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vise

Vœu de sympathie des communes

Publié le par antoiniste

    Liste des communes ayant voté un vœu de sympathie au collège communal en faveur de la reconnaissance légale du culte : Andrimont, Ansival, Bierset, Grâce-Berleur, Herstal, Heusy, Hollogne-aux-Pierres, Ivoz-Ramet, Montegnée, Neuville-en-Condroz, Pépinster, Retinne, Seraing, Theux, Velroux, Verviers, Villers-le-Bouillet, Visé, Warnant-Dreye.
Pierre Debouxhtay, L'Antoinisme, p.278-79

    La même année [1931], le Conseil communal de Spa, ville d'eau très connue, gouvernée par les libéraux, décida de baptiser une de ses artères "rue du Père Antoine".
Jacques Cécius, Une religion de guérison : l'Antoinisme, p.42

    Depuis la rue est devenue l'Avenue du Père Antoine. Il existait également une square, dénommait Square du Père Antoine, simplement en raison du fait qu'il était situé sur la rue du Père Antoine.

    À Aix-les-Bains, la rue où se trouvait le temple antoiniste était dénommée à l'époque Rue des Antoinistes.

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Temple de Visé - De Legerbode (23 August 1917)

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Temple de Visé - De Legerbode (23 August 1917) 

     Visé. - Visé blijft nog altijd voor vele Luikenaars een bedevaartplaats, waarvoor nog jaren lang geen eerbied zal falen. Op Zon- en feestdagen is het stadje immer vol. Door den drukken arbeid aand den nieuwen spoorweg, waarover reeds thans de treinen loopen, huist er sedert twee jaar veel werkvolk, zoodat er handel en verkeer is, alhoewel aan heropbouw nog niets is gedaan.
    Toch is er een nieuw opgerezen: Langs een der voornaamste en mooiste [mot illisible], is een tempel der Antoinisten gekomen, een lachend, eenvoudig gebouw, dat elken Zondag vol geloovigen komt. 
   Herinneren wij ter loops dat « vader Antoine » een fabriekwerker was van Jemeppe-aan-de-Maas, die, een dertigtal jaren geleden, beweerde de gave van bezieling te hebben gekregen, zijn werkgerief had naar de knoppen gegooid en elken verderen levensdag meer de overtuiging erlangde, zoo in allernauwste gemeenschap met de goddelijke openbaring te zijn gekomen, dat hem geen hindernissen meer op zijn paden bleven om op te klimmen tot de functie van prediker eener nieuwe leer. 

De Legerbode, 23 August 1917, p.4

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Temple de Visé (Le XXe siècle - 1 sept 1917)

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Temple Visé

AU PAYS DE LIEGE

Dans les ruines de Visé

    Visé restera longtemps pour les Liégeois un lieu de pèlerinage, entouré de la vénération de tous. Les dimanches et jours de fête, la petite ville nie désemplit pas. Par suite du travail intense à la nouvelle ligne du chemin de fer, sur laquelle circulent déjà les trains, il y a beaucoup d’ouvriers, de sorte que le commerce et l’industrie refleurissent un peu quoique l’on n’ait encore rien reconstruit.
    Un seul bâtiment s’est élevé dans une des avenues principales de la ville : c’est parait-il, un temple antoiniste.

Le XXe siècle, 1 sept 1917

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Statuts du Culte Antoiniste (1922)

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Statuts du Culte Antoiniste (1922)

Statuts du Culte Antoiniste
dans le Recueil des circulaires, instructions et autres actes émanés du Ministère de la Justice (Année 1922)

 

Culte antoiniste, établissement d'utilité publique, à Jemeppe-sur-Meuse. — Statuts.

Devant Me Justin Lapierre, notaire à Jemeppe-sur-Meuse.

A comparu :

Mme Jeanne-Catherine Collon, sans profession, née à Jemeppe-sur-Meuse le vingt-six mai mil huit cent cinquante, veuve de M. Louis-Joseph Antoine, connue sous le nom de Mère Antoine, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse.

Laquelle a déclaré que feu son mari, connu sous le nom de Père Antoine, a fondé en mil neuf cent dix la religion antoiniste.
Qu'à sa mort, survenue le vingt-cinq juin mil neuf cent douze, il l'a désignée pour le remplacer.
Que, depuis lors, la religion nouvelle n'a cessé de se développer, que le nombre de temples s'est élevé de deux à seize en Belgique, que le nombre des adeptes est actuellement de plusieurs centaines de milliers.
Que la comparante, voulant assurer l'existence et la perpétuité du culte antoiniste, a décidé de créer conformément à la loi du vingt-sept juin mil neuf cent vingt et un, un établissement d'utilité publique dont elle a fixé les statuts comme suit :

