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Le temple de Jemeppe (par Debouxhtay et un adepte)

Publié le par antoiniste

Le Temple Antoiniste de JEMEPPE-sur-MEUSE.

Remarque préliminaire : Pierre DEBOUXHTAY, Docteur en Philosophie es Lettres, Professeur à l'Université de LIEGE a consacré deux ouvrages à l'Antoinisme. Le premier est quasi introuvable. Il s'intitule « ANTOINE  et l'ANTOINISME - les Faits d'après des documents inédits ». Il semble ne plus en exister que quelques exemplaires. Le second livre, lui, semble définitivement introuvable. J'ai découvert ce livre à la bibliothèque du Grand Séminaire de LIEGE. Il s'agit de l'exemplaire dédicacé par l'auteur à Monseigneur KERKHOFS, Evêque de LIEGE à l'époque. Mais je laisse la parole à l'auteur pour décrire le Temple tel qu'il l'a vu en 1934. Il l'appelle «  Le Temple par excellence ».
 
LE TEMPLE ANTOINISTE
  D'ordinaire les temples antoinistes sont d'aspect très modeste.
Le temple, par excellence, celui de JEMEPPE, situé à mi-côte d'une colline assez abrupte, non loin du chemin de fer, est lui-même d'une grande simplicité : façade cimentée, percée de fenêtres, rendue grisâtre par la fumée des charbonnages ; deux entrées, l'une Alfred SMEETS (jadis Rue BOIS de MONT), l'autre rue des TOMBALLES (1), y donnent accès. Rue SMEETS, sur la porte, à deux battants, peinte en vert, encadrée de deux petites fenêtres ogivales, on lit cette inscription : «  Lecture de l'Enseignement du Père le dimanche à 10 heures et tous les jours à 7 heures du soir, excepté le samedi. Opération générale au nom du Père les quatre premiers jours de la semaine, à 10 heures. Le Temple est ouvert jour et nuit aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement. » (2). Sur le mur, au dessus de la porte, en très grands caractères : « CULTE ANTOINISTE 1910 ». A côté de la porte, sur la boîte aux lettres, on pouvait lire naguère cette invitation : « Ne jetez plus de l'argent dans la boîte aux lettres. » L'édifice est coiffé d'un clocheton (sans cloche) recouvert de zinc et qui se termine par une sorte de vrille.

  La porte de la Rue A. SMEETS (1) franchie, on se trouve dans un porche : à gauche, au mur on voit des photos de temples et l'adresse de ces sanctuaires (2) ; à droite, des avis annonçant les fêtes du Culte, les places de desservants vacantes, etc. ; à droite encore, le bureau des services administratifs ; à gauche, à l'entrée du vestibule un bureau de consultations. Le vestibule est séparé du temple par une porte capitonnée, où sont apposés des écriteaux rappelant que  « sans la foi on ne peut être sauvé » (3), invitant les personnes qui entrent à se confesser au Père : «  Mes enfants, quand vous venez au Temple, faites bien votre confession au Père Antoine. Si vous avez la foi au Père, vous obtiendrez selon votre foi. »

  Au moment de pénétrer dans le temple, on remarque, à droite, un robinet, un évier et des gobelets retenus par des chaînettes (4).

  On se trouve dans une pièce assez spacieuse garnie de chaises et de bancs, ayant « l'aspect d'une salle ordinaire de forme carrée et dont les murs devant et derrière sont percés de trois fenêtres ogivales. La lumière du jour y pénètre surtout par la toiture vitrée. Avec les galeries dont elle est dotée, elle peut contenir jusqu'à 1500 personnes ».....

  Contre le mur du fond est adossée la grande tribune, estrade assez large, avec balustrade en fer. On y accède par un escalier de douze marches, situé à droite (par rapport au public) (5)  ; on peut aussi s'y rendre par une porte qui donne accès aux appartements du Père. C'est par cette entrée que celui-ci venait à la tribune ; de même , la Mère ANTOINE. Quant aux autres guérisseurs (6), ils doivent emprunter l'escalier de douze marches (6). Un portrait en pied du Père ANTOINE est appendu à la tribune (7). En dessous de ce portrait se trouve une sorte de pupitre, c'est la petite tribune. A gauche de celle-ci, l'emblème antoiniste (7) «  nous rappelant que nous devons lutter sans cesse contre l'intelligence qui, seule, nous divise et nous afflige ». A droite, le portrait de la Mère ANTOINE (7). Sur le mur peint en noir auquel la grande tribune est adossée, on peut lire, dans la partie supérieure, les mots : « CULTE ANTOINISTE » ; plus bas, encadrant les fenêtres, les inscriptions suivantes : à gauche, « Tous les dimanches à 10 heures, lecture de l'Enseignement du Père » ; puis, à droite, «  L'Enseignement du Père, c'est l'Enseignement du Christ révélé à cette époque par la Foi »(8). En dessous des fenêtres, en très grands caractères : « Un seul remède peut guérir l'humanité : la Foi... » (9).......

