Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Histoire de la robe

Publié le par antoiniste

Histoire de la robe    1906, Louis Antoine, revêtu pour la première fois de la robe révélée, informe ses adeptes que grâce à leur dévouement, il a atteint un fluide plus pur, et que s'ils acceptaient cette inspiration, ils pourraient être d'autant plus utiles à leurs semblables. C'est ainsi qu'il fonda le Nouveau Spiritualisme, dont la base est entièrement morale.
Historique du culte antoiniste, p.23

    "Il y a environ six ans que je recevais une inspiration me disant comment je devais me vêtir pour enseigner la Révélation ; j'obéis aussitôt et j'en fus heureux, non pas de porter le costume mais de ressentir l'Amour qui découle de cette Révélation.
    "Depuis cette époque, bien des adeptes ont demandé à pouvoir se vêtir de même pour répandre l'Enseignement et démontrer d'autant mieux qu'ils y ont foi. Mais comme je rencontrais encore beaucoup de fluides qui ne me permettaient pas de dire : oui, je faisais toujours patienter, car je croyais que d'autres auraient pu en abuser.
    "Dernièrement, Madame Antoine qui opère aussi les malades, me remplaçant quand je dois m'abstenir, me communiqua une inspiration qu'elle avait reçue pour le même sujet. J'en fus plus heureux que pour moi. "C'est une véritable révélation, lui dis-je, vous pouvez agir. Cette robe, telle que vous me l'expliquez, a été révélée, déjà il y a des milliers d'années".
    "Voilà comment nous avons été habillés tous deux de la robe spéciale.
    "Plusieurs adeptes ayant été inspirés de revêtir la même robe, m'en firent part. C'est alors que me fut donné le complément de cette révélation, me disant qu'avec le temps tout le monde se transformera de la même façon, que cette inspiration est déjà un commencement."
Pierre Debouxhtay, p.245-249

    C'est durant cette année [1910], que les adeptes se revêtirent également de la Robe Révélée. A ce moment, les frères portaient un chapeau melon, et les soeurs un bonnet de soie sans voile. Ceci est attesté par des photos d'époque.
Historique du culte antoiniste, p.43

    "Mais ce qui ne pouvait manquer d'assurer plus solidement encore son triomphe, c'est que l'illumination antoiniste devait surtout visiter les femmes, et parmi les femmes, tout particulièrement les modistes. Mon Dieu, oui, les modistes ! Le Père Antoine aime les modistes ! A cet instant même, à Paris, il y a une grande prêtresse, une initiée supérieure de l'Antoinisme, un sibylle par la bouche inspirée de laquelle parle l'âme même du "Père", et cette sibylle est une modiste. Elle travaille en chambre, interrompt la confection de ses chapeaux pour rendre ses oracles, sent tout à coup le dieu monter en elle en cassant un morceau de laiton, et de grands et graves journaux ont publié son portrait en première page... En un mot, c'est la Mère Antoine, et la Mère Antoine, quoique modiste, ne peut pas s'en tenir, décemment à la petit correspondance..."
L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 30 mars 1912 (il y a évidemment une erreur, c'est la desservante du temple de Paris, Mlle Camus qui était modiste et non la Mère).

    Pour les funérailles du Père, les sœurs portent déjà un voile, et les hommes portent le chapeau dans la main.

    Un autre article nous dit que la desservante de Jemeppe "ne porte ni coiffe ni bonnet". Elle précise elle-même : "Je suis la guérisseuse du temple. La Mère se tient chez elle ; on ne la voit que le matin pour les « opérations » ; moi, je reçois les malades à toute heure". Puis "la petite vieille en noir ramène avec elle une autre « sœur ». C'est une dame aux cheveux noirs, aux yeux très noirs, et qui nous livre tout d'un trait, l'histoire de sa vie et de sa conversion."
L'Écho du merveilleux, revue bimensuelle (directeur Gaston Mery) - 15-05-1913

    Quant à Mère, la même année est décrite de la façon suivante : "C'est la Mère qui apparaît. Elle est sur la tribune. Toute blanche dans ses vêtements noirs".
L'Écho du merveilleux, revue bimensuelle (directeur Gaston Mery) - 15-07-1913
    Dans un autre article, on lit : Une porte s'ouvre et la "Mère" paraît, vieille dame toute vêtue de noir, propre et décente. À son chapeau est épinglé le voile des veuves.
 La Liberté, 27 octobre 1913
Histoire de la robe
    C'étaient des hommes en lévite noire et coiffés d'un chapeau de feutre mat à bords plats, et des femmes vêtues de robes noires et couvertes d'un long voile également noir.
Le Petit Parisien, 27 oct. 1913

    Dans un Unitif (1er Octobre 1913) que cite Ch. Rumpf, on peut lire "à la question respectueuse d'une de ses « enfants », « Mère répond que les manches de la robe révélée ont 70 centimètres de largeur. Les bonnets ne se font pas en pointe, ils sont ronds ; la première ruche qui repose sur les cheveux a un contour de 22 centimètres, » etc."

