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- Tombe des époux Antoine

Publié le par antoiniste

Tombe des Antoine au cimetière de Jemeppe

en haut à gauche, le cimetière ; en bas à droite le temple de Jemeppe

    Dans ce récit des obsèques, on aura certainement remarqué que le Père avait été enterré "dans la fosse commune, la seule qui convînt à sa grande modestie". Or depuis, le culte antoiniste a obtenu la concession de l'endroit où repose son fondateur, non sans scandaliser certains adeptes rigides, qui voyaient dans cet acte une marque d'estime pour le corps, incompatible avec la doctrine du Père.
    On n'en est pas resté là et au nom de Mère, deux adeptes ont eu recours à S.M. la Reine des Belges, afin d'avoir "l'autorisation de transférer sa dépouille sacrée [d'Antoine] dans le jardin du Temple de Jemeppe, jardin situé à plus de trente mètres de toute habitation. Elle [la Mère Antoine] y ferait construire une chapelle devant laquelle défilerait, le 25 juin, jour de la fête solennelle, instituée en l'honneur du Révélateur, la foule recueillie de ses disciples, venus de toutes les parties de notre pays et du monde."
    Cette nouvelle mortification fut épargnée aux intégristes. Antoine continue à reposer au cimetière de Jemeppe, près de la grille d'entrée; fréquemment des dévots y vont ramasser des petits cailloux qui couvrent la tombe et les emportent précieusement comme des reliques. (cf. l'article dans Le Soir, 9 juin 1934).
    Comme la Mère Antoine et les deux adeptes qui ont essayé de rattacher à une chapelle funéraire la célébration de la principale fête du culte, ces fidèles confirment, sans le savoir, le loi énoncée par Jacobsen, dans son remarquable ouvrage sur Les Mânes : "Nous pouvons poser sans réserves le principe : Pas de culte sans tombeau".

Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'antoinisme, p.205-06

Actuellement, la tombe, qui contient aussi la dépouille de mère ANTOINE est recouverte d'une plaque en pierre de taille, de sorte que la manie d'emporter les petits cailloux n'existe plus, puisqu'il n'y a plus de cailloux.
C'est la Mère Antoine qui, n'ayant pu réaliser son rêve de chapelle funéraire, fit réaliser cette tombe, où elle est enterrée aux cotés de son mari.
Vers la fin des années 80, à deux reprises, des vandales commirent des dégradations. L'une d'entre elle fut particulièrement grave si bien qu'une nouvelle pierre tombale a été placée, avec la mention "Pour respecter la pensée de Père et de Mère, ne pas déposer de fleurs). Malgré cette demande, la tombe continue d'être fleurie souvent par des fleurs artificielles, mais aussi par des ex-voto en céramique.
Autrefois, elle faisait partie d'un pèlerinage, non officiel après l'Opération générale des 25 juin et 15 août. Souvent, ce « pélérinage » comprenait aussi la visite à la Source du Père ANTOINE et se terminait au Temple Antoiniste de NANDRIN.

source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/

Le 25 juin, anniversaire de la désincarnation du Père, l’ "Opération générale", en France, est suivie de la lecture des dernières paroles du Père à ses adeptes.
En Belgique cette commémoration consiste depuis quelques années en une simple Opération qui n’est plus suivie de la lecture des « dernière paroles du Père à ses adeptes ». Si le 25 tombe un dimanche cette « Opération » est alors reportée au lundi.
Jadis une toute grande foule se pressait au temple de Jemeppe, venue souvent par cars, de villes éloignées et de l'étranger. Une seconde "Opération générale" avait lieu à l'extérieur du temple. Parfois une troisième. Beaucoup de personnes se rendaient alors sur la tombe du Père qui longtemps fut couverte de fleurs toute l'année. Depuis que la tombe a été détruite par des vandales et reconstruite, une dalle porte ses mots "Pour respecter la pensée de Père et de Mère, ne rien déposer sur la tombe".
C'est le moment de préciser que la Mère avait fait exhumer le corps de son époux, pour faire construire un petit caveau à droite immédiatement après l'entrée du cimetière. Elle avait songé aussi, mais n'avait pas obtenu les autorisations nécessaires, à faire transférer le corps dans une chapelle qui aurait été construite dans le jardin du temple de Jemeppe.
L'après-midi de la grande journée antoiniste des adeptes se rendent à la fontaine ou le Père, quelques jours avant sa mort, s’était désaltéré. Ensuite ils vont écouter une lecture de l’Enseignement au temple de Nandrin-Quatre-Bras. Ce pèlerinage est beaucoup moins suivi qu’autrefois.

