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Antoinisme : sur les traces du culte des guérisseurs belges

Publié le par antoiniste

Antoinisme : sur les traces du culte des guérisseurs belges

Publié le 21 octobre 2013 à 10:14 par Christophe Gleizes

Ill. : Soeur Astrid et Frère Madeleine (Etienne Nappey)

C’est dans l’anonymat le plus total que le culte antoiniste fête ce mois-ci ses 100 ans d’existence dans l’Hexagone. Loin de ses heures de gloire dans les années 1920, où le mouvement guérisseur né en Belgique revendiquait près de 700 000 adeptes, l’antoinisme conserve aujourd’hui près de 2 000 fidèles et une trentaine de temples en France. Déjà confronté à une crise de foi généralisée, et raillé pour sa grammaire alambiquée, il peine cependant à se défaire de l’image de secte que lui a attribué le rapport Guyard en 1994. De fait, les moins de 50 ans se font rares dans les temples, et l’avenir à moyen terme est sombre pour les responsables du culte, qui continuent pourtant de perpétuer l’enseignement du Père Antoine. Reportage dans les temples français du seul culte belge exporté.

Tandis qu’il pénètre pour la première fois dans un temple antoiniste, c’est le scepticisme, ou du moins l’étonnement, qui prédomine toujours chez le visiteur non averti. La faible lumière hivernale, qui filtre à travers les larges fenêtres, renforce la dimension solennelle de l’instant. Ce matin, au temple de la rue Vergniaud, ils sont une petite dizaine à assister à l’office. Il y a quelques bourgeoises endimanchées, mais surtout des « malheureux » ; tous trouvent ici portes ouvertes. Dans le fond de la salle, un homme prostré, drapé dans une large robe noire, pose sur les événements un regard concerné et impatient. Il est ce qu’on appelle un membre costumé, un honneur réservé aux adeptes les plus assidus.

Costumes noirs et fluide divin
Une brève histoire du culte

Fondé en 1910 par le Wallon Louis-Joseph Antoine (1846-1912), l’antoinisme est un mouvement religieux guérisseur, né à Jemeppe-sur-Meuse. Élevé dans la foi catholique, celui qui deviendra la Père Antoine travaille d’abord comme mineur puis métallurgiste, avant de s’intéresser au spiritisme.

En 1893, la mort brutale de son fils marque sa rupture avec le catholicisme. En 1896, il explique ses opinions spirites dans un ouvrage, puis se découvre soudainement des dons de guérison, qui lui permettent de rallier de nombreux disciples. En 1906, il rompt avec le spiritisme et lance sa propre religion, l’antoinisme. Après sa mort en 1912, sa femme Catherine reprend les rênes du culte et établit de nouvelles règles d’organisation. Devenu un véritable phénomène social en Belgique, où il recense plus de 300 000 adeptes dans les années 1920, l’antoinisme s’exporte à l’étranger, et notamment en France, où des temples sont rapidement crées.

Principalement actif dans l’Hexagone aujourd’hui, le mouvement religieux se caractérise par une structure décentralisée et des rites simples, doublés d’une discrétion absolue et d’une tolérance vis-à-vis des autres croyances. Reconnue fondation d’utilité publique en Belgique et association cultuelle en France, la religion recense encore un total de 64 temples, agrémentés de plus de quarante salles de lecture à travers le monde et des milliers de membres. A ce titre, elle reste la seule religion née en Belgique dont la renommée et le succès ont dépassé les frontières du pays.

Il est 10 h du matin, et le rituel, immuable, peut commencer. Au son de la clochette, une ombre se lève pour susurrer à la maigre assemblée : « Le Père fait l’opération ». Une porte s’ouvre sur la droite, laissant entrevoir deux sœurs de noir vêtues, qui s’avancent lentement. La première monte les quelques marches d’une chaire en bois, pour mieux dominer la salle clairsemée. Les antoinistes lui donnent le nom de desservante, elle est à la tête du temple et chargée des offices. La seconde se place au pied de la chaire, où est disposée une table de lecture, qui sert à l’énoncé quotidien des dix principes antoinistes. Une fois en place, les deux femmes se figent dans une position symétrique, les yeux clos et la tête inclinée vers le haut.

