ma vanité : je me sentais écouté avec respect par un nombreux auditoire. Petit à petit j’empiétais sur la mission du Guide, c’est ainsi  que je me permettais de moraliser les assistants, et pourtant j’en étais bien indigne ! Certains, comme je l’appris plus tard, préférant à tous mes beaux discours ses phrases parfois incorrectes mais dictées par un fluide réconfortant, le priaient de me faire cesser mais il leur conseillait de prendre patience et il se contentait de me rappeler à la réalité en disant que les mots ni les phrases ne sont rien que le fluide seul est tout, mais j’étais trop peu sensible pour être touché de son doux langage et je comprends aujourd’hui pourquoi ma vanité si ombrageuse ne se froissait pas de ses conseils : c’était la bonté qui les dictait. Un jour cependant il apparut clairement que j’étais venu auprès de lui plutôt pour le combattre et l’assemblée fut appelée à se prononcer entre le Guide et moi. Tous restèrent avec lui : jamais je n’oublierai cette séance qui montra combien j’étais méchant et ingrat. Mes frères me priaient d’assister encore aux réunions et moi de répondre dans mon dépit de ne plus pouvoir enseigner : «  Qu’y viendrais-je faire ? » Cependant comme j’allais à la fin de la réunion serrer la main de « Monsieur ANTOINE » suivant l’habitude de tous, il me dit avec tant de douceur « Vous reviendrez, n’est-ce pas ? » que je répondis spontanément oui. Ce fut mon bonheur. Forcé de me taire, ,j’écoutais et observais mieux ce qui se disait ou se passait autour de moi ; je réfléchis et compris alors beaucoup plus que pendant les séances où je discourais. « Monsieur ANTOINE » me retint un soir pour me dire entre autres ces paroles qui ne s’effaceront jamais de ma mémoire : « Plus tard vous verserez des larmes de joie d’être resté parmi nous. » Quelques jours après, le consultant au sujet de ma petite qui souffrait, il me fit une  révélation qui me convainquit de son savoir et je m’attachai à lui avec plus de sincérité. Je remarquai non sans surprise que venu pour instruire et protéger, j’étais plutôt instruit et protégé moi-même. Je le reconnus mieux encore dans le travail de la revue (2).
 
     Prétendument formé à l’école des classiques, je ne les compris vraiment qu’au contact du Père, car c’est par lui que j’ai appris à goûter leur simplicité et leur profondeur. Chaque fois que je voulais embellir le style, le Père me rappelait à la vérité et je puis dire que c’est sous sa direction que j’ai achevé mon éducation littéraire en passant de la théorie à la pratique. Mais ici encore je ne compris pas tout de suite, parce que l’intelligence est trop sensible aux apparences. Comme le Père n’est pas instruit, je croyais avoir un grand mérité et contribuer pour une bonne part dans l’œuvre dont je n’étais que le traducteur, le plus souvent infidèle(3). Combien de lois morales j’ai transcrites ou écrites sous le contrôle du Père que je me figurais posséder et que l’épreuve me rappelait à la modestie, à la réalité. Je raisonnais l’Enseignement plutôt par la mémoire que par le cœur et quand on m’interrogeait, je recourais à la lettre au lieu de puiser dans l’esprit. Quelle charité il a fallu au Père pour supporter le malheureux que j’étais ! Pour me faire comprendre que je n’étais pas indispensable, il dut me priver de tout travail. L’épreuve fut poignante mais salutaire. Je m’étais attaché à la revue qui contenait son Enseignement avec un acharnement incroyable, c’était ma vie et on me l’enlevait ! Alors me demandant ce que j’allais devenir, tout le reste de la journée et la nuit suivante, je passais en revue les milieux où j’avais vécu et d’autres que je connaissais plus ou moins, aucun ne m’attirait, je sentais que je ne pourrais trouver nulle part plus d’amour, car l’angoisse me serrait le cœur. Aussi quand le matin l’inspiration me vint d’aller à la visite, j’y courus et le Père me reçut avec )plus de bonté qu’auparavant. Montrant son front et son cœur, il me dit : « Mon fils, vous êtes là. » La revue parut sans que j’y misse le main : il n’y avait rien de changé, je retrouvais partout le style de la Révélation.
 
