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Robert Vivier (Le Jardin des lettres n°56-avril 1936)

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Robert Vivier (Le Jardin des lettres n°56-avril 1936)

   • De M. Robert VIVIER, qui obtint il y a deux ans le Prix Albert Ier pour l'ensemble de son oeuvre et, en particulier, pour son roman Folle qui s'ennuie, un livre très curieux sur le guérisseur Antoine dont aujourd'hui les adeptes innombrables — les Antoinistes — ont leurs temples, leurs prêtres, leurs rites et leur morale : Délivrez-nous du Mal (Fr. 18). « On se demandera peut-être en lisant cette histoire, écrit M. Robert VIVIER, si j'ai été témoin de ceci ou de cela, si je suis strictement documenté sur tout ce que je raconte. Je crois n'avoir attribué à Antoine ni un seul acte, ni un seul geste qui ne soit en accord avec son caractère ou avec les meurs de son milieu, ou bien que la tradition orale, qui a joué un grand rôle dans la diffusion première de l'Antoinisme, ne lui ait attribué à un moment ou à un autre. »

Le Jardin des lettres n°56 (avril 1936)

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Paul Wyss - Un mouvement gnostique dans la Belgique contemporaine, l'Antoinisme (1918)

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Auteur : Paul Wyss
Titre : Un mouvement gnostique dans la Belgique contemporaine : l'Antoinisme
Éditeur : Revue de théologie et de philosophie
Année : 1918

    La table des matières du tome sixième de 1918 annonce la publication, dans son prochain fascicule, de l'article Un mouvement gnostique dans la Belgique contemporaine : l'Antoinisme, par M. Paul Wyss.

    Il s'agit là certainement d'une première réflexion pour son livre "De l'Antoinisme, ou, le renouveau gnostique en Belgique", paru à Bruxelles en 1922.

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Anton de Genezer (Middelburgsche courant, 29 juni 1912)

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Middelburgsche courant (29-06-1912)

 

ANTON DE GENEZER.

    In Waalsch België is een eenvoudig man gestorven, Anton de Genezer, die niets meer of ininder dan een godsdienst heeft gesticht. Deze is een mengsel van Christendom met theosofie. Het meest bekend was „Antoine” echter als heelmeester. Van over de grenzen stroomden allen naar hem toe, die an welke ziekte ook leden en vaak door de dokters waren opgegeven. Zijn woonplaats was een tweede Lourdes.
    Anton genas hen, behandelde hen althans met gebed en het opleggen der handen, op de wijze der „Christian Scientists”. Hij had een tempel doen oprichten voor zijn geloovigen. Daar verrichtte hij zijn gebeden en werd een weekblad gedrukt, dat zijn beginselen verkondigde. Eenige maanden geleden hebben de „Antoinistes” een verzoekschrift aan de Belgische Kamer gericht om erkenning hunner secte te krijgen. Dit was door 100.000 personen onderteekend.
    Maandag kreeg Anton een beroerte. Dadelijk stroomden zijn volgelingen in eigenaardige, korte priestermantels en met groote hoeden naar zijn ziekbed, waar hij hen nog toesprak. Woensdag is hij overleden. Ook gaf hij het verlangen te kennen, dat zijn vrouw hem zou opvolgen. Inderdaad kondigde na zijn dood een biljet in den tempel aan, dat „Moeder” zijn taak had overgenomen.
    Voordat Anton als prediker optrad, wat hij eerst op rijpen leeftijd deed, was hij werkzaam aan de ijzerfabriek van Cockeril en in het verzekeringsbedrijf. Men zegt, dat hij een vermoge van 80.000 frank nalaat. Toch heeft hij steeds bescheiden geleefd.

Middelburgsche courant, 29 juni 1912

 

Traduction :

ANTOINE LE GUÉRISSEUR.

