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Auréole de la Conscience dans l'Enseignement (1905)

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Auréole de la Conscience dans l'Enseignement (1905)

M. ANTOINE

    Nous servons Dieu quand nous sommes fidèles à ses lois. Le croyant doit voir dans un ennemi Dieu lui-même. S'il n'aime pas son ennemi il n'aime pas Dieu, car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de le servir, c'est le seul amour qui nous fait vraiment aimer, parce qu'il est pur et de vérité.

Première version du texte de l'Auréole de la Conscience dans l'Enseignement (1905) qui sera reprise pour figurer sur le mur du fond du Temple d'antoine le Guérisseur, puis à son exemple sur celui de tous les temples antoinistes.

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Journal d'informations morales (1970-1972)

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Journal d'informations morales (couverture)

Titre : Journal d'informations morales
Éditions : polycopié, format A4

    Créé vers 1970, ce journal est né à l'initiative du frère Lucien Miot, qui par son travail rétablit un temps le travail de Mère dans les temples en Belgique, le lundi de Pâques 1970.
    A cette occasion une invitation signée par Sœur Ghislaine Dumont et Frère Miot conviait tous les adeptes Belges et Français à participer à L'Opération le samedi 6 novembre 1971. Sœur Ghislaine Dumont était à la Grande Tribune et Sœur Jeannin à la Petite Tribune au Temple de Jemeppe (Frère Jeannin étant alors déjà retenu à Paris par l'épreuve). Il y eut deux Opérations, le Temple bondé à chaque fois. Cette date correspondait également au soixantième anniversaire de la première Opération Générale faite par le Père (Lundi de Pâques 1910).
    On peut lire un extrait d'un numéro de 1972 dans le billet suivant et voici ci-dessous la reproduction d'une page mise en ligne par Sœur Arlette du Temple de Retinne.
    Il est malheureusement impossible à se le procurer.

Journal d'informations morales (couverture)

    Le nouveau desservant du Temple de Retinne a mis en ligne d'autres pages encore.

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Vient de paraître - Léon Meunier, Le vrai message de Jésus (Le Fraterniste, 15 mars 1929)

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Vient de paraître - Léon Meunier, Le vrai message de Jésus (Le Fraterniste, 15 mars 1929)VIENT DE PARAITRE

Léon MEUNIER
LE VRAI MESSAGE DE JÉSUS
Un volume in-8, quad. cour. de 370 pages : 12 fr.
Les Editions Jean Meyer (B. P. S.)
8, Rue Copernic, Paris (XVIe)

    L'heure est aux regards en arrière. Tous les génies, tous les héros de l'histoire et de la légende trouvent de Nouveaux Biographes. Il semble que notre génération qui d'année en année voit s'élargir jusqu'à l'infini les horizons du domaine scientifique, sente fortement que, dans l'ordre des sciences morales, les siècles passés constituent une Source de Doctrine et d'exemple dont on n'a pas encore épuisé la valeur et l'efficacité.
    Voici que paraît « Le vrai message de Jésus », analyse de la vie et de l'enseignement – de l'enseignement vécu – du Christ Jésus. Œuvre prenante et étonnante qui offre à tous, sur des sujets vieux de 20 siècles, des aperçus neufs et insoupçonnés. Des millions d'hommes n'ont cessé de se dire disciples de Jésus, mais à leur insu d'un jésus défiguré par l'effort incessant de 20 siècles de gloses et d'explications intéressées.
    Voici une œuvre qui, puisant la doctrine christique dans les paroles et les actes mêmes de Jésus, secouant l'amoncellement des erreurs accumulées par les temps, nous restitue, hors des églises et des religions, un Jésus non pas inconnu, mais méconnu et pour tout dire, un prophète nouveau.
    L'œuvre est belle, l'œuvre est saine, l'œuvre est de bonne foi, car après avoir détruit, sans d'ailleurs la moindre intention de polémique, elle reconstruit sans la moindre intention de propagande ; et ce qu'elle reconstruit, c'est la doctrine du Christ dans son authentique teneur, et la vraie figure du prophète venu il y a 20 siècles pour la révéler au monde.