     Est-ce à dire que j’ai été corrigé de ma vanité ? Oh ! non puisque à cette heure encore je dois lutter constamment contre elle. Je le fais volontiers parce que je reconnais combien elle m’a souvent égaré, me faisant prendre le mal pour le bien et m’éloignant du vrai bonheur qui réside dans la sincérité. J’ai été lire dans les groupes l’Enseignement du Père et là j’ai ressenti ce que je n’avais encore perçu que bien faiblement : le bon fluide qui ranime et réjouit. Les mots profonds, les phrases maximes que le Père a trouvés de lui-même et qu’il a dû maintenir contre moi me sont apparus en pleine lumière et tout confus de mon ignorance, j’ai senti mon respect grandir pour celui qui m’avait formé, une reconnaissance infinie me pénétrer pour sa patience et son amour. Ainsi mon cœur s’ouvre à des sentiments qui me rendent aussi  heureux que j’étais malheureux, je recommence à comprendre ce qui m’était resté caché dans la Révélation et loin de maudire encore mes épreuves, je les bénis, puisqu’elles m’ont rapproché du Père et de tous mes frères. »
( Ferdinand DELCROIX )

(1) Le Frère DELCROIX était professeur de français à l’Athénée  Royal de LIEGE ( actuellement LIEGE 1 ). Dans le roman de Robert VIVIER, de nombreuses pages sont consacrées au frère DELCROIX.
(2) Le groupe concerné s’intitulait « LES VIGNERONS DU SEIGNEUR » et avait son siège à l’emplacement actuel du Temple de JEMEPPE. On a ici un aperçu de la richesse du mouvement spirite à l’époque.
(3) A rapprocher de ce que dit la sténographe de l’ENSEIGNEMENT, la sœur DESART.

source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/archive-week/2007-07

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Marie Desart, sténographe de l'Enseignement et François Desart

Publié le par antoiniste

 

---------->  Photos fournies par Thierry Renard, arrière-petit-fils de la sténographe : en haut, avec son mari François ; en bas, dans le temple de Jemeppe, en train de sténographier.  Merci à Thierry Renard.

 

 

Commentaire sur mon site le 23-05-2009
Marie Desart  De  Thierry Renard  Sujet:  Marie Desart
Bonjour, Je suis l'arrière petit-fils de Marie Desart, sténographe de l'Enseignement du Père Antoine. Je serais désireux d'obtenir de plus amples informations à son sujet...

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Elle est née en 1864 et meurt le  10 novembre 1934. Elle est élève institutrice dès 1880. Elle habite Vinâve d'Île à Liège (face à l'entrée du Passage Lemonnier, proche de la Cathédrale Saint-Paul).

Marie Desart, sténographe de l'Enseignement et François Desart

Marie Schouleur, élève-institutrice
(La Meuse, 26 juillet 1880)(belgicapress.be)


Je fais suivre ci-dessous les extraits de livre concernant Marie Desart, en souhaitant que cela puisse vous être utiles (retrouvez les livres dans la section bibliographie de mon site) :

Robert Vivier, p.282 :
   "L'un après l'autre, les Vignerons [du Seigneur] entraient. Mme Elskens d'abord, puis Gony, accompagné de son ami Célestin Macot. Ensuite Martin Jeanfils, Nihoul, Hérion, Stalmans, Hollange, d'autres encore. Mme Desart arriva la dernière. Elle n'était pas grande, mais elle avait un port de tête impérieux, et ses gestes étaient empreints d'une sorte d'emphase. Mme Desart était un très bon médium. Avec elle, on ne risquait jamais de rester sans communications. Le problème de l'au-delà l'avait de tout temps intéressée, et les séances de M. Antoine lui donnaient de grandes satisfactions, bien que ce fût une rude tâche, à ce qu'elle disait, que celle du "Connais-toi"."