    En Belgique wallonne, un homme simple est mort, Antoine le guérisseur, qui a fondé rien de plus ou de moins qu'une religion. C'est un mélange de christianisme et de théosophie. Antoine, cependant, était surtout connu comme guérisseur. De l'autre côté de la frontière, tous ceux qui souffraient d'une maladie quelconque et qui avaient souvent été abandonnés par les médecins affluaient vers lui. Sa résidence était une seconde Lourdes.
    Antoine les guérissait, les traitait au moins par la prière et l'imposition des mains, à la manière des "Scientistes chrétiens". Il avait érigé un temple pour ses croyants. C'est là qu'il accomplit ses prières et qu'un magazine hebdomadaire est imprimé, qui proclame ses principes. Il y a quelques mois, les "Antoinistes" ont envoyé une pétition à la Chambre belge pour obtenir la reconnaissance de leur secte. Il a été signé par 100 000 personnes.
    Lundi, Antoine a eu une attaque. Immédiatement, ses disciples se précipitèrent dans des manteaux de prêtre étranges et courts, et avec de grands chapeaux jusqu'à son lit de malade, où il leur parlait encore. Il est décédé mercredi. Il a également exprimé le désir que sa femme lui succède. En effet, après sa mort, une note dans le temple annonçait que "Mère" avait repris sa mission.
    Avant qu'Antoine ne devienne prédicateur, ce qu'il fit d'abord à un âge avancé, il travailla à l'usine sidérurgique de Cockerill et dans l'assurance. On dit qu'il laisse un bien de 80 000 francs. Pourtant, il a toujours vécu modestement.

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* Porte-Arbre

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Le Porte-Arbre (Sciences et Voyages, 1919)

 

    C'est une fonction qui n'existe plus, les processions n'étant plus en pratique. Comme on l'apprend ici, c'est le frère Fernand Delcroix qui en était chargée, son vrai poste étant plutôt secrétaire. 

Il peut encore être porté dans le temple pendant une fête antoiniste ou lors d'un enterrement.

 

Illustration issue d'un article de l'Excelsior sur l'arrivée à Paris d'un pèlerinage antoiniste (26 octobre 1913)

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L'Antoinisme et ses adeptes (La Croix, 7 mai 1930)

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La Croix 7 mai 1930

UNE RÉCENTE SUPERSTITION

 

L’ANTOINISME ET SES ADEPTES

    Parmi les superstitions engendrées ces cinquante dernières années par le spiritisme et la théosophie, l'antoinisme est certainement l'une des plus extravagantes. Quand on prend le courage et la patience de lire les Révélations et l'Enseignement du Père Antoine, dit le Guérisseur (ses disciples l'appellent même le régénérateur de l'humanité !) on se demande comment il peut se trouver des gens assez crédules pour se prendre à cette espèce de mystique incohérente, issue du libre arbitre protestant et du spiritisme d'Allan Kardec.
    Le fait est pourtant que le culte antoiniste a ses adeptes. En Belgique, d'où il est originaire, il est exercé dans plus de vingt temples, surtout dans les régions de Liége et de Charleroi ; on ne lui attribue guère moins de vingt mille adeptes.
    La secte s'est également développée en France : dans la province, on trouve des temples antoinistes à Lyon, Monaco, Tours, Vichy, Aix-les-Bains, Orange, Caudry, Vervins et Hellemmes.
    Il y en a deux à Paris. Je suis allé, il y a quelques jours, à celui de la rue Vergniaud qui est le principal et le plus fréquenté. Le gardien, sanglé dans la robe noire que le Père a imposée à ses disciples, m'a non seulement accueilli avec ses meilleurs « fluides », mais vingt minutes durant, il m'a célébré l'évangile antoiniste. Oubliant que le « deuxième principe » de la Révélation du Père condamne « l'intention de convertir », il m'a tenu un langage singulièrement apostolique. Il est vrai qu'il m'a déclaré, d'autre part, que l'antoinisme n'est exclusif d'aucune religion et admet gratuitement – les croyants de toutes les croyances et même les incroyants.
    Le Père Antoine aime d'un amour égal et comble de faveurs pareilles tous ceux qui souffrent ! Pas de privilèges dans l'antoinisme. Pas de hiérarchie non plus : les ministres du culte antoiniste sont les fidèles eux-mêmes, à tour de rôle. Ce culte est d'ailleurs réduit à la lecture de l'Enseignement : ni rite, ni liturgie. La lecture est faite tous les dimanches à 10 heures et tous les jours, le samedi excepté, à 7 h. 30 du soir. Il y a, en outre, des « opérations générales au nom du Père » qui ont lieu les quatre premiers jours de la semaine, mais j'en ignore le secret.

