Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'antoinisme à Aix-les-Bains (La France, 26 août 1924)

Publié le par antoiniste

L'antoinisme à Aix-les-Bains (La France, 26 août 1924)

    L'antoinisme à Aix-les-Bains
    On sait que la religion antoiniste est tombée en quenouille, et que c'est à présent une « mère Antoine » qui prêche la doctrine et célèbre les offices du culte.
    La « mère Antoine » est arrivée hier matin à Aix accompagnée d'une suite de 800 pèlerins ; elle a été reçue sur le quai de la gare par de nombreux adeptes, qui lui ont fait un cortège jusqu'à son hôtel.
    Devant une grande affluence de fidèles, la « mère Antoine » a présidé, à 10 heures du matin, à l'inauguration d'un temple affecté à la propagande de la doctrine antoiniste.
    Un millier de néophytes ont accompagné gravement, à 19 heures, la « mère Antoine » jusqu'à la gare.
    « Cela vaut mieux que d'aller au café ! » comme disait Charles Cros qui, d'ailleurs, n'en sortait guère.

 

                                                                             VERT-VERT.

 

La France, 26 août 1924)

 

Voir les commentaires

Les dernières paroles du Père à ses adeptes (Le Développement, pages 414 à 417)

Publié le par antoiniste

Développement, p.414Développement, p.415

Développement, p.416Développement, p.417   

LES DERNIÈRES PAROLES
DU PÈRE
A SES ADEPTES

    Je n'ai pas fait de testament, Mère est héritière de tout, c'est Mère qui me remplacera.
    Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement, nous tâcherons de respecter le naturel. Vraiment il est des personnes qui ne pourront pas toujours le faire parce qu'elles se trouverons gênées en face de celles vis à vis desquelles elles devraient s'humilier. Mais elles seront entraînées par les autres, cela ne tardera guère parce que l'Enseignement marche de l'avant rapidement et nous serons toujours plus forts en face de ceux qui verront le mal en nous.
    Que ceux qui voudront faire des dons s'appuient sur l'anonymat, autrement leurs dons n'auraient pas tant de valeur. . . .
    Depuis le mois de février je prenais du pain et de l'eau et Mère . . . par une bonne inspiration, m'a rappelé de manger de la viande croyant que je pourrais reprendre des forces. Je disais je préfère mourir que d'y toucher . . . J'ai fait un petit travail pour cela, j'ai trouvé que c'était des choses semées dans le chemin par des personnes qui pensaient que c'était utile pour leur santé. En effet j'ai repris forces sur forces, rien ne m'a rien fait, au contraire toujours de plus en plus faible. Maintenant vous voyez où je suis arrivé, je ne mange plus, une becquée par moments . . . (1)
    Mon épreuve, heureusement que je l'ai comprise, matériellement elle a été rapide, rapide mais moralement je m'y suis complu, si bien qu'il arrivait que je m'y réjouissais. Il n'y a que le corps, quand on le touche on me fait mal, ce n'est que dans ces moments que je puis un peu souffrir . . . mais un rien momentanément . . .
    Je sens l'influence grandir depuis un certain temps ou plutôt depuis le commencement, je trouve que l'Enseignement prend de l'extension tous les jours . . .
    Après Mère il y aura de grands guérisseurs . . . On pourra en choisir un parmi les plus sérieux pour remplacer Mère . . . Mère suivra toujours mon exemple, elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur il n'en sera pas de même, il montera à la tribune par l'escalier opposé et quand il l'aura mérité il ira par où j'y vais . . . Voilà mes enfants . . .


        (1) Mère fait remarquer que le Père se refusait à rien prendre de provenance animale et que c'est sur ses sollicitations, devant le désarroi de l'entourage qui craignait la désincarnation du Père, qu'll en a repris.
        C'est de là qu'est venu l'article du dernier Unitif sur l'alimentation, intercalé par le Père dans les travaux des adeptes comme Il ne pouvait le faire d'une Révélation.

 

    Voir mon billet sur les 2 versions qui en existent.

