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antoinisme francais

Les mains ouvertes pour recevoir les fluides

Publié le par antoiniste

 Les mains ouvertes pour recevoir les fluides

  Il m’est arrivé, dans certains temples, de voir des antoinistes âgés procéder ainsi à leur arrivée dans le temple : rester debout, parfois au milieu de l’allée centrale, mains ouvertes. C’est une attitude qui signifie que l’adepte se montre disponible pour recevoir les fluides du Père. Depuis des années ( +/- 15 ans ! ), je n’ai plus jamais observé cette attitude. Je n’ai vu cela que dans les Temples dits « avec photos ».
    On a pu aussi dire que c’était une dévotion excessive à l’égard du Père ANTOINE. Certains ont même parlé d’une « quasi-divinisation ». Cette attitude était découragée par les desservants.
source : http://antoinisme.20six.fr/antoinisme/cat/12645/0/Rites

    Signalons que l'on voit Mère procéder de cette façon pendant une Opération vers les années 1920. On peut penser que certains adeptes ont simplement pris exemples sur elle.

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Emblème - L'arbre de la science de la vue du mal

Publié le par antoiniste

 

Illustration : tombe antoiniste du Frère André Even (cimetière de Garches, région parisienne - photo Philippe Landru)(d'autres photos ici)

 

 

    Lors du cortèges pour la fête de Père, le 25 juin, en tête, venait l'emblème du culte, l'Arbre de la science de la vue du mal, et jadis l'emblème de Jemeppe était accompagné des emblèmes d'autres temples.
    Lors d'un enterrement, on garde l'emblème haut jusqu'à la sortie du cimetière. Des emblèmes en fonte, de différentes grandeurs, sont en vente dans le commerce.
    Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.219 et 239



    Un arbre avec le texte "l'arbre de la Science, de la connaissance du Mal" sera représenté sur la tombe d'un adepte du culte antoiniste.
source : http://www.vivat.be/

    La visite commentée du cimetière primitif d’Antoing permettra de découvrir des sépultures en petit granit de belle qualité tant par leur architecture que par leur ornementation. Le talent et l’originalité des marbriers locaux et extérieurs sont pérennisés dans la pierre. La ville d’Antoing a confié à Jacky Legge et Thérèse Van Den Noortgaete le soin de repérer 130 monuments participant à la mémoire collective de ce bassin calcaire et d’en faire un ouvrage qui sortira de presse en novembre prochain. Des sépultures de personnalités ont été sélectionnées, mais aussi des tombes plus modestes qui laissent apparaître un chaland ou l’ancre du marinier, l’arbre de la science, de la vision du mal des Antoinistes, les pensées traitées un peu naïvement des libres penseurs, le maillet et le ciseau du sculpteur… Côte à côte, une Notre-Dame de Lourdes s’avance délicatement dans une belle structure Art Déco, tandis qu’une Jeanne d’Arc revêtue de son armure surmontée d’un tissu fleurdelisé, rappelle le sacrifice du jeune militaire. La visite intégrera la lecture d’épitaphes, l’observation de photos porcelaine…
source : http://mrw.wallonie.be/DGATLP/DGATLP/Pages/Patrimoine/CE/RW/JP/RWJP2002/Hainaut/Hai002.html

    C'est aussi l'arbre de la science qu'on retrouve sur la tombe des Antoine dans le cimetière des Housseux, à Jemeppe.

    En principe, rien n'est prévu dans la "liturgie" antoiniste. Avant la guerre de 14/18, au début du Culte Antoiniste, il arrivait de placer sur les cercueils une reproduction métallique de l'emblème.
    Mais, Mère ANTOINE fit annoncer, via l' UNITIF qu'elle avait jugé "après analyse qu'il vaut mieux ne pas le faire". Donc, un conseil mais pas de contrainte ni d'interdiction.
    Il en est de même pour les monuments et les tombes dans les cimetières. Cependant, on trouve quelquefois, sur les tombes antoinistes, les deux mains serrées qui sont le symboles de la solidarité. J'en ai trouvé deux dans le cimetière de BIERSET (Commune de GRACE-HOLLOGNE).
    Ce qui est assez curieux pour être souligné, c'est que le symbole des deux mains serrées est aussi, plus fréquemment, utilisé sur les tombes des défunts libres-penseurs, enterrés civilement.
source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/post/6580392/bierset--gracehollogne--cimetiere-tombe-dune-

    Jacques Cécius précisait encore : Les deux mains croisées sont souvent le signe de l'inhumation d'un libre-penseur. Lors d'un enterrement antoiniste à Retinne, dans les années 1970, le cercueil portait cet emblème.
    Et je faisait remarquer : Ces mains en train de se serrer est aussi un emblème que l'on retrouve sur certaines tombes juives, ainsi que sur certaines portes de cimetières juifs (comme à Quatzenheim en Alsace). Ils représentent en général le fait d'appartenir à la confrérie chargée des enterrements.

