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L'Antoinisme après la Mère

Publié le par antoiniste

    L'histoire ultérieure du culte antoiniste est très calme. En Belgique, Joseph Nihoul, le président du Conseil antoiniste, puis ses successeurs, dirigent la religion jusqu'à leur mort, aux côtés des membres composant ce conseil.
    L'autorité de Catherine est cependant remise en question juste après sa mort par la branche belge du culte, qui enlève alors les changements qu'elle avait apportés : suppression des photographies dans les temples, du baptême, du mariage et de la communion, opposition à la traduction des œuvres d'Antoine, etc. Un Numéro spécial de l'Unitif est édité à cette occasion en Juillet 1941Frère Baptistin Pastorelli de Paris le soutien dans cette démarche. La fille adoptive de Père et Mère Antoine lui répond dans une lettre en critiquant vertement Frère Nihoul.
    Néanmoins, un groupe de fidèles belges, affirmant suivre la véritable tradition antoiniste, ouvre le 1er avril 1943 à Angleur un temple dans lequel il préfère conserver les portraits des époux Antoine. Durant un temps, des adeptes favorables à laisser les portraits manifesteront devant le temple de Jemeppe pour que le Conseil revienne sur la décision de Frère Nihoul.
    En France, les antoinistes voulurent, en majorité, rester fidèles à toutes les exigences apportées par le couple fondateur. Mais cela n'a pas non plus été sans heurts. Trois temples firent dissidence. Un groupe à Tours créa même une autre cultuelle "traditionaliste" détachée de l'Union cultuelle antoiniste après que Frère Albert Jeannin pris connaissance de la dissidence et régla le problème.

    Malgré ces différences, les deux branches se montrent mutuellement de l'aide et de la tolérance. Ainsi, après la mort de Catherine, deux formes de culte antoiniste sont apparues, lesquelles restent légèrement différentes : l'une en Belgique, l'autre en France.
    En Belgique, la croissance de la religion a commencé rapidement à stagner, voire à décliner, preuve en est le fait que plus aucun temple n'y a été construit depuis 1968 et que plusieurs parmi les édifices existants sont actuellement inusités à cause d'un manque d'argent et/ou de membres costumés, voire vendus.
    En France, la construction de temples s'est en revanche poursuivie jusqu'en 1993.

source : wikipedia.org/wiki/Antoinisme

    Le culte antoiniste sera alors peu étudié et peu relaté dans les journaux, hormis lors de consécration de nouveaux temples. Notons l'étude de Pierre Debouxhtay (faisant suite à son livre Antoine le guérisseur et l'Antoinisme de 1934) appelé simplement L'Antoinisme et publié en 1945. L'Antoinisme a du attendre 1993 pour qu'il soit étudié par le sociologue Régis Dericquebourg. Ajoutons une nouvelle biographie romancée de Louis Antoine par Roland AE Collignon.
    Le culte belge éditera à partir de 2003 un petit Historique et des Démonstrations.

    En 1970, pour le 60e anniversaire de la consécration du culte, le Conseil antoiniste belge décident de mettre le temple comme il est en France : les portraits sont replacés dans les temples. On en revient aux formules anciennes annonçant l'opération, laquelle est rétablie le dimanche. La lecture des "Dix Principes", elle aussi, est rétablie après les Opérations en semaine. Tout cela sous l'impulsion du frère Lucien Miot, « Secrétaire moral du Culte », qui crée une revue mensuelle le "Journal d'Information Morales", qui disparaît quelques années plus tard.

    Jemeppe revient, avec Soeur Ghislaine Dumont aux pratiques d’avant la réconciliation en 1985. Il est cependant permis aux desservants des autres temples de garder le rituel français. En 2000, une École du Nouveau Spiritualisme est créé au temple de Jupille alors inoccupé. En 2010, une solidarité des groupes est créée pour faire des lectures dans les temples qui n'ont plus de desservants. Beaucoup a donc été entrepris pour retrouver des adeptes prêts à s'investir dans le Culte, sans grand succès, la Wallonie ayant connu une désindustrialisation importante et un chamboulement social très dur. Internet et les médias sociaux amènent maintenant à quelques personnes de découvrir le Culte (qui se refuse toujours à tout prosélytisme) et s'engagent pour certains.
    Lors du centenaire du Culte Antoiniste, de nombreux adeptes belges et français se rendent à Jemeppe le 15 août 2010 pour les 4 Opérations répétées dans le Temple qui eurent lieu à cette occasion. Soeur Marie-Thérèse van Loo, desservante du Temple de Jemeppe est à la grande tribune.