                    Le Père Antoine

    Le fondateur de cette religion, ou plus justement de cette superstition, Louis Antoine, est né, en 1846, à Mons-Crotteux, dans la province de Liége. La mine, où il travailla dans sa jeunesse avec son père, ne lui plaisait pas. Il quitta la Belgique pour aller travailler dans la métallurgie, en Allemagne et en Pologne, y revint pour se marier, fit un séjour en Prusse et s'établit enfin à Jemeppe-sur-Meuse, dans sa province natale. C'est là qu'il reçut l'initiation au spiritisme. Il ne tarda pas là acquérir une « fluidité » extraordinaire, et à l'utiliser pour la guérison de l'humanité souffrante : ce qui lui valut une condamnation pour exercice illégal de la médecine. Cependant, ce singulier guérisseur ne parvint jamais à se guérir lui-même d'une maladie intestinale qui, en 1912, entraina sa mort... pardon ! sa désincarnation ! De ce jour, sa femme, – la Mère Antoine – qui l'avait assisté et secondé jusque-là, devint la grande prêtresse et l'évangéliste de sa religion.

                    Théories et élucubrations

    Cette religion est contenue dans divers écrits, dus, pour la plupart, à un sténographe qui transcrivait, au jour le jour, les improvisations spirituelles du Père. C'est un rabâchage, souvent inintelligible, d'élucubrations obscures, incohérentes et ineptes, au milieu desquelles il arrive cependant de rencontrer un principe raisonnable, une idée juste, un précepte élevé.
    Dans cet Enseignement, la partie négative est la principale. Le Père Antoine bouscule hardiment les notions philosophiques reçues et plus hardiment encore les dogmes et la morale du catholicisme.
    La matière n'existe pas, enseigne notre prophète. « Elle est le doute, le mal, les ténèbres, l'obstacle de l’être qui désire s'épurer. » Aux premiers jours de la création, Adam (sachez, entre parenthèses, qu'il n'était pas du tout le premier homme !) eut le tort de s'imaginer qu'Eve était une réalité : ce n'était qu'une apparence.
    Le mal n'existe pas davantage. C'est nous qui l'imaginons. « Ce que nous appelons le mal n'est qu'un aspect de l'évolution des êtres. » On vous casse un bras ou une jambe : eh bien, dit le Père, je vais vous démontrer que le mal n'est pas plus réel que tout autre. Permettez-moi de vous faire remarquer que votre argument, si naturel qu'il vous paraisse, ne s'appuie que sur l'effet et non sur la cause ». Suit une espèce d'argumentation à laquelle il est impossible de comprendre quelque chose.
    Quant à Dieu, le Père ne lui reconnait pas d'existence transcendante, Dieu, c'est nous-même, quand nous sommes épurés, quand il ne reste en nous que les « fluides les plus éthérés », « qu'amour, intelligence et conscience ».
    Mais, voici que cette intelligence, qui contribue à notre divinité, va passer un mauvais quart d'heure et se voit presque maudite ! Le Père Antoine n'en est pas à une contradiction près ! « L'intelligence, enseigne-t-il, est le doute, l'erreur, la cause de toutes les contrariétés que nous rencontrons dans le cours de l'existence. » « Tâchez de vous pénétrer que la moindre souffrance est due à votre intelligence qui veut toujours plus posséder. » « Ne vous laissez pas maîtriser par votre intelligence ! » Cette peur et ce mépris de l'intelligence s'expliquent par cette raison que le Père Antoine n'en avait pas beaucoup : il savait à peine lire et écrire !
    Une autre illusion est l'existence des lois divines. « Si Dieu avait établi des lois pour aller à lui, elles seraient une entrave à notre libre arbitre. Toute loi doit avoir la conscience pour base. Ne l'appelons pas loi de Dieu, mais plutôt loi de la morale, loi de la conscience. » L'antoinisme, en conséquence, a remplacé les dix commandements de Dieu par dix « principes » qui contiennent des préceptes, ou plutôt des exhortations, dont la plupart sont nettement opposées à la doctrine catholique.
                        *
    Essayons de démêler, dans le fouillis des Révélations du Père, la substance de l'Enseignement.
    L'homme est un être fluidique. Ces fluides sont à notre merci, à nous de les « manier », de les « raisonner », de les « épurer », de les rendre le plus « éthérés » possible, car « plus sont-ils éthérés, plus renferment-ils d'amour ».
    La conscience est infaillible ; les actes qu'elle dicte sont nécessairement bons. Aussi devons-nous suivre notre conscience et notre conscience seule.
    Il faut toujours obéir à la nature, ne jamais la violenter ni en nous ni dans les autres. « Je vais vous enseigner ceci, dit le Père : Faites le mal, ne cherchez pas à faire le bien ou si vous ne pouvez vous abstenir, cachez-vous pour le faire, faites-le plutôt la nuit, que nul ne puisse le voir. Mais, pendant le jour, faites le mal, agissez d'après votre naturel ». (Tiens, mais le Père oublie que « le mal n'existe pas ! ») Du moment que la nature ne doit pas être frustrée, on voit les conséquences : c'est la licence, c'est l'anarchie morale. La notion du péché est complètement absente de cet enseignement. Nous sommes revenus au Pecca fortiter, crede fortius, de Luther. Et quelle pédagogie nous promet une telle doctrine ! Le Père l'avoue d'ailleurs sans vergogne : « En conséquence de cette doctrine, dit-il, toute éducation est nuisible. Nous déformons les enfants, en prétendant les discipliner. »
    « Quel que soit l'âge de nos enfants, ajoute-t-il nous devons respecter leur libre arbitre ». Ce libre arbitre peut les conduire, par exemple, à tuer : eh bien, dit le Père « comparons le bourreau avec le martyr : si nous revenons à la cause, nous trouverons en celui-ci un bourreau non moins grand ». Et, dans sa mansuétude, il ajoute qu'il faut « témoigner beaucoup d'indulgence aux criminels, imputer leurs méfaits à l'ignorance, à la brutalité de la nature ». Il est vrai que la clémence et le pardon sont aussi enseignés par la religion catholique, mais dans un esprit singulièrement différent !
    Voulez-vous enfin connaître la conception antoiniste de la Providence ? Dieu ne peut pas nous épargner « les maladies, les accidents, les fléaux » qui nous viennent du démon... « Si nous disons que Dieu est notre Père, déclare le Père Antoine, ajoutons que le démon est notre mère qui nous nourrit de son sein et nous est utile. Et l'enfant n'appartient-il pas pour les trois quarts à sa mère ? Nous sommes donc plutôt enfants du démon qu'enfants de Dieu. »