Art 1er L'établissement est dénommé : Culte antoiniste, et a son siège à Jemeppe-sur-Meuse.
Art. 2. L'établissement a pour objet la propagation de la religion antoiniste et l'administration des temples et des biens temporels qui lui sont donnés par le présent acte ou qui lui seront donnés ou légués dans l'avenir.
Art. 3. La Mère Antoine porte le nom de représentant du Père, elle désignera en temps opportun son successeur, qui portera le même titre.
Dans le cas ou au décès du représentant du Père, son successeur ne serait pas désigné ou, en tout autre cas de vacances, le conseil d'administration y pourvoira.
Art. 4. Le représentant du Père est le chef de la religion antoiniste, il en a la direction religieuse et morale, il désigne les desservants et les lecteurs des temples, il reçoit la correspondance.
Art. 5. Les desservants antoinistes sont chargés de recevoir au nom du Père tous ceux qui ont besoin d'être éclairés et réconfortés par la foi, ils ne peuvent recevoir ni allocations du gouvernement ni rémunérations des visiteurs.
Art. 6. L'administration de l'établissement est conférée à un conseil d'administration qui se compose du représentant du Père et de huit membres, qui sont actuellement :

1. M. Nihoul, Narcisse, président, propriétaire, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge.
2. M . Delcroix, Ferdinand, secrétaire, professeur, demeurant à Seraing-sur-Meuse, de nationalité belge.
3. Mme Crèvecœur, Emma, veuve Florian Deregnaucourt, trésorière, sans profession, demeurant à Jemette-sur-Meuse (sic), Belge.
4. Mme Marie Schouleur, sans profession, épouse de M. Dessart, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge.
5. M . Joseph Lejaxhe, surveillant de mines, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge.
6. M . Léopold Monet, tourneur, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge.
7. M . Julien Musin, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge, et
8. M . Gustave Stalmans, chef d'atelier, demeurant à Seraing-sur-Meuse, de nationalité belge.

Tous ici présents qui acceptent.

Le conseil d'administration se renouvellera partiellement tous les ans par la sortie d'un membre qu'il pourra réélire ou remplacer. Les conseillers sortiront dans l'ordre indiqué ci-dessus et les nouveaux mandats seront de huit ans.
Le représentant du Père est inamovible.
Les décisions seront prises à la majorité des voix; en cas de parité, celle du représentant du Père est prépondérante.
Art. 7. Le conseil d'administration a les pouvoirs les plus étendus pour la gestion des affaires de l'établissement; il en gère les revenus, il nomme et révoque les employés de la communauté; il décide :
a) de la construction des temples et de leur entretien; b) de toutes publications et impressions, il administre l'imprimerie, réglemente la vente et la distribution des livres.
Art. 8. Le conseil se réunit de droit le premier dimanche de janvier après la cérémonie, il statue sur le compte des recettes et dépenses de l'année écoulée et sur le budget de l'année en cours, il procède à l'élection du bureau qui se compose d'un président, d'un secrétaire et d'un trésorier, nommés pour un an et toujours rééligibles.
Art. 9. Le conseil se réunit sur convocation écrite du président chaque fois que les affaires de la communauté l'exigent.
Art. 10. Le président est chargé de l'exécution des décisions prises par le conseil d'administration, il agira en justice au nom de la communauté soit en demandant, soit en défendant, il convoque les séances du conseil, les préside, signe les procès-verbaux qui sont inscrits sur un registre, instruit préalablement les affaires qui doivent être soumises au conseil.
Art. 11. Le secrétaire rédige lès procès-verbaux et les pièces de la correspondance officielle et remplace le président en cas d'absence.
Art. 12. Le trésorier effectue les recettes de la communauté et acquitte les dépenses ordonnées par le président sur mandats réguliers.
Il établit annuellement le compte des recettes et des dépenses et le présente au conseil d'administration à la séance du premier dimanche de janvier.
Il dresse également le projet de budget pour l'exercice suivant et le soumet au conseil, il est tenu de laisser constater l'état de la caisse lorsqu'il y est invité par le conseil ou par le président.
Art. 13. Le culte antoiniste étant basé sur la foi et le désintéressement ne peut disparaître.

Toutefois, si l'établissement d'utilité publique, créé par moi, venait à perdre la personnalité civile, ses biens seraient affectés par le gouvernement à une destination se rapprochant autant que possible de l'objet en vue duquel l'institution a été créée.

 

Affectation de biens.