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Jean Béziat, guérisseur d'Avignonet (6 octobre 1877-11 mai 1926)

Publié le par antoiniste

Jean Béziat, guérisseur d'Avignonet (6 octobre 1877-12 mai 1926)
Jean Béziat avant la Conférence

Jean Béziat, guérisseur d'Avignonet (6 octobre 1877-12 mai 1926)

    Il est né le 6 octobre 1877 à Carcassonne (Aude), vers 6h du matin (comme on l'apprend dans son thème astral publié dans le Fraterniste du 15 janvier 1923) et a été professeur d'histoire naturelle à Douai.
    Son père Raymond-François Béziat (né vers 1852), professeur d'agriculture, fut spirite et il participe également au journal Le Fraterniste, en écrivant des articles.
    Sa mère, Victorine, née Graves (vers 1860), fait des séances médiumniques et des dessins spirites.

    Dans le recensement de la population en 1906, il habite à Douai avec Angèle Dujardin (née en 1879, à Douai), son épouse, et Jeanne Béziat (née 18 juillet 1905, à Lomme (près de Lille). Mais il est aussi indiqué à Carcasssone (avec Auguste Gout et sa famille, chef jardinier). Il se marie à Lille le 6 janvier 1906.

Jean Béziat, guérisseur d'Avignonet (6 octobre 1877-12 mai 1926)
Acte de mariage - 6 janvier 1906

    Il fonde l'Institut des forces psychosiques et le journal Le Fraterniste en 1910. Jusqu'à la guerre. Mobilisé alors dans les poudreries, il dut se rentre à Angoulême puis à Toulouse.
    Il s'installe ensuite à La Borie, une métairie d'Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne, entre Toulouse et Castelnaudary) avec 50 hectares de culture, en 1919. Cela marque son désaccord avec Paul Pillault qui avec son journal Le Biéniste professer de plus en plus le Déterminisme Divin.

    Le Rappel, quotidien français, fondé le 4 mai 1869 par Albert Barbieux, Charles Hugo, François-Victor Hugo, les deux fils de l'écrivain, ainsi qu'Auguste Vacquerie, Paul Meurice, et Henri Rochefort, édita quelques articles de Jean Béziat en 1922.
    Il comparait en correctionnelle en 1921 pour escroquerie, exercice illégale de la médecine, rébellion et outrages envers les inspecteurs de la brigade mobile de Toulouse (cf. Le Petit Parisien du 18 octobre 1921).
    Il est condamné, après avoir fait appel, en 1925 pour exercice illégal de la médecine à 300 francs d'amende et 500 à chacun des syndicats de médecins portés partie civile (cf. Le Petit Parisien du 9 juillet 1925).


L'Ouest-Éclair
, 10 août 1926

    Il installe un Laboratoire du Vitalogène Béziat au 18, Allée Jean-Jaurès, au coin du Boulevard de Strasbourg, deux grandes artères de Toulouse, seul dépositaire de son "extrait vivant de céréales" en 1926.
    Il décède de maladie dans une maison de santé le 11 mai 1926 des suites d'une maladie foudroyantes dont il souffrait depuis quelques mois.

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Vues de la ville de Jemeppe

Publié le par antoiniste

Vues de la ville de Jemeppe
Jemeppe-sur-Meuse (carte 1902, balnam.be)

Vues de la ville de Jemeppe
Jemeppe-sur-Meuse (Vue satellite Google)

Jemeppe-sur-Meuse

Fusion 1977
Coordonnées 50° 37′ N, 5° 30′ E
Code postal 4101

Jemeppe-sur-Meuse est un village de la province belge de Liège et fait partie de la ville de Seraing. Jemeppe est situé sur la rive gauche de la Meuse, en face de Seraing. Il s'agit principalement d'un lieu industriel.
Jemeppe possède un riche passé industriel, tout comme sa voisine Seraing, à laquelle Jemeppe est reliée par un pont de 120 m de long (Pont de Seraing). Il y a un monument de 1957 en l'honneur de l'Irlandais John O'Kelly qui, en 1720, a construit la première machine à vapeur en Europe continentale pour la mine du Vieux Groumet. Ce monument représente le moteur sur une plaque de bronze. Cette plaque se trouve sur la rue Mabotte au numéro 165 dans la commune de Seraing. Sur le plateau, il y avait une fonderie de zinc de la Vieille Montagne.
À Jemeppe, il y avait une activité dans le domaine de l'extraction du charbon, assurée en dernier lieu par la Société anonyme des Charbonnages de Gosson-Kessales (Houillière du Bon Buveur). Cette situation a pris fin dans les années 1960.
À Jemeppe-sur-Meuse, l'antoinisme a été fondé en 1910 par Louis Antoine, une forme religieuse spiritualiste qui compte, principalement en Wallonie et en France, des dizaines d'églises (Temples Antoinistes) et dont Jemeppe est le centre spirituel.