Jacques Cécius, Une religion de guérison, l'Antoinisme, p.39

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Mère Antoine (1850-1940)

Publié le par antoiniste

Sous sa direction le Culte procéda à 44 (sur 64 à l'heure actuelle) inaugurations de temples antoinistes, dont 27 en Belgique, 26 en France, plus celui de Monaco et de la salle de lecture du Brésil.

Novembre 1912 : Dans l’Unitif, deuxième année, n°3, apparut pour la première fois le texte suivant : L’Enseignement du Père, c’est l’Enseignement du Christ révélé à cette époque par la foi. Cette affirmation sera désormais placée dans les temples, et dans les publications antoinistes. Elle est encore en usage de nos jours dans les temples français. Mère Antoine (1850-1940)

Novembre 1913 : C’est à cette date qu’on décide, à la demande de certains adeptes, de placer dans les Temples et les cabinets de consultation, un panneau portant l’inscription suivante : Le Père Antoine, le grand guérisseur de l’Humanité pour celui qui a la foi.
C’est durant la guerre que Mère instaure des Lectures dans les Temples, les quatre premiers jours ouvrables, le soir à 19 h 30.

1920 : Année importante dans la vie du Culte, puisque Mère est inspirée que les desservants des Temples fassent un recueillement à la petite tribune, les quatre premiers jours ouvrables de la semaine, à 10 h, sans annonce ni lecture.
Un peu plus tard, elle est inspirée que l’on fasse la lecture des Dix Principes après le recueillement.
Puis elle est inspirée que l’on fasse l’annonce du recueillement en ces termes : Un frère fait le recueillement au nom du Père, suivi de la lecture des Dix Principes. Celui qui a foi au Père obtiendra sa guérison.



Mère Antoine
(Les Antoinistes à Paris, in Le Journal, 27 octobre 1913)

27 août 1922 : Ce jour-là, Mère est inspirée que les desservants montent à la grande tribune pour faire le recueillement de 10 h.

1925-1926 : Mère, sentant que la pensée des adeptes et des affligés s’appuyait plus sur le guérisseur du Temple que sur le Père, fit placer dans tous les Temples l’image du Père Antoine au milieu de la tribune, à la place de l’emblème qui fut déporté sur la gauche.
Elle fit placer également cette image dans les cabinets de consultation. Cette image, dessinée par le frère Tinlot, portait la mention suivante : Le Père Antoine, le grand guérisseur de l’Humanité pour celui qui a la foi.
C’est à cette époque également que l’on commence à se recueillir debout devant l’image du Père, en rentrant dans le Temple, alors qu’auparavant on s’asseyait dès qu’on rentrait dans un Temple. À cette occasion, le temple était fermé avant de laisser les adeptes entrer.

1927 : Mère établit une Lecture dans l’Enseignement les vendredi et dimanche soir, à 19h 30. Les soirs où l’on fait la Lecture (tous les jours sauf le samedi), Mère demande que l’on fasse un recueillement pour les âmes souffrantes juste avant la Lecture. 

1929 : Mère fit placer dans tous les Temples sa photographie à la Tribune, à droite de celle du Père.