Remarques sur le texte :
(1)    L'adresse du Temple est maintenant « Rue ROUSSEAU, 2 ». Suite à la fusion des communes, il existait une autre rue SMEETS à SERAING.
            Dans le passé, ce tableau figurait dans les porches de tous les Temples.
(2)    Lors de ma dernière visite à JEMEPPE-sur-MEUSE, je ne me souviens plus d'avoir vu cette pancarte.
(3)    On a dû afficher un avis signalant que cette eau sert uniquement à désaltérer les visiteurs. Certains lui attribuaient, faussement, des vertus curatives !
(4)    Dans les autres Temples Antoinistes, cet escalier est habituellement situé à gauche de la tribune.
(5)    La desservante actuelle de JEMEPPE-sur-MEUSE, Sœur Ghislaine DUMONT, utilise, depuis quelques années le même accès que le Père et la Mère ANTOINE. Ce qui a provoqué un certain émoi chez les Antoinistes, surtout chez les desservants des Temples « avec photos ».
(6)    Le Temple Antoiniste de JEMEPPE étant un Temple « sans photos », il n'y a plus, maintenant que, au centre, l'emblème du Culte.
(7)    Cette mention a été supprimée et remplacée par l'indication des heures des OPERATIONS GENERALES. Bien que la suppression remonte à la période d'après-guerre, elle a subsisté très longtemps dans certains Temples.
(8)    Il s'agit du texte complet de l'Auréole de la Conscience.

source : http://antoinisme.20six.fr/antoinisme/art/66095/

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Réparation des temples après-guerre (Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949)

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Réparation des temples après guerre (Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949)

REPARATION DE DOMMAGES DE GUERRE AU DOMAINE PUBLIC
A CHARGE DE L'ETAT.

    Par arrêté du Ministre des travaux publics, en date du 1er au 31 janvier 1949, sont mises à charge de l'Etat les dépenses détaillées ci-après à résulter de la réparation de dommages de guerre à des biens du domaine public des pouvoirs subordonnés ou à des biens affectés à un service d'utilité publique.

    A. S. B. L. Culte antoiniste, à Jemeppe-sur-Meuse : Réparation au temple ...... 64.800
    Id. : Réparation temple de Jupille ..................................................................... 98,000
    Id. : Réparation temple quai des Ardennes, 71, à Liège ………………………………... 34,100

Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949

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Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

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Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

Un récit comme tant d'autres

UNE PRISONNIERE POLITIQUE LIEGEOISE
NOUS FAIT VIVRE SON CALVAIRE

    Au temple du culte antoiniste d'Embourg, quelques patriotes se livraient à une action que les Allemands finirent, hélas, par connaître !
    Plusieurs arrestations furent opérées : celle du docteur Tilkin, de Grivegnée, dont on est sans nouvelle, de Mme Hanoul et de M. Jeanne Disty, rentrées depuis quelques jours et toutes deux alitées.

    « Je pesais près de quatre-vingt-dix kg. au moment de mon arrestation, le 8 juin 43, nous dit Mme Disty. Ma fiche de l'hôpital en accuse 44. Elle date d'hier.

    » Après trois mois de séjour au secret à St-Léonard, nous partions sans jugement pour l'Allemagne. Nous fîmes un premier séjour de 3 semaines à Ravensbruck, dans d'épouvantables conditions d'hygiène et de nourriture. Nous couchions sous un hangard, à tous vents, sans couverture. J'avais trouvé un vieux papier gris dans lequel je m'emballais les jambes. Ma gardienne, une S. S. me l'arracha aussitôt qu'elle s'en aperçut et un S. S. m'infligea à coups de bâton, une correction qui m'ôta l'envie de tricher encore. L'appel à la cour durait entre 2 et 4 h., quel que soit le temps et nous n'avions qu'un peu de pain et une soupe légère comme de l'eau.
    » Nous partîmes pour les usines Bertrix, dans la vallée de la Sprée, où nous faisions 12 heures de travail sans jamais un jour de repos.
    » Je ne vous dis rien du transport en wagon à bestiaux, sans rien à manger ni à boire.
    » Les gardiennes S. S étaient d'une inconcevable brutalité. Les coups pleuvaient sans la moindre raison. Au camp, nous touchions un pain pour cinq détenues et un litre de soupe infâme. Un soir, le camp fut bombardé et les baraquements prirent feu. On nous y avait naturellement enfermées et personne ne vint nous ouvrir. Nous dûmes unir ce qui nous restait de force pour défoncer les portes et nous sauver dans l'enceinte où les S. S. réapparurent tout danger passé pour remettre de l'ordre et apaiser l'affolement selon leur méthode. Certains regrettèrent que nous n'ayons pas été « grillées comme des cochons ». Le lieu étant inlogeable, on nous rangea et nous partîmes à pied pour Koepenick.