Le Fraterniste, 15 mars 1929

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A travers les idées - Léon Meunier, Le vrai message de Jésus (Le Fraterniste, 1er avril 1929)

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A travers les idées - Léon Meunier, Le vrai message de Jésus (Le Fraterniste, 1er avril 1929)

A TRAVERS LES IDEES

LE VRAI MESSAGE DE JESUS

    Ce bel ouvrage que l'auteur, Léon Meunier, a dédié à M. Jean Meyer nous change des vies de Jésus et de la manière habituelle dont on traite ce sujet, (8, rue Copernic, Paris 16).
    Ici, l'existence du Premier Chrétien n'est qu'humaine, rien qu'humaine, mais elle l'est dans toute sa douleur, dans toute sa grandeur et fait mieux ressortir le caractère divin de son œuvre.
    Léon Meunier a examiné la grande figure de Jésus au point de vue spiritualiste, plus spécialement spirite mais on sent qu'il n'agit pas au profit d'une cause ou d'une doctrine particulières, il s'élève au-dessus de celles-ci, le Jésus qu'il nous donne n'en est que plus humain, plus vivant plus proche de nous.
    Dans un but facile à comprendre – à vouloir faire de l'anti-cléricalisme, on tombe quelquefois dans des extrêmes absurdes – de nombreux auteurs ont mis en doute l'existence du Maître ; l'auteur ne partage pas cette opinion – moi non plus – et dans son « Avertissement » il nous dit ceci.
    « Nous pensons que Jésus, en tant que « personnalité » a existé, qu'il a vécu, parlé, agi et est mort sur la Croix. Notre opinion ne ressort pas d'un texte quelconque nouvellement découvert ou autrement interprété, mais de la preuve multiple faite de la tradition et des mille et un témoignages qui, venus de toutes parts et de tous les temps, s'entrecroisent à ce point fixe qu'ils rendent manifestement irrécusable ».
    Dans sa Préface Léon Meunier nous parle des innombrables biographies de Jésus ; qu'en dit-il ? Ceci, et avec raison. « Une suite de faits volontairement dénaturés ou « surnaturalisés », un catalogue de prodiges systématiquement arrangés pour l'établissement et la justification d'une croyance, un assemblage de récits établi sans liens, sans ordre, où se perdent les droits de l'histoire, de la logique et de la saine philosophie ».
    Voici maintenant qui nous explique pourquoi ce livre fut écrit... pour notre plaisir.
    « A la vérité, ce n'est plus le Jésus d'images d'Epinal qu'il faut étudier, mais le Jésus profondément humain, vivant dans le milieu terrestre, tressaillant au contact des choses et des êtres, et aussi profondément divin par la révélation et l'exemple qu'il donne au monde et qui lui vaut d'être rangé parmi les Sages et d'être élevé à la hauteur d'un Bouddha ».
    Puisque ce fut là le but de l'auteur, nous devons dire qu'il a parfaitement réussi, avec un beau talent et une plume éprise de ce qu'elle décrit, examinant les faits bibliques... « à la lumière du spiritisme scientifique, de la métapsychique et de l'éthique du XXe siècle ».
    Et voyons maintenant le livre lui-même.
    C'est d'abord l'origine de Jésus et sa vie cachée et Léon Meunier nous donne en termes que j'approuve la raison de cette Venue. « La raison de la Venue de Jésus est, au contraire, la vraie notion de la bonté de Dieu et de l'amour universel à rétablir dans l'esprit des hommes. Jésus devait annoncer au monde « la bonne nouvelle », c'est-à-dire le salut de tous dans l'amour infini ».
    M. Léon Meunier se refuse à croire à une naissance « miraculeuse » de Jésus, pour lui, point de « Vierge » Marie et Joseph est bien le père de l'enfant, il le reconnait néanmoins « fils de Dieu » lui comme tous les hommes. On connait la vision qu'eut Marie à propos du Messie qu'elle devait mettre au monde, ce fait et quelques autres du chapitre, est examiné par l'auteur au point de vue spirite, pour lui, c'est une prémonition, il n'y a là rien de surnaturel comme certain dogme veut nous le faire digérer aujourd'hui et depuis longtemps. Nous basant sur ce principe, les faits bibliques nous apparaissent simples et clairs, rien du miracle, rien d'irréel.
    Je passe, vu la place qui m'est réservée, sur des pages qui retiennent l'attention, la naissance, l'adoration des Mages, la fuite en Egypte. Léon Meunier nous montre Jésus, simple ouvrier charpentier, œuvrant de ses mains, vivant de son salaire, menant une vie vulgaire, monotone, peu conforme, on s'en doute, à ses aspirations. Jésus grandit, il s'instruit, mais il est dans un milieu réfractaire, hostile, l'auteur nous dépeint bien son état d'âme dans ces lignes : « Jésus fut l'être incompris : ses pensées, ses désirs, ses aspirations, tout ce qui faisait battre son cœur, illuminait son esprit, transportait son âme, demeurait étranger et incompréhensible à son entourage ».