Voulant assurer l'existence de l'établissement d'utilité publique qui vient d'être créé ci-dessus, ont comparu et sont intervenus aux présentes :

1. La comparante ci-dessus nommée, dame Jeanne-Catherine Collon, veuve de Louis-Joseph Antoine.
2. M . Narcisse-Louis-Joseph Nihoul, propriétaire, né à Engis le dix-huit mars mil huit cent soixante-quatre, époux de dame Henriette Demoulin, ménagère, née à Horion-Hozémont le premier février mil huit cent soixante-cinq, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse.
3. Mme Marie-Emma-Louise-Joséphine Crèvecœur, sans profession, née à Orp-le-Grand le quatre juillet mil huit cent soixante-quatre, veuve de M. Jean-Florian Deregnaucourt, demeurant à Jemeppe-sur-Meuse.
4. M . Emile Duret, ouvrier carrier, né à Silly le vingt-trois février mil huit cent septante-trois, et son épouse qu'il assiste et autorise : dame Julie-Emilie Castermant, ménagère, née à Ecaussinnes-d'Enghien le treize janvier mil huit cent septante-huit, demeurant ensemble à Ecaussinnes-d'Enghien.
5. Mme Mathilde Maréchal, ménagère, née à Montegnée le treize mars mil huit cent septante-neuf, veuve de M. Emile-Jean-Joseph Elskens, demeurant à Montegnée.
Et sa fille :
Dame Marie-Catherine-Joséphine Elskens, ménagère, née à Montegnée le vingt-huit août mil huit cent nonante-six, épouse assistée et autorisée de M. Léon-Louis Daniel, comptable, né à Ans le trois juin mil huit cent quatre-vingt-sept, demeurant ensemble à Montegnée.
6. A. M. Gilles-Joseph-Alfred Lefebvre, marchand de houille, né à Hermalle-sous-Huy le vingt-un mars mil huit cent septante-neuf, veuf en premières noces de Marie-Anne-Joseph David et époux en secondes noces de dame Joséphine-Marie-Scholastique David, née à Bierset le vingt-huit mai mil uit (sic) cent quatre-vingt-sept, demeurant à Bierset.
B. M. Noël David, marchand de chevaux, né à Velroux le trois avril mil huit cent cinquante-six, époux de dame Mélanie-Marie-Jeanne Melin, ménagère, née à Bierset le dix-huit décembre mil huit cent cinquante-six, demeurant à Bierset.
C. M. Jean-Joseph Gysens, ouvrier d'usine, né à Awans le trois août mil huit cent quatre-vingt-un, époux de dame Marie-Catherine David, ménagère, née à Bierset le vingt-quatre décembre mil huit cent quatre-vingt-deux, demeurant à Hollogne-aux-Pierres.
7. M. Gustave-Joseph Bodson, ouvrier, né à Namur le vingt-cinq septembre mil huit cent soixante-huit, époux de dame Emérence-Martine Briquet, ménagère, née à Dison le vingt-sept septembre mil huit cent septante-deux, demeurant à Verviers.
8. A. M. Jean-Baptiste-Jacques-Edouard-Joseph Bracard, ébéniste, né à Chaineux le quinze juin mil huit cent septante-sept, demeurant à Dison.
B. M. Armand-Joseph Gohy-Halleux, cultivateur, né à Stembert, le douze novembre mil huit cent quatre-vingt, demeurant à Stembert.

Lesquels déclarent affecter à la création du dit établissement, conformément à l'article 27 de la loi du vingt-sept juin mil neuf cent vingt et un, et lui transférer en pleine propriété les biens suivants, savoir :

Mme veuve Antoine-Collon :

Commune de Jemeppe-sur-Meuse.
Une propriété comprenant : maisons, temple, imprimerie, remise, jardins, sise à l'angle des rues du Pois-de-Mont (sic) et des Tomballes, reprise au cadastre section A, nos 292i3, h3, n3, q3, r3, s3, k3, 13, m3, s, a3, f3, g3, p3, pour une contenance de seize ares vingt-cinq centiares joignant les dites rues Hintzen-Longrée, Quitis-Hanusset, Hodeige-Mélon et Hodeige-Dessart, Lheureux-Huskin, Bruneel-Massillon.

Commune de Jupille.
Un temple, sis rue Charlemagne, repris au cadastre section A, n° 454t2, pour une contenance de cinq ares treize centiares, joignant Moreau Robert, Gérard Rasquinet, la rue et Moreau Robert, la veuve et enfants.

Commune de Jumet.
Un temple, sis rue Destrée, repris au cadastre section D, n° 293v53, mesurant un are soixante-deux centiares, joignant à la dite rue Jules Destrée et Mlle Sylvie Dambremez des trois autres côtés.

M. Narcisse-Louis-Joseph Nihoul-Demoulin :

Commune de Seraing-sur-Meuse.
Une maison et temple, sis rue de Tavier, n° 2, repris au cadastre section B, n° 507s, pour une contenance de trois ares cinquante-cinq centiares, joignant les rues de Tavier et de la Colline dont il forme l'angle et la société coopérative « L'Union coopérative ».

Commune de Visé.
Maison et temple, sis rue de l'Allée Verte, repris au cadastre, section A, n° 335t, pour une contenance de cinq ares cinquante centiares, joignant Paquay, Jacques; Mouton, Marie-Emilie-Henri et la rue de Visé, à Liège.

Commune de Momalle.
Une maison, temple et jardin, sis en lieu dit Momalle-Village, reprise au cadastre section A, nos 301c et 304k, de quatorze ares trente-cinq centiares, joignant Renkin, le chemin de Momalle à Hodeige, Moermans-Lacomble, Mondy-Hanson et un biez.