    Un peu plus tard, à Paris, on lit : "Paris fut envahi, le dimanche 26 octobre, par des antoinistes dont le sombre uniforme : les hommes en lévite noire et chapeau, haut de forme de feutre à bords plats, les femmes en robes et coiffes noires, excitait la curiosité".
    Plus loin : "Sous l'inspiration du frère Noël, qui est en quelque sorte le légat antoiniste en France, et de Mlle Camus, cette petite modiste qui avait acquis la foi en allant à Jemeppe, des dons anonymes affluèrent, et au mois de mai dernier on commença la construction d'un temple où, comme à Jemeppe, les adeptes pourront venir écouter la lecture de la « Révélation »."
    Et : "Un grand nombre d'adeptes, les hommes avec leurs longues lévites noires et leurs chapeaux haut de forme ; les femmes en costumes et bonnets noirs".
    Et encore : "Sous leur habit noir à la protestante ou leur voile de deuil".
L'Écho du merveilleux, revue bimensuelle (directeur Gaston Mery). 01-11-1913

    Un article plus tardif renseigne : Pour les hommes, c'est une soutane étroitement boutonnée et tombant aux genoux ; la coiffure est un "tromblon" assez bas, comme on en portait il y a trois quarts de siècle. Pour les femmes, la jupe noire se complète d'un corsage à manches pagodes ; un ruban noir, noué sous le menton, retient une capote bordée de tulle plissé et agrémentée d'un long voile retombant dans le dos.
Le Petit Parisien du 26-06-1924

    1934-1935. Désormais, pour les cérémonies exceptionnelles (consécrations, fêtes), Mère revêtira un bonnet blanc, pour symboliser qu'elle avait atteint le fluide du Couronnement.
    9 juin 1935, Soeur Deregnaucourt consacre le Temple de Liège (Quai des Ardennes). Pour la cérémonie, Soeur Deregnaucourt était coiffée du bonnet blanc de Mère.
Historique du culte antoiniste, p.74

    Le bonnet blanc n'a jamais été plus portée à ma connaissance. Mère ne portait plus de voile, comme on peut le voir sur une photo la représentant à côté de Sœur Deregnaucourt pour la consécration du temple de Valenciennes.


    A ce propos, Pierre Debouxhtay, rapporte (p.244) : "Comme j'avais remarqué que Mère ne portait pas le voile, au cortège du 25 juin 1930, une adepte me dit que Mère est couronnée de l’œuvre et qu'ayant la couronne elle ne peut plus porter le voile. Je cite l'explication telle qu'elle me fut donnée et pour ce qu'elle vaut."
    Un adepte précisait : "Sans rien imposer, je donne simplement des renseignements, je pense qu'en ne respectant pas la pensée du costume antoiniste nous pourrions arriver à ne plus l'aimer, un changement que nous apportons de nous-mêmes vient de l'intelligence, celle-ci ne cesse de créer et le lendemain suggère encore une autre nouveauté et insensiblement nous ferons de nos bonnets des chapeaux et de nos robes amples à plis devant et à manches pagodes, des robes de ville, on le fait déjà, j'ai vu sur des robes antoinistes s'étaler de gros boutons, des chaînes en argent supportant le portrait du Père, etc. Si nous ne cessons cet état de chose nous en souffrirons, nous croyons servir l’œuvre du Père et nous la dénaturons. Ne nous faisons pas d'illusion, les tailleuses et les modistes ont puisé en nous et nous on servies, nous étions sur place et nous devions copier Mère et nous en l'avons pas fait, aussi, mes soeurs, disons-nous bien franchement : tout coquetterie n'est pas abolie en nous et réparons les coins par ci, des plis par là."
L'Unitif, III, 3, p.12-13 (in Pierre Debouxhtay, p.244)

    Dans les Tomes, on trouve le texte suivant :

LE BONNET DES SOEURS ANTOINISTES.
========================

                              J'apprends par une lettre reçue d'un ancien adepte qui a connu le PERE, que certaines soeurs auraient la pensée de porter le bonnet sans voile et faire ainsi comme MERE.

                              Cette soeur me dit:
                              "Je vous assure que je suis très attachée à mon bonnet avec le voile et je n'ai nullement la pensée de l'enlever, suis-je dans la raison ?
                              Il me semble que nous n'avons rien à changer de ce qui a été fait par PERE et MERE. Je serais très heureuse d'avoir une réponse à ce sujet."
                              Signé U. A.