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Expressions antoinistes (carte-postale Marseille-Temple Antoiniste-32 Bd Baux, 1960)

Publié le par antoiniste

    Voici sur une carte-postale un exemple d'expression utilisé entre antoinistes.

Août 1960. Toutes mes bonnes pensées de Marseille. ELise.

    Ainsi, il existe des expressions propre à la communauté, en voici un échantillon non exhaustif :

Mes bonnes/meilleures pensées !

A L'oeuvre donc !

Tout a sa raison d'être !

Fraternellement !

Toujours réunis dans l'amour du Père !...

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La divinisation du Père

Publié le par antoiniste

    La volonté affichée par Mère de diviniser le Père conduit à un rapport plus immédiat au divin. Ainsi, l’introduction de la photo de Père, au sein des Temples, va servir à visualiser la figure divine qu’est censée incarner Louis Antoine. Ces changements n’ont pas toujours été bien compris par les fidèles car, comme le souligne B. Narinx, « bon nombre d’antoinistes ne savent pas très bien s’ils doivent prier Dieu, appelé le Père, dont Antoine est le prophète ou bien si Antoine est Dieu lui-même, comme le Christ était Dieu ». L’instauration de rituels tels que le baptême, la communion et le mariage, rituels où le desservant transmet le « bon fluide du Père », vise à inscrire le parcours des antoinistes dans un rapport au sacré. Quant à l’organisation de la fête du Père, le 25 juin, date de son décès, elle est l’occasion de rappeler sa présence au sein de chaque Temple, présence symbolisée par la manifestation de « fluides ». Par ailleurs, il faut indiquer que l’œuvre de Mère se caractérise par la multiplication de pratiques magiques (cf. déposer la robe antoiniste sur le lit d’un malade pour le couper de mauvais fluides) où la réforme du comportement importe moins que la recherche de bénéfices immédiats.
    Les différentes modifications apportées par Mère avaient pour objectif de contrôler toute appropriation illégitime du charisme du Père Antoine par les desservants ou les guérisseurs en place. Elles ont ainsi permis d’éviter une crise de succession suite au décès de Louis Antoine sans toutefois être complètement légitimées de part et d’autre de la frontière franco-belge. Ainsi, au lendemain de la mort de Mère, en novembre 1940, la cultuelle antoiniste belge décide d’en revenir à un culte plus dépouillé, celui mis en place par Louis Antoine avant sa mort. Les Temples belges vont être débarrassés des tableaux où figurent Père et Mère pour ne conserver que l’emblème antoiniste, « L’arbre de la Science de la vue du mal ». Quant à la principale cérémonie religieuse, l’Opération, elle n’est donnée que les quatre premiers jours de la semaine, et non du dimanche au vendredi comme cela se pratique en France.
    La cultuelle antoiniste française s’inscrit dans la lignée de Mère. Il existe cependant une distinction majeure entre les écrits de L. Antoine et les « pensées » de Mère. Analphabète, Mère n’a pas pu rédiger les modifications qu’elle a apportées au culte antoiniste. Des fidèles s’en sont chargés. L’ensemble de ces modifications ainsi que diverses indications et prescriptions sont consignées dans les Tomes. Ces ouvrages sont présents dans chaque Temple mais inaccessibles aux fidèles ne portant pas le costume antoiniste. Circonscrite à un cercle d’initiés, l’œuvre de Mère ne peut prétendre à la même légitimité que celle de son mari (les livres du Père sont en vente dans le porche de chaque Temple). Alors que les écrits de Louis Antoine sont connus et reconnus par tous, ceux de Mère sont accessibles seulement à quelques-uns, les costumés. Dès lors, deux types de questions se posent. D’une part, quelle place occupe l’œuvre de Mère au sein de l’antoinisme français ? D’autre part, dans quelle mesure cette œuvre n’escamote-t-elle pas la dimension éthique préconisée par Louis Antoine ?

