Que ceux qui voudront faire des dons (Dernières paroles du Père)
Que ceux qui voudront faire des dons s'appuient sur l'anonymat, autrement leurs dons n'auraient pas tant de valeur.
La Révélation, Les dernières paroles du Père à ses adeptes (p.414)
Que ceux qui voudront faire des dons s'appuient sur l'anonymat, autrement leurs dons n'auraient pas tant de valeur.
La Révélation, Les dernières paroles du Père à ses adeptes (p.414)
Je n'ai pas fait de testament, Mère est héritière de tout, c'est Mère qui me remplacera.
La Révélation, Les dernières paroles du Père à ses adeptes (p.414)
Nécrologie
Au moment de mettre sous presse, on nous annonce de Jemeppe-sur-Meuse, la mort d'un des anciens et fidèles abonnés du Messager, M. Martin-Joseph Gaye, veuf de Marie-Catherine Dor, décédé le 27 avril après une courte maladie dans la 72e année de son âge. L'enterrement spirite aura lieu dimanche 30 courant, à 3 heures, au cimetière de Jemeppe par les soins de la Société Les Vignerons du Seigneur de Jemeppe.
Réunion à la maison mortuaire, rue du Pont, 14, à 2 3/4 heures.
Le Messager, 1er mai 1905
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Nécrologie
Le dimanche 30 avril ont eu lieu à Jemeppe-sur-Meuse (près Liége) les funérailles spirites de M. Martin- Joseph Gaye, employé retraité de la Société Cockerill, rentré dans le monde spirituel à l'âge de 72 ans.
Une foule nombreuse formait un cortège imposant qui témoignait combien le défunt jouissait de la sympathie de ses concitoyens. Dans l'assistance se trouvaient beaucoup de spirites venus de loin pour rendre à leur frère disparu le dernier hommage terrestre. Selon l'usage, les membres de la famille suivaient le char funèbre qui était précédé d'une musique et du drapeau vert de la Société spirite Antoine.
Sur la tombe ainsi qu'à la levée du corps les prières et instructions spirites ont été lues au milieu du recueillement général. Nous envoyons nos meilleures pensées à l'esprit de ce vaillant défenseur de notre cause et nos sincères condoléances à sa nombreuse famille.
Le Messager, 15 juin 1905
Nécrologie
Notre frère, M. Martin Gaye, de Jemeppe-sur-Meuse, vient d'être éprouvé par la mort corporelle de son épouse aimée, née M. Catherine Dor, décédée à l'âge de 68 ans.
Ses funérailles civiles ont eu lieu le 10 décembre, à 3 heures, au milieu d'une affluence considérable. A la levée du corps la prière d'usage a été dite. L'assistance l'a écoutée avec un pieux recueillement. Précédé d'une excellente musique et du drapeau de la Société Spirite de Jemeppe, un long cortège s'est formé. Au cimetière, devant la tombe ouverte, Mlle D. a prononcé un beau discours empreint des meilleures pensées spirites à l'adresse de la défunte qui fut une croyante sincère, une tendre et dévouée épouse, une mère soucieuse de ses devoirs et qui sut toujours donner l'exemple de la sainte résignation dans les épreuves terrestres.
Mme A. a prononcé aussi l'adieu terrestre à la défunte en disant les prières spirites sur la tombe, écoutées religieusement par la foule des assistants qui l'entouraient.
Le Messager, 15 janvier 1901
Louis Antoine, le Guérisseur
Voici le début d'un article qui a paru dans l'Encyclopédie du Soir, du 15 octobre, sous la signature D'ARSAC :
« La Justice instrumente, paraît-il, contre Antoine, le guérisseur.
» Louis Antoine est un Belge dont la demeure, à Jemeppe-sur-Meuse, est devenue un lieu de pélerinage. Découragés, désespérés, abandonnés « de tous » vont lui demander le salut.
» Louis Antoine procède par l'imposition des mains. Jamais il n'ordonne de remèdes ; et il opère gratuitement -- si cela peut s'appeler opérer.
» Nous parlons d'après la légende, bien entendu.
» La Justice s'est demandé si soulager son prochain par la méthode d'Antoine ne tombe pas sous les coups de la loi ?
» La fôôôôrme avant tout !
» Si les choses se passent à Jemeppe comme on les raconte, nous espérons un non lieu ; non pour Antoine, à qui un peu de « persécution » ne déplairait point, sans doute, mais pour la justice belge.
» Le contraire advenant, la logique exigerait des poursuites contre les médecins hypnotiseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . »
Disons tout d'abord que notre dévoué frère en croyance, M. Louis Antoine, ne sera pas inquiété par la justice, le parquet l'a informé qu'il n'y avait pas lieu à poursuite.
L'auteur parle ensuite longuement de quelques journaux qui se sont occupés du cas spécial de Louis Antoine, de notre polémique avec le Laboureur, des miracles anciens et modernes, des cures miraculeuses qu'il attribue exclusivement à la suggestion et la faith-healing. Notre collaborateur, M. le notaire V. Horion, nous a envoyé à ce sujet les réflexions suivantes :
Réponse au Soir au sujet d'Antoine le guérisseur
Chose singulière ! nous avons beau nous défendre de croire au miracle, plus nous l'affirmons, plus on nous endosse cette absurdité.
Il n'y a pas de miracle.