Voir les commentaires

Dernières paroles du Père à ses adeptes (les 2 versions)

Publié le par antoiniste

    On remarque deux versions différentes sur un point. Mais voici le texte in extenso publié dans l’Unitif, puis le Développement :

Unitif du 1er août 1912, pages 2 et 3

Le Développement, pages 414 à 417

Les dernières paroles du Père
à ses adeptes

    Je n'ai pas fait de testament, Mère est héritière de tout, c'est Mère qui me remplacera.

    Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement, nous tâcherons de respecter le naturel. Vraiment il est des personnes qui ne pourront pas toujours le faire parce qu'elles se trouveront gênées en face de celles vis à vis desquelles elles devraient s'humilier. Mais elles seront entraînées par les autres, cela ne tardera guère parce que l'Enseignement marche de l'avant rapidement et nous serons toujours plus forts en face de ceux qui verront le mal en nous.

    Que ceux qui voudront faire des dons s'appuient sur l'anonymat, autrement leurs dons n'auraient pas tant de valeur. . . .

    Depuis le mois de février je prenais du pain et de l'eau et Mère . . . par une bonne inspiration, m'a rappelé de manger de la viande croyant que je pourrai reprendre des forces. Je disais : je préfère mourir que d'y toucher . . . J'ai fait un petit travail pour cela, j'ai trouvé que c'était des choses semées dans le chemin par des personnes qui pensaient que c'était utile pour leur santé. En effet j'ai repris forces sur forces, rien ne m'a rien fait, au contraire toujours de plus en plus faible. Maintenant vous voyez où je suis arrivé, je ne mange plus, une becquée par moments. . . . (1)

    Mon épreuve, heureusement que je l'ai comprise, matériellement elle a été rapide, rapide mais moralement je m'y suis complu, si bien qu'il arrivait que je m'y réjouissais. Il n'y a que le corps, quand on le touche on me fait mal, ce n'est que dans ces moments que je puis un peu souffrir . . . mais un rien momentanément . . .

    Je sens l'influence grandir depuis un certain temps ou plutôt depuis le commencement, je trouve que l'Enseignement prend de l'extension tous les jours . . .

    Après Mère il y aura de grands guérisseurs . . . On pourra en choisir un pour remplacer Mère . . . Mère suivra toujours mon exemple, elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur il n'en sera pas de même, il montera à la tribune par l'escalier opposé et quand il l'aura mérité il ira par où j'y vais . . . Voilà mes enfants . . .

 

        (1) Mère fait remarquer que le Père se refusait à rien prendre de provenance animale et que c'est sur ses sollicitations, devant le désarroi de l'entourage qui craignait la désincarnation du Père, qu'll en a repris.

    C'est de là qu'est venu l'article du dernier Unitif sur l'alimentation, intercalé par le Père dans les travaux des adeptes comme Il ne pouvait le faire d'une Révélation.

LES DERNIÈRES PAROLES
DU PÈRE
A SES ADEPTES

    Je n'ai pas fait de testament, Mère est héritière de tout, c'est Mère qui me remplacera.

    Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement, nous tâcherons de respecter le naturel. Vraiment il est des personnes qui ne pourront pas toujours le faire parce qu'elles se trouverons gênées en face de celles vis à vis desquelles elles devraient s'humilier. Mais elles seront entraînées par les autres, cela ne tardera guère parce que l'Enseignement marche de l'avant rapidement et nous serons toujours plus forts en face de ceux qui verront le mal en nous.
    Que ceux qui voudront faire des dons s'appuient sur l'anonymat, autrement leurs dons n'auraient pas tant de valeur. . . .

    Depuis le mois de février je prenais du pain et de l'eau et Mère . . . par une bonne inspiration, m'a rappelé de manger de la viande croyant que je pourrais reprendre des forces. Je disais je préfère mourir que d'y toucher . . . J'ai fait un petit travail pour cela, j'ai trouvé que c'était des choses semées dans le chemin par des personnes qui pensaient que c'était utile pour leur santé. En effet j'ai repris forces sur forces, rien ne m'a rien fait, au contraire toujours de plus en plus faible. Maintenant vous voyez où je suis arrivé, je ne mange plus, une becquée par moments . . . (1)

    Mon épreuve, heureusement que je l'ai comprise, matériellement elle a été rapide, rapide mais moralement je m'y suis complu, si bien qu'il arrivait que je m'y réjouissais. Il n'y a que le corps, quand on le touche on me fait mal, ce n'est que dans ces moments que je puis un peu souffrir . . . mais un rien momentanément . . .