Anne-Cécile Bégot, « Les Mutations de la représentation du divin au sein d’un groupe à vocation thérapeutique », Archives de sciences sociales des religions, 111 (2000) - Varia, [En ligne], mis en ligne le 19 août 2009. URL : http://assr.revues.org/index20222.html. Consulté le 11 janvier 2010.

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lumière et vie, n°6 (1952)

Publié le par antoiniste

lumière et vie, n°6 (1952)

lumière et vie, revue de formation et de réflexion
théologique et culturelle, revue trimestrielle, éditée à Lyon par les dominicains :

n° 6 (1952) épuisé- L'Eglise et la Bible ; les sectes (pp.1-128)
En pages 67-108, Les sectes bibliques par H.-Ch. Chéry, O.P.
source : http://assoc.pagespro-orange.fr/lumvie/

On peut lire en ligne et télécharger le numéro sur le site : lumiere-et-vie.fr

 Sommaire :
Le phénomène de dissidence (p.68)
Présentation des dissidences modernes  (p.75)
1. Sectes sans importance en France  (p.76)
2. La lignée adventiste  (p.78)
3. Trois autres sectes américaines (p.79)
4. Quelques autres sectes ou groupements religieux [dont l'Antoinisme](p.81)
Le visage des sectes en France (p.84)
   Les Adventistes du Septième Jour (p.86)
   Les Témoins de Jéhovah (p.91)
   Les Amis de l'Homme (p.94)
   Les Pentecôtistes (p.98)
   Les Mormons (p.101)
   Les Antoinistes (p.103)
   La Christian Science (p.103)
Conclusions (p.105)
Bibliographie (p.108)

    Le chapitre sur les Antoinistes est court, citons-le in extenso :

Les Antoinistes
    Partis de Belgique, ils sont surtout nombreux dans le nord de la France.

    On nous les signale à Oignies et Libercourt, au diocèse d'Arras, – à Lille et sa région, Dunkerque et ses faubourgs (une vingtaine de missionnaires, des centaines de personnes touchées, peu de converties), mais aussi à Angers, où ils ont un centre de réunion et 20 et 25 adhérents, – à Annecy, où un missionnaire vient d'Aix-les-Bains (centre) pour une quinzaine ou un mois de propagande, – à Evreux, un temple et 2 missionnaires qui vont à Vernon, un temple à Bernay, un à Brionne (et 2 missionnaires), – à Laval (un ou deux missionnaires), – au diocèse de Moulins où on les trouve à Vichy (temple), Cusset, Saint-Pourçain, Billy, Varennes-sur-Allier (temple), – à Nantes-Chantenay, – à Reims, où ils ont un petit temple, – à Toulouse, – à Oran.

    Nous ne connaissons pas de périodique antoiniste. L'ouvrage de base, contenant en très gros caractères la sténographie des enseignements du Père Antoine, est intitulé « Révélation de l'auréole de la conscience » ; un fascicule grand format ronéotypé « Aperçu sur l'Antoinisme », par Albert Jeannin ; un imprimé de propagande de huit pages grand format : « l'Unitif ».
    Une émission à Radio-Luxembourg : « Paroles de vie ».

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Dévotion au Père - Le Père

Publié le par antoiniste

    Père. C'est la peut-être la seule marque de dévotion que Louis Antoine ait accepté pour sa personne. Cependant il aura aussi rappelé ce fait :
  "Aussi longtemps que nous nous attachons au prophète plutôt qu'à ce qu'il nous a révélé, notre amour ne pourrait être réel, nous aimerons ceux qui partagent nos idées et nous n'aimerons pas les autres, nous sèmerons la division. Cependant aucun n’a le droit de blâmer personne puisque si arriérés que nous soyons, nous croyons tous être dans la vérité."
La Révélation, La foi comparée à la croyance

    On a déjà évoqué l'origine de cette marque de respect (Comment on nomma le Père | 21 juin 2009 et Père, mère, frère, soeur | 21 juin 2009). C'est vers 1910 que l'on pris l'habitude de le nommé Père.