Tandis qu’elles demeurent immobiles et silencieuses, le regard se pose sur la chaire, qui sert de socle au triptyque sacré. Au centre est placardé le portrait du fondateur du culte, Louis-Joseph Antoine — dit « le Père » — barbe blanche opulente et posture majestueuse. Né catholique, un temps spiritiste, il a érigé sa propre religion en 1906 en Belgique et doit sa célébrité à ses nombreux « miracles de guérison ». A sa gauche trône le portrait peu amène de sa femme Catherine — dite « la Mère » — qui lui a succédé à la tête du mouvement. Enfin, à sa droite, le triptyque sacré est complété par « l’arbre de la science de la vue du mal », un symbole au nom aussi emberlificoté que sa signification.

Après quelques secondes de recueillement, l’office tant attendu commence enfin. Observée de tous, la desservante se concentre pour transmettre son « fluide » à la salle. Pour ce faire, elle se connecte au Père par la prière et la méditation, afin de répandre une énergie positive sur les dévots en contrebas. Une atmosphère apaisante et prostrée parcourt alors les travées, et soulage sans un bruit ni un geste les âmes cabossées. Selon Mère, qui a fixé les modalités d’adoration de son défunt mari, l’opération est « vis-à-vis des fluides qui constituent notre atmosphère ce qu’une opération chirurgicale est vis-à-vis d’un organe abîmé ». L’utilité réelle peut-être discutée mais nombreux sont ceux qui avouent venir ici pour être soignés.

« Les antoinistes m’ont retapé »

Une fois les dix principes du Père énoncés d’une voix monocorde, les adeptes soulagés se dispersent rapidement. Parmi eux, Michel, un malade de 54 ans, à la démarche mal assurée, accepte de s’arrêter quelques minutes : « Je souffre de troubles bipolaires », explique-t-il en touchant régulièrement le crucifix en aluminium qui pend à son cou, et qu’il a lui même fabriqué. Michel est un des plus assidus au temple ; il vient « une à deux fois par jour » depuis vingt ans pour se confier aux guérisseurs et tenter de trouver la paix spirituelle. « Grâce à leur aide et leurs prières, ma maladie a été guérie aux trois quarts. Avant, je vivais comme une bête coincée dans ma logorrhée. J’étais à la retraite, totalement KO, mais les antoinistes m’ont retapé. »

Même constat pour Marcel, 61 ans, un ancien chef de chantier qui a découvert le culte il y a vingt ans. « Ce n’est clairement pas une secte », affirme, catégorique, celui qui par le passé s’est fait piéger par « des groupes de prières charismatiques», qui ont essayé de lui piquer « 10% de son salaire ». « Vous êtes libres d’aller et venir comme vous voulez, la religion antoiniste ne demande pas d’argent, ne fait pas de prosélytisme et ne coupe pas les gens de leur famille », poursuit cet homme qui a commencé à consulter dans un processus de double guérison. « Ma femme a eu un cancer des os de la mâchoire, on lui a donné au début un pronostic sombre, mais ça fait vingt-cinq ans qu’elle tient. Moi, j’ai un cancer du poumon et, grâce au culte, je n’ai pas l’impression de donner l’image d’un gars à l’agonie. » S’il admet que le mouvement peut présenter au début un aspect inquiétant, Marcel reste très reconnaissant envers les antoinistes : « Je n’en sais rien si j’y crois à tout ça mais après nos deux guérisons (sic), je me réserve le droit imprescriptible d’ouvrir ma gueule et de témoigner ».

 
La religion antoiniste

Les offices du culte sont très simples : il y a tout d’abord la Lecture, quotidienne, des 10 principes édictés par le Père Antoine, et l’Opération, cinq fois par semaine, qui dure une quinzaine de minutes en présence d’un public plus nombreux. La cérémonie se distingue par sa simplicité et son dénuement. « La religion ce n’est pas des rites, mais un degré d’élévation » explique Frère Coulon. Il faut dire que les textes légués par le Père Antoine doivent d’être longuement médités. De l’aveu même des adeptes, le style chaloupé et le dialecte franco-belge utilisé rendent l’Enseignement plutôt ardu à comprendre du premier jet.

