Le Père Dor, livre Messie du XXe siècle (Gazette de Charleroi, 9 mai 1937)(Belgicapress)
LE PERE DOR. – Un important ouvrage consacré au « Messie du XXme siècle » vient de sortir des presses de « G. I. G. » à Bruxelles.
Auteur d'un livre intitulé « Le Christ parle à nouveau », Pierre Dor, neveu d'Antoine le Guérisseur institua à Roux en 1909 un établissement qu'il dénomma « Ecole morale » et que l'on désignait aussi sous le vocable « Temple de la Vertu ».
Le Père Dor dut en grande partie sa réelle notoriété à se démêlés avec la justice. Il eut en effet à répondre en 1916 devant le Tribunal de Charleroi, d'« escroqueries et d'exercice illégal de la médecine », prévention dont eut à connaitre dans la suite la Cour d'Appel séant à Bruxelles.
De Roux, le Père Dor transporta le siège de ses « opérations » à Uccle-Fort-Jaco (Bruxelles) où le « Père » continua à recevoir ses adeptes, pour la mise en action d'une doctrine ainsi exprimée : « Le Père a pour temple l'univers et pour religion, la conscience du Juste, du Bien, du Devoir ».
L'ouvrage qui vient de paraître retrace l'activité de l'Ecole morale depuis sa fondation jusqu'au 1er novembre 1936, date de la plus récente et dernière « opération générale » du jour de la Toussaint.
Les « opérations » du « Père » n'ont pas pour objet de guérir, mais ses discours, ses écrits mettent ses adeptes su la voie de la guérison, Mais depuis toujours il se reconnaît, non un « guérisseur », mais un « consolateur », un « sauveur ».
La lecture de ses « instructions » le fait apparaître aussi un universel « informateur ». Le sommaire de l'ouvrage qui le concerne est significatif à cet égard. Conjointement aux questions relatives aux « maladies, punitions, obsessions », rien ne reste indifférent aux investigations du « Père », et nous citerons d'intéressants chapitres d'ordre social : « l'apparition de Beauraing », « l'égoïsme de famille », « Sur les héritages », le « spiritisme et ses dangers », etc.
Renonçant à ses « instructions générales », le « Père » justifie sa décision par le souci de sa propre santé et le désir de « pouvoir ainsi rester quelque temps encore parmi vous ».
Le Père Dor verra le 15 mai s'accomplir la 75ème année de sa vie. P. H.
Gazette de Charleroi, 9 mai 1937 (Belgicapress)
L'Auréole de la Conscience (Le Messager, 15 avril 1907)
M. Louis Antoine, de Jemeppe-sur-Meuse, surnommé le guérisseur, nous envoie le premier numéro d'une revue mensuelle qu'il vient de fonder pour propager l'enseignement du Nouveau Spiritualisme. Elle porte pour titre : L'Auréole de la Conscience et coûte 2 fr. par an pour la Belgique, 3 fr. pour l'étranger. Administration : 17, rue Hors Château, Liége.
Nous lui souhaitons la bienvenue en indiquant la base de l'enseignement d'Antoine le guérisseur telle qu'il la définit sur la couverture :
“ Un seul remède, dit-il, peut guérir l'humanité : La Foi ; c'est de la foi que naît l'amour : l'amour qui nous montre dans nos ennemis Dieu lui-même ; ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu ; car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de le servir ; c'est le seul amour qui nous fait vraiment aimer, parce qu'il est pur et de vérité. „
Le Messager, 15 avril 1907
Jacques Garance - Secret Paris (2013)
Auteurs : Jacques Garance et Maud Ratton (photographies de Stéphanie Rivoal)
Titre : Secret Paris
Éditions : Jonglez - Collection Local Guides by Local People
Versailles, 383 pages, 19 cm, 2013 (édition anglaise)
source : https://archive.org/details/secretparis0000gara_u0i4
THE ANTOINIST TEMPLE
34, rue Vergniaud
Métro: Corvisart
13th ARRONDISSEMENT
· Readings of the Teachings of Father Antoine on Sunday at 10.00; other days (except Saturday) at 19.00 · "Operation" (through prayer) in the name of The Father on Sundays and the first four days of the week at 10.00
The Little House on the Prairie
This curious little yellow church belongs to the Antoinist movement, which believes in the fundamental healing power of prayer. A sense of great tranquility reigns in this small interior, worthy of something you might see in an episode of Little House on the Prairie: the men wear long black preachers' coats, while the women must wear not only a long black robe but also have their hair done in a style typical of the 19th century. Silence is de rigueur once you are inside; but if you want to, you may go into the cabinet with one of the "healers", who will pray with you for release from your mental or physical suffering. The struggle against pain is one of the main concerns of Antoinism, as one can see from the title of the principle work by "The Father" on sale here: Deliver Us from Evil.