    » La plupart des nôtres étaient à pieds nus. Plus personne n'avait de gamelle. On prenait sa soupe dans de vieilles boîte à conserves dont les bords en dent de scie coupaient les lèvres. On recevait un pain par sept détenues. En arrivant, nous fûmes contraintes à une longue pause, dans la cour, entièrement dévêtues, pour recevoir une nouvelle chemise.

    » On nous mit au creusement de tranchées.

    » Bientôt l'avance des Russes imposa un nouveau déménagement vers Orianenburg. Nous partîmes à pieds par étapes de 35 km. Personne n'avait le droit de s'arrêter : qui tombait était achevé sur place. Plus de pain : quatre ou cinq pommes de terre à moitié cuites.

    » Je suis là. Le mauvais rêve est passé. Mes amis m'apportent des fleurs. Puissent-elles effacer les visions terribles dont nos yeux ont peine de se détourner. Une seule chose nous en guérira. C'est d'apprendre que nos tortionnaires ont été punis comme ils le méritent et que, dans tous les pays leurs amis, leurs aides n'ont pas échappé au juste châtiment. Sans cela, les honneurs... »

                                                                                  René LOUETTE.

La Meuse, 7 juin 1945 (source : Belgicapress)

    Il s’agit certainement d’une salle de lecture, la ville d’Embourg ne possédant pas de temple.

    On connait le couple Hanoul pour avoir créé un temple avec photo à Angleur après que le Premier représentant du Père de Belgique décida leur retrait dans les temples après la désincarnation de Mère qui en avait instauré la tradition.
    On apprend par la presse que le docteur Tilkin mourra en Allemagne vers 1947 en tant que déporté politique. Sportif invétéré, on créera en son honneur la ceinture Tilkin, décerné aux non professionnels dans les années directes d’après-guerre.

    Des personnes se souviennent que Frère José et Sœur Marie du Temple d’Herstal auront caché et protégé des familles juives pendant la Deuxième Guerre mondiale, et au Temple de Huy, deux ou trois ménages ont été accueillis et hébergés par le desservant et son épouse.

    On sait également que des Antoinistes en France ont participé à la résistance : Angèle et Suzanne Marseille, déclaré par Israël comme « Justes parmi les Nations », le frère André Levasseur du temple de la rue du Pré Saint-Gervais…

    René Guenon, dans son livre sur Le Théosophisme dit pour sa part (mais il ne cite pas ses sources et on le sait de parti-pris) : « Depuis cette époque [reconnaissance du culte et soutien de sénateurs francs-maçons], on a raconté des choses singulières sur le respect tout spécial témoigné par les Allemands à l’égard des temples antoinistes, et que les adhérents de la secte attribuèrent à la protection posthume du « Père ». » (p.259)
    On ne sait pas s’il parle de la première ou de la deuxième guerre mondiale. On sait par ailleurs, qu’après la première guerre mondiale, des temples ont été réparés aux frais de l’état pour dommage de guerre, notamment celui de Jupille et d’Angleur, mais même celui de Jemeppe.

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Photos issues de A-Z Hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936

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 Des femmes antoinistes assistent à l'opération   Photos issues de A-Z Hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936

Photos issues de A-Z Hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936

 

Ouvrant la marche, un petit homme en noir,
à la figure tannée...

 

Photos issues de A-Z Hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936

Antoinistes attendant devant le Temple, à Jemeppe s/ Meuse.

Photographies issues de l'article A-Z hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936,
évoquant la Fête de Père du 25 juin 1936

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A-Z hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936 - Couverture

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A-Z hebdomadaire illustré n°19-26 juillet 1936 - Couverture

Auteur : Paul Ruscart
Titre : Dans le sillage des dieux... VII - Chez les Antoinistes
Éditions : A-Z Hebdomadaire illustré n°19, 26 juillet 1936
Disponible en ligne sur le site de la KBR (avec un compte gratuit)

    L'article, fidèle et bienveillant, évoque la Fête du Père du 25 juin 1936 avec plusieurs photographies (Le Père, La Mère, Des Antoinistes).
    Le même magazine avait déjà publié en 1934 un reportage sur les Antoinistes, notamment de Liège.