    Je sens l'influence grandir depuis un certain temps ou plutôt depuis le commencement, je trouve que l'Enseignement prend de l'extension tous les jours . . .

    Après Mère il y aura de grands guérisseurs . . . On pourra en choisir un parmi les plus sérieux pour remplacer Mère . . . Mère suivra toujours mon exemple, elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur il n'en sera pas de même, il montera à la tribune par l'escalier opposé et quand il l'aura mérité il ira par où j'y vais . . . Voilà mes enfants . . .

 

        (1) Mère fait remarquer que le Père se refusait à rien prendre de provenance animale et que c'est sur ses sollicitations, devant le désarroi de l'entourage qui craignait la désincarnation du Père, qu'll en a repris.

        C'est de là qu'est venu l'article du dernier Unitif sur l'alimentation, intercalé par le Père dans les travaux des adeptes comme Il ne pouvait le faire d'une Révélation.

 

    En toute logique, les traductions qui existent pour le Développement traduisent le texte original français :

Traduction néerlandaise par Zuster Vandenrhijn

Traduction brésilienne

DE LAATSTE WOORDEN VAN DE VADER
AAN ZIJN VOLGELINGEN

    Ik heb geen testament gemaakt, Moeder erft alles, Moeder zal mij vervangen.

    Wij zullen ons altijd op het Onderwijs steunen, wij zullen trachten de natuur te eerbiedigen. Er zullen waarlijk personen zijn die het niet altijd zullen kunnen doen omdat zij zich verlegen zullen bevinden tegenover deze jegens dewelke zij zich zouden moeten vernederen. Maar zij zullen door de andere medegetrokken worden, dit zal niet dralen omdat het Onderwijs snel vooruit gaat en wij zullen altijd sterker zijn als deze die het kwaad in ons zullen zien.

Dat deze die giften willen doen zich op de naamloosheid steunen, anders zouden hun giften niet zoveel waarde hebben... Sedert de maand Februari neem ik water en brood en Moeder... door een goede ingeving, heeft mij de raad gegeven vlees te eten, denkend dat ik alzo mijn krachten zou hernemen. Ik zegde, ik sterf liever als er aan te raken... Daarom heb ik een klein werk gedaan, ik heb gevonden dat het dingen waren die op de weg gestrooid waren door personen die dachten dat het nuttig was voor hun gezondheid. Ik heb inderdaad krachten op krachten hernomen, niets heeft mij iets gedaan, ik werd integendeel meer en meer zwakker. Nu ziet gij tot waar ik gekomen ben, ik eet niet meer, somtijds een weinig... (1)

    Gelukkiglijk dat ik mijn beproeving begrepen heb, stoffelijk is zij snel geweest, snel maar zedelijk heeft zij mij behagen geschept, zodat het gebeurde dat ik mij er over verheugde. Het is slechts het lichaam, wanneer men het raakt, doet het mij pijn, het is maar in die ogenblikken dat zeer weinig, een kort ik een weinig lijden kan... maar ogenblik...

    Ik voel sedert enige tijd, of eerder sedert het begin, de invloed vergroten, ik vind dat het Onderwijs alle dagen uitbreiding neemt...

    Na Moeder, zullen er grote genezers zijn... Men zal er een onder de meest ernstige kiezen om Moeder te vervangen... Moeder zal altijd mijn voorbeeld volgen, zoals ik zal zij op de tribune gaan, maar voor de nieuwe genezer, zal het niet hetzelfde zijn, hij zal op de tribune stijgen langs de tegenovergestelde trap en als hij het zal verdiend hebben zal hij gaan langs waar ik er ga... Ziedaar mijn kinderen...

 

        (1) Moeder laat opmerken dat de Vader weigerde iets van dierlijke herkomst te nemen en dat het op haar verzoek was en tegenover de verwarring van de omgeving die het overlijden van de Vader vreesde, dat Hij er van hernomen heeft. Van daar is het artikel van de laatste Unitif op de spijzing gekomen, door de Vader ingelast in de werken van de volgelingen, daar Hij het niet kon doen door een Openbaring. 