Bien chère soeur,
                              Effectivement, MERE ne portait plus le voile, mais pour des raisons morales très profondes. Soeur DEREGNAUCOURT a d'ailleurs dit à l'époque : " MERE a eu la pensée de ne plus mettre le voile parce qu'ELLE est arrivée au Couronnement ; il semble donc que cette pensée la concerne seule. "
                              Nous savons que MERE était arrivée, par les grandes souffrances endurées, au fluide de Pureté absolue et qu'il n'en est pas ainsi pour nous, nous n'avons pas cette prétention, ne confondons-nous pas encore nos pensées avec des inspirations ?
                              N'imitons pas nos Parents spirituels, ETRE CE N'EST PAS PARAITRE.
                              Un adepte, humble et modeste, restera dans le bon fluide en portant la robe et le bonnet avec voile tout en respectant la révélation.
                              Si l'on retouche le travail des Fondateurs, le bon fluide disparaît en proportion.
                              Le travail moral que MERE a institué, uniforme pour tous les Desservants et adeptes, avait un but, celui d'étendre l'Enseignement en relevant la foi au PERE et en supprimant la personnalité du serviteur de l'Oeuvre.
                              Si même on nous place à la tête d'une section, ce n'est pas pour agir à notre guise, mais bien pour respecter la loi de l'établissement et cette loi sera nécessaire tant qu'il y aura de l'imperfection en nous.
                              Un adepte ne prendra aucune initiative personnelle puisque l'oeuvre est collective,
                              Recevez, chère soeur, tout mon amour fraternel.

                              Le Secrétaire Moral de Belgique

    Concernant le côté belge, on peut lire :
    Nous avons trouvé dans les archives un texte écrit par Mère concernant les robes des soeurs :
    LA ROBE ANTOINISTE
 Pour les soeurs - il faut la porter :
- sans maquillage, ni bijoux,
- les souliers et les bas noirs,
- les cheveux rentrés sous le bonnet,
- la robe descend à 13cm de terre.
 Pour les frères :
- avec pantalon et souliers noirs.

Le Père disait : "Se négliger, c'est se déconsidérer".

Mère disait : "La Robe révélée est notre plus belle robe, car l'esprit en est revêtu."

A propos du voile :
"A l'origine, Mère ne portait pas de voile, celui-ci a été suggéré par une soeur, connue pour son élégance et sa coquetterie, parce que cela ferait plus joli et plus religieux".
Le voile portait par les religieuses, est le symbole des trois voeux : chasteté, pauvreté et obéissance et nous savons que ceci ne nous a jamais été imposé.
Dans l'Unitif du 1er octobre 1913 (n°2 - p.14), il est donné des explications détaillées sur le mode de confection du bonnet et il est indiqué, d'une part que "les bonnets ne se font pas en pointe, qu'ils sont "ronds", il n'est pas question de voile, puisqu'il est également précisé que "pour terminer le bonnet, on place sur l'élastique une nouvelle ruche double, dont chaque tête a deux centimètres de haut".
Il faut noter que l'on ne voit pas pourquoi ce voile n'est qu'épinglé si à l'origine il était destiné à faire partie intégrante du bonnet ?
Si le voile avait été révélé en même temps que la robe et le bonnet, il aurait d'être porté par toutes les soeurs dès le début, conformément à l'inspiration reçue par Mère.
"Pour ma part, je suis et demeure antoiniste, mais je formule le souhait que s'il veut subsister, le CULTE ne continue pas à s'enfermer dans des conceptions surannées et qu'il revienne au but suivi par les Fondateurs : la pratique et la propagation de l'ENSEIGNEMENT sur la base de la morale et de la foi PURE avec tout la rigueur qu'elle peut comporter et sans s'attacher à des cajoleries qui ne sont que le fruit de l'intelligence".
Extrait d'une lettre de F. DELETTRE.
"Quand MERE a eu la Révélation de la robe, le bonnet était sans voile. Quelques mois après, l'intelligence toujours en éveil a suggéré à une adepte que le voile serait plus religieux (copie en cela des soeurs catholiques). Cette pensée faisant son chemin, c'est ainsi que Mère et toutes l'avons suivie.
Lire page 53 du Développement : "suivre l'exemple d'Adam qui croyant se faire plus estimer dans l'apparence à voilé la Réalité..."
Mère l'a retiré très tôt (et à une adepte qui lui demandé pourquoi ? Mère a dit : "tantôt vous le retirerez aussi").
         (Extrait d'une lettre "d'une soeur".)
Mise au point par le Représentant du Père, février 2009, p.36-41

 

Frère Pierre Dock témoigne

    Sur les deux photos de sœurs publiées, on voit une sœur avec le voile et une autre sans voile, la différence est domestique, le voile était porté pour le service, lecture, opération, réception des adeptes mais les Antoinistes portaient la robe "full time" et le bonnet sans voile était le bonnet domestique pour vaquer à ses occupations, lu dans les Tomes.