1929-1930 : Mère invite les desservants à faire l’Opération Générale comme on le faisait au Temple de Jemeppe. Elle établit l’annonce suivante : Le Père fait l’Opération suivie de la Lecture des Dix Principes. Celui qui a foi au Père trouvera satisfaction.
En même temps, elle fit placer  sur l’image du Père se trouvant dans les Temples, l’inscription suivante: Le Père fait l’Opération en remplacement de l’inscription initiale citée plus haut.
Dans les publications du Culte Antoiniste, on remplaça les mots Père Antoine par Père.
Mère demanda ensuite aux desservants de rester à la petite tribune pour l’Opération. Un peu plus tard, elle leur demanda de rester devant la petite tribune avec l’auxiliaire.
La pensée était de montrer aux adeptes que c’est le Père seul qui fait l’Opération. Quand le fluide fut atteint, elle invita les desservants et les auxiliaires à reprendre leurs places à la tribune. 

1931 :  Mère se retire complètement des affaires françaises. Rappel : en 1929, la création d'une Caisse centrale à Paris donna aux Antoinistes français une autonomie matérielle par rapport à la direction belge.

27 juillet 1931 : Mère eut la pensée que l’on fasse désormais l’Opération le dimanche à 10 h, au lieu de la Lecture traditionnelle.
Mère demanda aux desservants de rester en haut de la tribune après l’Opération et de s’asseoir, cachés derrière le cadre de l’image du Père, pendant qu’on faisait la Lecture des Dix Principes. La pensée était que la personnalité du desservant s’efface derrière le Père.
À la suite d’un différent survenu entre deux adeptes du Temple de Jemeppe, Mère fit faire la Lecture du chapitre La Charité morale après l’Opération. Ensuite, on lut alternativement par quinzaine les Dix Principes et La Charité morale après l’Opération dans tous les Temples.

1932 : Mère décide de fermer les salles de lectures en Belgique de peur de voir les guérisseurs prêcher autre chose que la Révélation du Père.

1934-1935 : Désormais, pour les cérémonies exceptionnelles (consécrations, fêtes), Mère revêtira un bonnet blanc, pour symboliser qu’elle avait atteint le fluide du Couronnement.

9 juin 1935 : Soeur Deregnaucourt consacre le temple de Liège (Quai des Ardennes). Pour la cérémonie Soeur Deregnaucourt était coiffée du bonnet blanc de Mère.

1935 : On plaça dans les Temples, à droite de la tribune une pancarte avec l’inscription : Le Père est le Christ des Antoinistes, Il est le deuxième messie. Cet écriteau fut retiré après un certain temps.

1936 : Mère est inspirée que l’on enlève les images et les photos de la tribune des Temples, et que l’on remette l’emblème à sa place originelle au centre de la Tribune.

1937 : Le cortège suivant la fête de la désincarnation de Père est supprimé.

Mars 1938 : À la demande de certains adeptes, mère fit remettre les images et photos dans les Temples. On déplaça à nouveau l’Emblème sur la gauche de la Tribune.

1939 : Mère demande aux Temples français d’être indépendants des Temples belges pour tout ce qui ressort de l’organisation matérielle, des publications, de l’administration des Temples et du choix des desservants. Il était bien sûr entendu que pour tout ce qui ressort de la morale, les Temples français s’en rapporteraient toujours au Premier Représentant du Père et suivraient l’exemple du Temple de Jemeppe.

3 Novembre 1940 : Désincarnation de Mère Antoine.

Historique du Culte Antoiniste

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Reconnaissance du culte (déc.1910-1922/1924)

Publié le par antoiniste

29 mas 1910 : Le Conseil d’Administration du Temple de Jemeppe-sur-Meuse adresse au ministère une demande de reconnaissance légale du Temple Antoinisme appuyée par 150.000 signatures. Cette démarche qui visait à obtenir l’exonération des droits de succession pour le Temple n’aboutit partiellement qu’en 1922.