AS ULTIMAS PALAVRAS DO PAI AOS SEUS ADEPTOS

    Não fiz testamento, Mãe é a herdeira de tudo, Mãe é que me substituirá.

    Nós nos basearemos sempre no Ensinamento, procuraremos respeitar o natural. Há, na verdade, pessoas que nem sempre poderão fazê-lo, porque se sentiriam constrangidas diante daquelas em cuja presença deveriam humilhar-se. Elas serão porém arrastadas pelas outras, isso não tardará muito porque o Ensinamento avança ràpidamente e seremos cada vez mais fortes ante os que virem o mal em nós.

    Aqueles que quiserem fazer donativos, que se apoiem no anonimato, que de outra forma os seus dons não teriam tanto valor.

    Desde o mês de fevereiro eu passava a pão e água e Mãe... por uma boa inspiração, lembrou-me que comesse carne, crendo que eu poderia recobrar fôrças. Eu dizia: prefiro morrer que tocar em carne. Fiz porém um pequeno trabalho, achei que eram coisas semeadas no caminho por pessoas que pensavam ser isso útil à sua saúde. Com efeito, [recobrei forças sôbre forças]* nada me fez nada, pelo contrário, cada vez mais fraco. Vêdes agora onde cheguei, não como mais, uma migalha de vez em quando... (1)

    A minha provação, felizmente eu a compreendí, materialmente ela foi rápida, rápida mas moralmente me conformei com ela, tão bem, que ela chegava a me causar alegria. Não há sinão o corpo, quando o tocam causam-me dor, só nestes momentos posso sofrer um pouco... nada, momentâneamente...

    Sinto a influência crescer desde algum tempo, ou antes desde o princípio, acho que o Ensinamento se expande todos os dias...

    Depois de Mãe haverá grandes curadores... Poderá ser escolhido um entre os mais sérios para substituir Mãe. Mãe seguirá sempre o meu exemplo, irá à tribuna como eu, mas para o novo curador não será assim, êle subirá à tribuna pela escada oposta e quando o houver merecido irá por onde vou... Eis aí meus filhos..

 

        (1) Mãe observa que o Pai se recusava a alimentar-se com o que quer que fôsse de proveniência animal, e que somente em virtude das suas solicitações, ante a confusão dos que o cercavam e receiavam a sua desencarnação, foi que Ele voltou a fazê-lo.

    Daí veio o artigo do último "Unitif" sôbre a alimentação, pelo Pai intercalado nos trabalhos dos adeptos, por não poder fazer dêle uma Revelação.

 

* correction manuelle difficile à déchiffrer : eu tomei alimentos sobre alimentos

 

     Indiquons par ailleurs que Pierre Debouxhtay ne le cite pas, mais en indique vaguement le contenu, après le témoignage de J. F. publié dans un autre Unitif (janvier 1913, p. 2) :
    « Publiés d’abord dans L’Unitif du 1er août 1912 (pages 2 et 3), les ultima verba constituent le « testament moral du Père » (L’Unitif, janvier 1913, p. 2) ; ils sont reproduits dans le troisième livre sacré, Le Développement, comme dernier chapitre de la révélation antoiniste. »

    Régis Dericquebourg est encore plus laconique :
    « Le 24 juin 1912, il retrouve ses fidèles dans son temple pour un ultime adieu. A cette occasion, il annonce que ‘Mère’ est son héritière spirituelle puisqu’elle a acquis son charisme. Il prédit aussi qu’après elle, il y aura de grands guérisseurs. Le lendemain, il se “désincarne” (selon l’expression antoiniste). »

    Robert Vivier évoque bien sûr également ce moment (Grasset, p.365) :
    « Il annonça que Mère lui succéderait, car elle s'était acquis par la foi le don de guérir.
    « – Après Mère, dit-il encore, il y aura de grands guérisseurs. On pourra en choisir un pour remplacer Mère. Mère suivra toujours mon exemple, elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur il n'en sera pas de même : il montera à la tribune par l'escalier opposé, et, quand il l'aura mérité, il ira par où j'y vais. Voilà, mes enfants.
    « Les enfants étaient à genoux. Il n'eut plus que la force de lever les deux mains, et, fixant ses adeptes du fond de l'âme, il esquissa vers eux le geste habituel. »