    Au Temple de Huy, dans les années 50/60, le frère Guérin, desservant faisait ses déplacements en ville, courses ou autres avec sa robe et son chapeau, des photos en témoignent, au moins une sur le pont de Huy, je tacherai de remettre la main dessus. Ma maman dans les années 70, m'emmenait au Temple de pieds, également avec sa robe et son voile.
Le Temps a passé et je ne porte ma robe en public que pour les enterrements depuis 1982, bonnes pensées

Voir les commentaires

La charité morale

Publié le par antoiniste

    Le Père. - Mes enfants, l'homme recherche toujours ce qui correspond le mieux à ses faiblesse ou à ses vertus. Ici-bas dans ce monde de tribulations et de vicissitudes, nous parlons autant de la morale que nous le mettons peu en pratique. C'est pourquoi elle demeure très vague pour l'esprit qui a le désir de posséder matériellement plutôt que moralement. Ceux qui se croient élevés, principalement dans la matière, ne se figurent pas que d'autres, quoique humbles et modestes pourraient un jour les dépasser. Sans les vertus, il n'est pas possible d'apprécier ses imperfections : plus sommes-nous faibles et plus forts nous croyons être : dupes des apparences, nous ne voulons pas pénétrer l'intérieur ; cependant nous serons convaincus par la pratique de la morale, que le malheureux n'est pas celui qui tend la main mais plutôt celui qui, pouvant épargner à son frère cette humiliation, refuse de satisfaire sa conscience.
    Nous avons dit que pour trouver le bonheur, il faut pratiquer la loi d'amour et de charité. Pauvres comme riches ont les moyens de faire le bien. A défaut d'argent, notre pitié porte aux malheureux des consolations et de bons conseils. L'homme qui travaille à remplir ses devoirs sait que la charité morale est autrement efficace que la charité matérielle et qu'elle donne aussi plus de satisfaction ; guidés par elle, nous pouvons marcher de l'avant ; notre conscience ne nous reprochera jamais d'avoir dépassé la mesure. Quand nous sentirons l'amour vibrer en nous, nous ferons couler les larmes, nous toucherons les coeurs, nous serons en harmonie avec notre enseignement et ainsi nous rendrons de très grands services ; car l'homme moral est consulté, écouté par tous ceux qui ont besoin de lumière. Quoique pauvres, nous pouvons être plus utiles à notre prochain que par les plus grandes richesses.
    Les plus douces consolations sont souvent impuissantes en face des grandes souffrances. Cependant quoique subissant épreuves sur épreuves, devons-nous céder au découragement et demeurer inactifs, négliger la pratique de la loi d'amour et de charité ? Une autre façon d'exercer la charité morale, c'est de se maintenir dans un bon fluide pour être à même de supporter toute épreuve. Nous sommes souvent découragés, mais nous préparons-nous bien quand nous sommes dans un milieu favorable ? Sachons que nous n'y sommes que dans un repos momentané, attendons-nous à ce qu'un de nos semblables surgisse tout-à-coup sur notre chemin ; mais ayons bien soin de ne pas y voir le mal, d'y voir plutôt l'instrument de notre progrès ; nous savons que nous ne pouvons souffrir à cause d'autrui ; acceptons l'épreuve avec patience et résignation, il en sortira un bonheur aussi grand que la souffrance aura été vive, nous obtiendrons un fluide éthéré qui nous rendra plus d'énergie, qui fera comprendre à l'un comme à l'autre que la vie spirituelle est la seule vie, que le monde corporel n'est qu'une illusion, une chimère bien misérable. Nous souffrances nous permettent, par contraste, de mieux savourer le bonheur ; n'est-ce point dans les grands froids de l'hiver, au milieu de la neige et des glaces que nous apprécions surtout les joies de l'été ? Nous disons souvent aux heures ensoleillées : "Il fait doux aujourd'hui, le beau temps !" c'est qu'alors nous nous souvenons du mauvais et nous établissons une comparaison.

La Révélation, p.80

Voir les commentaires

Culte Antoiniste, le Père et la Mère pendant une Opération au Temple

Publié le par antoiniste

Voir les commentaires

Comment on nomma le Père

Publié le par antoiniste

    La Revue Mensuelle de l'Enseignement du Nouveau Spiritualisme est fondé par Antoine le Guérisseur en avril 1908. En juin 1908, le titre fut modifié en Revue Mensuelle de l'Auréole de la Conscience. En juillet 1908, le titre devient Revue Mensuelle de la Révélation : L'Auréole de la Conscience. Il restera tel jusqu'à la fin de la revue.
    La plupart des articles parus dans l'Auréole se retrouvent, revus et corrigés, dans la Révélation et le Couronnement de l’œuvre révélée.

    Généralement la Révélation et le Couronnement se trouvent réunis en un seul volume, relié en toile noire ; sur le plat sont écrites en lettres blanches les indications suivantes : Culte Antoiniste. Révélation par le Père Antoine, ces derniers mots ayant remplacé Antoine le Guérisseur, ou Antoine le Généreux, figurant sur les premières éditions. Un carton collé sur la couverture de certains exemplaires porte Généreux, substitué à Guérisseur (cela vers 1911).
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.141. (Cf. également l'article sur les Dix principes)

Comment on nomma le Père

L'Enseignement de 1905, l'adepte M. H. appelle Louis Antoine "M. Antoine" puis déjà "Maître".