THE ANTOINIST FAITH
Founded in Belgium in 1910, this takes its name from its founder, Antoine, known to the faithful simply as "The Father". In 1922 it was recognised as "A Foundation of Public Service" by the Belgian government. However, a parliamentary report into sects and cults in 1995 classified it as a 'healing movement', describing its beliefs in the following terms: "the very notion of sickness and disease is denied, as is that of death (belief in reincarnation). It is our intelligence which makes us suffer, and faith alone (not the intervention of doctors) which can suppress suffering." The Antoinists themselves deny any suggestion that theirs is a sect or cult: worship, they say "is a moral activity based on faith and self-sacrifice. It is public, and open freely to one and all". They also point out that "The Father" "received patients for over twenty-two years. When he started this activity, he had savings which enabled him to live without working; when he died, he no longer had any possessions". Today Antoinism has sixty-four temples and ninety reading- rooms worldwide, principally in France, Belgium, Australia and Luxemburg. There are around 2,500 believers in France and 200,000 worldwide.
Inauguration du temple de Vervins (La Wallonie, 27 octobre 1923)(Belgicapress)
UNE INAUGURATION. – Dimanche 28, Inauguration du Temple Antoiniste de Vervins (département de l'Aisne, France). Un train spécial quittera Liége-Guillemins samedi 27 courant, à 23 h. 50 ; il sera de retour dimanche à 19 h. 45. Prix du voyage aller et retour 34 fr. 20. Les personnes non inscrites pourront encore se procurer à la gare des coupons par un délégué, une heure avant le départ du train. (Commun.)
La Wallonie, 27 octobre 1923 (Belgicapress)
Importante réunion d'A.C.J.B. à Seraing (Journal de Bruxelles, 20 avril 1925)(Belgicapress)
Importante réunion d'A. C. J, B. à Seraing
Les jeunes catholiques du Bassin de Seraing n'étaient pas organisés on vient de mettre sur pied une fédération qui promet par ses débuts.
Vendredi soir, au Cercle Catholique de Seraing, eut lieu la première réunion. L'avocat Helbig préside, assisté de M. le doyen Kerkofs et du secrétaire, M. Hubert. Une bonne centaine de jeunes gens sont présents.
L'abbé Kerkofs commente l'Evangile et le secrétaire donne un aperçu de la vie des sections nouvellement fondées. Pour le Bassin de Seraing, il y a environ 200 membres inscrits, et ce n'est qu'un débat.
La question de l'ordre du jour la plus importante traitait de la religion antoiniste, qui est une hérésie locale. Le cercle de Seraing N. D. fait l'historique de cette religion, fondée à Jemeppe, par Louis Antoine, surnommé « Le Père Antoine » ; il parle de ses « méthodes de guérison ». Le Cercle de Jemeppe examine ensuite les guérisons qu'Antoine opéra par suggestion, sur des maladies d'origine nerveuse. Cette méthode fut employée depuis longtemps par d'autres qu'Antoine et celui-ci n'est jamais parvenu à guérir des maladies organiques, comme le fait se produit à Lourdes. Le Cercle de Seraing Centre parle des succès de l'Antoinisme qui, s'offrant à guérir directement les souffrances, a beaucoup de prise sur l'ignorance des foules ; à nous de rechristianiser la masse populaire.