Commune de Villers-le-Bouillet.
Un temple, sis en lieu dit Cabaintes, repris au cadastre section B, n° 1203k, pour une contenance de deux ares vingt centiares, joignant Lekeu-Botroux et Lekeu-Duchesne, Thion-La-Croix, la rue d'Ampsin à Villers-le-Bouillet.

Commune de Forest lez-Bruxelles.
Un temple, sis boulevard Guillaume Vanhaelen, repris au cadastre section A, n° l00k, pour une contenance de trois ares soixante centiares, joignant Deppe-Beaufort, Vanham-Mouton et Mouton-Deman.

Commune de Souvret.
Un temple, sis rue de Fontaine, repris au cadastre section B, n° 753n3, pour une contenance de trois ares vingt centiares, joignant Denamur-Basin, Remy-Lapage, Dehon-Stumpart, Leclercq-Debande et le chemin.

Mme veuve Deregnaucourt-Crèvecceur :

Ville de Liége (Nord).
Un temple, sis rue Hors-Château, repris au cadastre section C, n° 300h, pour une contenance de cent quarante mètres carrés, joignant Dumoulin-Delogne, la Montagne de Bueren et la rue Hors-Château, dont il forme l'angle.

Commune de Herstal.
Une maison, formant temple, sise rue du Chou, reprise au cadastre section C, n° 905k, pour une contenance de quatre ares trente centiares, joignant la rue Dupont-Sauveur, Pitti-Vercheval et Saroléa-Wilmet.

M. Emile Duret et son épouse dame Julie-Emile Castermant :

Commune d'Ecaussinnes-d'Enghien.
Une maison-temple, sise lieu dit Pavé de Braine, reprise au cadastre section A, n° 562f, pour une contenance de septante mètres carrés, joignant la rue Pavé d'Ecaussinnes, le chemin de fer de l'Etat, Dumonceau-Pourtois.
Et la nue propriété d'une maison et une terre, sise même lieu, reprise au cadastre section A, nos 562g et 562e, pour une contenance de neuf ares trente centiares, joignant le Pavé d'Ecaussinnes, le temple ci-dessus, le chemin de fer de l'Etat et Dumonceau-Pourtois.
Les époux Duret se réservant l'usufruit de cet immeuble jusqu'au dernier vivant d'eux.

Mme veuve Elskens-Maréchal et sa fille Mme Daniel :

Commune de Montegnée.
Les parts leur appartenant dans un temple d'une contenance d'environ cent mètres carrés, sis rue des Mavis, repris au cadastre section A, partie des nos 55w et 55x, joignant la rue Massart-Maréchal et la famille Elskens-Maréchal.

MM. Lefebvre, David et Gysens :
Un temple, sis à Bierset, en lieu dit rue Chaussée de Liège, repris au cadastre section A, n° 398k, pour une contenance de soixante mètres carrés, joignant Parmentier-Hanson, David-Mélin et Lefebvre-Gilles et le chemin de Waremme à Liège.

M. Gustave Bodson-Briquet :

Ville de Verviers.
Un temple, sis rue des Jardins, repris au cadastre section A, n° 22v4, pour une contenance de quatre ares septante-quatre centiares, joignant Dombret-Laplanche, la rue des Jardins, la rue du Paradis et Hurlet.

M. Bragard :

Commune de Stembert.
Un temple, sis en lieu dit Campagne de Bronde, repris au cadastre section B, n° 164k, pour une contenance de nonante mètres carrés, joignant Gohy-Halleux, le chemin du Cerisier.

M. Gohy :

Ce dernier déclare renoncer à tous les droits de propriété quant à la citerne qui est construite sous le temple ci-dessus affecté par M. Bragard, droits qu'il s'était réservé dans l'acte de vente avenu devant Me Jaminet, ci-dessus rappelé.
Tant que cette citerne existera, M. Gohy aura le droit de puiser l'eau par la pompe existant actuellement pour ses besoins.

M. Narcisse Nihoul, outre les immeubles qu'il a affectés ci-dessus, affecte les suivants :

Un temple, sis à Vichy (France), rue Bargoin, d'une superficie de trois cent soixante mètres carrés.
Et un autre temple, sis à Tours (France), rue d'Ambroise, d'une superficie de trois cent nonante-six mètres carrés.

 

Situation hypothécaire.

Tous les affectants ci-dessus déclarent que les biens par eux affectés sont entièrement libres de charges.
Tous les titres de propriété ont été remis à Mme veuve Antoine, comparante, qui le reconnaît, à l'exception toutefois du titre de Mme veuve Elskens-Maréchal et de ses enfants qui l'a conservé à charge d'en aider s'il était besoin le culte antoiniste.
Dont acte, fait et passé à Jemeppe-sur-Meuse, dans la demeure de Mme veuve Antoine, l'an mil neuf cent vingt-deux, le quinze janvier.
Vu pour être annexé à Notre arrêté du 3 octobre 1922. N° 10042s.