    Voilà le dernier mot de l'antoinisme. Par la voie du protestantisme, nous sommes amenés au satanisme. Et c'est ce qu'on nous appelle... le nouveau spiritualisme ?

                                             JEAN REVEL.

La Croix, 7 mai 1930

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Félix Rémo - Le pèlerinage des existences (1918)

Publié le par antoiniste

Félix Rémo - Le pèlerinage des existences (1918)

Auteur : Félix Remo
Titre : Le pèlerinage des existences,
Chaque vie est un songe entre deux infinis
Editions : Librairie des Sciences Psychiques
In-12 Carré. Broché. 342 pages.

 

    Félix Remo, ardent défendeur de la doctrine spirite, écrivit plusieurs ouvrages, fruit de son travail et de ses constatations.
    Ses ouvrages sont : Le Mystère de notre Existence, Le Pélerinage des Existences, La Traversée de la Vie.

 

Commentaires du livre : Le Pélerinage des Existences
    Dans cet ouvrage, Félix Remo y aborde plus d'une trentaine de thèmes comme la survivance, la prière, l'amour, l'infini, la pensée, les vies passées, le choix du sexe. Il nous fait également un très bel exposé sur le bureau de Julia, un bel exemple d'entraide entre les deux mondes. Vous y trouverez également des propos sur les rêves, les animaux, la médiumnité, etc...

source : https://www.cslak.fr/bibliotheque-edition/78-livres/1305-felix-remo-le-pelerinage-des-existences

 

Le livre est disponible gratuitement sur le site cslak (Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec) ainsi que sur le site de la BNF (gallica.bnf.fr).

 

Dans le chapitre "La prière", ce grand spirite écrit :
    L’apôtre Antoine, de Jemeppe, estimait qu’appuyée sur la charité, la prière, ce refuge des angoisses du cœur, était la plus grande puissance que Dieu ait donnée à l’homme sur la Terre.

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L'antoinisme à Paris (Comoedia, 26 juin 1926)

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Comoedia - 26 juin 1926 - Paris, rue Vaugirard

L'antoinisme.