 

    Les différentes versions du Développement que je possède (qui n’ont jamais de date d’édition, mais un porte la phrase que l’on retrouve dans les temples français : « L’Enseignement du Père c’est l’enseignement du Christ révélé à cette époque par la foi ») présente le texte indiqué ci-dessus avec la mention : « …choisir un parmi les plus sérieux pour remplacer Mère… »

    Jean-Marc Boffy indique précisément (p.61-62) quand cette mention a été ajoutée :
    « Dans [la] première édition du Développement, figuraient notamment :
    > En première page, le texte de novembre 1912 :
« L’Enseignement du Père c’est l’enseignement du Christ révélé à cette époque par la foi ».
    > La nouvelle version élaborée par Antoine de la « Révélation des dix principes de Dieu ».
    > Une nouvelle version (postérieure à août 1912) des : 
« Dernières paroles du Père à ses adeptes ». La différence consiste à avoir introduit les mots "parmi les plus sérieux" dans la phrase : "On pourra en choisir un [XXX] pour remplacer Mère".  »

Voir les commentaires

Réponse de Soeur Louise Schouben - Buchet à Frère Baptistin Pastorelli (1941)

Publié le par antoiniste

Paris, juillet 1941, Baptistin PASTORELLI, grand adversaire de Mère, mis au ban de l'Antoinisme en France, banni.


réponse de la Sœur Buchet, fille adoptive de Père et Mère au poison [sic] de Pastorelli
Frère Pastorelli,
Liège, le 16 Août 1941
    Je vous écris cette lettre, non pour répondre à certaines questions, mais parce que le commentaire que vous nous adressez, ce dont vous auriez pu vous dispenser, m'oblige à le faire.
Nous ne sommes sûrement pas du nombre de ceux qui vous ont posé ces questions et ne connaissant pas celles-ci, il n'était pas nécessaire que nous en connaissions les réponses. Je sais que depuis longtemps vous n'acceptiez plus le travail de Jemeppe, mais de là à croire que vous pourriez arriver à réprouver le travail de MERE, il y a un grand pas.
Passons sur les photos, j'ai été contre avant vous, et cela jusqu'au jour où j'ai compris la raison pour laquelle elles étaient placées ; mais il y a le travail moral de 50 années au moins. MERE a travaillé avec le PERE, quoique Jemeppe prétend qu'Elle n'a rien fait. Elle avait accepté la lourde tâche que le PERE lui avait léguée, après bien l'avoir refusée. Le PERE a insisté à plusieurs reprises : "C'est vous qui me remplacerez". MERE une fois de plus accepta. "Quand je ne serai plus ici matériellement, je vous soutiendrai et vous inspirerai pour continuer l'Œuvre. Vous serez critiquée, mais vous ne vous y "arrêterez pas", disait le PERE.
    Vous dites, Frère, que pour la bonne marche de l'Œuvre il faut rétablir les choses comme le PERE les avait laissées. C'est très bien. Le PERE a dit : "MERE suivra toujours mon exemple", c'est-à-dire, MERE suivra Ses inspirations", "comme je l'ai fait moi-même". Le PERE ne s'est arrêté pour personne, MERE a fait de même. Vous oubliez que le PERE l'a faite "héritière de tout". Avez-vous jamais cherché ce que "Tout" renfermait ? Vous ignorez ce que le PERE a dit à MERE, huit jours avant sa désincarnation, sinon, Frère, vous vous abstiendriez de tout commentaire.