Le président de l'A C. J. B., Giovanni Hoyois étant retenu à Tournai, c'est M. Jurdant, de Bois-de-Breux, qui lance un appel aux camarades présents pour une campagne d'apostolat par le journal A. C. J. Biste, l'insigne et l'esprit A. C. J. Biste. Il cite en exemple la petite Maggy, que la plume d'un moine vient d'illustrer, dans un livre émouvant.
C'est ensuite le président Helbig, qui fait appel au prosélytisme chrétien des jeunes et son bref discours suscite l'enthousiasme des auditeurs. Le mouvement est lancé et il vivra ! (Corr.)
Journal de Bruxelles, 20 avril 1925 (Belgicapress)
Le Petit Haut-Marnais, 1er août et 3 août 1912
Antoinisme
Vous avez vu qu'il y a à Paris une petite chapelle, où c'est Mlle Camus, ancienne marchande de frivolités, qui dit la messe. Mlle Camus, comme tous les néophytes, est pleine de zèle. Mais, entre nous, je la crois un peu timbrée. Quand on va chez elle pour la consulter, Mlle Camus, faite aux enseignements du Père Antoine, se borne à prescrire des prières :
— Mais, lui dit parfois une cliente que la grâce n'a pas encore visitée, mon petit a très mal au ventre. Est-ce que vous ne croyez pas qu'un bon cataplasme...
— Le cataplasme est inutile, répond imperturbablement Mlle Camus. Bornez-vous à prier, Dieu vous exaucera.
Le malade meurt parfois ; mais cela ne déconcerte point Mlle Camus, qui a réponse à tout :
— Si Dieu n'a pas fait le miracle, explique-t-elle, c'est qu'il ne l'a pas jugé nécessaire. Mais nous avons, cette semaine encore, obtenu deux guérisons, ce qui prouve qu'on peut parfaitement se passer des médecins et de leurs médicaments.
Les personnes très avares apprécieront beaucoup cette manière de raisonner, car la méthode du Père Antoine et de Mlle Camus permet des économies appréciables. Toutefois, je me permets de supposer que Mlle Camus, si elle avait un de ces jours une dent malade, n'attendrait pas de secours que de la prière pour la lui enlever. Dans une telle conjoncture, un antoiniste même orthodoxe court chez le dentiste. Après quoi, d'ailleurs, elle a congé d'expliquer que, dans la circonstance, le chirurgien n'a été que l'intermédiaire du Tout-Puissant. Je « priai, Dieu la guérit », comme disait l'autre.
Pour le surplus, j'avoue que je n'ai jamais pu faire comprendre les beautés de l'antoinisme à un galopin de ma connaissance qui souffrait l'autre après-midi d'une violente névralgie. Ce n'est pas que je voulusse le convertir au culte du guérisseur de Jemmapes ; je pensais simplement qu'un somme d'une ou deux heures viendrait à bout de cet ennuyeux bobo. Mais le galopin avait grande envie d'aller jouer à la marelle devant la porte :
— Donne-moi toujours un cachet de pyramidon, m'a-t-il dit.
— Mais, mon enfant, je t'ai déjà appris que l'antoinisme....
— Je sais... je sais... Mais, si tu le veux bien, nous reparlerons de l'antoinisme un de ces jours, — quand il s'agira de prendre mon huile de ricin, tiens ! GRIFF.
Le Petit Haut-Marnais, 1er août 1912
PETITS PROPOS
LA PIQURE
Erreur en France, vérité au Japon. Notre pauvre planète est un vaste champ de contradiction.