        Il ne s'agit pas ici de théâtre, mais du culte que quelques hommes consacrent au père Antoine, cet ouvrier mineur qui, sans grand savoir, prêcha la foi en soi-même pour la perfection de la conscience humaine.
    L'antoinisme a fait des adeptes et ces adeptes font la boule de neige.
    Hier matin, rue Vaugirard, ils étaient relativement nombreux qui, vêtus de costumes d'une simplicité rigoureuse et de toilettes à la mode de jadis, s'en allaient en procession au petit temple du père Antoine, moines et religieuses laïques de cette religion toute mystique et portant l'emblème de l'arbre de la science de la vue du mal.
    C'était l'anniversaire de leur fondateur et, chaque année, les Antoinistes vont honorer son temple.

Comoedia,  26 juin 1926

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C. W. Leadbeater - Les religions et la Théosophie

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    Est-il nécessaire d'affirmer que cette croyance populaire — que l'on s'explique, d'ailleurs, — est absolument erronée ? Il existe des faits précis et certains ; il en existe beaucoup. La Théosophie nous les présente, mais — au contraire des Religions — elle nous les présente comme des sujets d'étude et non comme des articles de foi. Elle n'est point, par elle-même, une religion ; elle est aux religions ce que leur étaient les anciennes philosophies. Elle ne les contredit pas, elle les explique. Elle rejette comme nécessairement indigne de la Divinité, comme opposé à la Divinité, ce que l'une ou l'autre de ces religions peut renfermer d'absurde et de déraisonnable ; mais ce qu'il y a de raisonnable dans leur ensemble ou dans l'une quelconque d'entre elles, la Théosophie le prend, l'explique et le commente, combinant les vérités particulières en un tout harmonieux. 

C. W. Leadbeater, Une esquisse de la théosophie, p.8
Publications Théosophiques, 92 p., in-16, Paris, 1903

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André Thérive, Sans Ame (Le Populaire -Parti socialiste SFIO, 15 février 1928)

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  Carnet André Thérive, Sans Ame (Le Populaire -Parti socialiste SFIO, 15 février 1928)
du lecteur 

    André THERIVE. - Sans âme,
roman (Paris, Grasset, « Les
Ecrits », 1928. - 12 fr.). - M. An-
dré Thérive a voulu nous montrer
quelle souffrance, quelle dégrada-
tion et quelle médiocrité attendent
le peuple des villes quand il est de-
venu étranger à toute vie religieuse.
Il se contente généralement de plai-
sirs faciles et de jouissances gros-
sières. Parfois pourtant cela ne lui
suffit» pas, et il se laisse alors ten-
ter par les billevesées des fonda-
teurs de sectes et le mysticisme de
mauvais aloi des petites religions.
Ce qui ne vaut pas mieux. 
   Sans âme est donc bien dans la
même direction que les romans an-
térieurs de M. Thérive et notam-
ment que Le plus grand péché et
les Souffrances perdues, qui furent
signalés, en leur temps, à l'atten-
tion des lecteurs du Populaire. 
   Mais Sans âme pose la question
sur une échelle élargie. Ce n'est
plus dans le coeur d'un homme ou
d'une femme que se joue le drame
de la foi, c'est dans la conscience
collective de la masse. De là vien-
nent la nouveauté et l'intérêt prin-
cipal de ce dernier roman. Il nous
révèle un aspect encore inconnu du
talent de son auteur : l'art de pein-
dre avec des couleurs fortes, les mi-
lieux populaires des grandes cités. 
   On peut - on doit même, à notre
avis, - rejeter les conclusions de
M. André Thérive, on ne peut pas
ne pas être touché par les faits qu'il
a choisis. 

Le Populaire
Parti socialiste SFIO
15 février 1928

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Sciences et Voyages n°9 (30 octobre 1919)

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Sciences et Voyages n°9 (30 octobre 1919)

Auteur : COLLECTIF
Titre : Il y a chez nous, plus d'une religion curieuse, l'antoinisme
Editeur : Science Et Voyages
Parution : 01/10/1919   
En ligne sur gallica

 

    Le texte reste assez neutre et accompagné de plusieurs illustrations :
Costumes et attitudes
Les funérailles du fondateur
- Temple de Monte Carlo
Mère Antoine pendant une de ses Opérations

    L'article évoque également la pénétration du culte près d'Aix.

 

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