Robert Vivier, p.295
[le début du chapitre XII évoque une séance durant laquelle Marie Desart, pris par un esprit mis en garde Louis Antoine]


Elle participa déjà certainement à l'écriture de l'Enseignement de 1905 (dont les exemplaires ont été brûlés par Louis Antoine), car le frère Delcroix y participa également et précisa que cette première mouture était l’œuvre des Louis Antoine et plusieurs adeptes.

Historique du Culte antoiniste, p.23
    "De 1906 à 1909, chaque dimanche de 10 h à 12 h, le Maître expose sa Révélation et répond aux questions des assistants. Ses paroles sont retranscrites simultanément par Madame Desart, sténographe de l'Enseignement".

Robert Vivier, p.304
    "Le Maître commença par dire que grâce au dévouement des adeptes il avait pu atteindre un fluide plus pur, et que, si le groupe acceptait cette nouvelle inspiration, il en résulterait un grand bien pour toute l'humanité.
    "A une table en dessous de la tribune, Mme Desart était assise et prenait des notes en se servant de la sténographie."

Pierre Debouxhtay, p.253
    "Lorsqu'en 1906 Antoine se mit à révéler le nouveau spiritualisme, des adeptes jugèrent indispensables de recueillir ses paroles afin de les annoncer "aux malheureux qui ont faim et soif de lumière divine" [l'Unitif, I, I, p.12]. Une adepte, Madame Desart, institutrice, fut chargée de sténographier cet enseignement qui, publiée dans l'Auréole de la Conscience, fut accueilli avec enthousiasme."

[une photo, reproduite dans Robert Vivier, Editions Labor, représente cette scène]
[Peut-être est-elle aussi sur la photo précédente, parmi les membres de la société spirites des "Vignerons du Seigneur"]
Marie Desart, sténographe de l'Enseignement
cf. l'article Écriture de l'Enseignement de mon site.

Régis Dericquebourg, p.145 :
    Elle fit partie du Conseil général du culte de 1911 formé par Louis Antoine, chargé de gérer les affaires matérielles du mouvement.

Pierre Debouxhtay, p.196 :
    Lors de la désincarnation du Père, une adepte raconte ses derniers moments et précise : "Tous nous comprîmes que le moment suprême de la séparation matérielle était arrivé, nous retenions notre souffle, nous écoutions avec une piété profonde les dernières paroles du Père qu'une sœur recueillait, si émue que ses mains tremblaient. Comment a-t-elle pu écrire ? Sur un chiffon de papier avec un crayon prêté, pliée, sa tête près de celle du sublime vieillard, elle écrivait sur le genou..."
Est-ce que c'est là Marie Desart, je n'en sais rien.

Marie Desart, sténographe de l'Enseignement et François Desart

Marie Schouleur, décès
(La Meuse, 12 novembre 1934)(belgicapress.be)



Pierre Debouxhtay, pp.310-315 :
    En 1922, dans le Moniteur belge, dans les statuts du culte antoiniste comme établissement d'utilité publique, on apprend que Mme Marie Schouleur, sans profession, épouse de M. Dessart [sic, il faut lire Desart], demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge, fait toujours partie du Conseil.
En 1934, ce qui doit être son mari (erreur de la graphie dans les noms de famille, bien que la domiciliation soit différente : était-elle près de Mère pendant que son mari était adepte du temple de Seraing, c'est là des suppositions) est secrétaire du Conseil d'administration :
Desart, François, 69 ans, sans profession, rue des Sables, 120, à Seraing-sur-Meuse

    François Desart est né en 1865 et meurt en début octobre 1939.

Marie Desart, sténographe de l'Enseignement et François Desart

François Desart, décès
(La Meuse, 3 octobre 1939)(belgicapress.be)



Et bien sûr, pour avoir un aperçu de sa personnalité, vous pouvez vous reporter à la biographie du Père Antoine au début de la Révélation (qu'elle a écrit avec le frère Deregnaucourt, que vous trouvez également dans le fascicule gratuit dans les Temples Que savez-vous du culte antoiniste ?, et sur le site www.antoinisme.com) et surtout son récit de sa contribution en tant que sténographe de l'Enseignement à la fin de la Révélation.