    Frère Nihoul n'a pas été choisi par inspiration, mais seulement parce que la Sœur Deregnaucourt, (et cela bien avant 1939), avait dit à MERE que pour elle seule la tâche serait bien lourde et MERE lui proposa frère Nihoul pour la seconder, ce que la sœur accepta. Voilà comment il fut question de frère Nihoul. Vous parlez du Conseil, depuis quand le PERE avait-Il dit et dans quel Unitif cela a-t-il paru, que le Conseil dirigerait son Œuvre moralement ?
    Une seule personne pour diriger la morale et le Conseil pour gérer la matière. Est-ce ce que l'on fait maintenant ? Le Conseil dirige la morale et celui QUI S'EST FAIT NOMMER, (c'est ce qu'il nous a dit), dirige plutôt la matière. Et que fait-on avec les desservants ? "Si vous rouspétez", (c'est le mot employé), "vous n'avez qu'à partir". C'est encore l'exemple du PERE cela ?
    Comment accepter de bon coeur la façon de faire actuelle, puisque Frère Nihoul nie l'inspiration, pour lui elle n'existe pas, "on s'inspire soi-même", dit-il. Alors ce n'est pas moralement qu'il dirige l'Oeuvre, mais bien matériellement. D'un bout à l'autre de l'Enseignement, le PERE parle de l'inspiration. Non, Frère, à Jemeppe ils sont 9 hommes au Conseil, il y a par conséquent 9 pensées qui sont discutées et la majorité l'emporte, et vous trou- vez que c'est ramener la façon de faire du PERE cela ? Ils ont détruit les statuts faits par le PERE pour en établir d'autres a leur avantage, qui leur accordent tous les droits ; sont-ils plus grands que le PERE ? Car douter de ses statuts, c'est douter du PERE, comme douter de MERE, c'est toujours douter du PERE, c'est dire qu'Il s'est trompé.
    Si nous voulons que le PERE soit toute vérité, nous le démontrerons en respectant au moins la mémoire de Celle que le PERE nous a donné comme étant notre MERE. Si Jemeppe avait voulu remettre de l'ordre, comme ils disent, ce n'est pas avec la haine et la vengeance qu'ils auraient dû s'y entreprendre, mais avec patience, avec amour. Ils parlent de l'exemple du PERE ; en quoi le suivent-ils ? Je serais curieuse que vous me le disiez, vous qui êtes à Paris et qui ne connaissez que ce que l'on veut bien vous écrire ; ils veulent mettre les choses au point et ils commencent par supprimer ce que le PERE avait instauré, dans la crainte de faire quelque chose établie par MERE, (le recueillement du vendredi).
    Frère Nihoul ne veut pas recevoir, "le PERE ne recevait plus", dit-il. Est-il le PERE... et comment veut-il se rallier aux malades, (car nous sommes tous des malades). Le PERE avait sa Révélation, Il priait jour et nuit. Frère Nihoul ne prie pas, il est contre la prière, et il n'a surtout pas de révélation à faire, à moins qu'il ne fasse comme d'autres, vouloir expliquer 1'Enseignement. Le PERE préparait ses Opérations pendant des heures entières et Frère Nihoul parfois à 10 heures moins 10 parle encore au grand bureau avec des membres du Conseil. Est-ce là la préparation morale ? Le PERE est là, c'est entendu, mais le guérisseur doit travailler pour donner satisfaction à l'assistance ; ce n'est pas un figurant qu'il faut à la tribune, mais un être qui se donne corps et âme à l'humanité, sinon à quoi sert le Premier Représentant ?
    Vos réponses aux soi-disantes questions, sont à votre insu contre la façon d'agir de ceux que vous voulez revendiquer. Il est impossible qu'étant partis avec de la haine ils trouvent de l'amour. Ils jugent MERE matériellement ; avons-nous le droit de contrôler, sont-ils certains de faire mieux, d'après l'Enseignement, non, au contraire, car ils sont hors la loi que le PERE a établie. Le Conseil ne doit s'occuper en rien de la question morale. Où le PERE dit-IL encore que pour s'élever ou pour soi-disant relever une Œuvre on doit blâmer son prédécesseur. Ils disent que la lecture des Dix Principes après l'Opération est un doute. Ont-ils la foi pour oser prétendre une chose aussi grave. Dire qu'on a la foi c'est démontrer qu'on ne l'a pas, dit l'Enseignement.
    La prière est un réconfort, sans la pratiquer on ne peut arriver à la vraie foi, et aucun de nous ne peut prétendre la posséder ; le jour où nous l'aurons acquise, nous quitterons cette terre de matière. De la chambre où le PERE a écrit sa Révélation on a fait une pièce de débarras, c'est de la matière, dit-on. Le papier et le crayon dont le PERE s'est servi pour traduire sa Révélation, c'est aussi de la matière. Pourquoi ne fait-on pas du Temple, où le PERE a donné ses instructions, une salle de danses, car c'est aussi de la matière... des briques et des planches. Chez eux le respect de quoi que ce soit est considéré comme du fanatisme, alors ! Le PERE qui avait le plus grand respect de tout était sans doute bien fanatique, Lui aussi. Pensez-vous Frère, qu'en blâmant MERE et surtout son travail comme ils le font, (même jusqu'à dans l'Unitif spécial qu'ils viennent d'imprimer, oh, sans citer son nom), ils revendiquent ce que le PERE a fait. Non, car en voulant relever une chose, ils désapprouvent l'autre, ceci est indiscutable. Le PERE nous dit que lorsque l'un de nos semblables souffre, notre devoir est de l'aider et de le soutenir par notre amour ; qu'est-ce que l'on a fait avec MERE ? Ce qu'on lui a dit, au plus grand criminel de la terre on ne l'aurait pas dit ; ce sont les traces du PERE là encore ? Mais cela n'est rien, MERE savait ce que les adeptes feraient à son égard, rien ne l'a surprise, le PERE l'avait prévenue et bien d'autre choses encore que l'avenir vous apprendra ; Frère, prenez patience et comme les choses se déroulent, je dois une fois de plus reconnaître que le PERE ne s'est pas trompé.