    "Mes enfants", disait-il. Il avait donc choisi d'être appelé "le Père". Tous les adeptes comprirent. Ils sentirent du coup que c'était bien là le vrai nom qui lui convenait, tant à cause de son âge, de son aspect, que de cette égalité d'amour dont il savait envelopper tous ses fidèles. Comme un père, il ne cherchait pas à se faire aimer, il usait à l'occasion d'un rudesse bienveillante. Il songeait avant tout à leur bien, même s'ils n'y songeaient pas eux-mêmes, et il voyait devant eux, plus loin que chacun d'eux.
    - Quoi qu'il vous arrive, dit-il pour terminer, si vous pensez à moi, je serai toujours avec vous pour sanctifier votre épreuve et vous aider à surmonter votre doute.
    C'est ainsi qu'Antoine le Guérisseur, que certains avaient appelé Antoine le Généreux, devint le Père. A partir de ce jour-là il ne fit plus de différence entre tous ses fils. Bientôt il ne reçut plus aucun malade en particulier, et toutes ses opérations furent remplacées par une "opération générale", qui se faisait chacun des quatre premiers jours de la semaine, à dix heures. Il continuait à guérir, mais tous sentaient que pour lui la guérison des corps n'était plus la chose importante. on allait à ses opérations, bien plus pour le fluide d'amour que pour être guéri.
Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, p.329

    Une tradition peut expliquer ce fait. On a déjà parlé de la perte de la figure paternelle du fait de l'industrialisation de la société. Cela peut expliquer la facilité avec laquelle on nomma Louis Antoine, le Père. Rappelons à ce propos qu'on surnomma Staline "le petit Père des peuples". L'image du père de famille disparaissant, il en fallait une autre.
    Dans les extrait de Textes recopiés d'un document écrit prêté par le Frère Céleste LOBET, on lit l'anecdote suivante :
  Un jour le Père dit à sa fille adoptive Louise : "Il ne faudrait plus m'appeler Papa".
- Et comment alors ?
- Père
- Tout le monde va vous appeler Père ?
- Non, celui qui en aura la pensée.
    Mais aussi celle-ci :
  Recevant l'inspiration au sujet de l'enseignement, Il lui arrivait de demander Mme Desart au milieu de la nuit. Son travail fait, Il la raccompagnait chez elle. Un soir, répondant aux remerciements de Madame Desart pour les grâces et l'Amour qu'elle recevait auprès de Lui, il lui dit : "Je suis plus près de vous encore que si j'étais votre père." C'est à partir de ce jour que les adeptes l'appelèrent "Le Père".
    Puis très vite, il devint normal de nommé Catherine Antoine, la Mère.

    Plusieurs sources nous montre donc que ce serait bien Louis Antoine qui aurait "choisi" de se faire (ou de se laisser) appeler Père.

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Ernest et Marie Blanc-Talon, adeptes de Chambéry et Aix-les-Bains

Publié le par antoiniste

    Grâce à diverses sources internet, on peut suivre l'arrivé de l'antoinisme en Savoie.