Les faits psychiques ne sont pas des miracles, ils ressortissent à des lois imparfaitement connues, et sont naturels parce que la nature c'est l'immensité et qu'il ne faut rien chercher en dehors d'elle, pas même la Divinité, qui est dedans, ou plutôt qui est cette immensité même.
Pour ce qui est d'Antoine le guérisseur, c'est un spirite, soit, et puis après ?
Prétend-il ou prétendons-nous qu'il opère des miracles ? Non, il est doué de certains pouvoirs psychiques, ne fût-ce que le pouvoir de suggestion, qui est psychique puisqu'il tient de l'esprit, il s'en sert dans un but d'humanité, rien de mieux, et si d'aucuns les attribuent à la médiumnité, on peut ainsi ne pas être de cet avis.
En supposant qu'il n'agisse pas comme médium, serait-ce là une preuve contre la médiumnité en général ? Autant nier la lumière émergeant de milliers de faits rapportés dans quantité de savants ouvrages.
Et si la médiumnité existe, il n'est, dès lors, pas plus possible, sans que je veuille l'affirmer, qu'elle se trouve en Antoine, de Jemeppe, tout aussi bien qu'en Home, en Eglington, en Eusapia Paladino, en Florence Cook, ou en tout autre médium célèbre.
La médiumnité est-elle un miracle ?
Pas du tout. Dès que la survivance de l'entité humaine est prouvée ou probable, il n'y a pas de miracle dans le fait des rapports posthumes de cette entité avec les terriens qu'elle a quittés, la transition n'étant qu'une différence de subtilité d'esprit-matière. Est-ce une raison pour verser dans toutes les superstitions de certains adeptes naïfs ?
Non encore. Il y a des simples partout, et de même que la simplicité d'un nombre considérable de dévots catholiques ou bouddhistes, n'infirme en rien les enseignements du Christ Jésus et de Gantama-Boudha (identiques au fond), de même la trop grande crédulité de spirites peu instruits ou trop suggestionnables ne renverse pas le formidable échafaudage des phénomènes psychiques et médianimiques accumulés.
Le Soir ajoute : « L'inconnu n'est pas nécessairement l'inconnaissable. » C'est ce que nous affirmons aussi, en dépit de Herbert Spencer et de l'école positiviste. « Les mystères d'aujourd'hui deviennent thèmes d'enfant demain. » D'accord. Aussi, quand le temps viendra (oh ! très lointain encore) où les habitants de la terre seront tous, ou presque tous, assez spiritualisés pour frayer couramment avec le monde invisible, personne ne criera au miracle, non plus qu'on ne crie miracle de nos jours (sauf quelques bonnes femmes cependant) au sujet du phonographe, de la télégraphie sans fil et de la suggestion hypnotique, qui auraient passé pour des diableries il y a cent ans.
Nous finirons peut-être bien par nous entendre avec l'équilibriste intellectuel qui opère dans le Soir sous le nom d'Arsac, ne nie rien à priori, sauf les faits acquis et croit tout possible, sauf ce qui crève les yeux d'évidence.
V. HORION.
Le Messager, 1er novembre 1903
19. – Cession, par la Ville de Paris, d'une parcelle de terrain sise 47, rue du Pré-Saint-Gervais (19e), comprise dans l'îlot de la place des Fêtes.
M. Rocher, au nom de la 3e Commission. – Mesdames, Messieurs, par mémoire du 22 juin, M. le Préfet de la Seine nous propose d'autoriser l'aliénation d'une parcelle de terrain sise dans l'îlot de rénovation de la place des Fêtes, 47, rue du Pré- Saint-Gervais, dans le 19 arrondissement, d'une superficie de 258,9 mètres carrés, au prix de 530 F le mètre carré, au bénéfice du culte Antoiniste pour agrandissement de son lieu de culte. Ce prix, qui est celui du mètre carré libéré, comme en matière d'équipement public, résulte du dernier état prévisionnel des recettes et dépenses approuvé par l'Administration des domaines de l'Etat. La somme versée par le culte Antoiniste entrera en compte au bilan de l'opération de la place des Fêtes
Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 16 juillet 1966
NIEUWSTIJDINGEN
ANTWERPEN
Het geheimzinnig overlijden in de Sanderusstraat. – Zooals gemeld, belastte het parket de wetsgeneesheeren met de lijkschouwing van de vrouw L., uit de Sanderusstraat, die in geheimzinnige omstandigheden overleed. Het is thans gebleken, dat de vrouw een natuurlijken dood stierf tengevolge eener sleepende ziekte. Deze vrouw had het echter niet noodig geoordeeld een geneesheer te raadplegen, daar zij deel uitmaakte eener sekte, de zoogenaamde « Antoinisten », die de tusschenkomst van een geneesheer overbodig achten. Thans werd de toelating tot begraven verstrekt.
Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926 (source : Belgicapress)
Traduction :
DERNIÈRES NOUVELLES
ANVERS
La mort mystérieuse dans la Sanderusstraat. – Comme nous l'avons signalé, le parquet a confié aux médecins légistes l'autopsie de Madame L., de la Rue Sanderus, décédée dans des circonstances mystérieuses. Il s'avère aujourd'hui que cette femme est décédée d'une mort naturelle suite à une maladie chronique. Cette femme n'avait toutefois pas jugé nécessaire de consulter un médecin, car elle appartenait à une secte, les « Antoinistes », qui considèrent que l'intervention d'un médecin n'est pas nécessaire. L'autorisation d'inhumation a donc été accordée.
Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926