« C’est vrai que l’Enseignement, notre livre sacré, est écrit de manière alambiquée. Il y a quelques tournures un peu vieillottes » avoue Sœur Maryvonne, qui tente de percer les mystères du langage franco-belge en compagnie de quelques sœurs à la robe noire et au sourire édenté. « Je comprends totalement que l’on soit sceptique en rentrant ici, mais l’antoinisme ne s’explique pas, il se pratique ».

Si le principal enseignement du Père est la supériorité de la conscience sur l’intelligence, l’antoinisme se distingue avant tout pour un amour infini envers son prochain, comme l’explique le fronton au fond de chaque temple : « Ne pas aimer ses ennemis, c’est ne pas aimer Dieu ; car c’est l’amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de Le servir ». Ainsi, il ne faut voir le mal en personne, explique Sœur Maryvonne, car « Dieu n’est pas une entité indépendante, chacun en a une petite part au fond de lui » . D’inspiration catholique, la religion combine en outre des éléments de guérison et une croyance avérée en la réincarnation. Comme l’indique les murs peints en vert pastel, un antoiniste convaincu ne meurt pas, mais plutôt se désincarne, son âme revenant alors à un autre corps humain.

« Ici, on ne fait pas de miracles, seulement des prières et des bonnes pensées », se défend Sœur Whart, 82 ans, une guérisseuse de la rue Vergniaud. « Je leur transmets le fluide que le Père nous envoie. On sent une chaleur qui monte, qui monte », explique-t-elle, exaltée, avant de rappeler que le culte n’admet aucune entourloupe : « Nous ne sommes pas un cabinet de voyance mais de clairvoyance ». Mais qu’est ce que le fluide concrètement ? « Le fluide, c’est pas très facile à expliquer », avoue, lucide, Frère Coulon, le desservant du temple de la rue du Pré Saint-Gervais, avant de poursuivre : « En somme, c’est une énergie que chacun de nous dégage, dans sa façon de parler et de se comporter ; c’est comme une émanation de l’aura, ou du karma chez les bouddhistes ». Le but des offices antoinistes serait ainsi d’inverser les fluides néfastes par des « bonnes pensées », puisque, selon le principe du Père, « les plaies du corps ne sont que les plaies de l’âme ».

« Au creux de la vague »

Si ces intentions peuvent sembler louables, le culte antoiniste vit pourtant des heures difficiles. « Ce rapport Guyard, qui nous a indentifié comme une secte, nous a fait beaucoup de mal. » Assis dans son bureau au mobilier sommaire, Frère Madeleine, le représentant du Père en France, ne se remet pas de ce coup injuste porté aux antoinistes, pourtant légalement reconnus depuis 1934 comme association cultuelle par le Conseil d’État. « Mais outre ce rapport, de manière générale, la plupart de ce qui se dit sur nous est faux. Nous ne pratiquons pas le végétarisme, et surtout, nous ne déconseillons jamais l’usage de médicaments. Nous pensons seulement que la foi ajoute à leur efficacité. » « Je vais chez le médecin sans problèmes, ça m’est déjà arrivé, confirme en creux Frère Jean-Luc, croisé à Vergniaud. Par contre, ce que je fais, c’est que je prie pour que le docteur soit inspiré et me trouve un bon traitement. »

En réalité, « les gens essaient toujours de démolir ce qu’ils ne comprennent pas », décrypte la volubile Sœur Astrid, qui officie au temple des Ternes. « Notre religion n’est pourtant basée que sur l’expérience, le désintéressement et le respect des gens, je ne m’explique pas cette défiance. » « Avant de nous traiter de secte, ils feraient bien de venir nous voir », renchérit Sœur Maryvonne, qui est à la tête du comité administratif : « Tous les quatre ans, je fournis les comptes, tout est transparent, nous ne vivons que de bénévolat, de dons et de legs. Le rapport Guyard nous a catalogués. C’est très désagréable. Quand les gens sont convaincus d’une chose, il est très difficile de les faire changer d’avis. »