Vous avez lu le récit des derniers moments du mikado. Rien n'est plus touchant. Ces gens en pleurs aux portes du palais ; ce gardien qui se suicide pour apaiser les dieux ; ces bonnes femmes qui apportent des tortues parce que les tortues vivent longtemps et qu'elles pensent ainsi assurer la longévité de leur empereur ; vingt autres traits de la superstition et de l'émotion populaires composent un tableau pathétique. Mais le détail le plus curieux de l'agonie de Mutsu-Hito est assurément celui-ci : L'auguste moribond souffre atrocement. Des injections le soulageraient. Mais va-t-on les lui faire ? Impossible. La personne de l'empereur est sacrée. La moindre égratignure dont on entamerait volontairement sa peau constituerait un crime prévu et puni par la loi. On hésite longtemps. Il y a cinquante ans seulement, on eût renoncé aux injections. Mais le Japon s'est modernisé. On autorise finalement les piqûres. L'agonisant s'en trouve bien, et l'on nous laisse entendre que le médecin qui s'est servi de la seringue de Pravas ne sera pas contraint à faire harakiri. Tout va bien.
Je parlais, il y a deux ou trois jours, à cette place, des antoinistes de Paris et de leur singulière thérapeutique. Je me demande aujourd'hui si je n'ai pas été trop sévère ou trop sceptique. La différence, en effet, n'est pas si grande entre l'antoinisme de la boutique de la rue Esquirol et l'antoinisme du palais impérial de Tokio. Ceci vaut cela. Et je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qui serait advenu s'il avait fallu, à la suite d'un accident, couper un bras ou une jambe au mikado. Eût-on, dans cette conjoncture, laissé la gangrène te déclarer plutôt que de toucher à la personne de l'empereur ? Quel argument pour Mlle Camus si on la poursuit jamais, comme elle le craint, à la requête du Syndicat des médecins !
Il est vrai qu'on pourra lui rétorquer que nous sommes en France et non au Japon. Mais elle gardera le droit de penser que la méthode qu'on trouve bonne pour un monarque, rien n'interdit de l'appliquer à de pauvres gens qui paient d'un surcroît de souffrance leur extrême crédulité.
GRIFF.
Le Petit Haut-Marnais, 3 août 1912
Henri Lormier - Méditation (Le Fraterniste, 1er janvier 1938)
Chronique de la Semaine (L'Écho du Nord, 29 juin 1912)
Lille, le 28 juin 1912,
Chronique de la Semaine
Il n'y a plus de « prophètes », Le dernier vient de succomber ou, comme disent ses disciples, de se « désincarner », car vous pensez bien qu'un prophète ne peut mourir tout simplement comme vous et moi. Le « désincarné » se nommait Antoine prosaïquement, mais ses fidèles l'appelaient « le Père ». Entendez bien qu'ils ne disaient pas le « Père Antoine », ce qui eût évoqué un mauvais calembour et eût nui au prestige du Prophète, mais « le Père » tout court. Cela vous a une tout autre allure.
« Le Père » avait commencé modestement par être employé d'usine, puis encaisseur ; il s'était ensuite occupé d'assurance et ne s'était établi prophète, fondateur de religion, thaumaturge et guérisseur que sur le tard. Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ? Antoine avait mieux réussi comme prophète que comme employé. Il avait fondé le culte antoiniste, réuni des milliers d'adhérents – une pétition présentée au Gouvernement belge pour que la religion nouvelle fût reconnue par l'Etat, recueillit, paraît-il, cent mille signatures, – et bâti un temple à Jemmapes. C'est dans ce temple qu'il a été « désincarné » par une attaque d'apoplexie, non sans avoir eu le temps de léguer sa succession à sa femme : « la Mère », qui, annonce un avis officiel, continuera sa mission. « Mère montera à la tribune pour les opérations générales, les quatre premiers jours de la semaine, à dix heures ».
Cette phrase évoque invinciblement le souvenir de l'épitaphe fameuse : « Sa veuve inconsolable continue son commerce, à la même adresse, rue... », dont on se gaussa jadis.
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Il y eut de tous temps des thaumaturges, et Antoine ne terminera pas la série ; d'autres viendront qui connaîtront comme lui les succès, la gloire. Mais Antoine nous intéresse spécialement parce que son « temple » était voisin de notre région et que le « Culte antoiniste » avait des adeptes chez nous.