Contenu
    1 Visites guidées
    2 Nature et paysage
    3 Voies de circulation
    4 Naissances
    5 Lieux à proximité

Attractions
En plus d'un grand nombre de maisons et autres, Jemeppe possède les attractions suivantes :
 - Château de Courtejoye, rue Arnauld de Lixhy. La partie orientale du château date du XVIIe siècle et représente le style Renaissance du Maasland. En 1980, le monument a été classé et aujourd'hui il contient une bibliothèque pour l'éducation.
 - Le château d'Ordange, rue Ferdinand Nicolay. C'est le plus beau château de Jemeppe. Ses derniers propriétaires privés, le couple Gevaert-Thixhon, l'ont acquise au début du XXe siècle. Mme Thixhon et ses trois filles étaient très artistiques. Certaines de leurs œuvres se trouvent dans le château. Il s'agit d'un château fortifié avec deux tours rondes de la première moitié du XVIIIe siècle, avec une salle à manger classiciste, une cuisine du XVIIIe siècle et une ancienne chapelle.
 - Le château d'Antoine est un château fort situé rue Alfred de Borre. Le donjon date du XIIIe siècle, le reste des XVIIe et XVIIIe siècles.
 - Église Notre-Dame de Lourdes
 - L'église Saint-Lambert
 - L'église Saint-Joseph
 - Temple Antoiniste
 - Monument au musicien Gustave Baivy, de 1920, de style néoclassique, près de la rue J. Wettinck 46, à l'ancien hôtel de ville.

Nature et paysage
Jemeppe est situé sur la Meuse, en face de Seraing. La zone centrale près de la Meuse est entièrement construite avec des usines et autres, et le plateau hesbignon voisin a été fortement industrialisé dans le passé avec des mines de charbon et une usine de zinc. Cela se manifeste par la présence de zones résidentielles, d'anciennes zones industrielles et de terrils.

Voies de circulation
Jemeppe est situé sur la rivière Meuse. Le long de la Meuse passe la N617. La courte autoroute A604 qui relie au nord le réseau autoroutier belge se termine ici par la N617 et un pont sur la Meuse en direction de Seraing.
Au centre de Jemeppe, la gare de Jemeppe-sur-Meuse se trouve sur la ligne de chemin de fer Liège-Namur. Un peu plus à l'est se trouve la gare de Pont-de-Seraing.

Naissances
 - Rennequin Sualem (1645-1708), mécanicien, a construit la machine à partir de Marly
 - Joseph Gindra (1862-1938), peintre
 - Jean Godeaux (1922-2009), banquier

Lieux à proximité
Seraing, Flémalle-Haute, Flémalle-Grande, Tilleur, Grâce-Berleur, Hollogne-aux-Pierres

source : https://nl.wikipedia.org/wiki/Jemeppe-sur-Meuse (traduction libre)

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Salles de lecture

Publié le par antoiniste


Afficher Salles de lecture antoinistes sur une carte plus grande

Mise à jour en 2009, la liste des salles de lecture en France sont :
Archamps - près de Saint Julien en Genevois - 74160 (3° samedi de chaque mois de 14 à 17 heures, Frère et Sœur Dessaint)

Bourbourg - 47, rue de la République - 59630 (1° et 3° samedi de chaque mois à 15 heures, Frère Martin)

Buxerolles -  31, voie romaine - 86180 (1°, 2°, 4° et 5° dimanche de chaque mois à 10 heures ; 3° dimanche de chaque mois à 15 heures ; ainsi que tous les jours de fêtes antoinistes, Sœur Juste a remplacé Frère Texier)

Clermont-Ferrand - 53 ter, boulevard Lafayette - 63000 (3° dimanche de chaque mois à 15 heures ; tous les vendredis soir à 19 heures, Sœur Faverdin)