Témoin de la portée du rapport, le doute est même allé s’insérer dans l’esprit de quelques adeptes, qui restent malgré tout fidèles au culte. C’est le cas de Corinne, une antillaise de 46 ans croisée au Pré Saint-Gervais :« Je suis incapable de dire si c’est une secte ou non. Je viens depuis vingt ans, mais pour l’instant, je ne me suis pas posée ces questions. Je me suis laissée porter par l’ambiance familiale. » Une ambiance et un accueil unanimement reconnus, qui soulagent des personnes souvent confrontées à de lourds fardeaux : « Ici, il y a quelque chose qui relève de la souffrance populaire, qu’il n’y a pas à la paroisse, fréquentée par des gens au niveau de vie plus confortable. C’est un lieu où on peut parler et trouver une écoute, sans doute meilleure qu’à l’église catholique. »

Frères costumés comme visiteurs éphémères, tous le reconnaissent, l’antoinisme « change la façon de voir la vie ». Aimer ses ennemis, penser à sa réincarnation, payer le prix de ses vies antérieures ou encore recevoir selon son mérite, autant de concepts qui dessinent un courant de pensée jeune et iconoclaste, authentiquement original et difficile à cerner. Si, après des débuts prometteurs, le culte est actuellement « au creux de la vague », Sœur Maryvonne ne désespère pas de le voir rebondir à l’avenir. « Même si on est une goutte d’eau dans la mer, il faut continuer. Je suis convaincue que c’est quelque chose de si beau qu’un jour nous serons plus connus. »

Frère Madeleine, secrétaire moral du culte en France

« Représentant du Père en France », rien de moins, telle est la fonction de Norbert Madeleine, 89 ans, les jambes fatiguées mais la vigueur intellectuelle intacte. « C’est que la religion ça conserve » assure-t-il dans un sourire. Introverti, l’homme se veut un leader discret, et refuse d’emblée l’étiquette de « gourou » : « il n’y a pas de ça chez nous, nous ne sommes pas une secte mais un culte reconnu comme religion depuis 1934 par le Conseil d’État ». Souriant et conciliant, l’homme au regard perçant a gravi un à un les échelons de la hiérarchie spirituelle antoiniste en près de soixante ans de culte. S’il se définit avant tout par « le spirituel », faire le portrait de Norbert revient à faire celui d’une double vie : celle d’un vieillard sans enfant, auparavant préparateur en pharmacie, et celle d’un homme qui a connu « ses propres épreuves », avec la mort de ses deux femmes et un cancer du poumon en 1972 dont il s’est remis « grâce à la Foi ».

Né à Prouai, un petit village d’Eure-et-Loir, Norbert coule une enfance heureuse quand la guerre éclate. En 1944, à tout juste 20 ans, il s’engage aux côtés des FFI, et participe à la défense de Strasbourg, où périssent 34 de ses camarades. Traumatisé par le souvenir du « sang qui se mêle à la neige » , et en quête de salut, Norbert Madeleine trouve alors sous les conseils de sa femme un échappatoire dans la religion antoiniste. À partir de 1949, il commence à fréquenter les temples, se rend régulièrement aux lectures. « Au temple j’ai trouvé quelque chose de reposant, de réconfortant, un calme qui m’a séduit ». Il fait finalement le choix de prendre la robe en 1951. Sa carrière spirituelle peut commencer.

Costumé, Norbert devient Frère Madeleine, s’adonne à son « travail moral » à Mantes puis à Rouen, avant de revenir à Paris, où il est nommé desservant en 1994. Cela ne fait en somme que six mois qu’il a été élu « secrétaire moral », « représentant du père » et « délégué du culte » par le collège des desservants de France ; une reconnaissance tardive qu’il n’a pourtant jamais vraiment recherchée. Pestant contre un monde « où le recul de la religion est généralisé », il confie, la voix remplie d’amertume : « Mon principal problème, c’est l’insuffisance d’adeptes en Province, où j’ai du mal à nommer des desservants. Il y a aussi moins de salles de lectures qu’avant, j’essaie d’y remédier ». Difficile mission cependant en raison du manque de moyens et de la règle sacrée de non-prosélytisme chère à la religion antoiniste. « Avant, nos adeptes venaient grâce au bouche à oreilles, le boucher ou la boulangère leur parlait du culte. Seulement, c’est difficile maintenant, car les gens n’ont plus de contact, il n’y a plus d’échange humains ».