Récemment, aux environs de Caudry, on mena grand bruit autour d'une fillette impotente qui s'était bien trouvée, paraît-il, d'un voyage à Jemmapes. On allait la voir de tous côtés et elle contait volontiers son histoire aux visiteurs. Antoine y gagna assurément quelques adhérents dans notre région. On allait d'ailleurs en foules nombreuses à Jemmapes. Notre époque se targue volontiers de scepticisme, voire d'incrédulité ; ce n'est qu'une apparence. Au fond, les hommes sont restés, en 1912, ce qu'ils étaient il y a des siècles et des siècles. Ils le sont restés moralement et physiquement. Ne vient-on pas de nous révéler, l'après de très sérieuses constatations scientifiques et médicales que « les hommes des cavernes », ces ancêtres très éloignés, étaient arthritiques ? Que des Egyptiennes momifiées portaient des stigmates très nets d'appendicite ? Voire que la neurasthénie sévissait à l'âge de pierre ? – déjà ! Les lésions tuberculeuses ne sont point rares sur des cadavres vieux de milliers et de milliers d'années. Toutes les maladies que nous avons coutume d'attribuer à notre époque, d'imputer à notre civilisation avancée, tourmentaient déjà nos sauvages aïeux. La caverne creusée dans le roc, la vie en plein air purement animale presque, ne les en défendaient pas.
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Et quand la « Mère » montera, les quatre premiers jours de la semaine, à la tribune, pour les opérations générales, ne croyez-vous pas qu'elle aura un petit air de ces pythonisses antiques, dont la tribune était un trépied ? On les soupçonne d'avoir connu maints secrets scientifiques que nous avons redécouverts : peut- être, par exemple, l'électricité leur était-elle familière, comme à nous. Certaines descriptions, données par les auteurs grecs, permettraient, du moins, de le supposer, sans faire la part trop large à l'imagination. Que savons-nous, d'ailleurs, de la vie antique ? Fort peu de choses. Il n'est venu jusqu'à nous qu'un nombre minime d'écrits, de rares manuscrits. Les arts – si parfaits que nous les admirons encore, sans pouvoir toujours les égaler – des civilisations disparues ne s'accommodaient point, assurément, d'une culture générale médiocre. Et pourquoi serait-il déraisonnable de supposer que, scientifiquement, les contemporains de ces artistes ne leur étaient point inférieurs ?
Ce sont là des problèmes sur lesquels notre amour-propre n'aime guère méditer. Il nous plaît de nous croire supérieurs à ceux qui vécurent avant nous. Nous avons inventé le Progrès pour nous persuader plus facilement de cette supériorité dont nous nous enorgueillissons. Et nous allons répétant sans cesse : « l'Humanité marche ». Est-ce bien certain ? Peut-être tourne-t-elle simplement comme les vieux chevaux des manèges paysans. Chaque génération nouvelle condamne ce que la précédente avait érigé en dogme, et réhabilite ce qu'elle avait condamné. Ne lisais-je pas, l'autre jour, que d'éminents médecins n'étaient pas éloignés d'en revenir à la théorie des humeurs, dont Molière se moqua si fort en caricaturant les Diafoirus de son temps !
Alors ?... Après tout, la vie est si courte que, peut-être, vaut-il mieux laisser aux hommes leurs illusions. Les moins intelligents d'aujourd'hui se croient, de bonne foi, très supérieurs aux plus éminents d'autrefois. Pourquoi, diable essayer de les détromper ? Y réussirait-on, au surplus ?
L'Écho du Nord, 29 juin 1912
Travaux concernant l'Antoinisme (Revue de l'Université de Bruxelles, 1913-1914)
Travaux présentés au séminaire de Droit public et administratif
de MM. les professeurs Errera et Vauthier.
Année 1913-1914
Nom de l'étudiant : Jacquemin
Question traitée : Le priorité du mariage civil, et le culte Antoiniste
Date de présentation : 22 janvier 1914
Nom de l'étudiant : Kerkhofs
Question traitée : Réponse sur le mariage et l'Antoinisme
Date de présentation : 5 février 1914
Revue de l'Université de Bruxelles,
Chronique Universitaire, 1913-1914