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Animaux, excrément de notre imperfection
Une preuve de ce que j'ai dit tantôt que les anciennes croyances avaient fait de l'animal leur Dieu, c'est que nous sommes animaux nous-mêmes. [...]
L'animal n'est que l'excrément de notre imperfection ; voyons où il prend naissance, nous en trouverons la raison ; il est facile de savoir d'où il provient.
Notons bien que les animaux n'ont pas une individualité comme on pourrait le supposer ; ils sortent en grand nombre de la même individualité dont ils se détachent partiellement pour faciliter le développement de l'ensemble. S'ils devaient s'élever jusqu'à l'état humain et continuer progressivement, il y a longtemps que le monde en regorgerait. Il en faut des milliards pour composer une individualité qui se déploie dans l'incarnation, mais au fur et à mesure que ces êtres se développent, ils se restreignent de plus en plus et à la suite de multiples existences, ils se réduisent, par sélection, à l'unité. Voilà comment se forment les différentes espèces d'animaux. Ils correspondent à notre imperfection qui est seule leur raison d'être, car nous devons savoir que l'animal n'existe qu'en apparence. Ne croyons pas que nous passons par le règne animal, il n'en est pas ainsi ; il nous prépare seulement les éléments nécessaires à la formation de notre individualité apparente ou autrement dit matérielle.
La Révélation, Unité individuelle de l'ensemble, p.XI-XII
Que comprendre : d'un côté "nous sommes animaux nous-mêmes", et de l'autre "Ne croyons pas que nous passons par le règne animal, il n'en est pas ainsi".
Par notre aspect, pour le Père nous sommes un animal ("individualité apparente ou autrement dit matérielle"), mais dans notre filière des incarnations, nous ne passons pas (comme le croient les Bouddhistes et Hindouistes) par d'autres espèces d'animaux pour progresser. Car pour le Père, nous progressons toujours : si arrivé à l'état d'Humain, nous repassions par l'état d'espèces autres qu'humains, alors nous régresserions. Ce qui ne peut être vrai pour le Père.
Tags : matière, croyance, imagination de la matière
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