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Kemecse, Hongrie (2024)

Publié le par antoiniste

Adresse : Táncsics Mihály utca 8, 4501 Kemecse

Style : éclectique

Panneau : ???
Adresse e-mail : ildiko19522@gmail.com

Temple avec photos

Date de consécration : 20 octobre 2024


Anecdote : Premier Temple Antoiniste en Hongrie :
Tous les Temples belges et français ont reçu l'avis de la consécration prochaine d'un Temple Antoiniste en Hongrie. La sœur à l'origine de cette création était jusqu'au début de cette année en charge du Temple de Longwy/Saulnes.
Le site internet : https://antoanistavallas.com/index.html mentionné semble déjà opérationnel (clic droit de la souris pour la traduction en français).
Renseignements pris le livre de La Révélation est déjà traduit en langue hongroise et le Développement est en cours de traduction (cf. https://www.facebook.com/share/p/ge3UuyDRhV2Dwfcj/).

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Époux Engel, spirites sérésiens

Publié le par antoiniste

    Médium-écrivain, Pierre Engel est président de l'Union Spirite de Liège (à partir en 1896) qu'il fonde avec M. F: Heuse, de Bressoux et J. Godart au café du Centre, place Cockerill, 2 ; il habite à Lize-Seraing, 59, rue de la Baume. Dans un communiqué pour le Congrès Spirite de Liège en 1905, il signe Pierre Engel-Bonniver, ancien Président fédéral de Liège. Il habit alors à Kimkempois. C'est à lui que revient la charge de faire le discours funéraire pour Ferdinand Delcroix (le père du Frère Delcroix) et du fils des Antoine.


    Marié à Marie-Joseph Bonniver (née le 12 mars 1830 à Vaux-Chavanne), on apprend dans le Progrès spirite du 20 mars 1898 que son fils aîné Pierre Jean Gilles (né à Hodimont le 16 novembre 1857) était médium photographe et qu'il meurt vers 17 ans le 25 mai 1874.
    Sa fille Marie Catherine Antoinette dite Marie-Antoinette naît à Liège le 9 février 1856 et meurt le 3 juillet 1878 à 22 ans.
    Un autre fils, Pierre, naîtra (comme l'avait dit sa fille désincarnée dans une communication), et mourra à 4 ans et quelques jours. Ils ont un autre fils, Olivier (électricien) qui signera sur l'acte de décès de Marie Bonniver, décédée le 18 novembre 1893. Pierre Engel indique comme profession "employé".

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Jean-Baptiste et Anna Gallioz, Grenoble

Publié le par antoiniste

    Ces deux adeptes sont avant tout, semble-t-il des spirites. Preuve encore une fois, que les deux pratiques pouvaient cohabiter malgré la mise au ban de l'Antoinisme par quelques spirites acharnés.
    Ils s'occupaient de la Société d'Études Psychiques, une des branches nombreuses puisqu'ils en existaient également à Lyon (avec Alphonse Bouvier), Nancy (toujours active), Marseille, Bruxelles, Genève... Celle de Grenoble subsista au moins jusque les années 50. Leur activité fait suite à l'existence de plusieurs salles de lecture à Grenoble.

    La Société porte également le nom de cercle Lumière et Charité. On cite également un M. A. Dourille.

    Le N° du 4 septembre 1946 du journal « Le Dauphiné » présente une photo de M. Gallioz. Ce dernier meurt début février 1961, suivant son épouse Anna, désincarnée fin février 1950. Tous deux ont eu un enterrement antoiniste.

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Fernand Delcroix, le professeur

Publié le par antoiniste

Ferdinand Delcroix, le professeur

    On trouve des photos de lui dans sa fonction de porte-arbre. D'après un article de La Meuse, on indique qu'il est né à Lize-Seraing le 24 juin 1865. Mais impossible de retrouver à cette date son acte de naissance. Impossible donc de vérifier son prénom : il est nommé Ferdinand dans les Statuts du Culte Antoiniste et, d'après l'Historique du Culte Antoiniste, dans le Règlement d'ordre intérieur du conseil d'administration de 1910, et c'est ce qui est reproduit par Pierre Debouxhtay, qui l'appelle sinon M. Delcroix, ou F. Delcroix. De même chez Robert Vivier, on le trouve sous M. Delcroix, ou même simplement Delcroix, puis frère Delcroix. On sait que son père, spirite, s'appelait Ferdinand Delcroix.
    Il était professeur d'humanités anciennes (grec, latin et français) à l'Athénée Royal (dit Liège I), rue des Clarisses (bâti à la place du couvent en 1850, il est reconstruit complètement en 1967).
    Cependant il habitait Seraing.
    Il était secrétaire du Culte Antoiniste, il avait la fonction de porte-arbre pendant les processions et de lecteur. Il fit également quelques conférences sur le sujet.

    On apprend par des articles de La Meuse qu'il meurt de maladie le 9 février 1926, et on y retrouve sa nécrologie, ainsi qu'un article sur ses funérailles.

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Luxembourg (salle de lecture)

Publié le par antoiniste

    On sait peu de chose sur l'activité des Antoinistes au Luxembourg.
    Cependant, le desservant Nicolas Wagner a eu maille à partir avec la justice, ce qui a été relaté par la presse luxembourgeoise, lorraine, mais aussi parisienne. Il sera défendu en Belgique par Jules Destrée.
    Le frère Robert Pierrefeu confirme qu'au Grand-Duché du Luxembourg, le Culte existe pratiquement depuis l'origine et il y est reconnu officiellement. La salle de lecture est rattachée à la France et est située au 15, An der Retsch - 6980 Niederanven (Rameldange). 
    C'est par la presse luxembourgeoise, parfois en allemand, qu'on apprend seulement quelques détails principalement en 1924, et notamment la volonté de construire un temple, projet qui ne vit cependant encore pas le jour.