    Dans Délivrez-nous du mal, de Robert Vivier, p.328-29, on lit :
    Ils étaient là tous, autour de leur maître, et, tandis qu'ils penchaient la tête dans le recueillement, chacun d'eux se sentit rejoint à lui par un lien qui partait du plus secret de son cœur. Chacun l'appelait en soi-même d'un nom différent, selon la nature particulière de ce lien. Certains voyaient en lui l'homme généreux, le Bienfaiteur. Pour un Lacroix, pour un Dubois, c'était l'ami par excellence, le Frère. Pour Hollange, pour Musin, pour Deregnaucourt, pour Nihoul, pour tant d'autres, c'était le Maître qui sait la vérité. Les femmes, comme les bonnes gens du peuple, le nommaient déjà le Père. Et plus d'un adepte, écrasé par la grandeur infinie de cette minute, se tenait immobile parmi la foule, conscient de son humilité, et l'appelait à voix basse "le Seigneur".
[...]
    "Mes enfants", disait-il. Il avait donc choisi d'être appelé "le Père". Tous les adeptes comprirent. Ils sentirent du coup que c'était bien là le vrai nom qui lui convenait, tant à cause de son âge, de son aspect, que de cette égalité d'amour dont il savait envelopper tous ses fidèles. Comme un père, il ne cherchait pas à se faire aimer, il usait à l'occasion d'une rudesse bienveillante. Il songeait avant tout à leur bien, même s'ils n'y songeaient pas eux-mêmes, et il voyait devant eux, plus loin que chacun d'eux.
    - Quoi qu'il vous arrive, dit-il pour terminer, si vous pensez à moi, je serai toujours avec vous pour sanctifier votre épreuve et vous aider à surmonter votre doute.
    C'est ainsi qu'Antoine le Guérisseur, que certains avaient appelé Antoine le Généreux, devint le Père. A partir de ce jour-là il ne fit plus de différence entre tous ses fils. Bientôt il ne reçut plus aucun malade en particulier, et toutes ses opérations furent remplacées par une "opération générale", qui se faisait chacun des quatre premiers jours de la semaine, à dix heures. Il continuait à guérir, mais tous sentaient que pour lui la guérison des corps n'était plus la chose importante. On allait à ses opérations, bien plus pour le fluide d'amour que pour être guéri.

    Encore aujourd'hui, on peut précéder sa signature par un "Toujours unis dans le même fluide d'amour du Père", ou plus simplement, un "Fraternellement", remplaçant un "Cordialement". 

Comment on nomma le Père

Enseignement d'Antoine le Guérisseur et du Père, premier chapitre

    En 1929-1930, dans les publications du Culte Antoiniste, on remplaça les mots PÈRE ANTOINE par PÈRE. On fit même distribuer dans tous les temples des bandes de correction pour placer à cet effet dans les Enseignement et Développement (dans les chambres du temple de Jemeppe, on peut tomber sur un exemplaire biffé au crayon).
    Dans l'avenir, il est a souhaiter que la Révélation soit plus largement répandue et dépasse le cadre du Culte Antoiniste.
    C'est pourquoi lorsqu'on réimprimera l'Enseignement, il serait bon de faire deux livres :
le 1er : l'Enseignement, questions et réponses par le Père.
le 2e : le Couronnement.
Frère Jean-Marc Boffy, Historique du Culte Antoiniste, p.72 et 89.

    Cette réimpression est en vente dans le temple de Jemeppe, reliée par une spirale, avec une couverture vert clair.
    Régis Dericquebourg l'explique comme évolution vers un culte charismatique, qui d'Antoine le guérisseur, devient Antoine le généreux, puis maître vénéré appelé le Père. Ce culte charismatique évoluera vers un cult ensuite, un culte centralisé à Paris et Jemeppe où chaque guérisseur a son propre charisme mais témoigne sa fidélité au Père (p.143).

    Indiquons qu'il est d'usage dans certains dialectes d'appeler son grand'père "l' père" : J'ai vu l' père qui revenait avec du pain".

    Il est a noté que la version néerlandaise, qui date de l'époque de Mère très certainement, porte l'inscription : Antoinistische leer - Openbaring door Antoine den Weldoener, en français Culte Antoiniste - Révélation par Antoine le Bienfaiteur. Mais aussi dans le corps du texte, de Hervormer der Menschheid (le Réformateur de l'Humanité), Antoine den Genezer (Antoine le Guérisseur), Vader Antoine (Père Antoine), et Antoine (au lieu de Le Père) précédant ses réponses.
    Dans la biographie du Père, on le surnomme "le Régénérateur de l'Humanité", et dans l'Historique du Culte Antoiniste, on signale qu'on l'appela aussi un temps "Maître". En italien, il y a Rivelazione dei Dieci Principi di Dio dal Padre, et en allemand, on trouve : Offenbarung der zehn Prinzipien Gottes durch den Vater.

Voir les commentaires

Consécration d'un temple

Publié le par antoiniste

Consécration d'un temple
Bernay (source : page FaceBook ''Y avait ça chez mémé'').