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Anniversaire de la mort du Père (La Meuse, 26 juin 1929)(Belgicapress)

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Anniversaire de la mort du Père - foule (La Meuse, 26 juin 1929)(Belgicapress)

C'était mardi l'anniversaire de la mort du Père Antoine, fondateur du culte qui porte son nom. Voici la foule devant le temple antoiniste de Jemeppe.

Anniversaire de la mort du Père - Mère (La Meuse, 26 juin 1929)(Belgicapress)

Au cours de la cérémonie, la Mère Antoine a donné une bénédiction publique à la foule qui n'avait pu trouver place à l'intérieur du temple : le geste de la Mère Antoine a pu être saisi par l'objectif de notre photographe, qui a pris ainsi un cliché rare. - Un cortège a parcouru les environs du temple.

Voir les photos en meilleure qualité dans les Archives du Temple de Retinne

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Le Temple de Jemeppe-sur-Meuse (La Dernière Heure, 6 mars 1921)(Belgicapress)

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Les Antoinistes demandent la personnification civile - Le Temple Antoiniste (La Dernière Heure, 6 mars 1921)(Belgicapress)

issu de l'article Les Antoinistes demandent la personnification civile
(dans La Dernière Heure, 6 mars 1921)(source : Belgicapress)

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Dénominations des rues de Jemeppe (La Meuse, 13 février 1923)(Belgicapress)

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Dénominations des rues de Jemeppe (La Meuse, 13 février 1923)(Belgicapress)

                                                               JEMEPPE

    Les dénominations des rues de Jemeppe vont être changées comme ci-dessous. Les plaques commandées vont être livrées sous peu et placées sur les murs, dont les noms ont subi des modifications :

    1) La rue de l'Hôtel communal devient « rue Joseph Wettinck », 1852-1907, conseiller communal, député, fondateur de la Coopérative et des groupes socialistes ;
    2) L'avenue du Bois-de-Mont devient  « avenue Guillaume Lambert », 1850-1918, donateur de l'Hospice des Vieillards ;
    3) La place d'Armes, devient « pl. Hector Denis », 1482-1913, député socialiste de Liége, éminent sociologue ;
    4) La rue Péronne devient « la rue Antoine Delporte », 1855-1919, député ;
    5) La rue de la Campagne devient « rue Jean Volders », 1835-1898, tribun populaire, fondateur du parti ouvrier belge ;
    6) La rue Aripette devient « la rue Royer Emile », 1860-1918, avocat éminent, député d'Ath-Tournai ;
    7) L'impasse Baivy devient « rue Ernest Solvay », 1838-1992, philanthrope éclairé, créateur de nombreux établissements d'instruction ;
    8) La rue Bois-de-Mont jusqu'au Plateau devient « rue Alfred Smeets », 1852-1909, échevin de Seraing, député de Liége ;
    9) La place Saint-Lambert devient « place du 21 Avril » ;
   10) La place Saint-Leonard devient « la place Jean Jaurès », 1859-1914, puissant tribun français ;
    11) Rue de l'Industrie devient « rue Gustave Baivy », 1849-1921, musicologue distingué, fondateur-directeur de la Royale Fanfare de Jemeppe ;
    12) La place d'Orange devient « la pl. Alfred Defuisseaux », 1843-1901, député de Mons ;
    13) La rue Large devient « rue César de Paepe », 1848-1890, fondateur du parti ouvrier belge ;
    14) Rue de Tilleur devient « rue Francisco Ferrer », victime de le réaction espagnole, fusillé le 13-10-1909.

La Meuse, 13 février 1923 (source : Belgicapress)

 

    Le numéro 8) de cette liste nous intéresse, car ce sera le nom de la rue du temple de 1923 jusqu’à  la fusion des communes de 1977 (la ville de Seraing à laquelle Jemeppe sera rattachée possédant déjà une rue Alfred Smeets).

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Jemeppe-sur-Meuse - Maison d'Antoine le Guérisseur (Archives Georges Barbieri et Claude Dony)

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Jemeppe-sur-Meuse - Maison d'Antoine le Guérisseur (2)(Archives Georges Barbieri)

Jemeppe-sur-Meuse - Maison d'Antoine le Guérisseur (Archives Georges Barbieri)

Jemeppe-sur-Meuse - Maison d'Antoine le Guérisseur (2)(FaceBook Claude Dony)

Jemeppe-sur-Meuse - Maison d'Antoine le Guérisseur (FaceBook Claude Dony)

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Pensées fraternelles (carte du temple antoiniste) (recto & verso)

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Pensées fraternelles (carte du temple antoiniste)-recto-verso

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