    L'Evangéliste ne dit-il pas à propos de son père et de sa mère : « Quant à eux, ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait ».
    Léon Meunier nous parle de Jean-Baptiste et de sa rencontre avec Jésus sur les bords du Jourdain et c'est motif à de belles pages, de même que La Tentation que l'écrivain traite en profond psychologue. Voici maintenant les premiers disciples, puis les noces de Cona où l'auteur démontre de façon péremptoire la non authenticité du miracle de l'eau changée en vin, en appuyant sa thèse d'aperçus très justes et originaux. Nous en arrivons maintenant à la Vie Publique.
    C'est d'abord Jésus et les marchands du Temple, l'entretien avec Nicodème, affirmant la réincarnation « si un homme ne naît de nouveau, dit Jésus, il ne peut voir le royaume de Dieu ». Jésus va en Judée et c'est la foule de ses guérisons, puis en Samarie et en Galilée. Le Maître est à Jérusalem et c'est alors la guérison du paralytique de Bethesda qui montre – et Léon Meunier nous fait toucher du doigt cette vérité – que c'est par le seul levier de la volonté que les guérisons de Jésus s'opèrent.
    L'auteur nous montre ensuite Jésus affirmant la filiation divine de l'homme, affirmation corroborée par ces paroles accusatrices des pharisiens : « Non seulement il viole le sabbat, mais il ose appeler Dieu son père en se faisant l'égal de Dieu » (Jean V. 18). Le Maître est revenu à Nazareth mais ses prédications ne sont pas comprises, la population voulait, pour croire au Messie, des miracles. Jésus n'en voulait pas faire car il savait qu'on ne viole pas les lois naturelles, mais il savait aussi que la foi est capable de soulever les montagnes, ce fut là sa force mais on ne la comprenait pas, sauf ceux qui crurent et qui furent guéris.
    Léon Meunier nous parle maintenant de la pêche miraculeuse, de la guérison du possédé qu'il nous explique avec clarté, voici également les guérisons du lépreux, du paralytique, de la fille de Jaïrus, etc. toutes habilement commentées. Nous en arrivons à cette phase fameuse de l'existence du Maître : le Sermon sur la Montagne. C'est là, pour l'auteur, occasion à nous donner de belles pages, d'une pénétrante et clairvoyante psychologie, généreuses et réconfortantes, saines et logiques. Léon Meunier se refuse à croire à la résurrection du fils de la veuve de Naïna, pour lui, et de même que Jésus l'affirma pour la fille de Jaïre. « Cette fille n'est pas morte, elle n'est qu'endormie », cet homme doit être vraisemblablement dans un état léthargique que nos méthodes scientifiques observent parfaitement et que l'hypnotisme même provoque pour un temps limité.
    Malgré qu'ils soient intéressants, je suis obligé de passer sur de nombreux chapitres. Les envoyés de Jean-Baptiste, Marie-Magdeleine. Les Paraboles, Le Fils de l'Homme. Le Pain de vie, Le Culte Extérieur. Jésus et les Miracles, où nous avons une idée fort nette de ce que pensait le maître à leur sujet. Un chapitre spécial sur la Réincarnation nous montre la logique de cette doctrine en harmonie avec la pensée du Christ.
    Nous touchons à la fin de la vie de Jésus et Léon Meunier sous le titre : L'Acte Suprême lui consacre une importante partie de son livre. Je ne puis détailler, malgré mon vif désir, mais cette partie de l'ouvrage est superbe, criante de vérité, la Passion de Jésus est peinte admirablement, on sent la note juste, l'enthousiasme et l'admiration du disciple pour le Maître, la douleur aussi dans la Vision du Christ sur le Golgotha.
    Léon Meunier a écrit là un livre passionnant, attachant, vivant, il se base sur l'Ecriture, donc rien des inventions fantaisistes, mais il a su renouveler le récit biblique en l'étudiant avec l'esprit scientifique, qui constate et qui ne nie rien par idée préconçue, en l'éclairant à la lueur que lui procurent les sciences psychiques ; en disséquant l'Homme et sa doctrine il nous a montré sa vraie grandeur, sa véritable mission.
    Je ne connais pas M. Léon Meunier, mais je tiens à le dire c'est un bel écrivain, à la plume ardente qui sait séduire, charmer, émouvoir.
    Le Vrai Message de Jésus est un livre d'une noble beauté qui suffit à classer son auteur.