    La Mère se retirait 15 jours avant une consécration, afin de s'effacer derrière le Père et être au moins atteinte par les fluides.
    extrait de Textes recopiés d'un document écrit prêté par le Frère Céleste LOBET

   À cette occasion, des billets qui indiquent les commodités est distribué dans les autres temples. Quelques articles donnaient même également les prix des tickets de train spéciaux pour s'y rendre.


    La consécration d'un nouveau temple est pour les antoinistes une grande fête, dont le cérémonial a été fixé par l'autorité de Jemeppe.
    "Des cérémonies lors de l'édification d'un Temple. Un adepte demande qu'il peut y avoir pour cette occasion d'autre cérémonie que la bénédiction du temple par le premier Interprète ou le représentant désigné par Lui. Il est nécessaire que cette cérémonie de la consécration soit le plus solennelle possible et il nous semble que pour lui garder d'autant mieux ce caractère, il serait préférable de ne la faire précéder d'aucune autre cérémonie." (L'Unitif, 1er juillet 1913, p.16)
    La consécration consiste donc tout simplement en une "opération", Mère recevant dans le nouveau temple les malades et les adeptes comme elle le fait à Jemeppe. La lecture des dix principes clôture cette "cérémonie d'une banalité lamentable, mais d'une délicieuse candeur" (Paul Erio, dans Le Journal, 27 octrobre 1913, à propos de la consécration du temple de la rue Vergniaud, à Paris). Il n'y a dans cette brève cérémonie, rien qui ressemble aux pompes de la consécration d'une église catholique.
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.233

   Ajoutons que la lecture des dix principes se déroule parfois sur le seuil du temple, avec un adepte portant l'Arbre de la Science de la Vue du Mal. Plusieurs "opérations" sont parfois nécessaires pour satisfaire tous les adeptes dans le temple.

   Concernant les consécrations après Mère, frère Robert précise que dans l'Organisation Générale du Culte Antoiniste en France, après MERE, il est précisé que c'est toujours "un délégué du Collège des Desservants qui va consacrer le nouveau Temple au Nom du Père". Ainsi à Roanne, c'est Soeur ELSKENS (Une des premières adeptes du Père qui a construit avec son mari le Temple de Montegnée et en fut la Desservante jusqu'à son renvoi parce qu'elle voulait respecter le Travail Moral de Mère) qui assura à la Grande Tribune les 7 Opérations à l'intérieur et la huitième sur le seuil du Temple, assistée par Frère JEANNIN (Secrétaire Moral du Collège des Desservants de France, le titre de Représentant du Père ne sera porté en France qu'à partir de 1988) à la Petite Tribune. Il en sera de même pour Bordeaux (où toutes les Opérations eurent lieu à l'intérieur, l'autorisation de l'Opération sur le seuil n'ayant pas été donnée par le maire) et Mantes-la-Jolie.

Voir les commentaires

Fêtes du culte

Publié le par antoiniste

Fêtes du culte

    Les fêtes du culte antoiniste sont :
- le 15 août, jour anniversaire de la consécration du temple de Jemeppe-sur-Meuse (BELGIQUE) et de la sanctification du culte antoiniste (le 15 août 1910) ;
25 juin, fête du Père (désincarné le 25 juin 1912) ;
- 3 novembre, fête de Mère (désincarnée le 3 novembre 1940).

    En France, les Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, la Toussaint et la Noël sont les autres fêtes célébrées dans le culte antoiniste.

    En Belgique, revenu à ce que faisait le Père, il n'y a que 15 août qui soit fêté. Lire à ce sujet, un extrait de l'Unitif :

    L'antoinisme ayant le plus grand respect du libre arbitre de chacun, ne condamne en rien les us et coutumes des différentes cultes existant sur le globe ; n'obéissant qu'à la conscience, il ne fait aucune distinction entre telle ou telle secte ou religion, ne contrarie aucune des règles qui y sont établies. Mais il n'en prescrit particulièrement aucune, il n'impose à ses adeptes aucune obligation.
    Un seul jour, cependant, doit nous être sacré, à nous qui nous disons antoinistes : c'est le 15 août, jour anniversaire de la sanctification du culte et de la consécration du temple. Le 15 août doit être pour nous une date à jamais mémorable, il serait bon que celui qui peut se déplacer assiste à l'opération ce jour-là, ce serait un bon accomplissement du devoir, afin de perpétuer dans les siècles à venir la cérémonie qui a eu lieu le 15 août 1910.

    L'Unitif n°11, p.15 - signé Un adepte encore novice

Voir les commentaires

Retraite à Jemeppe

Publié le par antoiniste

    Voilà le temps d'incubation suffisant pour vous parlez de notre retraire de 4 jours au temple de Jemeppe.