Reconnaissance du culte (déc.1910)

15 août 1910 : Lors de la Consécration du Temple de Jemeppe, le Père déclare : 

     Mes enfants,
           Je regrette de vous voir aujourd’hui si nombreux et que je n’ai plus rien à vous dire. Cependant je tiens à remercier les personnes qui se sont dévouées pour récolter les signatures en vue d’obtenir la personnification civile de notre Culte.
           Nous aurions pu en récolter davantage, mais le nombre est déjà plus que suffisant.
           Maintenant nous avons formé un Conseil, vous avez un Enseignement, vous avez un Temple, il vous appartient… 

Reconnaissance du culte (déc.1910)

3 octobre 1922 : Le Culte Antoiniste est reconnu Établissement d’Utilité Publique en Belgique. 
Cette reconnaissance officielle ne fut pas demandée pour recevoir des subsides de l’État pour les desservants du Culte ni pour l’entretien des Temples.
La seule raison de cette demande fut d’obtenir l’exonération des impôts (dès 1925) et des droits de succession, extrêmement coûteux, en ce qui concerne les biens immobiliers (les temples) du Culte Antoiniste.
Historique du Culte Antoiniste

Reconnaissance du culte (déc.1910)

En France, le culte est légalement reconnu comme association cultuelle. Il fut publié dans le Journal officiel de la République française du 9 février 1924, et est exempté de taxes foncières uniquement sur la partie publique de ses bâtiments et depuis 1934 en France. En effet, dans une décision du 5 décembre 1956, le Conseil d'État français a estimé que le logement du desservant ne pouvait pas bénéficier d'une telle exonération.
Page Wikipedia Antoinisme

    Pierre Debouxhtay indique qu’une brochure a été publiée en vue d’obtenir la reconnaissance légale du Culte, Le Père Antoine et son oeuvre (1919).

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Hellemmes-Lille (1923-1943)

Publié le par antoiniste

Hellemmes-Lille (1923-1943)

Adresse : 56, rue Jean-Bart - 59260 Hellemmes-Lille

Hellemmes-Lille (1923-1943)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source :  11/08/1932 (remonterletemps.ign.fr)

Date de consécration (par Mère) : 27 septembre 1925

Anecdote :   "C’était frère Galliez qui était desservant puis après sa fille Sœur Jeanne qui s’est mariée avec frère Jean Lovinfosse puis Sœur Francine Lemesre qui était desservante et son époux Frère Marcel Lemesre qui l’aidait car il travaillait encore quand ils ont été au temple de Lille !" (Souvenir de Sœur Sylviane) 

   Frère et Sœur Jeannin, aidés de frère Lovinfosse, sont à l'origine des cahiers (les Tomes) rassemblant les pensées de Père et de Mère et mis à disposition dans les Temples français. Frère et Sœur Laho y ont longtemps fait du service

    Détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale en janvier 1943, il semble n'en rester aucun document. La rue Jean-Bart constituait le quartier ouvrier de cette ville de la banlieue lointaine de Lille, avec notamment une filature et une Mission ouvrière dominicaine qui se maintint jusqu'au XXIe siècle.

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Salles de lecture de Paris (1911-1931)

Publié le par antoiniste

Première lecture    En 1912, on sait que des Antoinistes habitaient dans la Rue de la Parcheminerie, dans le 5e arrondissement. Et il y avait un salle de lecture rue Saint-Denis (2 e arrondissement).