(Signé) ALBERT.

 

Par le Roi :
Le Ministre de la Justice,
(Signé) MASSON.

 

(Recueil des actes des associations sans but lucratif, 1922, p. 967.)

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Temple antoiniste de Visé (fiche patrimoine architectural)

Publié le par antoiniste

Temple antoiniste de Visé (fiche patrimoine architectural)

 Temple
Adresse(s) principale(s) : Province de Liège, VISE, Visé, Allée Verte 23

Inscrit comme : Monument
Fonction(s) primitive(s) : Temple
Parallèle et en léger retrait, temple antoiniste édifié en 1915 comme l'atteste la date gravée sur une dalle au-dessus de la porte d'entrée. Construction en brique et calcaire coiffée d'une bâtière d'asbeste-ciment couronnée par une petit clocheton octogonal sous flèche d'ardoise. La façade d'entrée est ajourée de trois baies jumelées en tiers point. Dans le prolongement, en équerre d'angle à droite, maison d'habitation simple de deux niveaux et trois travées en brique et calcaire, attenante au temple.

Bénédicte Dewez
Datation : 20e siècle        Date(s) : 1915 (m)
Détails complémentaires de la fiche
Code de la fiche : 62108-INV-0359-01

http://spw.wallonie.be/dgo4/site_ipic/index.php/fiche/fiche?codeInt=62108-INV-0359-01
http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_ipic/index.php/fiche/index?sortCol=2&sortDir=asc&start=0&nbElemPage=10&filtre=&codeInt=62108-INV-0359-01

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Visé - culte antoiniste, célébration

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    On aperçoit un bâtiment derrière le temple. Voici son histoire :

L'académie de Musique César Franck fut précédemment installée, de 1964 à 1997 dans les anciens bâtiments de la Clinique Saint-Augustin, dans l’Allée Verte conduisant à Haccourt. La Clinique avait ouvert en 1938, moderne et confortable pour son époque, ses infirmières étaient alors des Sœurs de l’ordre de Saint-Augustin de Liège. Elle devait être fermée au profit de l’hôpital de Notre-Dame à Hermalle, qui est toujours en activité. Ce bâtiment fut également le lieu d’un petit séminaire de St Vincent de Paul des Lazaristes après la seconde guerre mondiale.

source : https://www.museedevise.be/index-du-patrimoine-a/

cf: également http://www.club-j.be/150/dlp-autrefois.htm

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Narcisse Nihoul

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Narcisse Nihoul
Narcisse Nihoul (acte de mariage 18 avril 1888 à Seraing avec Henriette Demoulin)

    M. Narcisse-Louis-Joseph Nihoul, propriétaire, né à Engis le 18 mars 1864, époux de dame Henriette Demoulin, ménagère, née à Horion-Hozémont le 1er février 1865, demeurant à Jemeppes-sur-Meuse.


M. Narcisse-Louis-Joseph Nihoul-Demoulin :

Commune de Seraing-sur-Meuse.
    Une maison et temple, sis rue de Tavier, n°2, pour une conenance de 3 ares 55 cantiares, joignant les rues de Tavier et de la Colline dont il forme l'angle et la société coopérative « L'Union coopérative ».

Commune de Visé.
    Maison et temple, sis rue de l'Allée Verte, pour une contenance de 5 ares 50 centiares, joignant Paquay, Jacques ; Mouton, Marie-Emilie-Henri et la rue de Visé, à Liége.

Commune de Momalle.
    Une maison, temple et jardin, sis en lieu dit Momalle-Village, de 14 ares 35 centiares, joignant Renkin, le chemin de Momalle à Hodeige, Moermans-Lacombe, Mondy-Hanson et un biez.

Commune de Villers-le-Bouillet.
    Un temple, sis en lieu dit Cabaintes, pour une contenance de 2 ares 20 centiares, joignant Lekeu-Botroux et Lekeu-Duchesne, Thion-La-Croix, la rue d'Ampsin à Villers-le-Bouillet.

Commune de Forest lez-Bruxelles.
    Un temple, sis boulevard Guillaume Vanhaelen, pour une contenance de 3 ares 60 centiares, joignant Deppe-Beaufort, Vanham-Mouton et Mouton-Deman.

Commune de Souvret.
    Un temple, sis rue de Fontaine, pour une contenance de 3 ares 20 centiares, joignant Denamur-Basin, Remy-Lapage, Dehon-Stumpart, Leclercq-Debande et le chemin.


    M. Narcisse Nihoul, outre les immeubles qu'il a affectés ci-dessus, affecte les suivants :
    Un temple, sis à Vichy (France), rie Bargoin, d'une superficie de 360 m2.
    Et un autre temple, sis à Tours (France), rue Ambroise, d'une superficie de 396 m2.