    Nous sommes arrivé le vendredi, Andi et moi, et, accueillis par une soeur, nous nous sommes installés dans une des maisons de la rue Rousseau (que fit constuire Louis Antoine a son retour de Pologne russe). Au rez de chaussée, se déroule la classe animée par Frère René et nous avions la chambre du premier. La maison à côté était réservé par des Antoinistes français venus comme nous retrouver le calme du temple de Jemeppe.

    Vendredi, n'ayant aucun office, nous avons pu nous recueillir dans le temple, comme bon nous semblait. Samedi, matin, nous avons fait le receuillement à 10 heures avec frère René et soeur Marie-Thérèse. L'après-midi, il y avait la classe : moment où l'on peut discuter avec d'autres personnes de sujet divers, notamment en rapport avec notre compréhension de l'enseignement. Nous avons aussi évoqué les évolutions concernant les Solidarités de groupes, et l'histoire du temple de Stembert.

    Dimanche matin, nous avons assisté à la lecture dans la temple d'Angleur et fais notre premier Consultation. Non, pas de miracle, mais un moment de dialogue simple et vrai avec une personne qui a beaucoup de sagesse. On peut se demander l'intérêt pour nous de faire une consultation, peut-être parlé des mêmes choses qu'on a l'habitude de discuter avec Andi, mais pour une fois, avec quelqu'un de vraiment extérieur à toute situation, et qui peut avoir un avis neutre. Je crois que cela m'a été bénéfique.

    Lundi matin, cela a été l'occasion de notre première opération générale. Soeur Marie-Thérèse monta à la tribune, pendant que frère René se mis à la petite tribune. Frère Jean-Paul s'occupé de signaler le début et la fin par la cloche. Cette opération a été le premier moment où j'ai réussi à faire le "vide dans ma tête" comme on dit : plus aucune pensée pendant quelques secondes.

    Nous avons du partir avant la lecture du soir, mais nous avons déjà l'envie de retourner.

Voir les commentaires

Horaires des temples

Publié le par antoiniste

Dans tous les temples occuppés par un(e) desservant(e), les services se pratiquent comme suit :
 - Lecture chaque dimanche à 10 heures
 - Opérations les 4 premiers jours de la semaine à 10 heures
 - Lecture les 4 premiers jours de la semaine à 19 heures
 - Consultations toute la journée

Temples avec desservant(e) : Jemeppe - Bierset, Ecaussinnes, Huy, Liège 1 (Hors-Château), Liège 2 (Quai des Ardennes), Momalle, Mons, Souvret.

Autres temples :
Montegnée : Lecture le dimanche à 10 heures, et lundi à 19 heures
Nandrin : Lecture le dimanche à 10 heures
             Opération les 4 premiers jours de la semaine
Schaerbeeck : Lecture le dimanche à 10 heures
                     Opération mardi et jeudi à 10 heures
Seraing : Lecture dimanche à 10 heures
              Recueillement le mardi à 10 heures
Spa : Lecture dimanche à 10 heures et les 4 premiers jours de la semaine à 19 heures
Visé : Lecture dimanche à 10 heures et jeudi à 19 heures
         Opération jeudi à 10 heures
Waremme : Lecture dimanche à 10 heures et jeudi à 19 heures
                 Opération le lundi à 10 heures
Herstal, La Louvière, Moha, Sprimont, Verviers, Vottem : Lecture dimanche à 10 heures
Forest, Stembert : Lecture 1 dimanche sur 4 à 15 heures

Evelette, Villers-le-Bouillet, Jumet : en attente de services

Voir les commentaires

Costume antoiniste dans les années 30

Publié le par antoiniste

    On voit ici les voiles des femmes, et les chapeaux, dont certains sont des chapeaux-melons.

Lors de l'inauguration du temple d'Hellemmes (Nord), fait par la Mère (le Père s'étant désincarné en 1912, il était présent en pensée pour cette consécration).

Voir les commentaires

La Consultation morale

Publié le par antoiniste

La Consultation morale

Consultation au temple de Liège par le Frère Hosias (photo de Kurt Lubinski, années 30)

Le guérisseur reçoit les fidèles dans un petit cabinet de consultation.