    La même année, Pierre Debouxhtay, nous renseigne sur les maisons de lecture à Paris : il y en avait 4 à Paris même, et une à Asnières. Puis viennent : sept à Paris, en novembre, décembre 1912, août, septembre 1913, janvier, avril, juillet 1914. Un Unitif de 1914 nous indique quelques adresses des premières salles de lecture encore ouvertes à Paris après la construction du premier temple de France :
  - rue du Château n°139
  - rue St Denis n°183
  - rue de la Voûte n°44 bis (XIIe)
  - Avenue Dumesnil n°260 (XIIe)
  - rue de Grenelle n°84
  - rue Ernest Lefèvre n°7 (XXe)
  - Bd de Picpus n°23
  - rue Esquirol n°7 (XIIIe)

    On sait aussi qu'une salle de lecture était située au coin des Rues Christine et des Grands-Augustins.

    Dans la région parisienne, on trouve :
  - Asnières (Seine), chez Mme Lagrave n°30 rue Traversière
  - Enghien-les-Bains, Grande Rue n°30
  - St Denis (Seine), rue du Saulger n°6

En 1920, la salle de lecture de Asnières était rue Gallieni. Pour Paris, un Unitif datant de 1920 environ cite trois adresses : rue de la Villette, rue Legendre et rue des Belles Feuilles.

    Il y avait, selon André Thérive, un "temple" installé dans une boutique de la rue du Château, dans le 14e arrondissement de Paris. Le roman a été édité en 1927. Il fait habitait des Antoinistes dans la rue du Cange, dans le même arrondissement, distante de 600 mètres.

    En 1925, devait s'ouvrir, d'après Le Petit Parisien, un nouveau temple à la porte Pouchet (entre la porte de Saint-Ouen et la porte de Clichy), dans le Nord de Paris. Le temple du Passage Roux, se trouve à 2 km de là. Mais il n'ouvrira qu'en 1955.

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Livres antoinistes

Publié le par antoiniste

Livres antoinistes    La littérature antoiniste est principalement composée des écrits d'Antoine (ses réponses aux questions posées notamment), considérés comme sacrés par les fidèles et ne devant pas être modifiés. C'est également la raison pour laquelle ils furent rarement traduits (même s'il en existe des traductions en néerlandais et en  portugais.
    Ils incluent trois livres doctrinaux groupés en deux volumes qui peuvent être achetés dans les temples et qui sont lus durant le culte :
 - La Révélation par le Père,
 - Le Couronnement de l'Œuvre révélée et
 - Le Développement de l'Enseignement du Père.
    Les deux premiers livres marquent une évolution dans la pensée d'Antoine, ce qui explique certaines contradictions entre les textes selon Debouxhtay. Ces livres sont en vente dans le porche de tous les temples.

    De nombreuses déclarations du couple Antoine sont regroupées dans quatorze livres appelés Tomes, qui sont accessibles uniquement aux membres costumés.
    De mai 1907 à avril 1909, le mouvement publia le journal L'Auréole de la conscience, puis de septembre 1911 à août 1914, L'Unitif.
    En 1936, l'écrivain belge Robert Vivier publia une biographie hagiographique — bien que s'appuyant sur des faits réels — de Louis Antoine : cette biographie est utilisée par les antoinistes pour renforcer leur foi et vendue dans les temples. Vivier a expliqué que l'idée d'écrire sur Antoine lui avait été suggérée par l'écrivain André Thérive, alors qu'il ne connaissait pas grand chose à l'antoinisme ; il fut aidé par le fils de son professeur à l'Athénée de Liège, Delcroix, par ailleurs secrétaire du culte, et rédigea cette biographie en interrogeant les gens des régions de Seraing et de Mons-Crotteux.
    On évoque encore quelques fascicules ou brochures écrits la plupart du temps par des Antoinistes.

source : d'après Wikipedia

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L'Antoinisme après Louis Antoine

Publié le par antoiniste

L'Antoinisme après Louis Antoine

    Voilà comment Louis Antoine, bien avant sa désincarnation, envisage son "œuvre" après lui :