Nostalgique du temps où le Père Antoine savait catalyser le mouvement autour de ses dons de guérisseur — « J’ai vu en photo la foule de 15 000 personnes pour son enterrement à Jemeppe-sur-Meuse en 1912, c’était incroyable »- Frère Madeleine espère ne pas mourir avec le culte. « J’aimerai voir des jeunes à ma place, on manque de relève. Mais je reste optimiste, quand la marée est basse, il faut bien qu’elle remonte. Le mouvement s’est essoufflé mais les épreuves qui nous attendent ramèneront les gens vers la religion ». Un dernier soupir et l’homme prend congé pour satisfaire aux consultations, qui rythment des journées principalement dédiées à la prière, et dans lesquelles il avoue parfois « se sentir un peu seul ». Avant de vite se reprendre, le sourire un peu forcé mais bienveillant : « Ma famille est ici maintenant. Mes enfants, ce sont mes adeptes ».

 

source : RAGEMAG (https://archive.ph/GLdBU)

Nota bene : il faut lire Norbert Madelaine et non Madeleine.

source : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fragemag.fr%2Fantoinisme-sur-les-traces-culte-guerisseurs-belges-47824%2F#federation=archive.wikiwix.com

https://web.archive.org/web/20131024195102mp_/http://ragemag.fr/antoinisme-sur-les-traces-culte-guerisseurs-belges-47824/

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Salle de Lecture rue Christine/rue des Grands-Augustins (Paris)

Publié le par antoiniste

    On apprend par des informations indirectes qu'une salle de lecture à Paris 6e a existé dans la rue Christine.
   En effet, bans le bulletin Municipal officiel du samedi 19 octobre 1929, M. Jolly représentait la Cultuelle antoiniste fait un don.
   Enfin, Gabriel-Ursin Langé consacre un article sur "Les Antoinistes rue Christine",  dans le Bulletin de la Société J.‑K. Huysmans (n° 27, 1954, p. 111-112,).
    On sait par Maurice Colinon qu'en 1953 (Faux prophètes et sectes d'aujourd'hui, Plon, Paris), une salle de lecture se trouvait également dans la rue des Grands-Augustins, perpendiculaire à la rue Christine. Est-ce la même donnant sur les deux rues ?

    Dans tous les cas, le 27 mars 1955 on ouvre le 3e Temple parisien du Passage Roux (dans le 17e), donc loin de cette salle de lecture.
  

Salle de Lecture rue Christine/rue des Grands-Augustins (Paris)

 

Paris - angle rues Christine et des Grands-Augustins, Eugène Atget, 1911 (parismuseescollections.paris.fr)

Salle de Lecture rue Christine/rue des Grands-Augustins (Paris)

Paris - angle rues Christine et des Grands-Augustins, 2000 (google-maps)

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Les adeptes à Mantes-la-Jolie

Publié le par antoiniste

    Région Parisienne. - Trois temples à Paris, dans les quartiers populaires du XIXe (rue du Pré-Saint-Gervais), du XVIIe (rue des Renaudes) et du XIIIe (rue Vergniaud). - Un groupe à Mantes et dans la région, avec des réunions le dimanche, le mardi et le jeudi, des enterrements suivis par plusieurs centaines de personnes ; le nombre des adeptes avait atteint une centaine, mais il a beaucoup diminué ; ils font de fréquents pélerinages "en robe" à Paris, Tourcoing, Evreux ou Jemeppes-sur-Meuse.
C.Ch. Chéry o.p., L'Offensive des sectes, 1954, p.261

    Le temple de Mantes-la-Jolie a cependant pu être construit en 1966. On consacrera un deuxième temple dans les Yvelines en 1984, à Conflans-Sainte-Honorine.
    Il existait déjà une salle de lecture à Asnières-sur-Seine en 1912. Il en existe toujours une à Bois-Colombe, à quelques mètres : 22 bis, rue Armand Lépine (2°, 4° et 5° dimanche de chaque mois à 15 heures) tenue par la Soeur Dagnet.
    En 1912, on comptait aussi une à Enghien-les-Bains, qui exista jusqu'en 1920 au moins.
    Celle de Vernouillet, à quelques kilomètres plus à l'ouest n'existe plus.