    Petite pièce attenante au temple, le cabinet de consultation contient une chaise, parfois un bureau, et cinq tableaux accrochés aux murs, dont le plus imposant est un portrait sur pied du Père Antoine (note : cela concerne les temples avec photos).
    Les consultations du guérisseur commencent après la cérémonie de dix heures (« Opération Générale ») et durent jusqu’au soir. Les guérisseurs se relayent par demi-journée et, dans le cas d’impossibilité, c’est le desservant (responsable du temple) qui assure ce service. Le fidèle peut choisir le guérisseur qu’il souhaite consulter dans la mesure où, dans le porche, figurent les noms et les cabinets de ceux qui officient, quand ils sont plusieurs. Une fois reçu dans le cabinet de consultation, l’adepte est sollicité sur ses attentes (« qu’est-ce que le Père peut faire pour vous ? » est la question que pose généralement le guérisseur).
    Après avoir exposé sa requête, le consultant est invité à prier. Durant cet instant, le guérisseur se fait l’intercesseur du Père Antoine : debout, les mains jointes à hauteur du buste, les yeux mi-clos, face au portrait du Père, il formule la requête du consultant. À ce moment précis, les fluides circulent du Père vers l’adepte. Les mots prononcés par le guérisseur sont plus ou moins audibles, et celui-ci peut être pris d’un léger balancement d’avant en arrière. La consultation se termine par des conseils d’usage. Le temps de la consultation est extrêmement variable d’un guérisseur à l’autre : si la tendance générale est plutôt de ne pas rester avec l’adepte plus de quelques minutes, il est possible que certaines consultations aillent au-delà de la demi-heure. En fait, tout dépend du guérisseur et du cas qui lui est exposé.
    Alors que Louis Antoine estimait que la guérison véritable ne s’obtient que par des moyens spirituels, on se rend compte que le recours à la médecine conventionnelle est, aujourd’hui, une pratique totalement banalisée chez les adeptes. En ce sens, les antoinistes sont dans une démarche complémentaire, c’est-à-dire que la prière du guérisseur sert à renforcer l’efficacité des traitements donnés par le médecin ou à aider ce dernier à établir un diagnostic. Il s’agit là, pour des populations issues des catégories sociales inférieures, d’une forme de réappropriation des soins préconisés par la médecine conventionnelle.

source : http://www.ethnographiques.org/2008/Begot.html

La CONSULTATION dans les Temples Antoinistes.

    La Consultation effectuée dans les Temples Antoinistes par les desservants ou ses assistants peut être assimilée à un rite.Les personnes extérieures à l'Antoinisme assimilent parfois, indument, la Consultation à la Confession. Il ne peut en être nullement question: lors de la Confession, le fidèle vient confier à un prêtre ses fautes,le prêtre lui impose une pénitence et lui demande la contrition, moyennant quoi il reçoit l'absolution au nom de DIEU.
    Lors de la Consultation Antoiniste, le requérant vient exposer au desservant son ou ses épreuves. Le desservant accorde son attention aimante au requérant. Il essaye de lui faire comprendre la signification réelle de cette épreuve en vertu de l'ENSEIGNEMENT. Après quoi, il demande au requérant d'invoquer, de concert avec lui, l'aide du Père pour surmonter cette épreuve.
    Les Antoinistes considèrent que les fautes éventuelles s'inscrivent dans le cadre des réincarnations successives à titre d'épreuves à surmonter. Délivrer une absolution des fautes est manifestement une solution trop facile ! Que dire de l'Extrême-Onction catholique ? C'est peut-être au terme de centaines de réincarnations successives que l'âme parviendra à rejoindre l'Unité Divine. Le faire après un simple acte de contrition donnerait peu de mérites.la Consultation, ainsi que cela figure sur les panneaux figurant aux façades des Temples Antoinistes, peut avoir lieu en tout temps, " de jour et de nuit, dans les cas graves et urgents". Cependant, il importe qu'elle soit bien préparée. Pour ce faire, elle devrait toujours être accordée après une OPERATION GENERALE. Le requérant s'inscrit à l'arrivée au Temple et est appelé selon son tour. Dans certains Temples, on délivre une petite médaille métallique portant un numéro d'ordre. On est appelé selon ce numéro.
    La desservante de VILLERS-le-BOUILLET me faisait part, il y a quelques années d'ici, d'une Consultation particulièrement éprouvante qui avait duré plusieurs dizaines de minutes: il s'agissait d'un repris de justice qui avait choisi ce Temple Antoiniste pour soulager sa conscience avant de se rendre aux forces de police. Voici bien l'exemple d'un cas où la desservante a donné du courage au requérant pour l'aider à passer l'épreuve, sans aucunement donner de pardon ou d'absolution.
    Si le requérant se présente en dehors des heures de l'OPERATION GENERALE (l'après-midi, par exemple, le desservant le fait patienter dans le Temple et lui demande de s'y recueillir quelques instants)

source : http://antoinisme.20six.fr/

    La consultation morale se fait donc par le desservant et/ou par des guérisseurs. Ils portent donc l'habit. Régis Dericquebourg indique : Au commencement il y a donc la foi puis vient le désir de guérir et enfin la pratique qui renforce la foi en fournissant les preuves de l'efficacité de la 'vérité'. La formation du guérisseur se résume à cela. C'est ce qu'on pourrait appeler un apprentissage sur le tas. Toutefois, quand l'épouse de Louis Antoine dirigeait le mouvement, les futurs desservants suivaient un stage à Jemeppe8 mais celui-ci a disparu. Y donnait-on quelques informations sur la manière d'aborder la thérapie spirituelle ou s'agissait-il d'une retraite dans un lieu où est censé régner le bon fluide ? Actuellement, une formation est jugée incompatible avec la voie spirituelle antoiniste.

source : Régis Dericquebourg, La thérapie spirituelle antoiniste (1993).

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 > >>