Creil - 37, rue César Franck - 60100 (1° dimanche de chaque mois à 15 heures 30, Frère et Sœur Quillent)

Ile d'Yeu - 29, rue Jean Yole - 85350 (1° et 3° samedi 15h30, Sœur Dany Taraud)

Meaux - 76, rue Jean Jaurès - 77100 (2° et 4° dimanche de chaque mois à 15 heures, Frère Octavien)


Ile de la Réunion - Le Moufia, Ste-Clotilde (Tous les mardis et les jours de fêtes antoinistes à 15 heures, Sœur Aho)

Pointe à Pitre - Morne Bernus - 97110 (GUADELOUPE)(1° et 3° dimanche de chaque mois à 15 heures, Sœur Clotilde)


LUXEMBOURG - 15 An der Retsch - 6980 Niederanven (Rameldange), Luxembourg, au nord-est de la capitale (1er et 3ème samedi à 15h, Sœur Feiereisen)

BRÉSIL - Rua Général Polidoro, 141 - R.J. (Botafogo) -22280 Rio de Janeiro, (dimanche à 10h et le jeudi à 15h, jours de fête à 10h et à 15h, Sœur Solange).

AUSTRALIE - 311, Great Western Highway - 2780 N.S.W. Katoumba (dimanche à 13h, lundi, mercredi, vendredi à 17h, Sœur Rouffiat)

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Gustave Gony, spirite et socialiste d'abord

Publié le par antoiniste

    Gustave Gony est spirite et socialiste. Il habite selon Robert Vivier (p.157) à Seraing. En tant qu'ami de Louis Antoine, il l'initia, avec son ami Célestin Macot, aux idées d'Allan Kardec, en l'invitant notamment chez Mr. Ghaye, à Tilleur.
    Il fut à l'origine de la première tentative en 1884-86 de la société spirite avec Debroux et Antoine (p.168) et de la nouvelle tentative (p.173) qui se trouvera fructueuse en 1893-95.
   Le Flambeau, ayant comme rédacteur en chef un militant socialiste, G. Gony, qui avait fondé avec Antoine le groupe des "Vignerons", répandait les enseignements spirites dans la région de Seraing.
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.65

    L'écrivain Louis Piérard participera en écrivant des articles pour ce journal.

    L'enterrement de Mme veuve Gony est le deuxième selon le rite spirite dans la région, le 13 janvier 1892 (Pierre Debouxhtay, p.28). C'est Gustave Gony qui fit un discours à l'enterrement spirite de Ferdinand Delcroix, père de Fernand Delcroix.
    On sait quelle société fut en charge de cette enterrement (l'Union spiritualiste de Liège).

    Un Alfred Gony, menuisier âgé de 34 ans en 1893 et domicilié à Jemeppe, est témoin sur l'acte de décès du fils des Antoine.

les Gony, spirite(s), socialiste(s)

signature d'Alfred Gony
(Acte de décès du fils Antoine(search.arch.be))
 

    Jacques Cécius, dans son opuscule (non publié, disponible chez l'auteur) dit : "Gustave Gony, militant socialiste, fondateur d'un journal prônant le suffrage universel. Un ancien directeur d'école nous dit un jour que les vieux de Seraing racontaient que Gony et son frère étaient à ce point pauvres que, lorsqu'il y avait l'une ou l'autre réunion politique, l'un des deux devait rester à la maison, car ils ne possédaient qu'un seul pantalon en bon état !
    "Gony, pratiquant convaincu du spiritisme, réussit à entraîner un dimanche son ami Louis à une séance à Tilleur, commune voisine. Ces séances d'évocation se déroulent dans l'arrière-salle du café Ghaye. Les filles du tavernier sont les médiums attitrés."

les Gony, spirite(s), socialiste(s)

signature de Gustave Gony
sur son acte de mariage (12 septembre 1900)(search.arch.be))

    Un petite rue de Seraing porte le nom de Gustave Gony (ainsi qu'une Résidence et une École maternelle), vers le Bois de la Marchandise d'Arras.

    On trouve une fiche généalogique au nom de Gustave Jean Joseph Gony, naissance le 5 Juin 1870 à Jemeppe-sur-Meuse, décès le 19 août 1913 à Seraing. Chef de bureau, Secrétaire communal. Marriage avec Marie Catherine Guillemine PLUMIER à Seraing, le 12 septembre 1900. Le Fraterniste écrit une petite nécrologie pour Gustave Gony.