    Le 12 novembre 1881, Ernest Lucien Blanc-Talon né à Aillon-le-Vieux dans les Bauges, massif montagneux des préalpes françaises du nord, se situent à cheval sur les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie et culminent à plus de 2 200 mètres.
    En 1910, une adepte antoiniste parle à Ernest Blanc-Talon des guérisons du Père. Sa mère étant atteinte de démangeaisons, que les médecin disait être un cancer incurable, il envoya une lettre au Père. La lettre ne fut pas arrivée au Père, que sa mère était mieux. Ils allèrent ensuite à Jemeppe : "Moi-même, je souffrais de maux d'oreilles provoqués par une grande peur que m'avait fait un gros rat : je n'avais pas franchi le seuil du temple de Jemeppes que je me sentais guéri !", dit-il au journaliste qui 'linterroge.
    "De retour à Biollay, j'étais tout transformé, j'avais la foi, je ne songeai qu'à la faire partager à tous ceux qu'il me serait possible de convertir.
    "Seulement, comme la grange de Marlioz était trop peu pratique, je fis parqueter un local qui était libre chez moi ; j'y fis disposer des bans et des chaises. C'est là que tous les dimanches à 3 heures, une trentaine de prosélytes ayant sous les yeux "l'arbre de la Science de la Vue du Mal" viennent écouter la lecture que je leur fais.""
    En 1912, Ernest Blanc-Talon habite donc à Biollay, sur la Plaine de Marlioz à Aix-les-Bains. "Autour d'une grange, qui leur sert de temple, les fidèles de la religion belge viennent écouter la parole de leur prêtre improvisé".
    En 1913, à Aix-les-Bains, la rue Victor Hugo s'appelle Rue des Granges, le sentier des Granges menait au village de Marlioz. La rue Isaline s'appelle chemin dit Derrière-la-Tour en 1873, puis chemin du Biollay en 1885. En 1891, elle prend son nom actel.
    Sa femme, Marie, d'abord réticente, devient guérisseuse. Lui cultive son lopin de terre et est cireur de parquet. Son fils deviendra cheminot.
    En 1914, il y a déjà une salle de lecture à Chambéry, dans la rue Basse du Château. Elle existera plus de 6 ans. D'autres salles de lectures s'ouvrent entre 1914 et 1920.
    Le 15 juin 1915, Ernest décède sur le champ de bataille d'Ablain-Saint-Nazaire dans le Pas-de-Calais. Il avait le grade de caporal, et appartenait au 97RI.
    A l'emplacement du quartier du temple, Paul Bonna possède, depuis 1877, une ferme avec vaste terrain planté de vignes en hautins. En 1924, ses héritiers divisent la parcelle en deux lots vendus séparément.
    A partir de là, les disciples du culte antoiniste construisent le temple d'Aix-les-Bains. En 1923, les travaux commence. Le 24 août 1924 la Mère s'y rend pour le consacrer. Sa façade antérieure, orientée à l'ouest, donne sur une cour que prolonge, au sud, un jardin potager, sur une lettre, on apprend que c'est un frère qui l'entretien pour la desservante.
    Le 28 avril 1927, Mme Veuve Blanc-Talon Ernest, avec madame Dufourd, fait construire une maison au 10, rue François Ponsard. Puis madame Dufourd se désiste, et il est décidé de construire que le premier niveau. Cependant, en 1932, l'ensemble est surélevé et la travée de fausse-fenêtres, prévue à l'origine en façade, a été remplacée par de vraies fenêtres. La maison est appelée alors Villa, comme beaucoup de maisons du quartier.
    En 1959, Ernest Marius Blanc-Talon en est propriétaire. Il est le mari de Alice Eugénie Brunet (mariage en 1932), et est électricien SNCF. On sait que l'antoinisme fut introduit notamment par des cheminots. Cette maison restera dans la famille encore un temps.
    En 1976, un appentis a été accolé à l'élévation droite du temple et, sur cette façade, des balcons ont été ajoutés devant les baies de l'étage de comble.

sources :
http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/fr/complement.php?table=bp01&id=179851
http://www.patrimoine-aixlesbains.fr/?page=fiches&p=IA73001648
http://www.patrimoine-aixlesbains.fr/?page=fiches&p=IA73001629

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Le Progrès de l'Antoinisme (L'Abeille de la Nouvelle-Orléans, 17 septembre 1912)(Aix-les-Bains-Chambéry)

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L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 17 septembre 1912 - Le Progrès de l'Antoinisme (Aix-les-Bains-Chambéry)