Procès verbal de la Fondation d'Etablissement d'Utilité Publique, le 3 octobre 1922
Recueil des circulaires, instructions et autres actes émanés du Ministère de la Justice ou Relatifs à ce Département. Troisième série. 1922

cf. https://gw.geneanet.org/midero?n=nihoul&oc=&p=narcisse+louis+joseph
https://gw.geneanet.org/midero?lang=fr&pz=philippe+henry+jean+michel&nz=de+ro&p=henriette&n=demoulin

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Surface des temples - graphique et analyse

Publié le par antoiniste

    Grâce aux sites des cadastres français (www.cadastre.gouv.fr) et belges (cartocit1.wallonie.be), on peut avoir la surface approximative des temples. Approximative pour plusieurs raison, d’abord l’imprécision de l’outil disponible sur les sites, mais aussi approximation due à la configuration des temples : un temple comprend la plupart du temps également le logement du desservant, et ce logement peut occuper les étages, mais aussi agrandit la surface au sol.

 

    Voici donc la liste des temples classés par taille :

100 m2 et moins

100-150 m2

151-199 m2

Momalle

Herstal 

Tours

Saulnes

Aix-les-Bains

Montegnée

Bierset 

Reims

Jupille

Evelette

Liège-Ville

Cherbourg-Octeville

Jumet

Villers-le-B.

Moha

Retinne

Vottem

Visé

Souvret

 

Evreux

Total:                 7

Total:                    6

Roanne

200-250 m2

plus de 250 m2

Vervins

Bernay

Toulouse

Huy

Lille

Tourcoing

Nandrin

Mantes-la-J.

Villeurbanne

Caudry

Marseille

Paris-Pré-St-G.

Nantes

Valenciennes

Mons

Rouen

Liège-Angleur

Paris-Roux

Vichy

Orange

Paris-Vergniaud

Seraing

Ecaussinnes

Jemeppe

Bordeaux

La Louvière

Cormelles-le-R.

Conflans-Ste-H.

Croix

 

Waremme

Nice

 

Total:                 19

Saint-Etienne

 

 

Total:               12

Total:                    9

 

 

    Dans le détail, on peut penser que c’est le temple de Stembert qui est le plus petit, mais les données manquent le concernant. Sinon, en Belgique, ça serait le temple de Momalle qui est le plus petit, et en France, celui de Saulnes (près de Longwy, en Lorraine).

    En Belgique, le plus grand sans surprise est celui de Jemeppe, sans compter la maison du Représentant du Père. En Fance, c’est un des derniers construit qui est le plus grand, bien qu’il ne semble pas que le logement du desservant soit aux étages, ainsi tout compris, il fait plus de 300  m2.

    Celui de Jemeppe dépasse également le premier temple parisien en date et en taille, celui de la rue Vergniaud. Les deux autres temples parisiens le précèdent de peu.

    On voit que la moyenne générale, des deux côtés de la frontière, est d’avoir un temple de 150 à 200 m2.

 

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vue d'ensemble du temple de Visé

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la ville de Visé vers 1830

Publié le par antoiniste

VISÉ, ancienne ville et commune du canton de Dalhem ; bornée au N. par Monland , N.E. par Berncau, E. par Bombaye, S.E. par Dalhem, S. par Richelle, S.O. par Hermalle, O. par Haccourt, N.O. par Lixhe.

A 1/2 l. de Mouland, Berneau, Hermalle, Harcourt, Lixhe, 2/3 de Richelle, 3/4 de Bombaye et Dalhem, et 3 N.N.E. de Liège.

La surface de son territoire est assez inégale, surtout à l'E. et au S., où l'on remarque quelques collines escarpées. La ville est située dans la vallée de la rive droite de la Meuse. Cette rivière arrose la partie occidentale de la commune et y roule des flots majestueux dans un lit spacieux et découvert ; elle reçoit par sa rive gauche le ruisseau de Grand-Aaz. La Berwinne longe son territoire au N. Le terrain est argilo-sablonneux, quelquefois mélé de gravier. La couche végétale a 25 à 5O centim. de profondeur. On trouve dans cette localité : la chaux carbonatée primitive, équiaxe, contrastante, laminaire; le quartz hyalin prismé, enfumé, et agathe calcédoine mamelonné ; le cuivre pyriteux cubo-tétraèdre, concrétionné, massif ; le cuivre carbonaté bleu aciculaire, vert aciculaire et radie ; le zinc sulfuré octaèdre ; l'anthracite compacte, etc.