    Reste à découvrir le lien, s'il y en a un, entre cet Alfred et ce Gustave. Jacques Cécius semble indiquait qu'ils sont frères. Mais la fiche généalogique n'indique d'un frère (sans date de décès), un certain Alphonse qui réside à Huy en 1900 et qui sera témoin du mariage de Gustave (acte de mariage avec Marie Plumier).

Gustave Gony, spirite d'abord

Signature de Alphonse Gony sur l'acte de mariage de Gustave Gony (12 septembre 1900)

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- Source du Père Antoine

Publié le par antoiniste

La Source du Père Antoine est l'endroit dans le bois de Seraing (Neupré) où, lors de sa dernière sortie, le Père s'est rendu en voiture de louage, accompagné de Mère, et des Frère Nihoul et Deregnaucourt. Ils poursuivront leur chemin jusqu'à Quatre-Bras (Nandrin) où une auberge leur offrit du feu (car le Père avait froid, alors qu'on était au mois de juin) et à manger. Voir le récit de la mort du Père Antoine, tiré du livre de Robert Vivier. Un Temple antoiniste a été construit non loin de là, en ce souvenir.

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Quelques précisions au niveau de la source du Père, lors des derniers aménagements, don d'un adepte en contact avec la Sœur du Temple de Waremme, il est apparu que le terrain n'appartient pas à la commune mais bien à un propriétaire anversois, nullement Antoiniste mais bienveillant qui a donné l'autorisation pour ces aménagements.

La commune est aussi bienveillante et a placé des panneaux "sources du Père Antoine" (je tacherai d'en poster des photos).

Nos meilleures pensées

Message de Pierre Dock du 13 février 2019 sur le groupe FaceBook des Amis d'Antoine le Guérisseur de Jemeppe

Cf. aussi https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10217811028840630&set=pcb.1173616986166135&type=3&theater&ifg=1

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Institut des Forces Psychosiques (www.spiritualiste.fr)

Publié le par antoiniste

Institut des Forces Psychosiques

Paul Pillault                                Jean Béziat                             Henri Lormier

(Le Fraterniste, 15 mars 1932)

 

Institut des Forces Psychosiques

Institut Général Psychosique (Le Fraterniste, 1 août 1912)

Origine
    Quand Augustin Lesage, peintre, médium et guérisseur commence à peindre, en 1912 le spiritisme accuse autour de lui une grande vitalité. Le Nord de la France et la Belgique, pays de crassiers, voient leurs mineurs côtoyer sans cesse la mort.
    D'autre part, au début de ce siècle, le mineur belge Louis Antoine commence à soigner des mineurs malades par l'imposition des mains.
    "L'Antoinisme" devient bientôt un mouvement autonome qui emprunte des thèmes de pensées au spiritisme.
    Ses membres sont particulièrement orientés vers le soin médiumnique.

Institut des Forces Psychosiques

Un jour de foule. L'Avenur St-Joseph avant l'ouverture de l'Institut (Le Fraterniste, 1 août 1912)


A Sin-le-Noble
    Influencé par ces pratiques, le spirite Jean Beziat fonde, en 1910, à Sin-le-Noble un Institut Psychosique : ici, on soigne par l'intermédiaire de l'au-delà.
    L'Institut, situé dans le quartier de l'église Saint Joseph, est ouvert les mardis, mercredis, vendredis, samedis, à 8h du matin et à 2 heures précises de l'après-midi.
    Jean Beziat est rejoint par Paul Pillault et Lormier. Au 1er août 1914, les trois guérisseurs soignent ensemble une moyenne de 300 patients par jour.
    Ceux-ci prennent la pose en groupe devant le photographe attitré de l'Institut : Les clichés Roumieux qui ont édité de nombreuses cartes postales. Elles servent de support à la correspondance des malades qui apportent leurs témoignages :
    "Cher Octave, mon père a été hier à douai-sin-le-noble. à maintes reprises il a pensé à toi pour envoyer sa photographie.
    il a été trouver un médecin qui guérit tout. il y a été avec Ernest et François Lallemand. Le guérit tout a dit qu'il s'en allait les guérir et cette nuit mon père n'a plus toussé du tout. il n'est pas bien placé,je crois bien que tu le reconnaitras"

Institut des Forces Psychosiques

Entrée de l'Institut (Le Fraterniste, 1 août 1912)


    Certains de ces "médiums-guérisseurs" remportent de tels succès qu'ils sont traduits en correctionnelle en 1914 par le Syndicat des médecins qui a porté plainte. Ils seront acquittés.