    "Excelsior" vient de découvrir à Biollay, entre Aix-les-Bains et Chambéry, un nid d'"antoinistes". Autour d'une grange, qui leur sert de temple, les fidèles de la religion belge viennent écouter la parole de leur prêtre improvisé :
    "Par qui Ernest Blanc-Talon fut-il investi de ses fonctions spirituelles ? Personne ne le sait, pas même lui ! Ce brave homme originaire des Bauges, s'est un jour senti illuminé par la foi : il a cru, il croit et il s'efforce de faire croire.
    "Ce n'est pas que sa position sociale le poussait à de hautes destinées, car Ernest Blanc-Talon profite des loisirs que lui laisse la culture de son lopin de terre pour trotter et curer les parquets.
    - Comment je suis devenu un adepte du Père ? me confia le grand prêtre. Mais c'est parce qu'il a guéri ma vieille mère, que tous les médecins avaient abandonnée, déclarant que le cancer qui lui rongeait la face était incurable.
    "Désespéré, j'avais employé vainement toutes les drogues et tous les dépuratifs, lorsque, il y a deux ans, sur les conseils d'une voisine qui était en relation avec une adepte antoiniste, j'écrivis au Père, à Jemeppes, pour implorer sa protection. Et miracle, lorsque je revins chez moi, après avoir été mettre ma lettre à la poste, l'intervention du Père s'était déjà manifestée, car ma mère ne souffrait plus de ses démangeaisons intolérables. Depuis, nous sommes allés à Jemeppes, où nous avons été reçus par la Mère : la guérison n'est pas complète, mais le mal ne ronge plus le visage de ma mère, qui, dès lors qu'elle souffre un peu n'a qu'à penser au Père pour être soulagée ! Moi-même, je souffrais de maux d'oreilles provoqués par une grande peur que m'avait fait un gros rat : je n'avais pas franchi le seuil du temple de Jemeppes que je me sentais guéri !
    "De retour à Biollay, j'étais tout transformé, j'avais la foi, je ne songeai qu'à la faire partager à tous ceux qu'il me serait possible de convertir.
    "Seulement, comme la grange de Marlioz était trop peu pratique, je fis parqueter un local qui étai libre chez moi ; j'y fis disposer des bans et des chaises. C'est là que tous les dimanches à 3 heures, une trentaine de prosélytes ayant sous les yeux "l'arbre de la Science de la Vue du Mal" viennent écouter la lecture que je leur fais."
    Et le grand prêtre lève ses yeux inspirés vers un tableau noir où se lisent ces mots : "l'auréole de la conscience". Tandis que deux enfants s'accrochent en criant aux plis de sa longue lévite noire.
    Pour avoir été longtemps réfractaire à la foi, la femme du grand-prêtre n'en est que plus croyante. Et à peine eut-elle été soulagée "d'un mal de gosier" que, usant de la transmission de la pensée, Mme Marie Blanc-Talon se mit à opérer des guérisons miraculeuses.
    Bien qu'en imposant ses mains et en invoquant le Père Antoine, elle arraché à la mort, prétend-elle, la fillette d'un fermier de Marlioz qu'un méningite allait emporter. N'est-ce pas ainsi que précédèrent, à Paris, les époux Leclercq, qui laissèrent mourir leur enfants de soins !
    Notre confrère fait l'exposé de la propagande acharnée qui donne à ce culte nouveau des adeptes dans toutes les parties du monde.
    "La Savoie et l'Isère seules comptent trois groupes d'adeptes, l'un à Grenoble, le second à Touvet (Isère) et le troisième, - celui que j'ai visité, - à Biollay.
    Il conclut :
    "Et dire que ces mêmes paysans qui écoutent bénévolement la lecture de "principes en prose" auxquels ils ne comprennent rien, regimbent dès qu'on leur parle d'hygiène.

source : L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 17 septembre 1912 - Le Progrès de l'Antoinisme

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Les Salles de Lecture dans les environs de Chambéry, Grenoble, Aix-les-Bains

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    La Savoie et l'Isère seules comptent trois groupes d'adeptes, l'un à Grenoble, le second à Touvet (Isère) et le troisième, - celui que j'ai visité, - à Biollay.
L'Abeille de la Nouvelle-Orléans, 17 septembre 1912 (Le Progrès de l'Antoinisme)
    Biollay, correspond à un quartier d'Aix-les-Bains.

    Sur une carte postale de 1914, on voit un panneau Culte Antoiniste sur une façade de maison de la rue Basse du Château à Chambéry. Pierre Debouxhtay, avec l'Unitif, référençait en effet une salle de lecture en 1914 à Chambéry. Mais également à Aix-les-Bains dès le 1 septembre 1912. En Isère, il y en avait une à Grenoble (rue Valbonnis) et Le Touvet (comme nous l'apprend l'article de l'Abeille de la Nouvelle-Orléans, Le Touvet se trouve entre Grenoble et Chambéry), mais également une à Bourgoin (maintenant Bourgoin-Jallieu, entre Chambéry/Grenoble et Lyon, rue Benoît Orcel) et une autre à Nivolas-Vermelle (près de Bourgoin, chez M. Chabert, instituteur).
    A Bourgoin, une seconde maison ouvre en février 1914. Puis une est déjà ouverte en octobre 1913 à Chapareillan (proche de Chambéry).
    Le 22 mars 1920, en vue de la reconnaissance du culte, le secrétaire du Culte, alors le frère Fernand Delcroix, renseigne qu'une salle de lecture de Chambéry existe encore (rue Croix d'Or indique un Unitif). De même celle d'Aix-lez-Bains, de Bourgoin, Chapareillan, Le Touvet. Une nouvelle ouvre à Voiron (entre Bourgoin et Grenoble).

Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.263, 266, 279.

    On apprend également par un article du Dauphiné libéré et du Bulletin de l'Union spirite française l'existence de deux adeptes spirites et antoinistes, frère Jean-Baptiste et sœur Anna Gallioz, qui possède un local 3, rue Frédéric-Taulier à Grenoble.

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Lieux des temples antoinistes de France

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