• Eine angebliche Wunderheilung (General Anzeiger für Dortmund, 25.3.1912)

    Eine angebliche Wunderheilung (General Anzeiger für Dortmund, 25.3.1912)

        Brüssel, 24. März. (Eine angebliche Wunderheilung.) Ein in Lille erscheinendes Blatt berichtet über eine angebliche Wunderheilung, die auf den Einfluß Antons des Heilers, eines bei Jemeppe wohnenden Wundermannes und Gesundbeters, zurückgeführt wird. In Caudry (frans. Norddepartement), wo sich vor einiger Zeit eine etwa 300 Mitglieder zählende Gruppe der Sekte Antons gebildet hat, lebte ein junges Mädchen, das von Geburt an halbseitig gelähmt war und sich nur mit größter Mühe einige Schritte fortschleppen konnte. Einige Frauen des Orts brachten die Kranke kürzlich nach Jemeppe zu Anton, von wo sie am Dienstag zurückkam, nachdem sie den Gebrauch ihrer Glieder erlangt hatte. Ein Einwohner von Lille, der sich dieser Tage nach Caudry begeben hatte, da das Gerücht von der Heilung zu ihm gedrungen war, schildert seine Eindrücke wie folgt: Auf dem Marktplatz in Caudry sahen wir einen langen Zug von Menschen, die sich nach dem Hause der Geheilten begaben, um sie zu beglückwünschen. Viele Anhänger der Sekte waren darunter die Lobgesänge anstimmten. Seit die Stunde von der wunderbaren Heilung sich verbreitet hat, strömen zahlreiche Menschen aus der ganzen Umgegend in dem Städtchen zusammen, um sich von der Wahrheit des Gerüchts au überzeugen. Die Geheilte, Helene Thery, wohnt mit ihrer Mutter, einer Witwe, in einem Häuschen in einem ärmlichen Viertel.
        Das Haus war von einer großen Menschenmenge umlagert, so daß es geraume Zeit dauerte, bis wir vorgelassen wurden. Die Mutter des Mädchens erklärte, daß dieses von Geburt an überaus schwächlich gewesen sei und sich nur aufrechtzuerhalten vermochte, wenn es sich an der Wand ober an Möbeln festhielt; die rechte Hälfte des Körpers ist gelähmt und Arm und Bein sind auf dieser Seite verkrüppelt. Das Mädchen selbst sagte aus, daß es in dem Hause des Heilers von einer starken inneren Erregung ergriffen worden sei, beim Anblick des Heilers habe sie, von einem inneren Zwange getrieben, mit lauter Stimme ihren Glauben an ihn bekannt und alsbald zu ihrer Freude erkannt, daß sie sich aufrechterhalten und gehen konnte. Unter dem jubelnden Beifall einer tausendköpfigen Menge sei sie dann mehrmals um daß „Heiligtum“ herumgegangen. Zum Bewiese der Wahrheit stand die Geheilte auf und ging quer durch das Zimmer und zu ihrem Sessel zurück, wobei sie merklich hinkte und ihren verkürzten Fuß nachzog. Es dürfte sich hier wahrscheinlich um einen der nicht allzu seltenen Fälle von Heilung durch Autosuggestion handeln. Anton der Heiler hat, wie seinerzeit berichtet wurde, vor etwa einem Jahre ein Gesuch an die Regierung um Anerkennung seiner Sekte gerichtet.

    General Anzeiger für Dortmund, 25.3.1912

     

    Traduction :

        Bruxelles, le 24 mars. (Une prétendue guérison miraculeuse.) Un journal paraissant à Lille rapporte une prétendue guérison miraculeuse attribuée à l'influence d'Antoine le Guérisseur, un thaumaturge et guérisseur habitant près de Jemeppe. A Caudry (département français du Nord), où s'est formé il y a quelque temps un groupe d'environ 300 membres de la secte d'Antoine, vivait une jeune fille hémiplégique de naissance, qui ne pouvait faire que quelques pas avec la plus grande difficulté. Quelques femmes de l'endroit ont récemment conduit la malade à Jemeppe, chez Antoine, d'où elle est revenue le mardi, après avoir recouvré l'usage de ses membres. Un habitant de Lille, qui s'était rendu ces jours-ci à Caudry, le bruit de la guérison étant parvenu jusqu'à lui, raconte ainsi ses impressions : Sur la place du marché de Caudry, nous avons vu un long cortège de gens qui se rendaient au domicile de la guérie pour les féliciter. Parmi eux, de nombreux adeptes de la secte ont entonné des chants de louange. Depuis que l'heure de la guérison miraculeuse s'est répandue, de nombreuses personnes de toute la région affluent dans la petite ville pour s'assurer de la véracité de la rumeur. La guérie, Hélène Thery, habite avec sa mère, une veuve, dans une petite maison d'un quartier pauvre.
        La maison était entourée d'une grande foule, si bien qu'il fallut attendre un certain temps avant que l'on nous laisse entrer. La mère de la fillette a expliqué qu'elle était très faible depuis sa naissance et qu'elle ne pouvait se tenir debout qu'en s'accrochant au mur ou aux meubles ; la moitié droite de son corps est paralysée et son bras et sa jambe sont estropiés de ce côté. La jeune fille elle-même a déclaré qu'elle avait été prise d'une forte émotion intérieure dans la maison du guérisseur, qu'à la vue du guérisseur, poussée par une contrainte intérieure, elle avait confessé d'une voix forte sa foi en lui et qu'elle avait aussitôt reconnu, à sa grande joie, qu'elle pouvait se tenir debout et marcher. Sous les acclamations d'une foule de mille personnes, elle aurait ensuite fait plusieurs fois le tour du "sanctuaire". Pour prouver la vérité, la femme guérie se leva et traversa la pièce pour retourner à son fauteuil, en boitant sensiblement et en traînant son pied raccourci. Il s'agit probablement d'un des cas, pas si rares, de guérison par autosuggestion. Antoine le guérisseur, comme cela a été rapporté à l'époque, a adressé il y a environ un an une demande au gouvernement pour la reconnaissance de sa secte.

    General Anzeiger für Dortmund, 25 mars 1912


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