    Jean Beziat se retire dans le Midi après la première guerre et continue à soigner. Paul Pillault part pour Aubervillers.
    L'Institut Psychosique se reforme à Sin-le-Noble vers 1923-1924 sous le nom de Maison Familiale Institut au 122 Avenue du Faubourg. À partir de juin 1926, le docteur Regnier se joint à Lormier, resté seul après le départ puis la désincarnation de Béziat, et la maison familiale (transférée au 18 de la même rue du Faubourg) prend le nom d'Institut Médico-Psychosique.  Quelques groupes fraternistes se reforment difficilement. Puis la Maison ferme ses portes par la suite. L'oeuvre est continuée par d'autres ensuite.

Bibliographie
    La voix des esprits, ethnologie du spiritisme - Christine Bergé - Ed. Métailié, 1990.
    The Spiristist Fallacy, René Guenon.

source : https://fr.geneawiki.com/index.php/59569-Sin-le-Noble-Institut_des_Forces_Psychosiques

cf. le site www.spiritualiste.fr

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Fratrie de Louis Antoine

Publié le par antoiniste

Fratrie de Louis Antoine 

Fratrie de Louis Antoine

Ces photos de la maison natale du Père, à Flemalle-Grande, doivent dater de 1910 environ.

Les parents de Louis Antoine sont déjà décédés : le père en 1893 et la mère un peu moins d'un an après.
Pierre Joseph Eloy est décédé en 1838.
Dieudonnée est décédée en 1840.
Joséphine Antoine, née en 1843, serait morte en bas-âge.
Marie Elisabeth est décédée en 1860.

Marie Catherine, la marraine du Père, s'est mariée à Mathieu Monseur en 1849 et a certainement quittée la maison paternelle pour Tilleur, ville de son mari. On ne lui connaît malheureusement pas d'enfant permettant de confirmer son domicile.
Marie Josèphe s'est marié en 1861 avec Pierre Joseph Napoléon Dor. Elle habite Jemeppe (hameau de Mons), comme le veut la tradition, au domicile de son mari.

Jean Joseph est né en 1827 et aurait dans les 80 ans. Est-ce le vieillard moustachu, sur la chambranle droite ? Il est marié avec Elisabeth Monsée (à la droite de son mari avec la raie au milieu ?) et ont une fille née en 1844 (deux ans avant Louis Joseph). Elle a donc dans les 60 ans. Est-ce la dame au chignon ?

Eloy-Joseph est né en 1841 et a donc environ 65 ans. Est-ce l'homme sur la chambranle gauche ?

 

Il faudra encore explorer la descendance de cette fratrie pour pouvoir peut-être identifier les autres personnes ?

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Paris - Consécration du 1er temple français

Publié le par antoiniste

La foule au temple de la rue Vergnaiud (Excelsior 26 octobre 1913 - L'arrivée à Paris d'un pélerinage antoiniste)

La foule au temple de la rue Vergniaud

(Excelsior 26 octobre 1913 - L'arrivée à Paris d'un pélerinage antoiniste)

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Fêtes de Père et de Mère

Publié le par antoiniste

Fêtes de Père et de Mère

    Les fêtes du culte antoiniste sont :

    En France, les Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, la Toussaint et la Noël sont les autres fêtes célébrées dans le culte antoiniste. 

    En Belgique, revenu à ce que faisait le Père, il n'y a que 15 août qui soit fêté. Lire à ce sujet, un extrait de l'Unitif

    L'antoinisme ayant le plus grand respect du libre arbitre de chacun, ne condamne en rien les us et coutumes des différentes cultes existant sur le globe ; n'obéissant qu'à la conscience, il ne fait aucune distinction entre telle ou telle secte ou religion, ne contrarie aucune des règles qui y sont établies. Mais il n'en prescrit particulièrement aucune, il n'impose à ses adeptes aucune obligation.

    Un seul jour, cependant, doit nous être sacré, à nous qui nous disons antoinistes : c'est le 15 août, jour anniversaire de la sanctification du culte et de la consécration du temple. Le 15 août doit être pour nous une date à jamais mémorable, il serait bon que celui qui peut se déplacer assiste à l'opération ce jour-là, ce serait un bon accomplissement du devoir, afin de perpétuer dans les siècles à venir la cérémonie qui a eu lieu le 15 août 1910.

    L'Unitif n°11, p.15 - signé Un adepte encore novice

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