                                                                                    René DORGEVILLE

Le Fraterniste, 1er avril 1929

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Revue Mensuelle de l'Enseignement du Nouveau Spiritualisme / de la Révélation, L'Auréole de la Conscience (1907-1909)

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Revue Mensuelle de l'Enseignement du Nouveau Spiritualisme / de la Révélation, L'Auréole de la Conscience

cf. la galerie d'images

    En 1905, Louis Antoine, qu'on appelle encore Maître ou Antoine le Guérisseur, fait bâtir pour son groupe spirite un temple du Nouveau Spiritualisme. Il publie alors l'Enseignement, dont il brûlera quelques années plus tard les exemplaires restants.
    La Revue Mensuelle de l'Enseignement du Nouveau Spiritualisme est fondé par Antoine le Guérisseur en avril 1908. En juin 1908, le titre fut modifié en Revue Mensuelle de l'Auréole de la Conscience. En juillet 1908, le titre devient Revue Mensuelle de la Révélation : L'Auréole de la Conscience. Il restera tel jusqu'à la fin de la revue. On la retrouve encore en 1910 faisant partie des principaux ouvrages et périodiques français et étrangers en relation avec le Fraterniste.
    La plupart des articles parus dans l'Auréole puis dans le Couronnement se retrouvent, revus et corrigés, dans l'Enseignement (édition 1910), puis dans la Révélation et le Couronnement de l’œuvre révélée. Ce qui parut dans les Unitifs sera en partie repris dans le Développement de l'Enseignement du Père.

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Unitif n°12 (derniers moments du Père), vers 1920

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Unitif n°12 (derniers moments du Père), 1914

Couverture

    SOMMAIRE : 1. Les dernières paroles du Père à ses adeptes. – 2. L'affaiblissement physique et la désincarnation du Père. – 3. La dernière opération visible du Père. – 4. Après la désincarnation du Père. – 5. Les obsèques du Père. – 6. Le fluide éthéré.

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Yves Montreuil (?) - Aperçu sur l'Antoinisme (1953 ?)

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    Le manuscrit Aperçu sur l'Antoinisme fait partie du Fonds Maurice Magre déposé à la Bibliothèque d'étude et du patrimoine de Toulouse. H.Ch. Chéry cite un fascicule du même nom et qu'il dit avoir été écrit par le frère Albert Jeannin, desservant du temple du Pré-Saint-Gervais et qu'il date de 1953.


