• Epoux Stassart, adeptes du Père Dor (La Région de Charleroi, 1917)(Belgicapress)

    Epoux Stassart, adeptes du Père Dor (La Région de Charleroi, 13 janvier 1917)(Belgicapress)    On fait la connaissance des époux Stassart d'abord par la parution de cet article :

        Oubli. – Une dame Stassart Valentine, demeurant rue Carpet, en ville, a oublié avant hier dans le tram allant de Charleroi (Ville Haute) à Gilly (Quatre Bras), une sacoche en cheviotte noire, contenant un porte-monnaie, avec une somme minime, sa clef, sa carte d'identité et une brochure..... du Père Dor !
    La Région de Charleroi, 13 janvier 1917 (source : Belgicapress)

        Ayant éveillé certainement l'attention de journalistes malintentionnés, on lit quelques jours plus tard cet article :

    Epoux Stassart, adeptes du Père Dor (La Région de Charleroi, 25 janvier 1917)(Belgicapress)    Une noce Doriste. – Avant hier, vers 11 h. du matin, la police du Nord fut requise rue Carpet, où la rentrée d'un mariage Doriste avait attiré une foule de curieux composée de plus de 200 personnes qui empêchaient la circulation.
        L'agent envoyé sur les lieux dut intervenir énergiquement à plusieurs reprises et même employer la force, les badauds ne voulant pas circuler.
        Vers 11 h. 1/2, un groupe de Doristes apporta des fleurs aux jeunes époux.
        Une contre manifestation s'organisa aussitôt, voulant empêcher les arrivants de remettre leurs gerbes et bouquets, qui furent arrachés et piétinés au milieu de huées et de cris de toutes sortes.
        La police de revenir une seconde fois sur les lieux. Ce n'est que vers 4 heures que le tumulte pris fin.
        Bref, un succès à rebours pour les jeunes époux, disciples du père Dor.
    La Région de Charleroi, 25 janvier 1917 (source : Belgicapress)


        Cet article sera l'objet d'un droit de réponse que voici :

    Epoux Stassart, adeptes du Père Dor (La Région de Charleroi, 1917)(Belgicapress)

    Une Noce Doriste

        Nous recevons le droit de réponse suivant que nous insérons sans commentaires, laissant nos lecteurs libres de leur jugement et réflexions :

                               Monsieur le Directeur,
        Je lis dans le n° 566 de votre journal, un article intitulé : Une noce Doriste.
        Il y est écrit qu'à la rentrée de notre mariage, la police fut requise et dut intervenir deux fois pour disperser deux cents badauds, qui arrachèrent des mains des manifestants les gerbes de fleurs et les piétinèrent, etc. Est-il permis de mentir de cette façon ?
        Car notre mariage s'est fait sans aucune cérémonie et dans le calme absolu.
        Est-ce dans le but de faire rire les badauds que vous faites l'enfant, ou est-ce pour nous détourner du Père, c.-à-d. de Celui avec lequel nous sommes actuellement au nombre de 15.000, pour crier à qui veut l'entendre qu'il est le plus honnête, le plus juste, le plus sincère, le plus désintéressé de tous les hommes qui aient paru sur la terre ?
        Si c'est pour ceci, détrompez-vous ; car, à nos yeux, quoi qu'on dise du Père Dor, Il grandit chaque jour. Notez que nous ne faisons pas ces louanges du Père par fanatisme, ni par parti-pris, mais bien avec raison, avec justice.
        Vous insérerez, je vous prie, ce droit de réponse dans le plus bref délai.
        En attendant, veuillez agréer, Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.
                                       EDOUARD ROMAIN STASSART.
                                       Rue Carpet, 8, Charleroi-Nord.
    La Région de Charleroi, 15 février 1917 (source : Belgicapress)


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