    C'est par l'amour et l'exemple que nous devons être dirigés et non par la haine et la ruse. Ceux qui veulent nous conduire, agissent avec préméditation, car il y a des années qu'ils avaient arrangé ceci. Le départ de MERE fut pour eux une délivrance. Ils la salissent, mais aussi, et à leur insu surtout, ce sont eux qui l'élèvent le plus. De son passage ici-bas, MERE aura aidé certains à progresser et d'autres à évoluer. Mais l'on se base sur des mots et gestes matériels de MERE au lieu de ne se bases que sur son travail moral ; voilà la cause de la désunion plus grande que jamais entre les adeptes. Si on avait le moindre respect pour le PERE, on aurait un peu d'égard pour la dépouille de Celle qui fut sa compagne. Ici ma plume se refuse à vous donner des détails, cela m'est encore trop douloureux de rappeler ce qui s'est passé à Jemeppe les dernières semaines que MERE a vécu et les quelques jours qui suivirent son départ. Je m'efforce de ne pas leur en vouloir, surtout parce que MERE me l'a recommandé. "Tâchez de ne pas voir le mal dans ce qu'ils font et dans ce qu'ils feront quand je serai partie", disait-Elle, "je crie bien quelque fois contre eux, mais je les aime tous, ce sont mes enfants. Ils me servent d'instrument ; tous nous avons les nôtres, si je n'avais pas ceci, j'en aurais d'autres".
    maman , je tâche En souvenir de Celle qui fut pour moi d'y parvenir [sic]. Si MERE n'est rien pour quelques adeptes, pour le PERE, Elle fut sa compagne dévouée, Celle choisie entre toutes par Lui. Blâmer MERE, c'est blâmer le PERE ! "Qui touche MERE, me touche", a-t-Il dit.
    S'il en est qui, en prononçant son nom n'éprouvent que de la haine, il en est d'autres qui éprouvent d'autant plus d'amour qu'ils comprennent mieux que la vie de MERE fut depuis le début jusqu'à la fin, un long et douloureux calvaire.
    Je ne me mettrai jamais contre MERE, car je sais que me mettre contre Elle, c'est se mettre contre le PERE ; Il me l'a trop bien appris et je ne l'ai pas oublié.
Recevez, Frère Pastorelli, mes meilleures pensées.
L. Schouben - Buchet. (+)

source : citation de Frère Pierre Dock
https://www.facebook.com/share/p/Q53J9weKAgvMY5qr/

Voir les commentaires

Temple Antoiniste en Hongrie - Consécration

Publié le par antoiniste

Temple Antoiniste en Hongrie - Consécration (antoanistavallas.com)

source : www.facebook.com/groups/culteantoiniste/media

  Chers Frères,

      La Fondatrice et Représentante du Culte Antoiniste en Hongrie, Soeur Nagy Holper Ildikó, a le bonheur d'annoncer la CONSÉCRATION du premier Temple Antoiniste en Hongrie, le dimanche 20 octobre 2024 à l'adresse suivante :

4501, Kemecse, Tancsics utca 8, Hongrie.