    Seront apôtres celles [les personnes] qui se dévoueront pour le travail moral, qui prêcheront d'exemple l'amour et le désintéressement, qui feront comprendre, par leur manière d'agir, que l'enseignement n'a d'autre base que la foi.
    Rien ne portera obstacle à leur mission ; elles pourront donc continuer l’œuvre, s'acquérant de plus en plus à la foi qui donne le savoir de toute chose, qui convainc que la mort est la vie, car au point de vue de l'être, on devrait appeler celle d'ici-bas la mort et sa rentrée dans l'autre, la naissance.
            La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.127

    C'est pour cette raison que bien des adeptes que l'on a pu croire très attachés au Père Antoine, deviendront peut-être ses adversaires les plus acharnés. Tout dépend de la manière dont ils vont entreprendre la tâche ; qui a compris l'enseignement et en est satisfait n'a plus le mérite, s'il néglige, d'y participer ; personne n'aura besoin de le lui dire, il se retirera de son plein gré parce qu'il aura trouvé ailleurs des fluides plus assimilables à sa compréhension. Des contradictions pourront surgir entre les personnes qui croiront avoir compris et qui taxeront d'ignorance d'autres qui agissent différemment ; mais n'oublions pas que le mal n'existe pas et que discuter, ce serait prétendre qu'il existe.
            La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.125

    On le voit, Louis Antoine envisageait la suite le plus simplement possible. Des personnes discuterons de leur compréhension (on le voit maintenant avec les deux tendances de l'antoinisme, avec photos ou sans photos), mais on peut aussi comprendre que certaines personnes continuerons l’œuvre sans participer au "culte", mais simplement en faisant bien selon sa conscience.

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L'Antoinisme après Louis Antoine    Analphabète, la femme d'Antoine, Catherine (Jemeppe-sur-Meuse, 26 mai 1850 – id., 3 novembre 1940), appelée « La Mère » par les adeptes, ne reçoit aucun conseil de la part de son mari sur la façon d'administrer la religion lorsqu'elle est désignée par lui comme son successeur. En décembre 1918 puis en septembre 1919, elle fait envoyer une lettre respectivement au roi des Belges puis au ministre de la Justice afin de faire reconnaître le culte antoiniste ; au cours du mois de mars des deux années suivantes, Ferdinand Delcroix, secrétaire du culte, envoie deux lettres dans le même but, ce qui aboutit en 1922 à une reconnaissance d'utilité publique du culte.
    Afin d'éviter toute tentative d'appropriation du charisme d'Antoine à l'intérieur du mouvement après sa mort, le journal antoiniste L'Unitif publie des articles présentant Catherine comme le successeur légitime et redéfinissant précisément les limites du rôle du guérisseur. Pour éviter une crise de succession et assurer la continuité de la religion, Catherine décide de promouvoir un culte centralisé autour de la personne de son mari et, dans ce but, établit différentes règles entre 1925 et 1930. Elle fait placer, dans le temple, devant la tribune supérieure, le portrait de son mari surmonté de la mention « Le Père fait l'Opération », puis ajoute par la suite sa propre photographie. Elle autorise les desservants à effectuer l'Opération générale depuis la tribune supérieure, mais veut que la cérémonie soit précédée d'une déclaration affirmant que c'est le Père qui pratique l'Opération et que la foi doit être placée en lui afin d'obtenir satisfaction, et insiste pour que le desservant installé à la tribune soit assis durant la lecture des ouvrages d'Antoine. Elle établit le Jour du Père, le 25 juin, et des rituels tels que le baptême, la communion et le mariage, ce qui transforme le groupe en religion institutionnalisée. Elle ordonne que rien ne soit changé dans les écrits de son mari et, en 1932, fait fermer les salles de lecture dans lesquelles des adeptes enseignaient des points de vue personnels. Contrairement aux ouvrages de son mari qui peuvent être achetés par n'importe qui, les changements et les règles ajoutés par Catherine sont consignés dans des tomes accessibles uniquement aux desservants, restant ainsi plus confidentiels. À partir du 17 juin 1930, un fidèle, Narcisse Nihoul, la remplace à la tribune pour effectuer l'Opération générale.