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Surface des temples - graphique et analyse

Publié le par antoiniste

    Grâce aux sites des cadastres français (www.cadastre.gouv.fr) et belges (cartocit1.wallonie.be), on peut avoir la surface approximative des temples. Approximative pour plusieurs raison, d’abord l’imprécision de l’outil disponible sur les sites, mais aussi approximation due à la configuration des temples : un temple comprend la plupart du temps également le logement du desservant, et ce logement peut occuper les étages, mais aussi agrandit la surface au sol.

 

    Voici donc la liste des temples classés par taille :

100 m2 et moins

100-150 m2

151-199 m2

Momalle

Herstal 

Tours

Saulnes

Aix-les-Bains

Montegnée

Bierset 

Reims

Jupille

Evelette

Liège-Ville

Cherbourg-Octeville

Jumet

Villers-le-B.

Moha

Retinne

Vottem

Visé

Souvret

 

Evreux

Total:                 7

Total:                    6

Roanne

200-250 m2

plus de 250 m2

Vervins

Bernay

Toulouse

Huy

Lille

Tourcoing

Nandrin

Mantes-la-J.

Villeurbanne

Caudry

Marseille

Paris-Pré-St-G.

Nantes

Valenciennes

Mons

Rouen

Liège-Angleur

Paris-Roux

Vichy

Orange

Paris-Vergniaud

Seraing

Ecaussinnes

Jemeppe

Bordeaux

La Louvière

Cormelles-le-R.

Conflans-Ste-H.

Croix

 

Waremme

Nice

 

Total:                 19

Saint-Etienne

 

 

Total:               12

Total:                    9

 

 

    Dans le détail, on peut penser que c’est le temple de Stembert qui est le plus petit, mais les données manquent le concernant. Sinon, en Belgique, ça serait le temple de Momalle qui est le plus petit, et en France, celui de Saulnes (près de Longwy, en Lorraine).

    En Belgique, le plus grand sans surprise est celui de Jemeppe, sans compter la maison du Représentant du Père. En Fance, c’est un des derniers construit qui est le plus grand, bien qu’il ne semble pas que le logement du desservant soit aux étages, ainsi tout compris, il fait plus de 300  m2.

    Celui de Jemeppe dépasse également le premier temple parisien en date et en taille, celui de la rue Vergniaud. Les deux autres temples parisiens le précèdent de peu.

    On voit que la moyenne générale, des deux côtés de la frontière, est d’avoir un temple de 150 à 200 m2.

 

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Paris - 8-10, Impasse Roux

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source : www.cadastre.gouv.fr

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PARIS - TEMPLE ANTOINISTE - Impasse Roux - Consecration, le 27 Mars 1955

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vue d'ensemble du temple de Paris XVIIe

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Quartier Batignolles-Monceau

Publié le par antoiniste

Histoire du quartier du Temple du Passage Roux, au Nord-Ouest de Paris-17e arrondissement  :

Les Batignolles, au nord de Monceau était le quartier le moins peuplé et appartenait à la commune de Clichy. Nous n'avons pas d'exactitude quant à l'origine de son nom mais il dérive peut être de "bastillole" ou de "bastidiole", petite bastide ou petite maison de campagne. Ce lieu dit commença à se développer au Premier Empire avec la construction par la Société des entrepreneurs Navarre et Rivoire, de petites maisons de campagne avec jardinet, puis de grands immeubles destinés à des personnes encore plus modestes. En 1827, le quartier qui faisait alors partie de la Commune de Clichy était surpeuplé. Ses habitant demandèrent alors de faire sécession afin de se constituer en commune. Cela leur sera accordé en 1830 par un édit de Charles X qui crée une nouvelle commune baptisée "Batignolles-Monceau". Celle-ci sera finalement annexée en grande partie à la ville de Paris et intégrée à l'arrondissement, tandis qu'une autre portion de son territoire réintègrera la commune de Clichy.

source : Wikipedia

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Paris - 17e arrdt Porte Maillot

Publié le par antoiniste

source : Base Mémoire

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Paris - 17e arrdt, Rue de Saussure - Soupe populaire, Grande tablée (1938)

Publié le par antoiniste

source : Base Mémoire

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