    Le Culte Antoiniste a été reconnu officiellement le15 mars 2024 en Hongrie.

         L'opération aura lieu avant 10 heures, à 10 heures et après 10 heures suivie de la lecture des « 10 Principes » et des « Dernières paroles du Père à ses adeptes ».

       Deux lectures seront faites à 15 heures et 15 heures 30.

  (Veuillez consulter la page: « antoanistavallas.com », à partir du 1er septembre pour de plus amples informations et l'itinéraire.)

Kemecse, le 28 juillet 2024                [signature de la desservante]

Voir les commentaires

Temple Antoiniste en Hongrie - Sœur Nagy Holper Ildikó

Publié le par antoiniste

Temple Antoiniste en Hongrie - Nagy Holper Ildikó (antoanistavallas.com)

Temple Antoiniste en Hongrie - Sœur Nagy Holper Ildikó
(source : antoanistavallas.com)

Voir les commentaires

Temple Antoiniste en Hongrie - Construction

Publié le par antoiniste

Temple Antoiniste en Hongrie - Construction

Temple Antoiniste en Hongrie - Construction en 2024
(source : antoanistavallas.com)

Voir les commentaires

Auréole de la conscience en hongrois

Publié le par antoiniste

KINYILATKOZTATÁS
A LELKIISMERET DICSFÉNYÉRŐL

Egyetlen orvosság gyógyíthatja meg az emberiséget: A HIT ; a szeretet a hitből születik: szeretet, mely ellenségeinkben Magát Istent mutatja meg nekünk; nem szeretni ellenségeinket azt jelenti: nem szeretni Istent; mert az ellenségeink iránt érzett szeretet tesz minket méltóvá az Ő szolgálatára; ez az egyetlen szeretet, mellyel igazán szeretünk, mert Ő tiszta és igaz.

source : https://antoanistavallas.com/

Voir les commentaires

Antoinistes à Moha dans les années 30

Publié le par antoiniste

    Michel Meeus indique dans sa publication (p.39) que, dans les années 30, les antoinistes "ne connaissaient pas non plus de progrès dans le doyenné de Couthuin avec une présence dans 2 paroisses sur 11 et 1 % d'adhérents Lavoir, où une famille possédait un local à Moha avec quatre femmes portant le costume. Le doyen estimait que certains s'y rendaient plutôt par curiosité.

Voir les commentaires

Présence des antoinistes dans les années 30

Publié le par antoiniste

    Michel Meeus indique (p.32-33) que : Au sud de Liège, Florzé-Rouvreux, dans le doyenné de Sprimont, comptait deux familles antoinistes, ce qui représentait 0,5 % des habitants. Ils gagnaient du terrain, car en 1925 le doyen signala qu'ils possédaient un nouveau local de réunion, situé entre Sprimont et Florzé. En 1927, les antoinistes étaient présents dans 60 % des paroisses avec un bon demi-pourcent des habitants de Beaufays et de Sougné, mais 7 % à Chanxhe, paroisse située à 2 km de Poulseur. Deux ans plus tard, ils se retrouvaient dans les trois quarts des paroisses avec 3 % à Poulseur.
    Le doyen de Ferrières constata en 1929 que l'antoinisme faisait des progrès à Comblain-la-Tour et que le curé en était affecté.
    Page 39-40, il continue : Des antoinistes résidaient dans le tiers des paroisses du doyenné de Sprimont. Ils organisaient une vive propagande au chef-lieu et possédaient un temple à Comblain-au-Pont et à Poulseur. Leur nombre peut être évalué à 2 % à Chanxhe, Esneux, Oneux et Poulseur. En 1933, le doyen estimait qu'ils étaient 2,7 % à Chanxhe ; 4,5 % à Poulseur en 1935 et 2 % en 1936.
    Hamoir comptait peu d'antoinistes. Ils s'étaient établis à Vieuxville, mais ne faisaient pas de propagande. Deux d'entre eux y furent enterrés civilement en 1933 et un en 1938 à Comblain-la-Tour où leur proportion peut être évaluée à 0,5 % de la population en 1936-1937.

Voir les commentaires