La commune comprend 377 maisons, réparties comme suit : Visé, 260 ; Porte-de-Mouland, 1 ; Portede-Lorette, 9 ; Lorette, 2 ; le Temple, 1 ; Souvré, 48 ; Devant-le-Pont, rive gauche de la Meuse, 56. Elles sont bâties en pierres et briques, et la plupart couvertes en ardoises, plusieurs en tuiles et en paille. La ville est composée de deux rues larges et parallèles à la rivière, avec cinq traverses qui en font la communication. Son intérieur est pavé. On y remarque quelques belles maisons. La Maison-de-Ville, bâtie en 1612, se fait aisément reconnaître pour un édifice public ; son entrée, accompagnée d'une galerie en portiques, est majestueuse sans ornernens, et sa couverture se termine par un dôme qui renferme une horloge et un carillon. — 1 église primaire, dédiée À St.-Martin ; fondée par Berthe, fille de Charlemagne. Elle était ci-devant collégiale, possédant 20 prébendes, qui étaient à différentes collations et 6 bénéfices simples. Visé possède en outre l'église du couvent des sépulcrines, supprimé par le gouvernement français ; celle de l'ancien couvent des carmes déchaussés, située à la rive gauche de la Meuse, et une chapelle de la Ste.-Vierge à Lorette, bâtie en 1684, et réparée en 1830. Il y avait aussi, avant le gouvernement français, un couvent des récollets, situé au bord de la Meuse, et un collège des oratoriens où l'on a établi une savonnerie. — Il y a 1 école moyenne, établie dans le ci-devant couvent des sépulcrines, et tenue par 4 régens agrées par le gouvernement et salariés par les revenus des fondations attachées au dit local ; 1 pensionnat de demoiselles, établi dans l'ancien couvent des carmes devant le pont.

Les productions agricoles consistent en froment, seigle, avoine, orge, trèfles, vesces, féveroles, quelques lègumes et fruits. La ville fait un petit commerce de merceries et épiceries. On y fabrique des bas, des bonnets et des tricots en laine. Il y a 1 moulin à farine mu par eau, situé à la rive gauche de la Meuse; 2 brasseries, 1 distillerie, 1 filature de laine, 1 savonnerie, 2 tanneries, plusieurs fabriques de sirop de betteraves, 1 four-à-chaux, 1 chantier de construction de bateaux. — Foires à Lorette : les 25 mars et 15 août. Un marché aux grains tous les mardis qui n'est pas suivi. — L'ancienne grande route de postes de Liège à Aix-la-Chapelle, et le grand chemin de Liége à Maestricht, traverse la ville.

Population : 1835 habitans.

Superficie : 621 h. 51 a. 47 c.

Ci-devant : pays de Liége. Le bourgmestre régent était membre du corps de l'état tiers du pays.

Histoire : Des anciens manuscrit assurent que Visé, en latin Visatum, Visotium ou Visetum, en flamand Weset, est la Taxandrie des anciens, et qu'elle fut fondée par Sedroch, 4e roi de Tongres : mais comme l'existence de ces rois est elle-même un point contesté, on pourrait regarder cette autorité comme suspecte. Suivant les traditions populaires, il est peu de villes dans le pays de Liège, à qui l'on puisse attribuer une origine plus ancienne qu'à celle de Visé. Quoiqu'il en puisse être, l'histoire n'en fait pas de mention qui précède l'époque à laquelle le pape Léon III y consacra une église, bâtie à l'honneur de St.-Martin, par la princesse Berthe, fille de Charlemagne, qui procura en même temps à ce lieu l'établissement d'une foire ou d'un marché public. Les sentimens des historiens du pays sont partagés sur l'époque de la consécration de cette èglise : Fisen prétend qu'elle fut faite en 799, lorsque le pape vint trouver Charlemagne à Paderborn ; cependant Bouille parle d'une église bâtie à Visé par la princesse Berthe en 805, ce qui peut encore être cru, le pape étant venu cette même année à Reims.

On ne peut douter que le marché de Visé n'ait été un des plus considérables du pays, si l'on fait attention au rapport de l'historien Anselme, qui dit qu'Etienne, élu abbé de St.-Laurent en 1026, ayant besoin de vêtemens pour ses religieux, en envoya à Visé pour les acheter, et il semble même par les termes, frater quem ad forum Viseti mittitis, que ce fût l'ordinaire d'envoyer à ce marché.