Contrairement à ce qu'annonçaient plusieurs journaux (plusieurs articles du Peuple2 novembre6 novembre et encore le 13 novembre 1913), le culte survit au Père sous la direction de Mère.

source : wikipedia

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Albert Jeannin, Paris

Publié le par antoiniste


    Né en 1894 dans les Yvelines, il fut inspecteur d'enseignement primaire. Il entre dans la Marine en 1911. Pendant la 1er guerre mondiale, "affecté au Bataillon de Fusiliers Marins, il est cité à l'ordre de l'Armée navale en février 1919 : "Officier particulièrement brave ; le 14 septembre 1918, a entraîné superbement sa troupe à l'attaque. Bien que blessé une première fois, a continué à diriger énergiquement son unité jusqu'au moment où un éclat d'obus lui fracturant gravement la jambe l'obligea à abandonner le commandement. A donné à tous un superbe exemple de courage et d'énergie.".
    Gazé et blessé au front, il avait été amené sur une civière à Jemeppe par ses parents antoinistes (Victor et Emma Jeannin), et la Mère Antoine l'avait guérit. Il reçoit la légion d'honneur. En 1936, il est retraité en tant que blessé. Il devait marché encore longtemps avec une béquille, comme on le voit sur une carte postale représentant le temple de Paris dont il fut desservant, dans la rue du Pré-Saint-Gervais. Il était présent à l'inauguration du Temple de Retinne en 1968, sans canne ni béquille.
    Il se marie en 1924 avec Yvonne Vachter à Bruxelles.
    Le couple habite alors quelque temps sur place et ils louèrent une maison dans la rue longeant le temple. Après guérison, les Jeannin retournèrent habiter dans la ville de Paris et en reconnaissance, y établirent un temple antoiniste aux environs des Buttes Chaumont, dans le 19e arrondissement. Le frère Albert Jeannin a été le Secrétaire Moral du Collège des Desservants de France jusqu'à sa désincarnation.
    Il se désincarne le 4 juin 1970. Sa femme se désincarne le 19 décembre 1973.

Albert Jeannin, Paris


signature sur le procès-verbal de remise de la Légion d'honneur


    Jacques Cécius nous renseigne sur sa désincarnation : "J'étais présent lors des funérailles du frère Jeannin, qui fit énormément pour la pénétration du Culte en France. Je n'ai, bien entendu, pas compté les adeptes présents, mais il y en avait plusieurs centaines, voire un millier, dont de nombreux "costumés", ce y compris des enfants. Contrairement à l'habitude, la lecture des Dix Principes se fit au temple, avant le départ pour le cimetière de Baigneux-parisien. A l'époque temples belges et français s'étaient "réconciliés". La lecture au temple et au cimetière fut d'ailleurs faite par le frère Lucien Miot, qui avait été l'artisan de cette "réconciliation" et qui avait créé une revue, le "Journal d'informations morales"."
    A Paris, la fille de M. et Mme Jeannin, sœur Christiane Marcelle Jeannin, née à Jemeppe en 1925, poursuit l’œuvre entamée par ses parents. Elle fut par ailleurs nommée Président du conseil d'administration de la clinique médicale du Château de Goussonville. Elle a un frère, Alfred, dit "Freddy", né également à Jemeppe en décembre 1926 et qui fut médecin.

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Les soeurs Vittart

Publié le par antoiniste

Les soeurs Vittart

Sortie de la gare de Jemeppe, avec Sœur Juliette Vittart (Archives du Temple de Retinne)

Juliette Vittard et Mlle Vittart

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

A New Religious Sect in Belgium (Leeds Mercury, Wednesday 14 December 1910).

S'agit-il d'un des sœurs Vittart ? C'est possible, mais le journaliste de l'article du Leeds Mercury ne l'indique pas.

Cependant, quelqu'un identifie la sœur comme étant Sœur Margot.