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Félix Dengis et Ferdinande Humblet

Publié le par antoiniste

Félix Dengis et Ferdinande Humblet - Jemeppe. - Quai des Carmes (1905)

Jemeppe. - Quai des Carmes (1905),
où le corps a été repêché

    Pierre Debouxhtay évoque ce triste épisode pour témoigner de Louis Antoine prophète.
    Tout commence par la découverte d'un corps sans vie repêché dans la Meuse, à Jemeppe...

    Chokier et Jemeppe sont deux communes situées sur la Meuse, en région liégeoise. Ce cadre fluvial joue un rôle clé dans l’affaire de Félix Dengis et de son épouse, Ferdinande Humblet.
    Félix Dengis a précipité la noyade de sa femme dans la Meuse, mettant en scène un accident. Après le drame, il a cherché à détourner les soupçons en consultant le Père Antoine, guérisseur et fondateur de l’Antoinisme. Par cette démarche, il souhaitait apparaître comme un mari éploré cherchant réconfort spirituel.
    Le Père Antoine, reconnu pour son enseignement basé sur l’amour et le désintéressement, accueillait toute personne en souffrance. Toutefois, cette consultation s’inscrivait ici dans une tentative de manipulation de l’opinion par Dengis, cherchant à exploiter l’aura du guérisseur pour renforcer son innocence apparente.

 

    Nous rassemblons ici chronologiquement les articles du journal La Meuse qui évoque les faits et le procès qui s'en suivit. Le journaliste Breteuil aura pour nous déroulé toute l'affaire connue comme le drame de Chokier ou l'histoire de la noyée. Louis Antoine, spirite, n'est évoqué qu'une fois. Il faut lire Pierre Debouxhtay pour connaître la déposition d'Antoine, interrogé par le juge d'instruction le 21 décembre 1906.

Félix Dengis et Ferdinande Humblet - Intérieur (Drame de Maurice Maeterlinck)

Intérieur (Drame de Maurice Maeterlinck, 1895)

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Père Dor - temple

Publié le par antoiniste

Père Dor - temple     Après un essai à Grivegnée (banlieue de Liège) comme guérisseur médium, il revint à Jemeppe et colporta des publications de son oncle.
    Puis un adepte russe guéri lui propose de venir en Russie. Là il eut une certaine notoriété comme guérisseur, puis fut inquiété par les autorités.
   Revenu en Wallonie, il s'installa à Jemeppe de nouveau, puis à Roux-Wilbeauroux en août 1909. Après une première salle, il fonda un temple, l'Ecole morale qu'il dédicace en 1912. Puis il s'installa à Uccle. Le Temple de Roux sera vendu après son procès, deviendra un cinéma, puis il est acheté par les Dames de Ste-Julienne pour en faire une maison de retraites fermées. Les sœurs quittent enfin le bâtiment qui est maintenant un Centre d'Enseignement Supérieur pour Adultes.

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Dissidence du Temple d'Angleur

Publié le par antoiniste

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Père Dor - procès

Publié le par antoiniste

 Père Dor - procès   Des plaintes sont déposées contre lui. Selon la presse, Dor fait payer ses consultations, contrairement à Antoine. Accusé d'attouchements, il se défend en affirmant que de nombreuses femmes étaient amoureuses de lui et l'avaient faussement accusé d'attentat à la pudeur parce qu'il avait refusé leurs avances. Il lui est aussi reproché d'avoir capté l'héritage. Le parquet de Charleroi diligente aussi une enquête sur la mort d'une jeune fille imputée à la doctrine doriste.
    Dor comparaît une première fois en novembre 1916. Il est condamné à 16 mois de prison, 800 francs d'amende et 17 000 francs à verser à une victime. En avril 1917, il comparaît en appel. Il est cette fois-ci condamné à 100 florins d'amende pour pratique illégale de l'art de la guérison et 500 francs de dommages-intérêts envers la Société de médecine de l'arrondissement de Charleroi, mais est relaxé des accusations d'escroqueries. Alors qu'il réclame haut et fort que l'École Morale n'est pas une religion, ses avocats, Mes Lucien Lebeau et Louis Morichar (ici à gauche en médaillon, cliquez sur l'image pour l'agrandir), basent toute leur défense sur l'article 14 de la Constitution sur la liberté des cultes. Après sa condamnation, Dor déménage à Uccle et son mouvement disparaît peu après sa mort.

    Les articles sont classées du plus ancien au plus récent pour pouvoir suivre les débats et les faits de ce procès à partir de la presse de l'époque.

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Père Dor - écrits

Publié le par antoiniste

Père Dor - écrits

 

    Ses écrits seraient en grande partie plagiés non seulement sur l'Enseignement de son oncle, le Père, mais aussi d'autres oeuvres théosophes et spiritualistes. c'est notamment ce qu'il ressort des compte-rendus de ses procès. "Dans des livres de Léon Denis et d’Allan Kardec, des textes ont été repris, avec des variantes parfois, par le Père. L’avocat de Mme D... met „Christ parle à nouveau„ sous les yeux des juges et fait la confrontation des textes. Il y a des brochures différentes à texte identique." (La Belgique, 19 novembre 1916)

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