Description du contenu
    
Cote     Ms. 3817 (B)
Titre     Aperçu sur l'Antoinisme .
Support     Papier.
Importance matérielle     1 cahier de 25 pages et 2 photographies.
Technique     Tapuscrit.
Dimensions     270 x 210 mm.
Conditionnement     Couverture en carton titré "Aperçu sur l'Antoinisme". Agrafé.


Permalien : https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/06871/004a1399593

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Les Tomes (consultables dans les Temples français par les costumés)

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Les Tomes (consultables dans les Temples français par les costumés)   Dans chaque bibliothèque des temples français, on trouve une douzaine de classeurs dont les feuillets sont parfois reliés. Appelés les Tomes, ils sont mis à la disposition des adeptes costumés. Ces bulletins ont été rassemblés vers 1945 par trois adeptes : le couple Jeannin, qui a vécu auprès de la compagne de Louis Antoine, aidé par M. Lovinfosse. Ils rassemblent des pensée s de Louis Antoine qui n'ont pas été reprises dans ses oeuvres, mais ils contiennent surtout des lettre dictées par la 'Mère' ou des avis qu'elle a donnés à propos de certaines questions. C'est pour cela qu'on connaît ces textes sous le nom de "Pensées de Mère".
source : Regis Dericquebourg, Les Antoinistes, Brépols, 1993 (p.62)


    La cultuelle antoiniste française s’inscrit dans la lignée de Mère. Il existe cependant une distinction majeure entre les écrits de L. Antoine et les « pensées » de Mère. Analphabète, Mère n’a pas pu rédiger les modifications qu’elle a apportées au culte antoiniste. Des fidèles s’en sont chargés. L’ensemble de ces modifications ainsi que diverses indications et prescriptions sont consignées dans les Tomes. Ces ouvrages sont présents dans chaque Temple mais inaccessibles aux fidèles ne portant pas le costume antoiniste. Circonscrite à un cercle d’initiés, l’œuvre de Mère ne peut prétendre à la même légitimité que celle de son mari (les livres du Père sont en vente dans le porche de chaque Temple). Alors que les écrits de Louis Antoine sont connus et reconnus par tous, ceux de Mère sont accessibles seulement à quelques-uns, les costumés. Dès lors, deux types de questions se posent. D’une part, quelle place occupe l’œuvre de Mère au sein de l’antoinisme français ? D’autre part, dans quelle mesure cette œuvre n’escamote-t-elle pas la dimension éthique préconisée par Louis Antoine ?
source : Anne-Cécile Bégot, « Les Mutations de la représentation du divin au sein d’un groupe à vocation thérapeutique », Archives de sciences sociales des religions, 111 (2000) - Varia, [En ligne], mis en ligne le 19 août 2009. URL : http://assr.revues.org/index20222.html. Consulté le 11 janvier 2010.


    Attaché au libre arbitre et à la liberté de conscience, Louis Antoine n'a jamais voulu produire de texte réglementaire. Il existe bien les Tomes, divisés en quatorze volumes, dont il est difficile d'en avoir une vision d'ensemble. De plus, ils sont consultables uniquement sur place, dans les Temples, et seuls les adeptes portant le costume antoiniste peuvent les lire. Autrement dit, les différentes prescriptions du groupe ne sont pas accessibles à tous et, diffusées de manière orale, elles peuvent facilement faire l'objet de distorsions.
    Les Tomes sont des ouvrages qui recueillent les « pensées » de Mère, qui était analphabète. Ils contiennent également les dispositions à suivre pour l'organisation des Temples.
source : A.-C. Bégot, Formes organisationnelles et pratiques thérapeutiques : comparaison de deux groupes religieux minoritaires (Science chrétienne et antoinisme), in Convocations thérapeutiques du sacré, Karthala, 2002

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Paul Richard - The Eternal Wisdom (1922)

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Paul Richard - The Eternal Wisdom Vol. I (1922)