Robert Vivier évoque une Mme Munz (sic) qui tient le café au coin des rues du Bois-de-Mont et des Tomballes. Il s'agit en fait de Mme Künz. Elle vend sa maison au neveu de Louis Antoine, Pierre Dor, qui ouvre avec sa femme un café-restaurant. A droite, dans la rue Bois-de-Mont se situe la maison des Antoine.


    Sœur Vitard fut desservante du premier Temple parisien, rue Vergniaud.
    "Tous les jours, matin et soir, la desservante, Mme Vitard, à qui, certes, on refuserait les soixante-dix ans qu'elle avoue, récite les dix principes révélés par le Père."
Le Petit Parisien du 26-06-1924 (Numéro 17285)


    À Jemeppe, une Juliette Vittart, habitait au temple (présentée loueuse en garni en 1907 puis comme célibataire et rentière en 1914), et Albert van der Naillen la présente, en 1922, comme secrétaire du culte.

 

Marie-Louise Vittart, mariée puis veuve d'Alexandre Künz, est la sœur Juliette Vittart. Marie-Louise fut commerçante en instruments de musique à la Condamine (quartier commerçant de Monaco) en 1914. Son mari adresse un courrier au Fraterniste pour annoncer la construction du Temple de Monaco.
On les retrouve sur une autre photo et parmi les Vignerons du Seigneur.

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Rio de Janeiro, Brésil (1937)

Publié le par antoiniste

 

Adresse : Rua General Polidoro, 141, (sobrado) Botafogo, Rio De Janeiro, RJ, 22280-004



Style : éclectique

Panneau : Culto Antonista do Brasil
(dimanche à 10h et jeudi à 15h, les jours de fête à 10h et à 15h)
Tel:    (21) 2265-0738

Temple avec photo

Date de consécration (par Mère depuis la Belgique) : 26 juin 1937, alors au numéro 123, Rua General Polidoro.

Anecdote :
    La salle de lecture de Rio-Botofago a été fondée par une adepte française, la soeur Germain en 1937. Elle a été consacrée depuis Jemeppe par la 'Mère'. Vu l'importance qu'a pris le spiritisme dans ce pays et connaissant l'articulation historique entre cette pratique et le 'Nouveau Spiritualisme' de Louis Antoine, on pourrait s'attendre à une plus large diffusion de sa pensée. On ne retrouve pas ce passage de l'un à l'autre au plan social. Le spiritisme ne joue pas le rôle de terreau de l'antoinisme. Est-ce parce que celui-ci à rejeté le spiritisme ? Est-ce parce que cette religion apparaît trop austère aux yeux des spirites brésiliens ?
Régis Dericquebourg, Les Antoinistes, p.138

    Est-ce une faute de frappe qui a inversé les dizaines de l'année de fondation du Culte ? Régis Dericquebourg indique 1937, alors que les sites d'enregistrement de fondation d'associations donne 1973. Cependant une coupure de journal indique la présence d'un temple dès 1939 : "No Brasil, no Rio de Janeiro, os adeptos desejam um templo desde 1939, pois que só têm uma pequena sala de leitura, à rua Benjamin Constant, n°35." (Journal de Rio de Janeiro A Noite, 13 de Avril de 1951). Un diplomate brésilien assistera à une séance de culte du célèbre Antoine le guérisseur en 1913.
    José Silveira da Costa, dans ses Memórias indique le n°125, rua Benjamin Constant.
    Une deuxième salle est maintenant fermée : 22 210, Rio de Janeiro, Jacarepagua, rue José Silva, 162 casa 9.

    L'actuel président du culte brésilien Antonista est Solange Ferrez (Solange de Souza Carvalho Ferrez, dans le registre officiel du Brésil).

   Il existe plusieurs éditions de l'Enseignement en langue portugaise (unilingue en couverture souple et bilingue en couverture rigide).

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