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Nikolas Wagner (Obermosel-Zeitung, 8. Juli 1924)(eluxemburgensia.lu)
– Der in den 40er Jahren stehende frühere Bahnhofsvorsteher der Station Weilerbach, Namens Nik. Wagner, jetzt Wirt zu Esch a. d. Alz., war wegen ungesetzmäßiger Ausübung der Heilkunde vom Zuchtpolizeigericht zu einer Geldbuße von 200 Franken verurteilt worden. Infolge eingeleiteter Berufung gelangte die interessante Affäre nunmehr vor den Obergerichtshof. Wie aus der von der Geheimpolizei eingeleiteten Untersuchung und den vor Gericht gepflogenen Verhandlungen erhellt, erklärte der Beschuldigte, Gott sei ihm nachts erschienen und habe ihm die Mission aufgetragen, die leidende Menschheit zu kurieren. Seine Patienten führte er in ein hierzu bestimmtes Zimmer vor ein Bild Jesu Christi und zwei Statuen des «Père Antoine», des Vermittlers der übernatürlichen Heilkunst, dessen begeisterter Jünger Wagner ist. (Die Anhänger des des «Père Antoine» heißen bekanntlich Antoinisten,) Hier legte er ihnen betend die Hände auf und bitter die Kranken ebenfalls, eifrigst mitzubeten mit einem unerschütterlichen Glauben in ihre Heilung. Auch empfiehlt er denselben Tee zu trinken und dergl. mehr. Der Beschuldigte wurde überführt, in zahllosen Fällen die Heilkunde ungesetzlicher Weise ausgeübt zu haben, ohne im Besitze eines diesbezüglichen Diploms zu sein. In Anbetracht letzteren Umstandes beantragte der Vertreter der Generalstaatsanwaltschaft eine Verschärfung der vom Zuchtpolizeigericht ausgesprochenen Strafe, worauf der Appellhof den Angeklagten zu einer Geldbuße von 1000 Franken nebst den Kosten beider Instanzen verurteilte.
Obermosel-Zeitung, 8. Juli 1924 (source : eluxemburgensia.lu)
Traduction :
– L'ancien chef de gare de la station de Weilerbach, en poste dans les années 40, nommé Nik. Wagner, aujourd'hui aubergiste à Esch-sur-Alzette, avait été condamné à une amende de 200 francs pour exercice illégal de la médecine par le tribunal de police correctionnelle. Suite à un appel, cette affaire intéressante a été portée devant la Cour suprême. Comme il ressort de l'enquête ouverte par la police secrète et des débats qui ont eu lieu devant le tribunal, l'accusé a déclaré que Dieu lui était apparu la nuit et lui avait confié la mission de soigner l'humanité souffrante. Il conduisait ses patients dans une pièce prévue à cet effet, devant une image de Jésus-Christ et deux statues du "Père Antoine", le médiateur de l'art de la guérison surnaturelle, dont Wagner est un disciple enthousiaste. (Les adeptes du "Père Antoine" sont appelés antoinistes, comme chacun sait). Là, il leur imposa les mains en priant, et il invita également les malades à prier avec la plus grande ferveur et une foi inébranlable en leur guérison. Il recommande également de boire du thé ou autres remèdes. L'accusé a été convaincu d'avoir exercé illégalement la médecine dans d'innombrables cas, sans être en possession d'un diplôme. Compte tenu de cette dernière circonstance, le représentant du parquet général a requis une aggravation de la peine prononcée par le tribunal de police correctionnelle, à la suite de quoi la cour d'appel a condamné l'accusé à une amende de 1000 francs, outre les frais des deux instances.
Obermosel-Zeitung, 8 juillet 1924 (source : eluxemburgensia.lu)
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