Peut-être d'autres lignes de sa main sont présentes dans les Unitifs, mais je n'en suis pas sûr.

Marie Desart, sténographe de l'Enseignement

Collaboratrice directe du Père - Soeur Desart, sténographe de l'Enseignement, désincarnée le 9 novembre 1934 (archives Temple de Retinne)

Collaboratrice directe du Père - Soeur Desart, sténographe de l'Enseignement, désincarnée le 9 novembre 1934 (Archives Temple de Retinne)

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal - Un grand changement

Publié le par antoiniste

    Le frère Delcroix était dans le secret. Oui, Antoine méditait un grand changement.
    Il voulait  délaisser tout ce qui est effet, matière, pour ne plus s'attacher qu'à l'esprit, à la Cause. Mais, en père bienveillant, il sentait que plus d'un adepte était encore trop attaché aux phénomènes et que l'évocation des esprits désincarnés était pour ceux-là un appui, un réconfort. Il ne voulait pas leur enlever trop brusquement des mains ce jouet d'enfance, car nulle âme, il le savait, n'est plus démunie que celle d'un enfant à qui l'on reprend le jouet qui remplissait sa journée. C'est pourquoi, sans alarmer leur âme simple et fidèle, il avançait avec précaution dans la voie où l'évidence l'appelait.
    De plus en plus il leur apprenait à juger les communications selon la loi d'amour et d'épreuve. Il les détournait de cette trop facile idolâtrie de l'au-delà. Il ramenait leur attention à l'unique devoir, qui est de mériter. Il dépouillait les séances du groupe de tout ce qui était forme, mots, apparence. Il supprima les lectures d'Allan Kardec, il  raccourcit les prières, et enfin les remplaça par un recueillement silencieux. [...]
    Et un dimanche matin il les accueillit avec son sourire tranquille.
    - J'ai reçu une inspiration, mes enfants. Nous devons abandonner les évocations et la médiumnité. Le vrai spiritisme n'est pas là.
    Il expliqua :
    - Les phénomènes, c'est de la matière. C'est l'affaire des savants d'observer et d'étudier la matière. Laissons donc le spiritisme expérimental aux hommes à diplômes. Mais nous, qui avons fait tant d'efforts et acquis la sensibilité par l'expérience, nous avons un chemin plus direct, qui n'est pas le chemin détourné des effets, mais qui nous conduit tout droit à la cause.
    Certains n'étaient pas encore tout à fait préparés et le Maître savait bien qu'un combat se livrait dans leur coeur. Il n'en voulut pas à ceux qui le quittèrent pour rejoindre d'autres groupes où l'on continuait à faire du spiritisme expérimental.


        Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
        Ed. Labor - Espace Nord, p.300

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal - Les adeptes

Publié le par antoiniste

    Dans la salle au premier rang du public, s'étaient placés les adeptes : Debroux, Foccroule, Deregnaucourt, Hollange, Nihoul, et M. Delcroix, le professeur, avec son col blanc et sa jaquette noire, - tous les fidèles Vignerons (Pierre Dor manquait, - il avait abandonné Antoine pour suivre son propore chemin). Parmi eux étaient les femmes ; Mme Antoine, toute menue, toute grise, Mme Guillaume, Mmes Nihoul, Desart, Deregnaucourt, la femme Jeanfils. On se montrait une dame qui était venue d'Amérique, - une dame fort riche et bien habillée -, et qu'Antoine avait guérie. Derrière, jusqu'au fond, se serrait la foule, foncée de vêtements, avec les taches claires des chemises (on étouffait de chaud malgré les fenêtres ouvertes), et sur le fond sombre, de haut en bas, en longues lignes, en longs chapelets pâles, des visages et des visages.

        Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
        Ed. Labor - Espace Nord, p.266

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