La ville de Visé dut sans doute son accroissement à l'avantage de ce marché, qui fut tel, que l'on y construisit un pont sur la Meuse, dont le nom subsiste encore, quoiqu'on n'en trouve pas le moindre vestige. Fisen fait mention de ce pont, qui fut renversé par les glaces en 1408. Bouille dit qu'on tient que les anciennes ruines de la ville de Visé, furent réparées sur la fin du 9e siècle, et que ses vieux fondemens témoignent qu'elle a été beaucoup plus ample qu'on ne la voit, et qu'on montre encore au-dessus de la ville, une tombe où les Francs Germains avaient, dit-on, été ensevelis, et aux environs quelques vestiges des forts bâtis du temps des Romains.
Visé n'est nommé dans le partage de 870 que comme une limite de l'ancien pays de Liège. Il appartenait aux évêques de Liège depuis l'an 983, que l'empereur Otton III, par un diplôme de cette année, accorda à l'évêque Notger tous les droits que les empereurs y percevaient à leur profit ; il fut entouré de murs, de palissades et d'un fossé en 1334, par l'évêque Adolphe de La Marck.
Les chanoines de Celles avaient eu de si vives et si fréquentes altercations avec les seigneurs du lieu, qu'ils avaient ajouté à leurs litanies : De la tyrannie des barons de Celles, délivrez-nous, Seigneur! Ces chanoines pour s'y soustraire, prirent le parti d'abandonner Celles, et ils se transportèrent à Liège avec le corps de Saint-Hadelin. L'évêque Adolphe de La Marck, en ayant conféré avec son chapitre, résolut d'envoyer les 12 chanoines avec le corps de leur saint à Visé, où leur chapitre fut établi. L'époque de cette transmigration et de la translation du saint est rapportée par Chapeauville, Haraeus, Molanus et Miraeus, à l'an 1337; mais Hoesem assure qu'elle ne doit être rapportée qu'à l'an 1338, le 11 octobre. Toutes les anciennes vies de St.-Hadelin sont également conformes sur la date de cet événement. Cependant une circonstance particulière, dit M. Dewez, dans son Dictionnaire, parait démontrer qu'on doit la supposer plus ancienne, puisqu'il existe dans l'église de Celles des pierres sépulcrales des anciens vicaires portant la date de l'an 1300. Or, les vicaires n'ont existé à Celles qu'après l'émigration des chanoines, qu'ils ont remplacés. L'évêque Adolphe de la Marck augmenta le chapitre de 8 prébendes, qui, de douze montaient pour lors à 20.
La châsse de St.-Hadelin fut visitée à Liège, par l'évêque Adolphe, qui trouva le corps du saint en entier, à l'exception d'un bras qui avait été transporté à l'abbaye de Stavelot. Le 26 octobre 1413, on en fit encore l'ouverture, et on en tira la tête du saint pour l'enchâsser dans un buste séparé : celui d'urgent tel qu'on le voit aujourd'hui, est un présent que fit en 1654 , Jean Bloequerie, chanoine de Visé. C'est alors qu'on trouva dans ce coffre un mémoire très-ancien en latin, très-difficile à lire, dont copie se trouve dans les registres de la prévôté, selon la tenure suivante translatée : « Les os du très-bien heureux Hadelin, confesseur de l'église de Celles, ont été mis dans ce coffre et clos dans ce lieu l'an de l'incarnation de N. S. 704, le 15 des calendes de juin de l'indiction 4me. Les noms de ceux qui furent présens : Waton, évêque ; Veron, abbé ; Jean, prévôt ; Amand, coste; Lanfreid, doyen de Stavelot, avec le chapitre de Celles. » Cette châsse fut réfugiée le 26 novembre 1467 dans la forteresse d'Argenteau, et puis déposée dans l'église des Dominicains à Liège, où l'on en fit l'ouverture. Elle fut encore ouverte en 1696 et 1788.
La ville de Visé fut pillée et mise à feu le 31 janvier 1396 par les Gueldrois qui escaladèrent ses murailles à l'heure de minuit, et se retirèrent ensuite emmenant plusieurs bourgeois qu'ils avaient saisis sur leurs lits. Elle ne fut pas longtemps à se relever de cette perte, et l'évêque Jean de Heinsberg lui accorda de très-amples privilèges en date du 9 avril 1429, et la rendit à peu-près égale à cet égard aux autres villes du pays, savoir, de se donner des bourgmestres, un conseil, des jurés, etc. A l'égard des marchandises, dettes et contrats, les bourgeois devaient se conformer à la paix de Tongres, et à la modération qui en avait été faite : il leur fut aussi permis d'avoir des prisons, de réparer les ouvrages extérieurs de la ville, et d'en faire de nouveaux, de mettre impôt sur les denrées pour pouvoir fournir aux dépenses de la communauté, d'appliquer les deniers aux réparations de la ville, etc. Louis XIV, roi de France, y avait établi son quartier l'an 1673, lorsqu'il faisait le siège de Maestricht, et la ville fut démantelée aux frais des habitans, sur la fin du mois de janvier 1675, par 3000 Français de la garnison de Maestricht. La porte de Mouland a encore existé jusqu'en 1828, et celles de Lorette et de Souvré jusqu'en 1833. La démolition de ces trois anciennes portes avec leurs tours, qui faisaient l'embellissement de Visé, en a fait une petite ville ouverte, qui n'est pas devenue pour cela plus belle : les antiquités n'y sont pas respectées.

Visé est la patrie de René-François Walter, baron de Sluse, habile mathématicien et l'un des plus savans hommes des Pays-Bas. Il devint abbé d'Amay, chanoine, conseiller et chancelier de Liège, où il mourut le 19 mars 1685, à 63 ans. On a de lui un ouvrage encore très-estimé, intitulé : Mesolabum et problemata solida, Liège, 1668, in-4e. C'est aussi la patrie du cardinal Jean-Gualtier de Sluse, l'un des plus grands hommes de son siècle, frère du précédent, y né en 1626, et mort le 7 juillet 1687. Il avait une bibliothèque immense, dont on a imprimé le catalogue en 5 vol. in-4e.


Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835

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