Auteur : Paul Richard (Marsillargues, 17 juin 1874 - New-York, juin 1967) cf. https://www.wikitree.com/wiki/Richard-5377
Titre : The Eternal Wisdom, Vol. I
Éditions : Ganesh & Co., Madras, 1922Paul Richard - The Eternal Wisdom (1922)

    Après avoir été membre de l'Église réformée de France à Lille, il se tourne vers la théosophie et sera le second époux de Mirra Alfassa (appelée Douce Mère ou la Mère, connue pour son parcours spirituel avec Sri Aurobindo, ses écrits, et pour être à l'origine de la cité d'Auroville en Inde).
    Pasteur à Lille, il fut avocat à la cour d'appel de Paris / homme politique (Parti républicain, radical et radical-socialiste) / journaliste (Le Siècle, puis l'Aurore) / conférencier / écrivain. Il est l'auteur de To the Nations, The Lord of the Nations, The Scourge of Christ, The Dawn Over Asia, The Challenge of the Future, To India: The Messages of the Himalayas, New Asia, Messages from the Future, The Eternal Wisdom et The Seven Steps to the New Age.
    On ne trouve pas de trace du Volume II. Le volume I regroupe des citations d'auteurs divers et variés (des textes sacrés hindous et chinois à la Bible, en passant par les philosophes grecs, Tolstoï, Eckhart ou Leibnitz), dont parmi les Modern Authors "Antoine the Healer", Antoine le Guérisseur. À lire en ligne sur https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.237715/page/n5/mode/2up

    Voici in extenso les citations d'Antoine the Healer (entre parenthèses les chapitres) dans ce volume I :
- The Catholic is our brother but the materialist not less. We owe him deference as to the greatest of believers. (WISDOM AND THE RELIGIONS)
- The physical world is only a reflection of the spiritual. (THE GOD OF ALL ; THE GOD WHO IS IN ALL - I - THE SOLE ESSENCE)
- Love which overflows on every side, which is found in the centre of the stars, which is in the depths of the Ocean — Love whose perfume declares itself everywhere, which nourishes all the kingdoms of Nature and which maintains equilibrium and harmony in the whole universe. (THE DIVINE ESSENCE)
- God is not where we believe Him to be ; He is in ourselves. (GOD IN ALL)
- One must be God in order to understand God. (TO BECOME GOD IN ORDER TO KNOW HIM)
- There is nothing greater than the practice of the precept which says, “Know thyself”. (KNOW THYSELF)
- To know is not to be well informed ; it is our own effort that must reveal all to us and we can owe nothing to other than ourselves. / We must distinguish between the knowledge which is due to the study and analysis of Matter and that which results from contact with life and a benevolent activity in the midst of humanity. (THE TRUE SCIENCE)
- All the knowledge one can require emanates from this love. (THE WAY OF LOVE)
- Often man is preoccupied with human rules and forgets the inner law. (MORAL INDEPENDENCE)
- So long as we are attached to the form, we shall be unable to appreciate the substance, we shall have no notion of the causes the knowledge of which is the true knowing. (TO RENOUNCE THE ILLUSION OF THE WORLD)
- When a thought rises in us, let us see whether it is not in touch with the inferior worlds. (THE MASTERY OF THE MIND)

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Soeur Yvette (dite Soeur Louise) - Le Père Antoine, sa biographie de A à Z (1993)

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Soeur Yvette (dite Soeur Louise) - Le Père Antoine, sa biographie de A à Z (1993)

Auteur : Soeur Yvette (dite Soeur Louise)
Titre Le Père Antoine, sa biographie de A à Z, d'après divers documents
Éditions : travail personnel daté de 1993

    Évoqué par Alain Lallemand (Les sectes en Belgique et au Luxembourg, 1994) sous le nom "Soeur Yvette, Biographie du Père", il est maintenant introuvable dans les temples).
    Le Frère d'où provient la photo (source FaceBook Oliver Pepin) possède un exemplaire du Temple de Hors Château.

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